Yves Philippe de Francqueville
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente dans la rubrique Littérature
des propos libres sans gravité :
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente dans la rubrique Littérature
des propos libres sans gravité :
Une réécriture plaisante d'une fable moraliste attribuée généralement à Ésope, et transmise au peuple par Monsieur Jean de La Fontaine, au livre V, fable 13.
La poule aux œufs d’or
Le mieux vaut le bien, sachons-le,
Quand il est dans le plaisir et la volonté.
Cette fable en est la mémoire.
Un couple modeste avait treize enfants :
Douze garçons charmants,
Une très belle fille
Ainsi qu’une poule qui pondait des œufs d’or.
Un par mois suffisait, mais ce faible trésor
Était un peu frustrant pour la grande famille !
Le père vint à penser d’ouvrir le volatile
Espérant la fortune extraite des entrailles.
Il saisit l’animal…
À l’instant redouté, sa fille prudemment
Retenant le couteau, épargnant la volaille,
Lui conseille plutôt sa femme à éventrer…
— N’y a-t-il en son sein une grande merveille
Puisque vous nous avez pour enfants adorés ?
— Quelle horreur, dit le père ;
Oui, j’allais à la ruine en mettant tout à mal,
Gâcher notre existence et trouver la misère !
Ni l’une, ni l’autre ne fut donc immolée
Et chacun sut donner le meilleur de soi-même.
Soyons heureux des biens que la nature nous offre
Et tous unis, œuvrons pour avoir davantage.
Se réjouir d’un don aussi maigre soit-il
Est le commencement pour oser toujours mieux,
En étant ambitieux sans être téméraire.
Quand il est dans le plaisir et la volonté.
Cette fable en est la mémoire.
Un couple modeste avait treize enfants :
Douze garçons charmants,
Une très belle fille
Ainsi qu’une poule qui pondait des œufs d’or.
Un par mois suffisait, mais ce faible trésor
Était un peu frustrant pour la grande famille !
Le père vint à penser d’ouvrir le volatile
Espérant la fortune extraite des entrailles.
Il saisit l’animal…
À l’instant redouté, sa fille prudemment
Retenant le couteau, épargnant la volaille,
Lui conseille plutôt sa femme à éventrer…
— N’y a-t-il en son sein une grande merveille
Puisque vous nous avez pour enfants adorés ?
— Quelle horreur, dit le père ;
Oui, j’allais à la ruine en mettant tout à mal,
Gâcher notre existence et trouver la misère !
Ni l’une, ni l’autre ne fut donc immolée
Et chacun sut donner le meilleur de soi-même.
Soyons heureux des biens que la nature nous offre
Et tous unis, œuvrons pour avoir davantage.
Se réjouir d’un don aussi maigre soit-il
Est le commencement pour oser toujours mieux,
En étant ambitieux sans être téméraire.
C'était la véritable fable de
la poule aux œufs d’or, d’après des documents
authentiques, en hommage à Anatole France.
Texte traduit de l’américain par Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe.
Texte traduit de l’américain par Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe.
Et voici les deux textes, attribués à Ésope, en traductions retrouvées sur l'Internet, qui donnèrent à Jean de La Fontaine, le plaisir de nous transmettre sa propre création :
L'Oie aux oeufs d'or
Hermès avait un adorateur zélé, qu’il gratifia d’une oie aux œufs d’or. Mais l’homme ne sut se contenter de cette rente trop modeste ; croyant que son oie avait des entrailles toutes d’or, il n’hésita pas à l’immoler. C’est ainsi qu’il ne fut pas seulement trompé dans son attente, mais privé de ses œufs — car dans son oie, il ne trouva que de la chair. De même, il arrive souvent que les gens cupides, à vouloir toujours plus, perdent même ce qu’ils possèdent.
La femme et la poule.
Une veuve avait une poule qui lui pondait un oeuf par jour. Elle se dit que si elle lui donnait plus de grain, sa poule pondrait deux fois par jour : aussi accrut-elle sa ration. Mais la poule devenue grasse ne put même plus pondre son œuf quotidien.
À vouloir convoiter plus que ce que l'on a, l'on en perd même ce que l'on possède.
Et enfin, la fable 13 de Jean de La Fontaine, extraite du livre V :
L'Oie aux oeufs d'or
Hermès avait un adorateur zélé, qu’il gratifia d’une oie aux œufs d’or. Mais l’homme ne sut se contenter de cette rente trop modeste ; croyant que son oie avait des entrailles toutes d’or, il n’hésita pas à l’immoler. C’est ainsi qu’il ne fut pas seulement trompé dans son attente, mais privé de ses œufs — car dans son oie, il ne trouva que de la chair. De même, il arrive souvent que les gens cupides, à vouloir toujours plus, perdent même ce qu’ils possèdent.
La femme et la poule.
Une veuve avait une poule qui lui pondait un oeuf par jour. Elle se dit que si elle lui donnait plus de grain, sa poule pondrait deux fois par jour : aussi accrut-elle sa ration. Mais la poule devenue grasse ne put même plus pondre son œuf quotidien.
À vouloir convoiter plus que ce que l'on a, l'on en perd même ce que l'on possède.
Et enfin, la fable 13 de Jean de La Fontaine, extraite du livre V :
La poule aux œufs d'or
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un œuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor :
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches !
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus,
Qui du soir au matin sont pauvres devenus,
Pour vouloir trop tôt être riches !
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un œuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor :
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches !
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus,
Qui du soir au matin sont pauvres devenus,
Pour vouloir trop tôt être riches !
Vous avez aimé ?
Merci de partager…
Merci de partager…
Au 10 mars 2015, il y a entre 12 et 15.000 visites par mois sur l'ensemble des pages des sites et blogs d'Yves Philippe de Francqueville, depuis plus d'une année.
La moyenne était encore de 10.000 visites par mois en 2013.
C'est par la lecture offerte de ses créations qu'un écrivain sense sa vie… Merci !
Et si vous souhaitez faire un don :
Avec plaisir…
La moyenne était encore de 10.000 visites par mois en 2013.
C'est par la lecture offerte de ses créations qu'un écrivain sense sa vie… Merci !
Et si vous souhaitez faire un don :
Avec plaisir…
Si le nom de l'auteur apparaît souvent, c'est afin de sensibiliser les moteurs de recherche de l'internet…
Une utilisation partielle à usage diffamatoire serait désolante et refusée par l'auteur qui en autorise l'usage dans un but constructif, rejetant les propos des journalistes en manque de sensations fortes… comme ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même* du Midi Libre.
Propos libres sans gravité écrits par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe…
Toute phrase sortie de son contexte sera considérée comme acte de manipulation et sera rejetée par l'auteur.
Tous droits réservés ©.
Une utilisation partielle à usage diffamatoire serait désolante et refusée par l'auteur qui en autorise l'usage dans un but constructif, rejetant les propos des journalistes en manque de sensations fortes… comme ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même* du Midi Libre.
Propos libres sans gravité écrits par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe…
Toute phrase sortie de son contexte sera considérée comme acte de manipulation et sera rejetée par l'auteur.
Tous droits réservés ©.