Yves Philippe de Francqueville
Pirate des mots
et Philanalyste en herbe
vous propose en ligne
L'affaire du papyrus berbère
troisième partie :
Basile
Chapitre sept :
Sacré Basile !
un récit initiatique
chapitre par chapitre…
à découvrir chaque semaine
ou dans sa continuité, selon l'espace-temps !
Pirate des mots
et Philanalyste en herbe
vous propose en ligne
L'affaire du papyrus berbère
troisième partie :
Basile
Chapitre sept :
Sacré Basile !
un récit initiatique
chapitre par chapitre…
à découvrir chaque semaine
ou dans sa continuité, selon l'espace-temps !
Un récit
autour et au-delà
du Cycle de l’Austrel :
Le Cycle de Thulé
Épisode 1
L’affaire
du papyrus berbère
Les amours
d’un autre monde
première partie
© Saint-Aël 2019
Traduit de l’américain
par Olam Salomon P.
Seconde version supervisée
par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE,
Pirate des mots et philanalyste en herbe.
à Montpellier, mmxix.
Imprimé pour le plaisir,
aux dépens de l'auteur,
sans l'approbation, ni les privilèges…
de ceux qui pensent être dépositaires
de la vérité et, donc, des pouvoirs…
D’après HÉRACLITE,
En relecture libérée de toute gravité :
« La dispute est mère de toute rencontre et de toute création »
Si vous avez manqué le début du récit, d'un clic allez au prologue : La Maison des Légendes
Ou alors …
Voici la
Ou alors …
Voici la
suite et fin de la troisième partie
Chapitre sept
Sacré Basile !
Paul est de retour à l’Ambassade.
Ses stupéfiantes nouvelles sur la mission secrète qu’il a effectué, sont très appréciées par le groupe.
Il a laissé Andrée retrouver quelques jours sa famille, la priant dès que possible de les rejoindre, elle aussi, aux bureaux mis à disposition par l’UNESCO.
Rien n’a encore était dit publiquement sur les cylindres, notamment sur celui qui devrait être encore caché dans la grotte, au Toubkal.
Un objectif est pour le moment prioritaire : résoudre l’énigme de l’alphabet poissons ; il ne faut surtout pas, de même, négliger la recherche sur la matière.
Issan et Farid devraient arriver prochainement. Ils attendent leur visa pour la France.
Le papyrus a été déclaré en séance exceptionnelle de l’UNESCO, comme faisant partie du Patrimoine mondial, à la demande du roi du Maroc.
Farid l’apportera personnellement.
Il a — c’est incroyable — conservé toutes ses fonctions. Il vient même d’être promu ministre de la Culture. Il est donc le premier laïc en pays « arabes » depuis les gouvernements irakiens, sous le régime de Saddam Hussein.
Tous profitent de ces vacances forcées à Paris pour jouer aux cryptologues, avec Nancy qui dirige les opérations.
Pendant ce temps…
C’est un véritable bouleversement mondial qui se prépare.
Depuis les événements communément appelés par les médias « Printemps arabe(s) », alors que beaucoup aspiraient à une certaine laïcité, un droit à la liberté d’expression et d’éducation, par d’habiles manipulations et de sournois jeux de propagande, les partis politiques islamiques ont pris une réelle ascendance sur les peuples.
Beaucoup de gouvernements cohabitent maintenant avec les religieux ou, parfois, leur ont cédé la totalité du pouvoir, acceptant même pour certains la charia comme loi fondamentale, établie parfois sur le Coran, surtout sur les hadits.
Le Maroc a un roi depuis 1957 : le sultan Mohammed V, venant d’obtenir l’indépendance de son peuple après quelques années sous protectorat, a réuni toutes les provinces plus ou moins pacifiées, plus ou moins apaisées, en un royaume.
Son fils, le roi Hassan II, décida de porter le titre de commandeur des croyants de par sa lignée chérifienne (d’après les généalogistes suffisamment complaisants avec l’histoire et les légendes), en tant que descendant du Prophète par sa fille Fatima, devenant comme le justifie la constitution, qu’il a lui-même écrite : une personnalité « inviolable et sacrée ».
Son petit-fils a hérité également de cette récente tradition qui s’est inscrite dans la mémoire du peuple, jusqu’à ce jeudi 26 août 2021.
Il n’y a pas eu de coup d’état ni de révolution : c’est une évolution fantastique, un signe majeur pour l’humanité toute entière. Le roi lui-même vient d’annoncer qu’il abdique en faveur de son fils, qu’il renonce en conséquence à son titre de commandeur des croyants.
Il se retire de la vie politique afin de se consacrer à la diplomatie.
Il laisse à son garçon et au gouvernement restreint qu’il a nommé ce jour — en accord avec sa décision — la responsabilité de maintenir le pays dans le respect des différences, l’unité et la paix.
Il déclare alors — à la stupéfaction générale — que le Maroc va devenir une République fédérale laïque. Très prochainement auront lieu des élections démocratiques et populaires, sous la surveillance des Nations Unies.
Un peu avant, il était apparu en présence du secrétaire général des Nations Unies et de son nouveau ministre de la Culture, portant le papyrus dans ses bras.
Par un communiqué officiel international, le roi annonçait :
— Voici un mois, fut découvert dans le Haut Atlas marocain un étrange papyrus de vingt mètres de long.
Le voici.
Il est imprimé sur l’ensemble de sa surface d’une suite de colonnes de signes géométriques, pour le moment encore incompréhensibles.
D’après les analyses effectuées avec le plus grand sérieux, vérifiées par des contre-expertises, toujours réalisées par des chercheurs indépendants, la datation de l’ensemble — matière et impression — serait de treize mille cinq-cents ans.
La technologie utilisée pour sa réalisation est inconnue et semble supérieure à celle que nous pourrions proposer aujourd’hui sur Terre.
Son cas n’est pas unique : des fragments d’autres papyrus similaires sont signalés depuis. La réalité d’une civilisation très évoluée, vivant à une époque lointaine de la nôtre ne fait aucun doute.
Vous connaissez mon intégrité.
Je ne pouvais me permettre de cacher au monde cette extraordinaire découverte.
C’est à la fois merveilleux et tragique.
En effet, les certitudes scientifiques et religieuses sur lesquelles se sont construites nos cultures deviennent obsolètes, voire mensongères.
Nos différends, nos guerres, perdent de leur sens.
J’espère que le message de ce papyrus apportera la paix aux peuples de la Terre : c’est mon souhait le plus fervent.
Je confie ce papyrus aux Nations Unies, sous la responsabilité de l’UNESCO, afin que les recherches soient réalisées au plus vite, que le monde entier en profite.
Ses stupéfiantes nouvelles sur la mission secrète qu’il a effectué, sont très appréciées par le groupe.
Il a laissé Andrée retrouver quelques jours sa famille, la priant dès que possible de les rejoindre, elle aussi, aux bureaux mis à disposition par l’UNESCO.
Rien n’a encore était dit publiquement sur les cylindres, notamment sur celui qui devrait être encore caché dans la grotte, au Toubkal.
Un objectif est pour le moment prioritaire : résoudre l’énigme de l’alphabet poissons ; il ne faut surtout pas, de même, négliger la recherche sur la matière.
Issan et Farid devraient arriver prochainement. Ils attendent leur visa pour la France.
Le papyrus a été déclaré en séance exceptionnelle de l’UNESCO, comme faisant partie du Patrimoine mondial, à la demande du roi du Maroc.
Farid l’apportera personnellement.
Il a — c’est incroyable — conservé toutes ses fonctions. Il vient même d’être promu ministre de la Culture. Il est donc le premier laïc en pays « arabes » depuis les gouvernements irakiens, sous le régime de Saddam Hussein.
Tous profitent de ces vacances forcées à Paris pour jouer aux cryptologues, avec Nancy qui dirige les opérations.
Pendant ce temps…
C’est un véritable bouleversement mondial qui se prépare.
Depuis les événements communément appelés par les médias « Printemps arabe(s) », alors que beaucoup aspiraient à une certaine laïcité, un droit à la liberté d’expression et d’éducation, par d’habiles manipulations et de sournois jeux de propagande, les partis politiques islamiques ont pris une réelle ascendance sur les peuples.
Beaucoup de gouvernements cohabitent maintenant avec les religieux ou, parfois, leur ont cédé la totalité du pouvoir, acceptant même pour certains la charia comme loi fondamentale, établie parfois sur le Coran, surtout sur les hadits.
Le Maroc a un roi depuis 1957 : le sultan Mohammed V, venant d’obtenir l’indépendance de son peuple après quelques années sous protectorat, a réuni toutes les provinces plus ou moins pacifiées, plus ou moins apaisées, en un royaume.
Son fils, le roi Hassan II, décida de porter le titre de commandeur des croyants de par sa lignée chérifienne (d’après les généalogistes suffisamment complaisants avec l’histoire et les légendes), en tant que descendant du Prophète par sa fille Fatima, devenant comme le justifie la constitution, qu’il a lui-même écrite : une personnalité « inviolable et sacrée ».
Son petit-fils a hérité également de cette récente tradition qui s’est inscrite dans la mémoire du peuple, jusqu’à ce jeudi 26 août 2021.
Il n’y a pas eu de coup d’état ni de révolution : c’est une évolution fantastique, un signe majeur pour l’humanité toute entière. Le roi lui-même vient d’annoncer qu’il abdique en faveur de son fils, qu’il renonce en conséquence à son titre de commandeur des croyants.
Il se retire de la vie politique afin de se consacrer à la diplomatie.
Il laisse à son garçon et au gouvernement restreint qu’il a nommé ce jour — en accord avec sa décision — la responsabilité de maintenir le pays dans le respect des différences, l’unité et la paix.
Il déclare alors — à la stupéfaction générale — que le Maroc va devenir une République fédérale laïque. Très prochainement auront lieu des élections démocratiques et populaires, sous la surveillance des Nations Unies.
Un peu avant, il était apparu en présence du secrétaire général des Nations Unies et de son nouveau ministre de la Culture, portant le papyrus dans ses bras.
Par un communiqué officiel international, le roi annonçait :
— Voici un mois, fut découvert dans le Haut Atlas marocain un étrange papyrus de vingt mètres de long.
Le voici.
Il est imprimé sur l’ensemble de sa surface d’une suite de colonnes de signes géométriques, pour le moment encore incompréhensibles.
D’après les analyses effectuées avec le plus grand sérieux, vérifiées par des contre-expertises, toujours réalisées par des chercheurs indépendants, la datation de l’ensemble — matière et impression — serait de treize mille cinq-cents ans.
La technologie utilisée pour sa réalisation est inconnue et semble supérieure à celle que nous pourrions proposer aujourd’hui sur Terre.
Son cas n’est pas unique : des fragments d’autres papyrus similaires sont signalés depuis. La réalité d’une civilisation très évoluée, vivant à une époque lointaine de la nôtre ne fait aucun doute.
Vous connaissez mon intégrité.
Je ne pouvais me permettre de cacher au monde cette extraordinaire découverte.
C’est à la fois merveilleux et tragique.
En effet, les certitudes scientifiques et religieuses sur lesquelles se sont construites nos cultures deviennent obsolètes, voire mensongères.
Nos différends, nos guerres, perdent de leur sens.
J’espère que le message de ce papyrus apportera la paix aux peuples de la Terre : c’est mon souhait le plus fervent.
Je confie ce papyrus aux Nations Unies, sous la responsabilité de l’UNESCO, afin que les recherches soient réalisées au plus vite, que le monde entier en profite.
* * * * *
Celles et ceux qui le souhaitent ont maintenant accès à l’intégralité du papyrus, avec des copies de qualité.
Les paris les plus fous sont lancés, les offres et les récompenses se multiplient… plus ou moins honnêtes, plus ou moins farfelues, pour celle ou celui qui décodera en premier ce mystérieux alphabet poissons ; et pour celle ou celui qui en traduira l’intégralité des colonnes… sur les vingt mètres !
Tous les dirigeants politiques sont débordés par les nombreux mouvements pacifistes qui invitent les peuples à la liberté, à trouver des valeurs pour s’unir dans la considération.
Bien entendu, l’axiologie — la philosophie des valeurs — s’offre un nouvel essor. Elle devient le moyen privilégié par les néo-résistants de lutte contre toute récupération confessionnelle.
Les religions tentent en effet de retrouver quelques forces en offrant aux fidèles perdus des explications nouvelles sur le sens des textes sacrés… invitant tous et chacun à se soumettre bien entendu à leur dieu qui est le bon, le tout puissant… le plus puissant.
L’époque où Moïse et son Pharaon s’affrontent par dieux interposés n’est pas encore révolue…
Trouver au plus vite le code !
Des ordinateurs tournent vingt-quatre heures sur vingt-quatre à la Silicon Vallée, à Sophia Antipolis, comme dans tant d’autres laboratoires de la planète.
Les armées mettent à disposition leur matériel le plus sophistiqué…
De sept à cent-sept ans, au moins, tout le monde tente de trouver la solution…
À l’ambassade, l’équipe n’est plus inquiétée par la police qui a d’autres soucis…
Beaucoup sont restés sur les lieux : ils profitent de l’accueil et du confort, afin de se consacrer exclusivement ou presque à cette écriture mystérieuse.
Paul part chaque jour à l’UNESCO rejoindre les autres chercheurs, accompagné parfois.
Julien se partage entre les préparatifs de son émission du samedi soir, pour laquelle son contrat a été renouvelé (il a démissionné en tant que journaliste) et ses amis, sans pour autant se passionner pour le décodage.
Il préfère de longues discussions sur le sens de la vie avec Tomas, disponible l’après-midi, après le temps qu’il consacre à l’écriture et au squash.
Ils sont rejoints parfois par Yidir et Nancy, tous les deux très consciencieux dans la recherche sur l’alphabet poissons.
Heather a décidé de soutenir Emmanuelle et ses néo-résistants : elles s’activent jour et nuit dans d’interminables disputes sur l’avenir de l’humanité, attendant surtout que le papyrus révèle son message d’amour !
Annabelle et Basile ont su convaincre Tomas : La Guilde du Papyrus, au grand complet, est réunie… billets pris en première sur son compte, bien entendu.
Avec Pole, Luka et Tom, ces trois pirates de plus, il y avait Pierre Louis qui s’ennuyait à Montpellier : il a laissé ses deux copines veiller sur les fleurs de Tomas et profiter encore de leurs vacances au soleil dans un bel appartement, à dix minutes des plages…
Une surprise : son voyage fut animé, car Sumo a mal supporté la cage dans laquelle il se sentait un peu à l’étroit.
Joie pour Tomas de retrouver son vieux compagnon d’écriture et son fidèle ami de lycée !
Et c’est encore quelques négociations complémentaires avec la secrétaire de l’ambassadrice qui s’affaire au mieux pour que tous puissent loger dans de bonnes conditions, à Paris.
L’avantage avec les étudiants, c’est que les études reprennent fin octobre, généralement après avoir validé le stage d’été obligatoire.
Ils sont bien décidés à rester le temps nécessaire : Tomas va devoir gérer au mieux avec les académies, donnant la priorité au papyrus.
Les jours passent, les semaines aussi…
Chacun sa méthode pour le décryptage : si les geeks sont avec leurs ordinateurs et tablettes, Annabelle préfère les grandes feuilles de papier et les crayons gras de toutes les couleurs.
Elle a autour d’elle une cour très attentive : tant à ses remarques à propos du papyrus, comme à ses jolis dessins pas toujours en lien avec le sujet.
Tous sont sous son charme et, surtout, répondent, à toutes ses attentes…
Sur les conseils de Tomas, influencé par Basile, seules les copies du papyrus d’Agadir sont à disposition du public : les membres de La Guilde du Papyrus veulent la victoire ; ils agissent en pirates !
À l’ambassade, s’ajoutent donc pour l’étude, les signes gravés dans la montagne, le fragment du second papyrus découpé par Tomas, ainsi que celui du troisième, rapporté par Josée Cynan : comme il est en analyse (matière et encrage) dans les salles de recherches de l’UNESCO, des copies de qualité permettent l'observation des signes géométriques.
Il semblerait que ce soit — à l’instar de celui de Tomas — une découpe de la dernière colonne.
Nancy est confiante : la comparaison des trois finals devrait mener rapidement à quelques clefs, permettant de découvrir le processus d’encodage utilisé.
C’est ainsi que surent le faire, à presque un siècle d’intervalle, Jean-François Champollion et Alan Turing !
Pourtant, les jours se suivent et rien de significatif…
Il n’y a pas de suite logique, de similitude au-delà de trois ou quatre signes, dans une portion raisonnable de recherche.
Ce samedi soir, après une journée peu studieuse, Annabelle abandonne son dernier dessin pour se préparer à accompagner le cousin Julien.
Son émission est dans moins d’une heure : ce sera plus distrayant que de s’amuser à styliser encore des pulls et des vestes aux motifs en couleurs, qu’elle crée à partir de l’alphabet poissons !
Son dernier dessin est plutôt réussi.
Cadeau offert à Basile très concentré… qui lève à peine la tête pour remercier et recevoir un petit bisou… Elle délaisse papier, crayons et amis à leur sort !
Basile en est peut-être à son troisième ou quatrième litre de thé… et pour la énième fois depuis ce matin, part uriner.
Il revient avant même d’avoir atteint les w.-c. et prend avec précipitation la feuille colorée, donnée par Annabelle.
S’il avait crié « Eurêka », cela aurait eu davantage de charme que son « putain, merde, c’est pas possible ! ».
Tout le monde comprit qu’il s’était passé quelque chose !
Annabelle avait décliné dans la verticale une ligne de signes repris sur un des fragments, en utilisant différentes couleurs : un assemblage plutôt original, comme un tissage, sur un pull sans manche ; ceux que Tomas aime porter au printemps ou en automne…
Le résultat sur papier est plaisant à l’œil et devrait donner l’idée d’une ligne de vêtements à breveter sans faute… avant que d’autres n’en aient l’idée ?
Quoi donc encore, pour justifier ce cri de victoire ?
Basile s’explique : ce que l’ordinateur ne pouvait saisir, la main humaine en était capable, avec une touche artistique nécessaire…
Le génie d’Annabelle — parole de Pierre Louis, séduit lui aussi par la jeune femme — a permis à son frère, de trouver la clef expliquant l’encodage de l’alphabet poissons.
Après une brillante démonstration, c’est évident maintenant pour tous : il n’y a pas de doute.
Sacré Basile !
Julien se propose d’annoncer la bonne nouvelle ce soir, en fin d’émission ; il souhaite — bien entendu — présenter sa cousine préférée comme la coresponsable de la découverte.
Ce n’est pas pour nier le fait qu’Annabelle ait sa part d’honneur, pourtant il a cette fois l’unanimité contre lui : avoir saisi le principe d’encodage ne donne pas encore la compréhension de l’alphabet… loin de là !
Attendre, attendre encore.
Il faut patienter avant de crier victoire.
Les pirates de la Guilde veulent garder pour eux ces premiers pas encourageants…
Il faut poursuivre les recherches, en restant discrets.
Nancy s’emballe…
Elle reprend ses notes :
— C’est sûr…
Basile a raison.
Maintenant, en réduisant l’ensemble grâce à son procédé, quel alphabet à découvrir, pour quelle écriture ?
Comment comprendre cette nouvelle suite de signes qui s’est réduite maintenant à un très petit nombre ?
Il y a donc bien eu le jeu d’un système aléatoire afin de réaliser le document : c’est indéniable, et cela semble volontaire…
Si l’on peut admettre enfin quelques séquences, des répétitions probables… il nous manque toujours le mot clé.
Tomas lui offre la réponse :
— C’est peut-être celui que l’on retrouve sur les cylindres : le mot dans le cartouche permettant de déclencher le mécanisme d’ouverture ?
Je pense que tu en as pris quelques photos, dans la grotte ?
N’est-ce pas Nancy ?
Basile lui saute au cou, d’abord pour l’étrangler… en raison de cette cachotterie de plus… et aussitôt pour l’embrasser à pleine bouche !
Il arrache la tablette des mains de Nancy :
— Oui, oui, oui… regarde Luka…
Viens voir, Pole…
C’est ça !
C’est ce qu’il nous manquait, comme pour Turing avec le « Heil Hitler » !
Je sais…
C’est gagné !
Je le retrouve à l’identique après décodage sur les deux cylindres et j’en suis sûr, dans les trois finals, pour indiquer la marche à suivre.
Le mot est similaire à :
Les paris les plus fous sont lancés, les offres et les récompenses se multiplient… plus ou moins honnêtes, plus ou moins farfelues, pour celle ou celui qui décodera en premier ce mystérieux alphabet poissons ; et pour celle ou celui qui en traduira l’intégralité des colonnes… sur les vingt mètres !
Tous les dirigeants politiques sont débordés par les nombreux mouvements pacifistes qui invitent les peuples à la liberté, à trouver des valeurs pour s’unir dans la considération.
Bien entendu, l’axiologie — la philosophie des valeurs — s’offre un nouvel essor. Elle devient le moyen privilégié par les néo-résistants de lutte contre toute récupération confessionnelle.
Les religions tentent en effet de retrouver quelques forces en offrant aux fidèles perdus des explications nouvelles sur le sens des textes sacrés… invitant tous et chacun à se soumettre bien entendu à leur dieu qui est le bon, le tout puissant… le plus puissant.
L’époque où Moïse et son Pharaon s’affrontent par dieux interposés n’est pas encore révolue…
Trouver au plus vite le code !
Des ordinateurs tournent vingt-quatre heures sur vingt-quatre à la Silicon Vallée, à Sophia Antipolis, comme dans tant d’autres laboratoires de la planète.
Les armées mettent à disposition leur matériel le plus sophistiqué…
De sept à cent-sept ans, au moins, tout le monde tente de trouver la solution…
À l’ambassade, l’équipe n’est plus inquiétée par la police qui a d’autres soucis…
Beaucoup sont restés sur les lieux : ils profitent de l’accueil et du confort, afin de se consacrer exclusivement ou presque à cette écriture mystérieuse.
Paul part chaque jour à l’UNESCO rejoindre les autres chercheurs, accompagné parfois.
Julien se partage entre les préparatifs de son émission du samedi soir, pour laquelle son contrat a été renouvelé (il a démissionné en tant que journaliste) et ses amis, sans pour autant se passionner pour le décodage.
Il préfère de longues discussions sur le sens de la vie avec Tomas, disponible l’après-midi, après le temps qu’il consacre à l’écriture et au squash.
Ils sont rejoints parfois par Yidir et Nancy, tous les deux très consciencieux dans la recherche sur l’alphabet poissons.
Heather a décidé de soutenir Emmanuelle et ses néo-résistants : elles s’activent jour et nuit dans d’interminables disputes sur l’avenir de l’humanité, attendant surtout que le papyrus révèle son message d’amour !
Annabelle et Basile ont su convaincre Tomas : La Guilde du Papyrus, au grand complet, est réunie… billets pris en première sur son compte, bien entendu.
Avec Pole, Luka et Tom, ces trois pirates de plus, il y avait Pierre Louis qui s’ennuyait à Montpellier : il a laissé ses deux copines veiller sur les fleurs de Tomas et profiter encore de leurs vacances au soleil dans un bel appartement, à dix minutes des plages…
Une surprise : son voyage fut animé, car Sumo a mal supporté la cage dans laquelle il se sentait un peu à l’étroit.
Joie pour Tomas de retrouver son vieux compagnon d’écriture et son fidèle ami de lycée !
Et c’est encore quelques négociations complémentaires avec la secrétaire de l’ambassadrice qui s’affaire au mieux pour que tous puissent loger dans de bonnes conditions, à Paris.
L’avantage avec les étudiants, c’est que les études reprennent fin octobre, généralement après avoir validé le stage d’été obligatoire.
Ils sont bien décidés à rester le temps nécessaire : Tomas va devoir gérer au mieux avec les académies, donnant la priorité au papyrus.
Les jours passent, les semaines aussi…
Chacun sa méthode pour le décryptage : si les geeks sont avec leurs ordinateurs et tablettes, Annabelle préfère les grandes feuilles de papier et les crayons gras de toutes les couleurs.
Elle a autour d’elle une cour très attentive : tant à ses remarques à propos du papyrus, comme à ses jolis dessins pas toujours en lien avec le sujet.
Tous sont sous son charme et, surtout, répondent, à toutes ses attentes…
Sur les conseils de Tomas, influencé par Basile, seules les copies du papyrus d’Agadir sont à disposition du public : les membres de La Guilde du Papyrus veulent la victoire ; ils agissent en pirates !
À l’ambassade, s’ajoutent donc pour l’étude, les signes gravés dans la montagne, le fragment du second papyrus découpé par Tomas, ainsi que celui du troisième, rapporté par Josée Cynan : comme il est en analyse (matière et encrage) dans les salles de recherches de l’UNESCO, des copies de qualité permettent l'observation des signes géométriques.
Il semblerait que ce soit — à l’instar de celui de Tomas — une découpe de la dernière colonne.
Nancy est confiante : la comparaison des trois finals devrait mener rapidement à quelques clefs, permettant de découvrir le processus d’encodage utilisé.
C’est ainsi que surent le faire, à presque un siècle d’intervalle, Jean-François Champollion et Alan Turing !
Pourtant, les jours se suivent et rien de significatif…
Il n’y a pas de suite logique, de similitude au-delà de trois ou quatre signes, dans une portion raisonnable de recherche.
Ce samedi soir, après une journée peu studieuse, Annabelle abandonne son dernier dessin pour se préparer à accompagner le cousin Julien.
Son émission est dans moins d’une heure : ce sera plus distrayant que de s’amuser à styliser encore des pulls et des vestes aux motifs en couleurs, qu’elle crée à partir de l’alphabet poissons !
Son dernier dessin est plutôt réussi.
Cadeau offert à Basile très concentré… qui lève à peine la tête pour remercier et recevoir un petit bisou… Elle délaisse papier, crayons et amis à leur sort !
Basile en est peut-être à son troisième ou quatrième litre de thé… et pour la énième fois depuis ce matin, part uriner.
Il revient avant même d’avoir atteint les w.-c. et prend avec précipitation la feuille colorée, donnée par Annabelle.
S’il avait crié « Eurêka », cela aurait eu davantage de charme que son « putain, merde, c’est pas possible ! ».
Tout le monde comprit qu’il s’était passé quelque chose !
Annabelle avait décliné dans la verticale une ligne de signes repris sur un des fragments, en utilisant différentes couleurs : un assemblage plutôt original, comme un tissage, sur un pull sans manche ; ceux que Tomas aime porter au printemps ou en automne…
Le résultat sur papier est plaisant à l’œil et devrait donner l’idée d’une ligne de vêtements à breveter sans faute… avant que d’autres n’en aient l’idée ?
Quoi donc encore, pour justifier ce cri de victoire ?
Basile s’explique : ce que l’ordinateur ne pouvait saisir, la main humaine en était capable, avec une touche artistique nécessaire…
Le génie d’Annabelle — parole de Pierre Louis, séduit lui aussi par la jeune femme — a permis à son frère, de trouver la clef expliquant l’encodage de l’alphabet poissons.
Après une brillante démonstration, c’est évident maintenant pour tous : il n’y a pas de doute.
Sacré Basile !
Julien se propose d’annoncer la bonne nouvelle ce soir, en fin d’émission ; il souhaite — bien entendu — présenter sa cousine préférée comme la coresponsable de la découverte.
Ce n’est pas pour nier le fait qu’Annabelle ait sa part d’honneur, pourtant il a cette fois l’unanimité contre lui : avoir saisi le principe d’encodage ne donne pas encore la compréhension de l’alphabet… loin de là !
Attendre, attendre encore.
Il faut patienter avant de crier victoire.
Les pirates de la Guilde veulent garder pour eux ces premiers pas encourageants…
Il faut poursuivre les recherches, en restant discrets.
Nancy s’emballe…
Elle reprend ses notes :
— C’est sûr…
Basile a raison.
Maintenant, en réduisant l’ensemble grâce à son procédé, quel alphabet à découvrir, pour quelle écriture ?
Comment comprendre cette nouvelle suite de signes qui s’est réduite maintenant à un très petit nombre ?
Il y a donc bien eu le jeu d’un système aléatoire afin de réaliser le document : c’est indéniable, et cela semble volontaire…
Si l’on peut admettre enfin quelques séquences, des répétitions probables… il nous manque toujours le mot clé.
Tomas lui offre la réponse :
— C’est peut-être celui que l’on retrouve sur les cylindres : le mot dans le cartouche permettant de déclencher le mécanisme d’ouverture ?
Je pense que tu en as pris quelques photos, dans la grotte ?
N’est-ce pas Nancy ?
Basile lui saute au cou, d’abord pour l’étrangler… en raison de cette cachotterie de plus… et aussitôt pour l’embrasser à pleine bouche !
Il arrache la tablette des mains de Nancy :
— Oui, oui, oui… regarde Luka…
Viens voir, Pole…
C’est ça !
C’est ce qu’il nous manquait, comme pour Turing avec le « Heil Hitler » !
Je sais…
C’est gagné !
Je le retrouve à l’identique après décodage sur les deux cylindres et j’en suis sûr, dans les trois finals, pour indiquer la marche à suivre.
Le mot est similaire à :
« ouvre»
— Et pour la langue ?
Comment en être sûr ? demande Annabelle, toujours ravie de la folie de Basile, Il faudrait vraiment réfléchir dans quelle langue cela peut être écrit ?
Yidir propose toutes les possibilités déclinables des dialectes autour du Berbère, avec notamment le Tamazight.
Devant les photos des cylindres, aidé par une analyse judicieuse de Nancy, il trouve le mot juste, pour le bonheur de tous.
Avec trois lettres assurées — s’il n’y a pas fausse route — l’équipe devrait avancer plutôt rapidement.
Issan se joint à eux, délaissant quelques temps la matière pour l’écriture : connaisseur passionné des langues anciennes d’Afrique, il est d’une grande aide.
Il faudra encore une semaine de patience.
Chacun s’occupe à sa manière, afin d’éviter que l’ennui ou le découragement ne gagne.
Les jeunes de la Guilde s’isolent souvent.
Le temps des recherches est assidu pour les plus acharnés, certainement aidés bien entendu, de la touche artistique d’Annabelle, comme du bon goût de Tomas et Julien.
En effet, les esquisses de la demoiselle plaisent davantage à certains que les disputes quasi métaphysiques sur la formation des lettres.
Quelques critiques constructives fusent régulièrement devant les déclinaisons de robes, de costumes, offrant un panel digne d’un défilé de mode.
Tomas se plaît parfois à jouer avec les signes — pendant que d’autres cherchent à les comprendre — pour proposer un tissage répétitif original, qui pourrait vraiment devenir la marque d’une ligne de vêtements.
Ce soir, revenant de Montpellier où il a passé la journée dans son bureau, il retrouve ses amis, un peu dans l’attente d’un miracle.
Sur une grande feuille blanche laissée sur une table avec une série d’esquisses, il reprend avec quelques crayons de couleurs, une suite de ronds différents et y assemble les traits à sa convenance pour un ensemble élégant que tous apprécient.
Julien propose quelques modifications avec la bénédiction d’Annabelle… et Basile, regardant la feuille qui passe de mains en mains, saisit alors le cryptogramme qui se dévoile enfin dans le jeu de Tomas, puis jubile.
Toujours lui !
Il ne s’est pas trompé cette fois encore. Ses explications sobres ne laissent aucun doute : Basile a compris le jeu mathématique à l’origine de cet alphabet finalement si simple.
Oui, l’ensemble des lettres apparaît enfin clairement.
C’est, comme le dit Nancy, une écriture première, si naturelle : elle pourrait être vraiment à l’origine de toutes les écritures connues sur la planète.
Maintenant, oui : c’est vraiment gagné !
Julien peut officialiser la découverte.
Demain soir, il annoncera au Monde entier que l’alphabet poissons n’est plus un mystère.
Ce samedi 25 septembre 2021, la révélation se fait, au grand dam de certains politiques et religieux, qui profitaient de la lassitude des peuples à attendre le miracle, pour reprendre un peu de pouvoir.
C’est le temps des tractations publiques et des offres les plus folles… c’est de même l’accueil des instants de gloire et de mondanités inévitables. Beaucoup d’argent également, qu’il va falloir gérer avec intelligence.
Après les adieux à l’ambassade, une autre vie pour tous et chacun se précise : il est notable de citer Annabelle, qui s’offre une colocation sur Montpellier avec ses nouveaux amis ; Tomas, qui retrouve le goût du voyage, s’organisant davantage de missions parisiennes.
L’aventure du papyrus berbère est loin d’être terminée.
À l’abri de la politique et des médias, il va falloir en effet procéder à fort compliqué : traduire ces vingt mètres du premier rouleau afin de comprendre ce qu’il raconte…
Peut-être alors saisir qui l’a écrit ?
Le Monde va-t-il découvrir un peuple mystérieux, une civilisation inconnue encore à ce jour ?
Le temps est compté !
Ce n’est pas le moment de baisser les bras.
Toutes les subtilités d’une écriture peu banale, et cependant si simple, doivent être appréhendées afin de réussir une traduction parfaite.
Comment faciliter la tâche à Nancy ?
Si elle en accueille la responsabilité, il faut surtout la ménager.
Avant de repartir pour le Sud, Pole, Luka et Tom — fièrement — au nom de tous les membres de La Guilde du Papyrus, présentent leur œuvre : les vingt-six lettres de l’alphabet poissons, déclinables en aléatoire sur un clavier classique, compatible avec Word… et offrent le logiciel adapté pour transcrire sur ordinateur tout texte issu de la même écriture, en capture d’image comme à partir de photos.
Comment en être sûr ? demande Annabelle, toujours ravie de la folie de Basile, Il faudrait vraiment réfléchir dans quelle langue cela peut être écrit ?
Yidir propose toutes les possibilités déclinables des dialectes autour du Berbère, avec notamment le Tamazight.
Devant les photos des cylindres, aidé par une analyse judicieuse de Nancy, il trouve le mot juste, pour le bonheur de tous.
Avec trois lettres assurées — s’il n’y a pas fausse route — l’équipe devrait avancer plutôt rapidement.
Issan se joint à eux, délaissant quelques temps la matière pour l’écriture : connaisseur passionné des langues anciennes d’Afrique, il est d’une grande aide.
Il faudra encore une semaine de patience.
Chacun s’occupe à sa manière, afin d’éviter que l’ennui ou le découragement ne gagne.
Les jeunes de la Guilde s’isolent souvent.
Le temps des recherches est assidu pour les plus acharnés, certainement aidés bien entendu, de la touche artistique d’Annabelle, comme du bon goût de Tomas et Julien.
En effet, les esquisses de la demoiselle plaisent davantage à certains que les disputes quasi métaphysiques sur la formation des lettres.
Quelques critiques constructives fusent régulièrement devant les déclinaisons de robes, de costumes, offrant un panel digne d’un défilé de mode.
Tomas se plaît parfois à jouer avec les signes — pendant que d’autres cherchent à les comprendre — pour proposer un tissage répétitif original, qui pourrait vraiment devenir la marque d’une ligne de vêtements.
Ce soir, revenant de Montpellier où il a passé la journée dans son bureau, il retrouve ses amis, un peu dans l’attente d’un miracle.
Sur une grande feuille blanche laissée sur une table avec une série d’esquisses, il reprend avec quelques crayons de couleurs, une suite de ronds différents et y assemble les traits à sa convenance pour un ensemble élégant que tous apprécient.
Julien propose quelques modifications avec la bénédiction d’Annabelle… et Basile, regardant la feuille qui passe de mains en mains, saisit alors le cryptogramme qui se dévoile enfin dans le jeu de Tomas, puis jubile.
Toujours lui !
Il ne s’est pas trompé cette fois encore. Ses explications sobres ne laissent aucun doute : Basile a compris le jeu mathématique à l’origine de cet alphabet finalement si simple.
Oui, l’ensemble des lettres apparaît enfin clairement.
C’est, comme le dit Nancy, une écriture première, si naturelle : elle pourrait être vraiment à l’origine de toutes les écritures connues sur la planète.
Maintenant, oui : c’est vraiment gagné !
Julien peut officialiser la découverte.
Demain soir, il annoncera au Monde entier que l’alphabet poissons n’est plus un mystère.
Ce samedi 25 septembre 2021, la révélation se fait, au grand dam de certains politiques et religieux, qui profitaient de la lassitude des peuples à attendre le miracle, pour reprendre un peu de pouvoir.
C’est le temps des tractations publiques et des offres les plus folles… c’est de même l’accueil des instants de gloire et de mondanités inévitables. Beaucoup d’argent également, qu’il va falloir gérer avec intelligence.
Après les adieux à l’ambassade, une autre vie pour tous et chacun se précise : il est notable de citer Annabelle, qui s’offre une colocation sur Montpellier avec ses nouveaux amis ; Tomas, qui retrouve le goût du voyage, s’organisant davantage de missions parisiennes.
L’aventure du papyrus berbère est loin d’être terminée.
À l’abri de la politique et des médias, il va falloir en effet procéder à fort compliqué : traduire ces vingt mètres du premier rouleau afin de comprendre ce qu’il raconte…
Peut-être alors saisir qui l’a écrit ?
Le Monde va-t-il découvrir un peuple mystérieux, une civilisation inconnue encore à ce jour ?
Le temps est compté !
Ce n’est pas le moment de baisser les bras.
Toutes les subtilités d’une écriture peu banale, et cependant si simple, doivent être appréhendées afin de réussir une traduction parfaite.
Comment faciliter la tâche à Nancy ?
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Avant de repartir pour le Sud, Pole, Luka et Tom — fièrement — au nom de tous les membres de La Guilde du Papyrus, présentent leur œuvre : les vingt-six lettres de l’alphabet poissons, déclinables en aléatoire sur un clavier classique, compatible avec Word… et offrent le logiciel adapté pour transcrire sur ordinateur tout texte issu de la même écriture, en capture d’image comme à partir de photos.
fin de la troisième partie
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Être lu sense la vie de l'écrivain.
Merci.
pour me contacter : yvesdefrancqueville@yahoo.fr
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L'affaire du papyrus berbère est un récit initiatique, première partie des Amours d'un autre monde, épisode 1 du Cycle de Thulé des écrits de Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe.
tous droits réservés ©.
Toute phrase sortie de son contexte pour un usage fallacieux sera considérée comme acte détestable de manipulation et sera rejetée par l'auteur qui accueille la légitimité de cet écrit uniquement reçu dans son intégralité.
Si le nom de l'auteur Yves Philippe de Francqueville apparaît souvent, c'est pour donner de l'aisance aux moteurs de recherche…
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Vous avez lu le chapitre sept :
Sacré Basile !
de la troisième partie
Basile
du livre
L'affaire du papyrus berbère
écrit par Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe.
Sacré Basile !
de la troisième partie
Basile
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L'affaire du papyrus berbère
écrit par Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe.