Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et
Philanalyste en herbe
Présente des propos libres sans gravité
Dans la rubrique « philosophie ».
Pirate des mots et
Philanalyste en herbe
Présente des propos libres sans gravité
Dans la rubrique « philosophie ».
Un
philosophe religieux est-il un philosophe ?
Croire ou ne pas croire…
Du bien fondé d’une religion ?
Qui serait à même de philosopher sur ce sujet ?
Surtout pas un journaliste, un religieux ou un politique…
Un philosophe peut-être ?
Mais une question se pose alors :
Un philosophe religieux est-il un philosophe ?
Peut-on croire à une religion quand on est philosophe ?…
… Et, par extension : le « vrai » philosophe doit-il être forcément athée ?
Du bien fondé d’une religion ?
Qui serait à même de philosopher sur ce sujet ?
Surtout pas un journaliste, un religieux ou un politique…
Un philosophe peut-être ?
Mais une question se pose alors :
Un philosophe religieux est-il un philosophe ?
Peut-on croire à une religion quand on est philosophe ?…
… Et, par extension : le « vrai » philosophe doit-il être forcément athée ?
Femmes
et hommes… d’hier et d’aujourd’hui…
Qui saurait vivre en paix dans sa religion ?
Qui n’a pas dans ses proches, parmi ses amis, parents, connaissances, des femmes et des hommes de foi, qui sont porteurs d’amour, qui vivent avec un idéal humaniste ?
Il y a des croyants respectables…
Y a-t-il des croyances respectables ?
Janvier 2015 : soixante-six millions de « Charlie » défilent dans les rues de notre douce France derrière des politiques et des religieux de pays les plus divers quant à leur gestion des libertés humaines !
Pourquoi pas ?
La presse avait déjà glorifié quarante millions de pétainistes en 1940, tous unis après la défaite puis quarante millions de gaullistes en 1945 tous unis après la victoire !
Avec l’élan national d’un peuple, engendré par l’horreur, la colère et surtout la peur grâce aux manipulations politiques en regard des exécutions de quelques dessinateurs humoristiques de presse aux bureaux de Charlie Hebdo, de policiers en ville et d’usagers d’une supérette casher ; la France est paraît-il en train de se mettre à dos près d’un milliard cinq cent mille musulmans… à ce qu’il se dit !
Le premier ministre Manuel VALS nous annonce à la télévision, dans les journaux et à la radio que la France est en guerre contre le terrorisme… et nous devons tous en chœur chanter La Marseillaise :
Qui saurait vivre en paix dans sa religion ?
Qui n’a pas dans ses proches, parmi ses amis, parents, connaissances, des femmes et des hommes de foi, qui sont porteurs d’amour, qui vivent avec un idéal humaniste ?
Il y a des croyants respectables…
Y a-t-il des croyances respectables ?
Janvier 2015 : soixante-six millions de « Charlie » défilent dans les rues de notre douce France derrière des politiques et des religieux de pays les plus divers quant à leur gestion des libertés humaines !
Pourquoi pas ?
La presse avait déjà glorifié quarante millions de pétainistes en 1940, tous unis après la défaite puis quarante millions de gaullistes en 1945 tous unis après la victoire !
Avec l’élan national d’un peuple, engendré par l’horreur, la colère et surtout la peur grâce aux manipulations politiques en regard des exécutions de quelques dessinateurs humoristiques de presse aux bureaux de Charlie Hebdo, de policiers en ville et d’usagers d’une supérette casher ; la France est paraît-il en train de se mettre à dos près d’un milliard cinq cent mille musulmans… à ce qu’il se dit !
Le premier ministre Manuel VALS nous annonce à la télévision, dans les journaux et à la radio que la France est en guerre contre le terrorisme… et nous devons tous en chœur chanter La Marseillaise :
« Qu’un sang impure abreuve nos sillons » !
L’Assemblée
Nationale unie d’une seule voix pour La
Marseillaise, de l’extrême gauche à l’extrême droite… comme en 1918 afin de
remercier les presque un million cinq cent mille Français qui sont morts pour
la patrie… sachant que pas un seul député n’est tombé au champ d’honneur… au
champ d’horreur !
Oups… rectification d’usage — merci l’Internet — il faut pleurer une petite dizaine de députés (neuf semble-t-il) dont un sous-officier, sept officiers subalternes, et un officier supérieurs qui tombèrent au combat pendant la grande guerre de 1914-1918 !
Il y a eu peut-être aussi quelques députés victimes parmi les quatre millions cinq cent mille blessés de guerre français… mais sur le terrain, les politiques sont plutôt rares.
Encore aujourd’hui, notre président déclare une guerre, et les députés chantent à cœur joie La Marseillaise… et invitent le peuple à mourir !
« Mourir pour la patrie ou pour les industriels ? » aurait encore demandé Anatole FRANCE, s’il était là pour témoigner !
Déclarer la guerre au terrorisme, et avoir des millions de croyants qui en veulent à la France pour quelques dessins dits blasphématoires… quelques images voulant représenter un prophète qu’une branche dominante de l’Islam d’aujourd’hui refuse de mettre en image…
C’est peut-être du n’importe quoi…
Mais qui le dit ?
Qui annonce le malheur… si ce n’est cette fange détestable de « journalistes » en manque de sensations… ces tristes voyeurs pervers, médiocres, obsédés à nous vendre des informations ne contenant que leurs pseudo-vérités d’un instant : généralement les vomis totalitaires des politiques auxquels ils sont assujettis.
Oui, avant de développer quelques réflexions philosophiques, où la distinction entre les centaines de mouvances « musulmanes » et les croyances de certains peuples seront à distinguer de quelques courants sunnites qui veulent se remarquer ; il est nécessaire de revenir sur la grande crise du journalisme et sur ses dérives continuelles.
Les journalistes d’États semblent toujours davantage investis d’une mission salutaire qui est celle de diviser les peuples en jouant avec les croyances.
À preuve du contraire, il n’y a jamais eu de peuple musulman, comme de peuple chrétien ou de peuple juif…
Il y a des croyants plus ou moins sincères et des croyances plus ou moins originales qui tentent de cohabiter à travers le monde… et hélas des politiques et des religieux qui inventent de tristes histoires pour asseoir un pouvoir sur les peurs et s’enrichir sur les peuples que l’on invite à faire la guerre au nom d’un dieu !
Diviser pour mieux régner…
L’histoire du monde s’écrit avec du sang et des larmes.
Oups… rectification d’usage — merci l’Internet — il faut pleurer une petite dizaine de députés (neuf semble-t-il) dont un sous-officier, sept officiers subalternes, et un officier supérieurs qui tombèrent au combat pendant la grande guerre de 1914-1918 !
Il y a eu peut-être aussi quelques députés victimes parmi les quatre millions cinq cent mille blessés de guerre français… mais sur le terrain, les politiques sont plutôt rares.
Encore aujourd’hui, notre président déclare une guerre, et les députés chantent à cœur joie La Marseillaise… et invitent le peuple à mourir !
« Mourir pour la patrie ou pour les industriels ? » aurait encore demandé Anatole FRANCE, s’il était là pour témoigner !
Déclarer la guerre au terrorisme, et avoir des millions de croyants qui en veulent à la France pour quelques dessins dits blasphématoires… quelques images voulant représenter un prophète qu’une branche dominante de l’Islam d’aujourd’hui refuse de mettre en image…
C’est peut-être du n’importe quoi…
Mais qui le dit ?
Qui annonce le malheur… si ce n’est cette fange détestable de « journalistes » en manque de sensations… ces tristes voyeurs pervers, médiocres, obsédés à nous vendre des informations ne contenant que leurs pseudo-vérités d’un instant : généralement les vomis totalitaires des politiques auxquels ils sont assujettis.
Oui, avant de développer quelques réflexions philosophiques, où la distinction entre les centaines de mouvances « musulmanes » et les croyances de certains peuples seront à distinguer de quelques courants sunnites qui veulent se remarquer ; il est nécessaire de revenir sur la grande crise du journalisme et sur ses dérives continuelles.
Les journalistes d’États semblent toujours davantage investis d’une mission salutaire qui est celle de diviser les peuples en jouant avec les croyances.
À preuve du contraire, il n’y a jamais eu de peuple musulman, comme de peuple chrétien ou de peuple juif…
Il y a des croyants plus ou moins sincères et des croyances plus ou moins originales qui tentent de cohabiter à travers le monde… et hélas des politiques et des religieux qui inventent de tristes histoires pour asseoir un pouvoir sur les peurs et s’enrichir sur les peuples que l’on invite à faire la guerre au nom d’un dieu !
Diviser pour mieux régner…
L’histoire du monde s’écrit avec du sang et des larmes.
Si j'écrivais l'Histoire
I
L’air du temps de ces jours semble étrange et me fuit.
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil au secret dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » S'écrit-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir, de vaines illusions,
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
II
Il est temps mes amis de nous entre-tuer.
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire —
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire…
La terre se nourrit du sang de son histoire !
Poème extrait du recueil "Solitude étrangère" des écrits de Yves Philippe de Francqueville ©.
Qui
ose aujourd’hui informer sans déformer ?
Descentes de police ou de gendarmerie… gardes à vue, procédures… procès… calomnies… amendes : le prix de la parole n’est pas à la portée de tous !
Découvrir du journalisme « libre et indépendant », se nourrir d’une information « honnête et sincère » annoncée par des femmes et des hommes fiers de leur profession… c’est quasiment une utopie !
C’est un leurre depuis des siècles lorsque l’on se réfère aux autorités politiques et religieuses qui jouent avec des pantins à leur solde.
Et en France, depuis la création de « l’École des journalistes », désirée par Dick MAY, c’est la désinformation au service de l’État qui nous est proposée au quotidien.
Oui, après cette loi promulguée par Émile BRACHARD, « journaliste député » afin de créer la carte d’identité de journaliste, permettant une main mise détestable de l’État sur les agissements des informateurs, c’est la fin du journalisme indépendant… Pour citer le député journaliste Émile BRACHARD : « l'établissement de la carte d'identité de journaliste aidera puissamment à l'organisation méthodique d'une profession longtemps demeurée dans l'anarchie. Les intérêts moraux y vont de pair avec les intérêts matériels ».
Il faut donc selon les propos des politiques, éviter l’anarchie, c’est-à-dire la considération de chacun selon sa définition originelle !
Descentes de police ou de gendarmerie… gardes à vue, procédures… procès… calomnies… amendes : le prix de la parole n’est pas à la portée de tous !
Découvrir du journalisme « libre et indépendant », se nourrir d’une information « honnête et sincère » annoncée par des femmes et des hommes fiers de leur profession… c’est quasiment une utopie !
C’est un leurre depuis des siècles lorsque l’on se réfère aux autorités politiques et religieuses qui jouent avec des pantins à leur solde.
Et en France, depuis la création de « l’École des journalistes », désirée par Dick MAY, c’est la désinformation au service de l’État qui nous est proposée au quotidien.
Oui, après cette loi promulguée par Émile BRACHARD, « journaliste député » afin de créer la carte d’identité de journaliste, permettant une main mise détestable de l’État sur les agissements des informateurs, c’est la fin du journalisme indépendant… Pour citer le député journaliste Émile BRACHARD : « l'établissement de la carte d'identité de journaliste aidera puissamment à l'organisation méthodique d'une profession longtemps demeurée dans l'anarchie. Les intérêts moraux y vont de pair avec les intérêts matériels ».
Il faut donc selon les propos des politiques, éviter l’anarchie, c’est-à-dire la considération de chacun selon sa définition originelle !
Aller,
citons Wikipédia :
« L’anarchie (du grec ἀναρχία / anarkhia, composé de an, préfixe privatif : absence de, et arkhê, hiérarchie, commandement) désigne la situation d’une société où il n’existe pas de chef, pas d’autorité unique, autrement dit où chaque sujet ne peut prétendre à un pouvoir sur l’autre. Il peut exister une organisation, un pouvoir politique ou même plusieurs, mais pas de domination unique ayant un caractère coercitif. L’anarchie peut, étymologiquement, également être expliquée comme le refus de tout principe premier, de toute cause première, et comme revendication de la multiplicité face à l’unicité ».
Et proposons aussi la définition de l'anarchie lue dans le Toupictionnaire, un dictionnaire politique qui se veut indépendant :
« L'anarchie est un système politique qui vise à l'émancipation de toute autorité ou tutelle gouvernementale. L'État est considéré comme n'étant pas nécessaire et aucun individu ne se trouve sous la domination d'un autre (absence de hiérarchie entre les hommes). Le système social anarchique est basé sur la libre entente des différentes composantes de la société.
Pour les anarchistes, l'anarchie n’est pas synonyme de chaos, mais correspond à une situation harmonieuse résultant de l’abolition de l’État et de toutes les formes de domination et l’exploitation de l’homme. Elle est fondée sur l’égalité entre les individus, la libre association, la fédération ou l’autogestion, voire parfois le collectivisme. L’anarchie est donc structurée et organisée, sans qu'il y ait une quelconque primauté de l'organisation sur l'individu ».
Et rappelons enfin que l’anarchie est synonyme de liberté… et non pas de chienlit. La chienlit se développe avec le pouvoir, la tyrannie, l’autorité !
La chienlit c’est par exemple lorsqu’un tyran en uniforme de général veut « moraliser » le peuple tout en envoyant ses enfants s’entre-tuer pour conserver des terres coloniales, négocier du pétrole, de l’uranium, du gaz, un canal ou imposer une politique religieuse ou laïque !
« L’anarchie (du grec ἀναρχία / anarkhia, composé de an, préfixe privatif : absence de, et arkhê, hiérarchie, commandement) désigne la situation d’une société où il n’existe pas de chef, pas d’autorité unique, autrement dit où chaque sujet ne peut prétendre à un pouvoir sur l’autre. Il peut exister une organisation, un pouvoir politique ou même plusieurs, mais pas de domination unique ayant un caractère coercitif. L’anarchie peut, étymologiquement, également être expliquée comme le refus de tout principe premier, de toute cause première, et comme revendication de la multiplicité face à l’unicité ».
Et proposons aussi la définition de l'anarchie lue dans le Toupictionnaire, un dictionnaire politique qui se veut indépendant :
« L'anarchie est un système politique qui vise à l'émancipation de toute autorité ou tutelle gouvernementale. L'État est considéré comme n'étant pas nécessaire et aucun individu ne se trouve sous la domination d'un autre (absence de hiérarchie entre les hommes). Le système social anarchique est basé sur la libre entente des différentes composantes de la société.
Pour les anarchistes, l'anarchie n’est pas synonyme de chaos, mais correspond à une situation harmonieuse résultant de l’abolition de l’État et de toutes les formes de domination et l’exploitation de l’homme. Elle est fondée sur l’égalité entre les individus, la libre association, la fédération ou l’autogestion, voire parfois le collectivisme. L’anarchie est donc structurée et organisée, sans qu'il y ait une quelconque primauté de l'organisation sur l'individu ».
Et rappelons enfin que l’anarchie est synonyme de liberté… et non pas de chienlit. La chienlit se développe avec le pouvoir, la tyrannie, l’autorité !
La chienlit c’est par exemple lorsqu’un tyran en uniforme de général veut « moraliser » le peuple tout en envoyant ses enfants s’entre-tuer pour conserver des terres coloniales, négocier du pétrole, de l’uranium, du gaz, un canal ou imposer une politique religieuse ou laïque !
De
cette école de journalistes voulue par les autorités, et créée par Dick MAY, il
faut en retenir cette triste phrase extraite du journal L’Illustration en date du 22 juillet 1899 :
« L’École des
Journalistes risque fort d’être
une nouvelle succursale
de la grande École des ratés ».
une nouvelle succursale
de la grande École des ratés ».
Et
depuis, hélas, une foule de journalistes médiocres se suivent pour le plaisir
des héritiers de Dick MAY, à écrire dans des journaux toujours davantage
subventionnés par la République attentive à réguler l’information, que ce soit
en temps de paix ou en temps de guerre.
Du Figaro à l’Humanité en passant par Libération… C’est plus de quatre cents millions d’euros que l’État paye chaque année afin que la presse « informe » comme il se doit.
Du Figaro à l’Humanité en passant par Libération… C’est plus de quatre cents millions d’euros que l’État paye chaque année afin que la presse « informe » comme il se doit.
Un
journal dit de « gauche » comme Libération
qui appartient à une banque… comme c’est drôle ! Oui, la banque d’Édouard
de ROTHSCHILD qui s’occupe d’informer le peuple sur les excès du patronat c’est
aussi comique que de savoir que Le Figaro,
journal dit de « droite » est le journal le plus subventionné des
organes de presse suralimentés par le gouvernement de François HOLLANDE !
Mais c’est la crise… et quasiment tous les organes de presse souffrent… il faut les soutenir… c’est-à-dire donner toujours aux actionnaires de quoi s’enrichir… en ponctionnant davantage sur les impôts du peuple.
Parce que le peuple est saigné aux quatre veines pour que les journaux continuent à se vendre… à des candides qui le payent en sus de ce qu’ils versent déjà par leurs contributions sociales !
Lorsque l’on achète un journal, c’est la double peine, par la soumission volontaire.
Les journalistes, pendant ce temps là… continuent à bien « informer » en protégeant leur pécule… en continuant à jouir de leurs très très nombreux privilèges : le prix de leur médiocrité et de leur asservissement.
Leur salaire est le prix de la traîtrise !
Et s’il y a un champion hors catégorie pour la promotion du journalisme à la Dick MAY, c’est certainement ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même*, du Midi Libre… Parfois il signe ses fameux articles de son prénom et de son nom, parfois d'un discret "NN", mais ce n'est pas à confondre avec Yves Philippe…
Le Midi Libre appartient au Groupe Sud-Ouest depuis 2007 (plus de quatre millions d’aide puisées sur les impôts du peuple au regard du tableau des aides de 2013), après rachat par Le Monde en 2001 sur les indépendants… Oui, le « Midi Libre », ce petit journal de province est naturellement à l’agonie, par complaisance à trahir chaque jour le sens du mot « libre ». Il était né en 1944, dans le Midi où le peuple n’aime pas trop être manipulé… sauf peut-être celles et ceux qui cherchent encore des maîtres à suivre en politique, des bergers qui les conduiront tôt ou tard à l’abattoir.
Mais pour combien de temps encore le peuple sera crédule ?
Le Léopard du Panthéon placardait déjà sur les murs de Paris en 1887 :
Mais c’est la crise… et quasiment tous les organes de presse souffrent… il faut les soutenir… c’est-à-dire donner toujours aux actionnaires de quoi s’enrichir… en ponctionnant davantage sur les impôts du peuple.
Parce que le peuple est saigné aux quatre veines pour que les journaux continuent à se vendre… à des candides qui le payent en sus de ce qu’ils versent déjà par leurs contributions sociales !
Lorsque l’on achète un journal, c’est la double peine, par la soumission volontaire.
Les journalistes, pendant ce temps là… continuent à bien « informer » en protégeant leur pécule… en continuant à jouir de leurs très très nombreux privilèges : le prix de leur médiocrité et de leur asservissement.
Leur salaire est le prix de la traîtrise !
Et s’il y a un champion hors catégorie pour la promotion du journalisme à la Dick MAY, c’est certainement ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même*, du Midi Libre… Parfois il signe ses fameux articles de son prénom et de son nom, parfois d'un discret "NN", mais ce n'est pas à confondre avec Yves Philippe…
Le Midi Libre appartient au Groupe Sud-Ouest depuis 2007 (plus de quatre millions d’aide puisées sur les impôts du peuple au regard du tableau des aides de 2013), après rachat par Le Monde en 2001 sur les indépendants… Oui, le « Midi Libre », ce petit journal de province est naturellement à l’agonie, par complaisance à trahir chaque jour le sens du mot « libre ». Il était né en 1944, dans le Midi où le peuple n’aime pas trop être manipulé… sauf peut-être celles et ceux qui cherchent encore des maîtres à suivre en politique, des bergers qui les conduiront tôt ou tard à l’abattoir.
Mais pour combien de temps encore le peuple sera crédule ?
Le Léopard du Panthéon placardait déjà sur les murs de Paris en 1887 :
« Ne votez pas, car voter c’est se soumettre,
c’est désigner soi-même son maître ;
c’est dire :
je suis une bête incapable de me conduire »…
c’est désigner soi-même son maître ;
c’est dire :
je suis une bête incapable de me conduire »…
Il
me faut aussi écrire quelques lignes sur l’affaire Charlie Hebdo…
Ah, je l’ai apprécié cet enfant d’Hara-kiri jusqu’à l’outrage de Philippe VAL vis-à-vis de SINÉ…
Oui, j’ai été désolé d’être toujours un candide lorsque j’ai compris que même Charlie Hebdo n’était pas libre… et qu’il fallait notamment éviter de faire rire sur la famille de Nicolas SARKOSY, et des grands groupes financiers qui dirigent la République quand Philippe VAL, « le patron qui se dit de gauche » espère un poste de grand chef à une radio d’État : France Inter.
Alors, alors, même si j’aimais bien CHARB, avec qui j’avais quelques idées communes et que nous pouvions les partager en toute amitié ; Charlie Hebdo était devenu un journal qui avait faim… et qui devait hélas se plier plus ou moins aux ordres des hautes instances politiques, en ne dessinant plus en toute liberté… non à cause de la censure, mais bien à cause de l’auto-censure.
Ah, je l’ai apprécié cet enfant d’Hara-kiri jusqu’à l’outrage de Philippe VAL vis-à-vis de SINÉ…
Oui, j’ai été désolé d’être toujours un candide lorsque j’ai compris que même Charlie Hebdo n’était pas libre… et qu’il fallait notamment éviter de faire rire sur la famille de Nicolas SARKOSY, et des grands groupes financiers qui dirigent la République quand Philippe VAL, « le patron qui se dit de gauche » espère un poste de grand chef à une radio d’État : France Inter.
Alors, alors, même si j’aimais bien CHARB, avec qui j’avais quelques idées communes et que nous pouvions les partager en toute amitié ; Charlie Hebdo était devenu un journal qui avait faim… et qui devait hélas se plier plus ou moins aux ordres des hautes instances politiques, en ne dessinant plus en toute liberté… non à cause de la censure, mais bien à cause de l’auto-censure.
Les
critiques sur les religions étaient surtout retenues quand cela pouvait avoir
une incidence sur les finances du journal… qui était au bord de la faillite
avant les exécutions du 7 janvier 2015. SINÉ fut même condamné et viré de Charlie Hebdo par Philippe VAL pour soit-disant
crime d’antisémitisme, alors que ses propos plutôt drôles sur le fils de
Nicolas SARKOZY et ses idées de conversion
intéressée faisaient juste peur au petit patron qui craignait pour sa grande
carrière !
Il y a des sujets à éviter dans le journalisme si l’ont veut la Légion d’Honneur autrement qu’à titre posthume !
Et pour ce qui est des caricatures… personne ne doit se sentir obligé quant à lire un livre ou voir un film qui n’est pas dans la conformité des idées qui construisent un idéal ou une croyance !
L’interdiction comme l’obligation tuent la liberté…
Et des femmes et des hommes meurent…
Et comme toujours, les politiques et les religieux ne sont pas dans la contrainte : ils sont au-dessus des lois.
Alors, alors, pour ce qui est du « Je suis Charlie » :
Il y a des sujets à éviter dans le journalisme si l’ont veut la Légion d’Honneur autrement qu’à titre posthume !
Et pour ce qui est des caricatures… personne ne doit se sentir obligé quant à lire un livre ou voir un film qui n’est pas dans la conformité des idées qui construisent un idéal ou une croyance !
L’interdiction comme l’obligation tuent la liberté…
Et des femmes et des hommes meurent…
Et comme toujours, les politiques et les religieux ne sont pas dans la contrainte : ils sont au-dessus des lois.
Alors, alors, pour ce qui est du « Je suis Charlie » :
Non,
non, et NON, je n’irai pas faire la guerre, comme le demandent Messieurs François
HOLLANDE et Manuel VALS !
Non, non et NON, je ne vais pas suivre un quelconque troupeau avec des politiciens et des religieux qui dénonçaient Charlie et voulait sa mort quand Charlie Hebdo osaient dénoncer la censure, l’autorité et la bêtise…
Messieurs les politiciens, messieurs les religieux, vous voulez récupérer notre liberté d’expression en nous obligeant à faire la guerre à qui ?
C’est VOUS qui êtes responsables de ces exécutions du 7 janvier 2015 !
Vous êtes satisfait : ils sont bien morts, CHARB et les autres que vous détestiez tous !
Vous les avez tués…
Et vous nous demandez de vous suivre ?
Non, non et NON.
C’est vous qui prônez l’auto censure !
C’est vous en effet qui, depuis plus de deux mille ans, construisez des ghettos, fabriquez des intégrismes, attisez la haine…
Non à cette nouvelle guerre que vous préparez en faisant croire à une « unité nationale » contre la barbarie…
Oui à l’amour humain par la rencontre, l’écoute et la considération.
Laissons chacun croire et aimer comme bon lui semble, si cela donne un sens à la vie, si cela protège, considère et respecte la vie de chacun.
Oui à l’écoute et la recherche de la connaissance pour libérer les humains des entraves politiques et religieuses destructrices.
Régner est un crime, quels que soient les moyens employés !
Les humains libres savent sans vous, annoncer, pleurer et apprendre ; et peut-être un jour, se révolter…
Non, je n’irai pas… je n’irai jamais manifester avec les politiques et les religieux que l’équipe de Charlie Hebdo dénonçait au crayon, à pleine plume, par le dessin et l’écrit !
Comme le chantait Boris VIAN : s’il faut donner son sang, Messieurs les présidents, allez donner le vôtre…
Je préfère aimer…
Mais sachez aussi — prévenez vos gents d’armes — que je sais tirer… et à la plume, je me défends plutôt bien !
Peut-il y avoir des guerres saintes, des guerres justes ?
Pour promouvoir une religion ou pour protéger un idéal religieux, la guerre a-t-elle un sens ?
Un philosophe peut-il souhaiter une guerre ?
Ah… s’il y a dans ce monde des philosophes presque religieux ou qui mettraient en exergue leur appartenance à une religion et qui prétendraient même que « l’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre », ce serait dramatique !
Il est de bon ton de penser qu’un philosophe aime naturellement, intrinsèquement la paix… sauf si c’est Marc Aurèle, et sa paix romaine au prix de dix-neuf années de guerre — tout le temps de son règne — et des dizaines ou peut-être même des centaines de milliers de morts…
J’ose imaginer alors que BHL — le célèbre Bernard-Henri LÉVY du Café de Flore, grand adorateur des écrits sacrés de Jean-Baptiste BOTUL — puisse nous expliquer comment l’ont peut faire la guerre sans l’aimer… alors qu’il invite les peuples à aimer faire la guerre sans que lui-même ne s’engage !
BHL aurait sut être exempté du service militaire pour raison de santé à ce qui s’échappe de secrets bien gardés des biographies autorisées alors qu’un autre vent souffle pour affirmer qu’il ait fait son service militaire dans les transmissions… fut-il soldat philosophe, sous-officier, officier, voire médaillé peut-être ?
Pour tout cela, Bernard-Henri LÉVY nous en aurait bien informé, ce combattant des justes causes !
Oh, pour être un terrible chef de guerre, de simples galons de petit caporal suffisent parfois quand d’autres préfèrent ceux de général de brigade à titre provisoire !
Le droit ou l’interdiction de s’exprimer sur un sujet…
Il y a la censure…
Il y a l’auto censure.
Y a-t-il des interdictions légitimes ?
Y a t-il des obligations légitimes ?
Est-ce une bonne démarche d’imposer, d’obliger, d’interdire ?
L’humain dans sa faiblesse a l’art de désobéir, de faillir, de fauter, de pêcher…
Et toujours la sanction… et rarement le pardon !
Alors, le principe de la règle et du conseil semble plus constructif, avec le souci d’apprendre, de s’informer en recherchant au-delà du prisme des « vérités étatiques ou complaisantes », d’autres réalités différentes puisées dans des sources plus claires !
Mais qui est à même de préférer aider l’humain à évoluer plutôt que de l’asservir par l’autoritarisme politique, voire religieux ?
Le philosophe, peut-être ?
Mais quel philosophe ?
Un philosophe laïc ou religieux ?
Un philosophe prônant l’autorité ou celui préférant la considération de chacun ?
Revenons donc à nos philosophes…
Ces questions entre religions et philosophies sont trop rarement posées et se fondent bien souvent sur des idées préconçues au sujet du principe religieux comme de la philosophie.
Les systèmes politiques et religieux veulent nous faire « croire » que « croire » n’est pas nécessairement synonyme de foi mystérieuse, absolue et indubitable.
La foi serait intrinsèque, naturelle, évidente… et par cela nécessaire… donc obligatoire pour le bien de l’humain.
Combien de pays à travers le monde ont un dieu comme source première de l’autorité ?
Les États-Unis d’Amérique en tête, avec des billets de banque demandant la protection de leur dieu, avec l’obligation de jurer sur un texte dit « sacré » pour être fonctionnaire…
Dans les écoles et les administrations américaines, la croyance en un dieu est obligatoire…
Des Bibles dans chaque table de nuit des chambres d’hôtel…
Quasi tous les pays dont la population est à majorité de tradition musulmane par conversions et conquêtes, sont à pouvoirs religieux exclusifs et politiques unifiés… Ils utilisent des préceptes et des lois où la religion est imposée comme mode de conduite obligatoire… pour le bien de l’humain… évidemment !
Des Corans pour seule compagnie !
L’Arabie Saoudite — pays ami de tous les régimes de la planète parce qu’il y a le commerce du pétrole à ne pas négliger — peut être considéré comme le symbole de la liberté philosophique à condition qu’elle soit strictement dans les codes de l’islam sunnite, à fortiori wahhabites.
La devise nationale de l’Arabie Saoudite est : « Il n'y a de dieu que Dieu et Mahomet est son prophète ».
La mort, la mort pour celles et ceux qui seraient apostasies ou blasphémateurs… et les chiens d’infidèles n’ont aucun autre droit que d’être esclaves en ce pays très considéré par les autres nations.
Quel chef d’État de France ou d’ailleurs oserait remettre en question les lois de la charia imposées au peuple saoudien au nom des droits de l’humain, des hommes et des femmes ?
Impossible… le pétrole prime sur la liberté !
François HOLLANDE a couru prêter allégeance au nouveau souverain d’Arabie Saoudite… pour parler pétrole, peut-être aussi, pour avoir peut-être la primeur d’une exécution publique ?
C’est devenu plutôt rare en France, les exécutions… sauf situations exceptionnelles, comme à Charlie Hebdo !
Autrefois, au nom de la Sainte Église Catholique, puis de la République ou de l’Empire, on savait écarteler, brûler, fusiller ou décapiter devant une foule passionnée…
Même le Général De GAULLE, un grand croyant en uniforme, aimaient voir ses ennemis passer par les armes !
En 1963, en France, au vingtième siècle, le Général De GAULLE, président de la République en uniforme comme c’est toujours de coutume à Cuba ou en Corée du Nord, fera fusiller un de ses rivaux, le Lieutenant-Colonel Jean BASTIEN-THIRY, celui même qui avait aussi tenter de l’exécuter…
Sang pour sang…
Maintenant, en Europe, les seules mises à mort légales qui attirent le peuple ravi, ce sont les corridas, même si beaucoup regrettent les combats de gladiateurs…
Oui, il y a encore des chasseurs et d’autres bons soldats qui aimeraient voir la « peine de mort » rétablie…
Hélas !
Si nous parlions des lois de la charia, il faut reconnaître qu’elles sont bien entendu imposées aux peuples sous régimes islamistes durs, comme chez les saoudiens, il va de soi. Ce sont surtout aux femmes que la plupart des interdits et des obligations s’adressent… et des punitions pour les transgresseurs au sein du peuple, car les régnants, les princes, les fortunés sont naturellement au-dessus des lois de l’Islam… en regard des fêtes à Paris ou à Jeddah !
Les notables sont généralement hors-les-lois… alors que pour le commun des mortels, réfuter l’existence d’un dieu et se contrefaire des lois des hommes est impossible semble-t-il sans s’attirer les foudres temporelles des bons religieux au pouvoir, avant de griller dans les enfers atemporaux…
Non, non et NON, je ne vais pas suivre un quelconque troupeau avec des politiciens et des religieux qui dénonçaient Charlie et voulait sa mort quand Charlie Hebdo osaient dénoncer la censure, l’autorité et la bêtise…
Messieurs les politiciens, messieurs les religieux, vous voulez récupérer notre liberté d’expression en nous obligeant à faire la guerre à qui ?
C’est VOUS qui êtes responsables de ces exécutions du 7 janvier 2015 !
Vous êtes satisfait : ils sont bien morts, CHARB et les autres que vous détestiez tous !
Vous les avez tués…
Et vous nous demandez de vous suivre ?
Non, non et NON.
C’est vous qui prônez l’auto censure !
C’est vous en effet qui, depuis plus de deux mille ans, construisez des ghettos, fabriquez des intégrismes, attisez la haine…
Non à cette nouvelle guerre que vous préparez en faisant croire à une « unité nationale » contre la barbarie…
Oui à l’amour humain par la rencontre, l’écoute et la considération.
Laissons chacun croire et aimer comme bon lui semble, si cela donne un sens à la vie, si cela protège, considère et respecte la vie de chacun.
Oui à l’écoute et la recherche de la connaissance pour libérer les humains des entraves politiques et religieuses destructrices.
Régner est un crime, quels que soient les moyens employés !
Les humains libres savent sans vous, annoncer, pleurer et apprendre ; et peut-être un jour, se révolter…
Non, je n’irai pas… je n’irai jamais manifester avec les politiques et les religieux que l’équipe de Charlie Hebdo dénonçait au crayon, à pleine plume, par le dessin et l’écrit !
Comme le chantait Boris VIAN : s’il faut donner son sang, Messieurs les présidents, allez donner le vôtre…
Je préfère aimer…
Mais sachez aussi — prévenez vos gents d’armes — que je sais tirer… et à la plume, je me défends plutôt bien !
Peut-il y avoir des guerres saintes, des guerres justes ?
Pour promouvoir une religion ou pour protéger un idéal religieux, la guerre a-t-elle un sens ?
Un philosophe peut-il souhaiter une guerre ?
Ah… s’il y a dans ce monde des philosophes presque religieux ou qui mettraient en exergue leur appartenance à une religion et qui prétendraient même que « l’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre », ce serait dramatique !
Il est de bon ton de penser qu’un philosophe aime naturellement, intrinsèquement la paix… sauf si c’est Marc Aurèle, et sa paix romaine au prix de dix-neuf années de guerre — tout le temps de son règne — et des dizaines ou peut-être même des centaines de milliers de morts…
J’ose imaginer alors que BHL — le célèbre Bernard-Henri LÉVY du Café de Flore, grand adorateur des écrits sacrés de Jean-Baptiste BOTUL — puisse nous expliquer comment l’ont peut faire la guerre sans l’aimer… alors qu’il invite les peuples à aimer faire la guerre sans que lui-même ne s’engage !
BHL aurait sut être exempté du service militaire pour raison de santé à ce qui s’échappe de secrets bien gardés des biographies autorisées alors qu’un autre vent souffle pour affirmer qu’il ait fait son service militaire dans les transmissions… fut-il soldat philosophe, sous-officier, officier, voire médaillé peut-être ?
Pour tout cela, Bernard-Henri LÉVY nous en aurait bien informé, ce combattant des justes causes !
Oh, pour être un terrible chef de guerre, de simples galons de petit caporal suffisent parfois quand d’autres préfèrent ceux de général de brigade à titre provisoire !
Le droit ou l’interdiction de s’exprimer sur un sujet…
Il y a la censure…
Il y a l’auto censure.
Y a-t-il des interdictions légitimes ?
Y a t-il des obligations légitimes ?
Est-ce une bonne démarche d’imposer, d’obliger, d’interdire ?
L’humain dans sa faiblesse a l’art de désobéir, de faillir, de fauter, de pêcher…
Et toujours la sanction… et rarement le pardon !
Alors, le principe de la règle et du conseil semble plus constructif, avec le souci d’apprendre, de s’informer en recherchant au-delà du prisme des « vérités étatiques ou complaisantes », d’autres réalités différentes puisées dans des sources plus claires !
Mais qui est à même de préférer aider l’humain à évoluer plutôt que de l’asservir par l’autoritarisme politique, voire religieux ?
Le philosophe, peut-être ?
Mais quel philosophe ?
Un philosophe laïc ou religieux ?
Un philosophe prônant l’autorité ou celui préférant la considération de chacun ?
Revenons donc à nos philosophes…
Ces questions entre religions et philosophies sont trop rarement posées et se fondent bien souvent sur des idées préconçues au sujet du principe religieux comme de la philosophie.
Les systèmes politiques et religieux veulent nous faire « croire » que « croire » n’est pas nécessairement synonyme de foi mystérieuse, absolue et indubitable.
La foi serait intrinsèque, naturelle, évidente… et par cela nécessaire… donc obligatoire pour le bien de l’humain.
Combien de pays à travers le monde ont un dieu comme source première de l’autorité ?
Les États-Unis d’Amérique en tête, avec des billets de banque demandant la protection de leur dieu, avec l’obligation de jurer sur un texte dit « sacré » pour être fonctionnaire…
Dans les écoles et les administrations américaines, la croyance en un dieu est obligatoire…
Des Bibles dans chaque table de nuit des chambres d’hôtel…
Quasi tous les pays dont la population est à majorité de tradition musulmane par conversions et conquêtes, sont à pouvoirs religieux exclusifs et politiques unifiés… Ils utilisent des préceptes et des lois où la religion est imposée comme mode de conduite obligatoire… pour le bien de l’humain… évidemment !
Des Corans pour seule compagnie !
L’Arabie Saoudite — pays ami de tous les régimes de la planète parce qu’il y a le commerce du pétrole à ne pas négliger — peut être considéré comme le symbole de la liberté philosophique à condition qu’elle soit strictement dans les codes de l’islam sunnite, à fortiori wahhabites.
La devise nationale de l’Arabie Saoudite est : « Il n'y a de dieu que Dieu et Mahomet est son prophète ».
La mort, la mort pour celles et ceux qui seraient apostasies ou blasphémateurs… et les chiens d’infidèles n’ont aucun autre droit que d’être esclaves en ce pays très considéré par les autres nations.
Quel chef d’État de France ou d’ailleurs oserait remettre en question les lois de la charia imposées au peuple saoudien au nom des droits de l’humain, des hommes et des femmes ?
Impossible… le pétrole prime sur la liberté !
François HOLLANDE a couru prêter allégeance au nouveau souverain d’Arabie Saoudite… pour parler pétrole, peut-être aussi, pour avoir peut-être la primeur d’une exécution publique ?
C’est devenu plutôt rare en France, les exécutions… sauf situations exceptionnelles, comme à Charlie Hebdo !
Autrefois, au nom de la Sainte Église Catholique, puis de la République ou de l’Empire, on savait écarteler, brûler, fusiller ou décapiter devant une foule passionnée…
Même le Général De GAULLE, un grand croyant en uniforme, aimaient voir ses ennemis passer par les armes !
En 1963, en France, au vingtième siècle, le Général De GAULLE, président de la République en uniforme comme c’est toujours de coutume à Cuba ou en Corée du Nord, fera fusiller un de ses rivaux, le Lieutenant-Colonel Jean BASTIEN-THIRY, celui même qui avait aussi tenter de l’exécuter…
Sang pour sang…
Maintenant, en Europe, les seules mises à mort légales qui attirent le peuple ravi, ce sont les corridas, même si beaucoup regrettent les combats de gladiateurs…
Oui, il y a encore des chasseurs et d’autres bons soldats qui aimeraient voir la « peine de mort » rétablie…
Hélas !
Si nous parlions des lois de la charia, il faut reconnaître qu’elles sont bien entendu imposées aux peuples sous régimes islamistes durs, comme chez les saoudiens, il va de soi. Ce sont surtout aux femmes que la plupart des interdits et des obligations s’adressent… et des punitions pour les transgresseurs au sein du peuple, car les régnants, les princes, les fortunés sont naturellement au-dessus des lois de l’Islam… en regard des fêtes à Paris ou à Jeddah !
Les notables sont généralement hors-les-lois… alors que pour le commun des mortels, réfuter l’existence d’un dieu et se contrefaire des lois des hommes est impossible semble-t-il sans s’attirer les foudres temporelles des bons religieux au pouvoir, avant de griller dans les enfers atemporaux…
Poème dédié à l'Ordre des Prêcheurs,
pour les frères Dominicains
et plus particulièrement le père Philippe VERDIN.
pour les frères Dominicains
et plus particulièrement le père Philippe VERDIN.
I
Monsieur, c'est une faute...
Votre acte est un péché !
Auriez-vous l'obligeance
Alors que tout s'accorde
À vous juger coupable,
De nous demander grâce,
D'espérer le pardon ?
- Oh vous pouvez sourire,
Vous gausser de nos dires :
L'enfer est assuré
Si vous n'implorez pas !
- Suppliez-nous, de grâce,
Humiliez-vous jeune homme,
Pleurez, je vous en prie !
II
- Sachez voir en vous-même
Un monstre de péchés.
Nous devons vous punir :
Vous ferez pénitence.
- Alors, osez nous dire
En bien courbant l'échine
Une reconnaissance
De votre damnation !
- Dieu saura vous sauver
Malgré la lourde faute
Qui déjà vous accable.
- Comment pouvez-vous rire
Et rester insoumis
À la loi de vos pères
À nos saints jugements ?
- Tremblez pauvre pécheur,
Vous n'êtes pas conscient
Du poids de vos actions...
III
- Il suffit de dire "oui,
Je porte en moi le mal"
Et nous saurons vers Dieu
Élever nos louanges :
- Un bel enfant perdu
Revient vers toi Seigneur !
- Soit, songeons que je puisse
En ces mots reconnaître
Un mauvais garnement
Que vous croyez sans peine
Damné pour les ténèbres ?
Admettons un instant
L'ombre du repentir
Écraser ma fierté
Pour me guider vers vous
Et quérir le pardon...
Comment suis-je assuré
De la miséricorde
Offerte par ce dieu
Dont vous prêchez la grâce ?
IV
Qu'adviendrait-il aussi
Si je ne vous donnais
Ni regret ni remords
En n'ayant point souci
De l'offre de salut
Ou du feu éternel ?
- O misérable enfant,
Sans aveux de ta part
Tu sauras supporter
La question et les fers
Et la mort par le feu,
Prélude nécessaire
Avant d'être envoyé
Par les anges du diable
Au fond de la Géhenne...
- Cependant si tu daignes
Effacer de ton âme
Tout ce dont on t'accable,
Nous t'assurons sans faute
Une place de choix
Auprès du Dieu puissant.
V
- Bien sûr, il te faudra
Pour payer ta folie,
Pour racheter le mal
Dont tu t'es repenti,
Monter dès aujourd'hui
Sur le bûcher en flamme !
L’Islam
est en ce début du vingt-et-unième siècle, le centre des critiques religieuses
faciles avec en arrière scène les chrétiens, les juifs, les bouddhistes et les
hindouistes qui apprécient beaucoup de ne pas être au centre des attaques les
plus viles…
Mais l’Islam, c’est un ensemble nébuleux de croyants et de croyances extrêmement diverses… et c’est dramatique de forcer l’assimilation.
Mais l’Islam, c’est un ensemble nébuleux de croyants et de croyances extrêmement diverses… et c’est dramatique de forcer l’assimilation.
Aujourd’hui
quand des guerres sont attribuées à des religieux de l’islam, on les nomme
« terroristes », alors que ce n’était pas le cas lors des croisades
ou des guerres coloniales amenant chacune son lot d’évangélisateurs… C’était
l’œuvre de bons chrétiens en Terre Sainte
ou de pacificateurs comme au Maroc, à Madagascar et ailleurs.
Lorsque c’est Israël qui est au cœur d’une polémique coloniale… on préfère ne pas intervenir, faire silence, en raison d’un passé douloureux.
Au dix-neuvième siècle, les massacres des colonisateurs — principalement en Afrique — n’ont rien à envier de ceux perpétrés en Amérique quelques siècles plus tôt, et en Asie aussi…
Et au vingtième siècle, l’horreur s’est poursuivie avec tantôt des raisons politiques, tantôt des raisons ethniques, tantôt des raisons religieuses.
Là est encore un scandale à rappeler : comment les politiques du vingtième siècle, pour s’excuser d’avoir été si lâches face à la montée du nazisme, ont inventé « un peuple juif » pour lui attribuer un pays, une « Terre Promise »… et légitimer une filiation par les femmes, avec ses légendes et ses conséquences ?
Même les compilateurs de la Thora n’ont pas osé parler d’une filiation juive par les femmes… c’est donc la reprise d’un écrit talmudique du deuxième siècle de notre ère qui va fixer cette règle… pour le malheur de beaucoup !
S’il n’y a pas officiellement de « race juive » malgré les monstrueuses « études brillantes de médecins chercheurs diplômés experts et spécialistes » allemands ou français, voire d’ailleurs, pourquoi donc inventer un peuple juif qui serait unique, élu d’un dieu et à unifier par une religion au sein d’un état ?
Faut-il réveiller alors les vieilles histoires de Papes en citant la France comme « fille ainée de l’Église » pour en faire le pays du « peuple catholique » ?
Aller, hop… que tous les vrais catholiques du monde viennent trouver refuge en ce bon pays de France, la fille ainée de l’Église !
Parce que de part le monde, il est vrai que des communautés chrétiennes sont régulièrement persécutées sans que l’on ne s’en inquiète outre mesure.
Mais au nom de l’Église, combien de massacres aussi ?
Allons-nous révoquer l’Édit de Nantes, refaire une Saint-Barthélemy, cette exécution des notables de Paris qui avaient changé d’idéologie politique ? Mais alors faudra-t-il de nouveau imposer aux juifs de quitter les villes après le couvre feu ?
Y a-t-il des peuples existants par la volonté d’un dieu ?
À preuve du contraire, il n’y a aucune historicité dans la définition religieuse d’un « peuple hébreu »… et pour aller encore plus loin dans l’absurde, les prétendants à ce titre « d’hébreux historiques » sont quelques minorités noires, vivant essentiellement aux États-Unis, ou d’autres issues d’Éthiopie dont les survivants s’installèrent pour beaucoup en Israël après une nouvelle famine dans les années 1980.
Quelle folie alors que d’avoir imposé une terre déjà occupée par des peuples anciens, des nomades sédentarisés, vivants à l’époque sous le joug des colons anglais, à des individus de tradition juive, venus de toutes nations.
Cette terre d’Israël est un drôle de cadeau empoisonné presque imposé pour se faire « pardonner » le temps des ghettos, des déportations, des exterminations.
Cela a attisé davantage la haine plutôt que de préparer à l’amour.
Chaque religion a eu ses temps de massacres, de guerres, de drames où les croyants sincères payent un lourd tribut au nom d’un dieu et de ses lois divines que les grands prêtres et autres représentants se plaisent à mettre en acte, avec moult buchers et autres sacrifices qui plaisent aux dieux !
Les têtes qui tombent, les écartèlements en place publique, le fouet ou la corde : chaque religion sait œuvrer avec les bons usages pour que le peuple soit fidèle et obéissant !
Et il semble bien que quasiment tous les philosophes d’hier et d’aujourd’hui s’en accommodent… sauf peut-être ?
Judaïsmophobe… Christianophobe… Islamophobe : trois mots qui indiquent que l’on n’aime pas une religion précise… et les études de Henri PEÑA-RUIZ sont très intéressantes à ce sujet sur ce qui est condamnable et autorisé, au nom des pouvoirs politiques comme au nom des pouvoirs religieux… à savoir la problématique très controversée de la laïcité !
Peut-on philosopher en étant areligieux sans être renié par d’autres philosophes qui se sont préservés bien sagement dans le rang et qui se complaisent à ne pas quitter le troupeau ?
Ne pas craindre l’enfer et vivre sa vie au quotidien sans souci d’une autre vie dans un paradis futur, est-ce possible ?
Rester insensible aux menaces de celles et ceux qui nous annoncent l’horreur pour plus tard… en nous interdisant les plaisirs pour aujourd’hui… c’est une aventure qui me semble audacieuse.
Je suis audacieux.
Lorsque c’est Israël qui est au cœur d’une polémique coloniale… on préfère ne pas intervenir, faire silence, en raison d’un passé douloureux.
Au dix-neuvième siècle, les massacres des colonisateurs — principalement en Afrique — n’ont rien à envier de ceux perpétrés en Amérique quelques siècles plus tôt, et en Asie aussi…
Et au vingtième siècle, l’horreur s’est poursuivie avec tantôt des raisons politiques, tantôt des raisons ethniques, tantôt des raisons religieuses.
Là est encore un scandale à rappeler : comment les politiques du vingtième siècle, pour s’excuser d’avoir été si lâches face à la montée du nazisme, ont inventé « un peuple juif » pour lui attribuer un pays, une « Terre Promise »… et légitimer une filiation par les femmes, avec ses légendes et ses conséquences ?
Même les compilateurs de la Thora n’ont pas osé parler d’une filiation juive par les femmes… c’est donc la reprise d’un écrit talmudique du deuxième siècle de notre ère qui va fixer cette règle… pour le malheur de beaucoup !
S’il n’y a pas officiellement de « race juive » malgré les monstrueuses « études brillantes de médecins chercheurs diplômés experts et spécialistes » allemands ou français, voire d’ailleurs, pourquoi donc inventer un peuple juif qui serait unique, élu d’un dieu et à unifier par une religion au sein d’un état ?
Faut-il réveiller alors les vieilles histoires de Papes en citant la France comme « fille ainée de l’Église » pour en faire le pays du « peuple catholique » ?
Aller, hop… que tous les vrais catholiques du monde viennent trouver refuge en ce bon pays de France, la fille ainée de l’Église !
Parce que de part le monde, il est vrai que des communautés chrétiennes sont régulièrement persécutées sans que l’on ne s’en inquiète outre mesure.
Mais au nom de l’Église, combien de massacres aussi ?
Allons-nous révoquer l’Édit de Nantes, refaire une Saint-Barthélemy, cette exécution des notables de Paris qui avaient changé d’idéologie politique ? Mais alors faudra-t-il de nouveau imposer aux juifs de quitter les villes après le couvre feu ?
Y a-t-il des peuples existants par la volonté d’un dieu ?
À preuve du contraire, il n’y a aucune historicité dans la définition religieuse d’un « peuple hébreu »… et pour aller encore plus loin dans l’absurde, les prétendants à ce titre « d’hébreux historiques » sont quelques minorités noires, vivant essentiellement aux États-Unis, ou d’autres issues d’Éthiopie dont les survivants s’installèrent pour beaucoup en Israël après une nouvelle famine dans les années 1980.
Quelle folie alors que d’avoir imposé une terre déjà occupée par des peuples anciens, des nomades sédentarisés, vivants à l’époque sous le joug des colons anglais, à des individus de tradition juive, venus de toutes nations.
Cette terre d’Israël est un drôle de cadeau empoisonné presque imposé pour se faire « pardonner » le temps des ghettos, des déportations, des exterminations.
Cela a attisé davantage la haine plutôt que de préparer à l’amour.
Chaque religion a eu ses temps de massacres, de guerres, de drames où les croyants sincères payent un lourd tribut au nom d’un dieu et de ses lois divines que les grands prêtres et autres représentants se plaisent à mettre en acte, avec moult buchers et autres sacrifices qui plaisent aux dieux !
Les têtes qui tombent, les écartèlements en place publique, le fouet ou la corde : chaque religion sait œuvrer avec les bons usages pour que le peuple soit fidèle et obéissant !
Et il semble bien que quasiment tous les philosophes d’hier et d’aujourd’hui s’en accommodent… sauf peut-être ?
Judaïsmophobe… Christianophobe… Islamophobe : trois mots qui indiquent que l’on n’aime pas une religion précise… et les études de Henri PEÑA-RUIZ sont très intéressantes à ce sujet sur ce qui est condamnable et autorisé, au nom des pouvoirs politiques comme au nom des pouvoirs religieux… à savoir la problématique très controversée de la laïcité !
Peut-on philosopher en étant areligieux sans être renié par d’autres philosophes qui se sont préservés bien sagement dans le rang et qui se complaisent à ne pas quitter le troupeau ?
Ne pas craindre l’enfer et vivre sa vie au quotidien sans souci d’une autre vie dans un paradis futur, est-ce possible ?
Rester insensible aux menaces de celles et ceux qui nous annoncent l’horreur pour plus tard… en nous interdisant les plaisirs pour aujourd’hui… c’est une aventure qui me semble audacieuse.
Je suis audacieux.
poème dédié à Augustin d'Hippone, dit Saint Augustin.
L'audacieux
I
Bien tranquille et serein,
À l’aube de la mort
Je prends ma valise.
I
Bien tranquille et serein,
À l’aube de la mort
Je prends ma valise.
Depuis si longtemps
Pour ce grand voyage
Les dés sont jetés !
Je suis sûr de l’enfer…
Pour ce grand voyage
Les dés sont jetés !
Je suis sûr de l’enfer…
Et puis devant l’entrée
Ma surprise est de taille
En voyant Lucifer
Ma surprise est de taille
En voyant Lucifer
Me dire, ô, bel ami
Désolé, c’est complet !
II
Va frapper chez le Pierre,
Ne sois pas affolé
Tu n’aurais pu mieux faire
Car il t’a bien noté…
Désolé, c’est complet !
II
Va frapper chez le Pierre,
Ne sois pas affolé
Tu n’aurais pu mieux faire
Car il t’a bien noté…
Selon son bon vouloir
Il te souhaite chez lui.
Étonné de ce choix
J’allais à l’autre porte
Il te souhaite chez lui.
Étonné de ce choix
J’allais à l’autre porte
Et face à cet apôtre
Qui fronçait les sourcils
Je me disais ma foi
Dois-je croire en la chance ?
Je me sais grand pécheur
Depuis que je suis né :
Qui fronçait les sourcils
Je me disais ma foi
Dois-je croire en la chance ?
Je me sais grand pécheur
Depuis que je suis né :
Chaque jour à toute heure
Tout me tente et je tombe,
Je succombe et je jouis
Tout en étant perdu…
Aux dires de mes pères !
III
Comprenez ma surprise…
Que ferais-je là-bas
En son cher Paradis ?
Il ouvre ainsi les bras
Au pardon, à l’ennui
Pour un vilain larron…
Le vieillard dit alors :
Tout me tente et je tombe,
Je succombe et je jouis
Tout en étant perdu…
Aux dires de mes pères !
III
Comprenez ma surprise…
Que ferais-je là-bas
En son cher Paradis ?
Il ouvre ainsi les bras
Au pardon, à l’ennui
Pour un vilain larron…
Le vieillard dit alors :
Sache, mauvais sujet,
Que tout diable est menteur !
Que tout diable est menteur !
Il y a de la place
Pour toi dans la géhenne ;
Je puis te l’assurer…
Il a juste pris peur,
C’est bien là sa faiblesse,
En voyant ton audace !
Pour toi dans la géhenne ;
Je puis te l’assurer…
Il a juste pris peur,
C’est bien là sa faiblesse,
En voyant ton audace !
Poème "L'Audacieux" extrait du recueil "Solitude étrangère" des écrits d'Yves Philippe de Francqueville ©.
À ce
qu’il se dit, philosopher ne renvoie pas nécessairement à une analyse
exclusivement rationnelle du réel.
Selon les « grands philosophes », l’humain saurait croire en un dieu « de manière philosophique », en pouvant par exemple incorporer « dans sa croyance » une part de doute qui serait une preuve d’un bon comportement philosophique.
Certains décrètent même au nom de la Grande Vérité qu’il est « naturel de croire », et que le philosophe aurait la sagesse de « douter » pour finalement affirmer davantage la foi en un dieu !
Ah mais oui… c’est évident : c’est le philosophe qui révèle au croyant l’existence d’un dieu en usant de méthodes différentes que l’autorité ou la peur.
Ah, le « Je doute donc je suis croyant » deviendrait la force cartésienne de tout bon philosophe…
C’est le tragique « pari pascalien »… de ces « Paris stupides » aux yeux de Jacques PRÉVERT…
MAIS COMMENT DONC EN SOMMES NOUS ARRIVÉS LÀ ?
Blaise PASCAL de MONS était sous quel emprisonnement lorsqu’il a osé nous impliquer dans cette spirale désolante ?
Lui qui savait écrire en liberté que :
Selon les « grands philosophes », l’humain saurait croire en un dieu « de manière philosophique », en pouvant par exemple incorporer « dans sa croyance » une part de doute qui serait une preuve d’un bon comportement philosophique.
Certains décrètent même au nom de la Grande Vérité qu’il est « naturel de croire », et que le philosophe aurait la sagesse de « douter » pour finalement affirmer davantage la foi en un dieu !
Ah mais oui… c’est évident : c’est le philosophe qui révèle au croyant l’existence d’un dieu en usant de méthodes différentes que l’autorité ou la peur.
Ah, le « Je doute donc je suis croyant » deviendrait la force cartésienne de tout bon philosophe…
C’est le tragique « pari pascalien »… de ces « Paris stupides » aux yeux de Jacques PRÉVERT…
MAIS COMMENT DONC EN SOMMES NOUS ARRIVÉS LÀ ?
Blaise PASCAL de MONS était sous quel emprisonnement lorsqu’il a osé nous impliquer dans cette spirale désolante ?
Lui qui savait écrire en liberté que :
« Le cœur a ses
raisons que la raison ne connaît point » !
Des « philosophes
religieux », comme certains veulent nous inviter à l’imaginer en SOCRATE
ou en Giordano BRUNO, seraient même à considérer comme des garde-fous contre le
fanatisme, l’extrémisme, face à ceux qui ne supportent pas le doute des autres
parce qu’ils ne supportent d’abord pas le doute en eux.
Bon, de la vie de SOCRATE contée par PLATON, il fini condamné à mort et exécuté, et ce fut de même pour Giordano BRUNO.
Voir SOCRATE comme un philosophe religieux… est un raccourci étonnant. Pour Giordano BRUNO, sa passion pour l’Égypte en a fait davantage un chercheur qu’un théologien.
Il serait nécessaire donc de se persuader que d’autres théologiens dits « philosophes religieux » comme Augustin d’Hippone (Saint Augustin) ou Thomas d’AQUIN (Saint Thomas), discourent « de manière religieuse », en croyant sérieusement en certaines idées à suivre pour le salut notre âme. Comme leurs idées ne peuvent se démontrer rationnellement, ils osent, par leurs sommes théologiques, par leurs dissertations, nous prouver « métaphysiquement » la véracité des bonnes croyances, avec des certitudes indéfectibles… et l’on en a fait ainsi des philosophes puisque leurs réponses sont généralement visitées directement chez ARISTOTE !
Il y a bien entendu la philosophie d’Emmanuel KANT et l’obsession de ses trois idées : un moi, un monde, un dieu. Ce sont les « idées de la raison », en lesquelles nous devons croire, parce que c’est bon, très bon pour notre apaisement face à l’inconnu de la vie. Bien entendu, Emmanuel KANT nous explique qu’il est nécessaire de ne pas confondre « savoir » et « croyance » avec sa philosophie invitant à « bien » croire pour « mieux » savoir.
Religion et philosophie semblent donc s’entendre à merveille…
Et religion avec pouvoir, l’entente est encore plus juste pour obtenir des électeurs si l’on y ajoute une touche de spiritualité… un mot très à la mode pour adoucir les lois religieuses !
La République, les religions, l'espérance, c’est même un livre coécrit par Nicolas SARKOZY — chanoine de Latran — et une de ses éminences grises diplômées en philosophie, comme le père Philippe VERDIN des petits chiens de dieu comme aiment se nommer humblement les frères dominicains, de l’ordre des Prêcheurs.
Ne pas croire serait même un handicap pour l’humain, aime à dire le frère Philippe VERDIN, ce religieux philosophe très proche des politiques.
Ne pas croire nous animalise et nous ferme les portes de la société… L’humain perd alors son état politique, comme l’explique bien entendu ARISTOTE.
Oui, d’après ARISTOTE, ce philosophe considéré comme essentiel pour légitimer les religions, ou plutôt d’après ce que l’on en a « rapporté » à travers les traducteurs et les copistes — généralement des moines obéissants à la solde des politiciens et surtout des religieux — « un homme sans religion est soi un être dégradé… soi un être surhumain »…
Comme le « surhumain » est celui qui se confond avec un dieu… cela est inimaginable pour tout maître qui enseigne le candide croyant…
Pour parler du « surhomme », Friedrich NIETZSCHE a commencé par tuer ses dieux.
En sacrifiant notamment SOCRATE dans Le Crépuscule des Idoles…
Il avait déjà cru avoir tué son père…
Chez Georg Wilhelm HEGEL, de même, on trouve cette idée que la religion nous révèle ce que la philosophie doit nous démontrer ensuite (et que l’art d’ailleurs aurait commencé par nous montrer) : il n’y aurait donc pas non plus d’opposition du religieux avec le philosophique, mais le même esprit du monde s’exprimant sous des formes différentes.
La meilleure réponse serait alors d’aligner tous ces philosophes à qui l’on prête l’idée qu’ils ont voulu démontrer rationnellement l’existence d’un dieu : Gottfried Wilhelm LEIBNIZ, René DESCARTES, Baruch SPINOZA, Anselme de Cantorbéry (dit Saint Anselme), ou Thomas d’AQUIN dit Saint Thomas, ou encore le « bœuf muet de Sicile ».
Et hop, on leur donne raison ou faut-il les supprimer des registres ?
Mais n’est-ce pas une manipulation « philosophique » ?
René DESCARTES pense démontrer l’existence de son dieu alors qu’il l’a postulé, parce qu’il est croyant !
Aussi, Baruch SPINOZA a tenté de redéfinir un dieu auquel il ne croyait pas, par la puissance de sa philosophie.
Quand des juifs se réjouissent d’avoir Baruch SPINOZA comme philosophe, lui qui fut jugé comme blasphémateur, c’est aussi risible que lorsque des catholiques pensent que Blaise PASCAL de MONS était un saint alors qu’il était un libertin joueur et inverti…
Et n’oublions pas les musulmans qui voient en AVERROES leur grand philosophe religieux… alors qu’il est certainement un des plus farouches fondateurs de la pensée laïque en notre époque. AVERROES est un hérétique, athée et libertin, aux yeux de l’Islam, et tous ses livres furent condamnés à être brûlés.
Il est vrai que pour tout commandeur des croyants, en ne citant qu’Omar, un livre autre que le Coran n’a pas lieu d’exister !
Croire sans dieu ou ne pas croire en un dieu…
Peut-on alors réduire la philosophie à l’athéisme ?
Certains pensent que l’humain commence à philosopher quand le monde fait problème. Ce serait probablement avec un même raisonnement que l’on assure qu’il y a des religions : l’un comme l’autre prouveraient alors que nous ne sommes pas des bêtes.
Eh oui, les animaux n’ont pas de dieu et s’entretuent sans donner du sens à leur vie !
Étonnante conclusion rapide sur le lien entre philosophie et religion qui nous sortirait de l’état animal : les humains savent aussi s’entretuer au nom d’un dieu pour donner du sens à leur vie.
Ce n’est donc pas nécessaire de citer BHL — celui qui s’est autoproclamé grand philosophe Bernard-Henri LÉVY — et sa Barbarie à visage humain… car la barbarie a plus souvent le visage d’un dieu !
Bon, de la vie de SOCRATE contée par PLATON, il fini condamné à mort et exécuté, et ce fut de même pour Giordano BRUNO.
Voir SOCRATE comme un philosophe religieux… est un raccourci étonnant. Pour Giordano BRUNO, sa passion pour l’Égypte en a fait davantage un chercheur qu’un théologien.
Il serait nécessaire donc de se persuader que d’autres théologiens dits « philosophes religieux » comme Augustin d’Hippone (Saint Augustin) ou Thomas d’AQUIN (Saint Thomas), discourent « de manière religieuse », en croyant sérieusement en certaines idées à suivre pour le salut notre âme. Comme leurs idées ne peuvent se démontrer rationnellement, ils osent, par leurs sommes théologiques, par leurs dissertations, nous prouver « métaphysiquement » la véracité des bonnes croyances, avec des certitudes indéfectibles… et l’on en a fait ainsi des philosophes puisque leurs réponses sont généralement visitées directement chez ARISTOTE !
Il y a bien entendu la philosophie d’Emmanuel KANT et l’obsession de ses trois idées : un moi, un monde, un dieu. Ce sont les « idées de la raison », en lesquelles nous devons croire, parce que c’est bon, très bon pour notre apaisement face à l’inconnu de la vie. Bien entendu, Emmanuel KANT nous explique qu’il est nécessaire de ne pas confondre « savoir » et « croyance » avec sa philosophie invitant à « bien » croire pour « mieux » savoir.
Religion et philosophie semblent donc s’entendre à merveille…
Et religion avec pouvoir, l’entente est encore plus juste pour obtenir des électeurs si l’on y ajoute une touche de spiritualité… un mot très à la mode pour adoucir les lois religieuses !
La République, les religions, l'espérance, c’est même un livre coécrit par Nicolas SARKOZY — chanoine de Latran — et une de ses éminences grises diplômées en philosophie, comme le père Philippe VERDIN des petits chiens de dieu comme aiment se nommer humblement les frères dominicains, de l’ordre des Prêcheurs.
Ne pas croire serait même un handicap pour l’humain, aime à dire le frère Philippe VERDIN, ce religieux philosophe très proche des politiques.
Ne pas croire nous animalise et nous ferme les portes de la société… L’humain perd alors son état politique, comme l’explique bien entendu ARISTOTE.
Oui, d’après ARISTOTE, ce philosophe considéré comme essentiel pour légitimer les religions, ou plutôt d’après ce que l’on en a « rapporté » à travers les traducteurs et les copistes — généralement des moines obéissants à la solde des politiciens et surtout des religieux — « un homme sans religion est soi un être dégradé… soi un être surhumain »…
Comme le « surhumain » est celui qui se confond avec un dieu… cela est inimaginable pour tout maître qui enseigne le candide croyant…
Pour parler du « surhomme », Friedrich NIETZSCHE a commencé par tuer ses dieux.
En sacrifiant notamment SOCRATE dans Le Crépuscule des Idoles…
Il avait déjà cru avoir tué son père…
Chez Georg Wilhelm HEGEL, de même, on trouve cette idée que la religion nous révèle ce que la philosophie doit nous démontrer ensuite (et que l’art d’ailleurs aurait commencé par nous montrer) : il n’y aurait donc pas non plus d’opposition du religieux avec le philosophique, mais le même esprit du monde s’exprimant sous des formes différentes.
La meilleure réponse serait alors d’aligner tous ces philosophes à qui l’on prête l’idée qu’ils ont voulu démontrer rationnellement l’existence d’un dieu : Gottfried Wilhelm LEIBNIZ, René DESCARTES, Baruch SPINOZA, Anselme de Cantorbéry (dit Saint Anselme), ou Thomas d’AQUIN dit Saint Thomas, ou encore le « bœuf muet de Sicile ».
Et hop, on leur donne raison ou faut-il les supprimer des registres ?
Mais n’est-ce pas une manipulation « philosophique » ?
René DESCARTES pense démontrer l’existence de son dieu alors qu’il l’a postulé, parce qu’il est croyant !
Aussi, Baruch SPINOZA a tenté de redéfinir un dieu auquel il ne croyait pas, par la puissance de sa philosophie.
Quand des juifs se réjouissent d’avoir Baruch SPINOZA comme philosophe, lui qui fut jugé comme blasphémateur, c’est aussi risible que lorsque des catholiques pensent que Blaise PASCAL de MONS était un saint alors qu’il était un libertin joueur et inverti…
Et n’oublions pas les musulmans qui voient en AVERROES leur grand philosophe religieux… alors qu’il est certainement un des plus farouches fondateurs de la pensée laïque en notre époque. AVERROES est un hérétique, athée et libertin, aux yeux de l’Islam, et tous ses livres furent condamnés à être brûlés.
Il est vrai que pour tout commandeur des croyants, en ne citant qu’Omar, un livre autre que le Coran n’a pas lieu d’exister !
Croire sans dieu ou ne pas croire en un dieu…
Peut-on alors réduire la philosophie à l’athéisme ?
Certains pensent que l’humain commence à philosopher quand le monde fait problème. Ce serait probablement avec un même raisonnement que l’on assure qu’il y a des religions : l’un comme l’autre prouveraient alors que nous ne sommes pas des bêtes.
Eh oui, les animaux n’ont pas de dieu et s’entretuent sans donner du sens à leur vie !
Étonnante conclusion rapide sur le lien entre philosophie et religion qui nous sortirait de l’état animal : les humains savent aussi s’entretuer au nom d’un dieu pour donner du sens à leur vie.
Ce n’est donc pas nécessaire de citer BHL — celui qui s’est autoproclamé grand philosophe Bernard-Henri LÉVY — et sa Barbarie à visage humain… car la barbarie a plus souvent le visage d’un dieu !
« Alors,
alors », aurait encore écrit Anatole FRANCE, devant tout ce bel étalage de
vérités…
Oui…
Non…
Peut-être ?
La problématique philosophique invite encore trop à distinguer les croyants des croyances sans remettre en question une autre réalité du sens de la vie.
Lorsque notre animalité est harmonieuse quant à la survie de l’espèce, la philosophie devient une évidence… mais nos peurs, comme celle de la peur de la mort, nous limitent alors.
Peut-il y avoir un sens à la vie humaine au-delà de son animalité sans nécessairement y ajouter de l’exceptionnel, du fantastique, du divin ? Est-ce que la simple vie terrestre est suffisante à nous donner du plaisir à vivre ?
Et si le « Que philosopher c’est apprendre à mourir » de Michel de MONTAIGNE n’était pas suffisant pour nous donner le goût de vivre ?
C’est alors peut-être que les croyances seraient nécessaires, voire indispensables pour nous soulager de nos peurs… mais devenir croyant, c’est parfois s’enfermer dans une religion…
Et fini la liberté ?
Face à la mort, les puissants de ce monde veulent nous rassurer en nous expliquant par leurs serviteurs des bonnes paroles — leurs prophètes, leurs apôtres, les grands maîtres, grands prêtres et commandeurs qu’ils soient imams ou rabbins, prêtres, Brahmanes, popes, lamas ou autres papes — que le souci de « croire » pour vivre est « vitale » et l’existence des dieux indubitable !
Pouvons-nous cependant être et créer sans idée de dieu ?
Qu’offrent les religions dans le quotidien des humains ?
Il y a certainement de bons juifs, de bons chrétiens, et de bons musulmans, comme de bons hindous et de bons bouddhistes, et d’autres bons croyants de sectes en devenir.
Ils sont tous issus des centaines et des centaines de courants religieux différents que l’on ne découvre que lorsqu’il y a un massacre inter ou intra religieux !
Mais s’il y a des femmes et des hommes qui prônent la paix et l’amour au nom de leur dieu ; leurs maîtres sont aux noms de ces mêmes dieux — par l’usage des textes sacrés et de leurs interprétations — des bourreaux sanguinaires.
À preuve du contraire, même si l’on nous parle sans cesse de « tolérance » et « d’ouverture » :
— Aucune religion n’accepte honnêtement la véracité d’une autre religion.
— Aucune religion n’accepte qu’un croyant change de religion ou abandonne sa croyance.
— Aucune religion n’accepte de dissidence ou de contradiction, d’humour ou de remise en question.
L’hérésie, l’apostasie comme le blasphème, sont toujours punis de mort… après, certains chefs religieux modulent le châtiment selon les pays et les époques !
— Aucune religion ne considère honnêtement TOUS les humains égaux entre eux ! Et généralement ce sont les femmes qui trinquent le plus.
Aussi soyons attentifs au fait que l’athéisme puisse être une forme de « croyance en une non croyance »… et pourrait donc aussi se présenter comme une forme de religion, avec de multiples courants.
Je n’arrive pas à concevoir que l’idée de dieux serait universelle et nécessaire à distinguer l’humain de l’animal !
Un philosophe religieux s’autolimite donc… et perd de sa crédibilité !
L’arme de propagande des religions se construit sur la peur de la peur de la mort.
La philosophie s’intéresse au sens de la vie… en apprenant à mourir !
Les religions s’échafaudent sur l’autorité et la morale.
La philosophie semble s’édifier sur la considération et les valeurs.
Le philosophe sans religion nous construit l’existence par l’axiologie.
La philosophie commencerait dans notre civilisation avec les présocratiques…
N’est-il pas étudié alors que SOCRATE, lui-même, fut condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, pour corruption de la jeunesse, négation des dieux ancestraux et proposition d’une divinité nouvelle qu'elle puisse être « l’idée de beau », par les métiers d’Art, le plaisir du sport, la création ?
Et rappelons enfin que Diogène de SINOPLE par ses propos et ses actes libérés sur le plaisir du corps, du cœur et de l’esprit fit triompher l’École Cynique…
Oui…
Non…
Peut-être ?
La problématique philosophique invite encore trop à distinguer les croyants des croyances sans remettre en question une autre réalité du sens de la vie.
Lorsque notre animalité est harmonieuse quant à la survie de l’espèce, la philosophie devient une évidence… mais nos peurs, comme celle de la peur de la mort, nous limitent alors.
Peut-il y avoir un sens à la vie humaine au-delà de son animalité sans nécessairement y ajouter de l’exceptionnel, du fantastique, du divin ? Est-ce que la simple vie terrestre est suffisante à nous donner du plaisir à vivre ?
Et si le « Que philosopher c’est apprendre à mourir » de Michel de MONTAIGNE n’était pas suffisant pour nous donner le goût de vivre ?
C’est alors peut-être que les croyances seraient nécessaires, voire indispensables pour nous soulager de nos peurs… mais devenir croyant, c’est parfois s’enfermer dans une religion…
Et fini la liberté ?
Face à la mort, les puissants de ce monde veulent nous rassurer en nous expliquant par leurs serviteurs des bonnes paroles — leurs prophètes, leurs apôtres, les grands maîtres, grands prêtres et commandeurs qu’ils soient imams ou rabbins, prêtres, Brahmanes, popes, lamas ou autres papes — que le souci de « croire » pour vivre est « vitale » et l’existence des dieux indubitable !
Pouvons-nous cependant être et créer sans idée de dieu ?
Qu’offrent les religions dans le quotidien des humains ?
Il y a certainement de bons juifs, de bons chrétiens, et de bons musulmans, comme de bons hindous et de bons bouddhistes, et d’autres bons croyants de sectes en devenir.
Ils sont tous issus des centaines et des centaines de courants religieux différents que l’on ne découvre que lorsqu’il y a un massacre inter ou intra religieux !
Mais s’il y a des femmes et des hommes qui prônent la paix et l’amour au nom de leur dieu ; leurs maîtres sont aux noms de ces mêmes dieux — par l’usage des textes sacrés et de leurs interprétations — des bourreaux sanguinaires.
À preuve du contraire, même si l’on nous parle sans cesse de « tolérance » et « d’ouverture » :
— Aucune religion n’accepte honnêtement la véracité d’une autre religion.
— Aucune religion n’accepte qu’un croyant change de religion ou abandonne sa croyance.
— Aucune religion n’accepte de dissidence ou de contradiction, d’humour ou de remise en question.
L’hérésie, l’apostasie comme le blasphème, sont toujours punis de mort… après, certains chefs religieux modulent le châtiment selon les pays et les époques !
— Aucune religion ne considère honnêtement TOUS les humains égaux entre eux ! Et généralement ce sont les femmes qui trinquent le plus.
Aussi soyons attentifs au fait que l’athéisme puisse être une forme de « croyance en une non croyance »… et pourrait donc aussi se présenter comme une forme de religion, avec de multiples courants.
Je n’arrive pas à concevoir que l’idée de dieux serait universelle et nécessaire à distinguer l’humain de l’animal !
Un philosophe religieux s’autolimite donc… et perd de sa crédibilité !
L’arme de propagande des religions se construit sur la peur de la peur de la mort.
La philosophie s’intéresse au sens de la vie… en apprenant à mourir !
Les religions s’échafaudent sur l’autorité et la morale.
La philosophie semble s’édifier sur la considération et les valeurs.
Le philosophe sans religion nous construit l’existence par l’axiologie.
La philosophie commencerait dans notre civilisation avec les présocratiques…
N’est-il pas étudié alors que SOCRATE, lui-même, fut condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, pour corruption de la jeunesse, négation des dieux ancestraux et proposition d’une divinité nouvelle qu'elle puisse être « l’idée de beau », par les métiers d’Art, le plaisir du sport, la création ?
Et rappelons enfin que Diogène de SINOPLE par ses propos et ses actes libérés sur le plaisir du corps, du cœur et de l’esprit fit triompher l’École Cynique…
Oui,
sans religion, la vie est jubilatoire…
Avec les religions, tout semble subversif !
Avec les religions, tout semble subversif !
Un
philosophe religieux est-il encore philosophe puisqu’il perd la jouissance de
chercher la sagesse en s’enfermant dans des certitudes, des vérités
illusoires ?
Il y a ceux qui ont fait semblant de croire, comme François RABELAIS… afin de ne pas être brûlés vifs.
Et quand un philosophe est sans croyance, la foule s’empresse de le qualifier de matérialiste, voire communiste !
Non, un philosophe peut aussi être utopiste et même humaniste.
Anatole FRANCE excelle dans sa quête sur la vérité par ces propos contradictoires qu’il attribut à VOLTAIRE, ce pacifiste qui faisait du trafique de matériel militaire, ce combattant des croyances, qui fut enterré en parfait religieux :
« — Qu’est-ce que la vérité ?…
— D’abord mon ami, je crois que s’il s’agissait de la Vérité absolue, nous pourrions en dire ce que ce diable de VOLTAIRE faisait dire à SPINOZA, s’adressant à Dieu :
Il y a ceux qui ont fait semblant de croire, comme François RABELAIS… afin de ne pas être brûlés vifs.
Et quand un philosophe est sans croyance, la foule s’empresse de le qualifier de matérialiste, voire communiste !
Non, un philosophe peut aussi être utopiste et même humaniste.
Anatole FRANCE excelle dans sa quête sur la vérité par ces propos contradictoires qu’il attribut à VOLTAIRE, ce pacifiste qui faisait du trafique de matériel militaire, ce combattant des croyances, qui fut enterré en parfait religieux :
« — Qu’est-ce que la vérité ?…
— D’abord mon ami, je crois que s’il s’agissait de la Vérité absolue, nous pourrions en dire ce que ce diable de VOLTAIRE faisait dire à SPINOZA, s’adressant à Dieu :
“Je crois, entre nous, que vous n’existez pas” ».
Pour
conclure sur le philosophe, à savoir s’il lui est est possible de croire ou de
ne pas croire sans tomber dans le religieux, réfléchissons sur l’attitude du
pilote Antoine de SAINT-EXUPÉRY ayant vécu le départ du Petit Prince vers sa planète :
Croire ou ne pas croire c’est… soit je suis heureux en regardant les étoiles parce que je sais qu’il est sur l’une d’elle… soit je suis malheureux en ne regardant plus les étoiles parce que je sais qu’il n’y est pas !
Pour ma part, j’aime regarder les étoiles.
Cela me fait rire, et pleurer parfois, parce que l’on ne se console pas toujours.
Croire ou ne pas croire c’est… soit je suis heureux en regardant les étoiles parce que je sais qu’il est sur l’une d’elle… soit je suis malheureux en ne regardant plus les étoiles parce que je sais qu’il n’y est pas !
Pour ma part, j’aime regarder les étoiles.
Cela me fait rire, et pleurer parfois, parce que l’on ne se console pas toujours.
©Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe.
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Petite note explicative…
* Ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même vs Yves Philippe de FRANCQUEVILLE :
Ah, qui ne connaît pas le journaliste Le journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même et ses articles grandioses du Midi Libre ?
Avec l’affaire judiciaire concernant Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, c’est encore une triste image du journalisme qui s’offre aux derniers lecteurs de ce journal de province à l’agonie. C’est résumable en quelques détestables pages du Midi Libre où ce journaliste spécialiste des brèves de prétoire et des rumeurs de la Salle des pas perdus du tribunal de Montpellier s’est affairé pour massacrer un homme libre en usant de toutes les vilénies et des propos diffamatoires et inexactes afin de charger un psychanalyste qui osait agir dans la ville pour défendre la veuve et l’orphelin.
Ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même préfère servir d’autres causes moins nobles… il est un élève reconnaissant de l'École de la médiocrité .
Pour mémoire, à lire en ligne les articles les plus odieux et désespérants de ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, commentés par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
MERCI !
En février 2015, la moyenne calculée sur près de deux années — sur tous mes sites et blogs — dépasse les 13.000 visites par mois… Merci pour votre fidélité qui m'encourage à écrire !
Les propos libres sans gravité, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe, tous droits réservés ©.
Toute phrase sortie de son contexte pour un usage fallacieux sera considérée comme acte détestable de manipulation et sera rejetée par l'auteur qui considère la légitimité de cet écrit uniquement reçu dans son intégralité.
Si le nom de l'auteur apparaît souvent, c'est pour donner de l'aisance aux moteurs de recherche…
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville