"Gravir la montagne"
Détail d'un dessin original de Stéphane CARBONNE, pour l'auteur…
Détail d'un dessin original de Stéphane CARBONNE, pour l'auteur…
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et philanalyste en herbe
présente dans le cadre des propos libres sans gravité
un article sur l'art de vivre :
Pirate des mots et philanalyste en herbe
présente dans le cadre des propos libres sans gravité
un article sur l'art de vivre :
Parler d'égalité
entre femmes et hommes ?
Parler d’égalité entre femmes et hommes est ridicule, réducteur et dangereux :
Une femme n’est pas un homme.
Un homme n’est pas une femme.
Un homme n’est pas une femme.
J’aime rappeler cependant que l’homme est « presque une femme comme les autres ». Il lui manque pourtant la « matrice », c’est-à-dire la possibilité de porter en son sein, un enfant.
Depuis environ deux mille cinq cents ans de décadence philosophique où l’on a instauré par la force, la ruse et la peur, un principe de domination masculine, notre planète est le théâtre de jeux de guerres où des « princes » se mesurent le sexe en envoyant leurs sujets s’entre-déchirer au nom d’une doctrine nouvelle, d’une terre promise à convoiter puis à défendre, ou d’un dieu qui aiment le sang du sacrifice.
Certainement pour notre bien, ces demi-dieux que nous craignons, jouent avec les pions que nous sommes, sur le « jeu d’échecs géant » qu’est la planète Terre…
Voici — pour résumer notre civilisation — un court extrait de « Comme une abeille hors de sa ruche », troisième tome du Cycle de l’Austrel, du même auteur :
(…)
« Yeph :
— Bien sûr, voici deux monarques envoyant leurs citoyens bien-aimés s’entre-tuer afin de désigner la meilleure société possible...
Puisqu’ils ont été sacrés pour cela, les deux se valent !
Nous sommes au centre d’une « partie d’échecs grandeur nature ».
Un roi s’inclinera ce soir.
Le temps de remettre toutes les pièces en place et demain ou un autre jour, une nouvelle partie se jouera.
Les échecs, voilà peut-être la triste réalité du monde ?
Les pions, nous en trouvons autant que possible : de la chair à canons, avec des héros aux mains ensanglantées, des oubliés et des traîtres, qui finissent tous ensemble dans nos cimetières.
La noblesse, les cavaliers, sont toujours à sacrifier, avec art, en mesurant par le jeu des vanités le rôle à leur donner au profit des sages, des savants, des conseillers, ceux que l’on écoute, le temps de les remplacer par d’autres plus habiles, plus machiavéliques : les fous.
Si besoin, sans inquiétude les murs tomberont (cela donnera du travail aux survivants et des revenus aux industriels) : les tours…
Enfin, pour forcer l’autre roi à s’incliner devant une grande habileté à guerroyer — si cela s’avère nécessaire car en politique tout est envisageable — la reine pourra être répudiée : une mise à mort légitimée afin de gagner la partie… puisqu’un simple pion saurait la remplacer ! ».
(…)
Hélas…
Pourquoi l’histoire se répète-t-elle toujours ?
Parce que tous les pions espèrent un jour être roi… Cependant, quelle vaine illusion : dans le jeu d’échecs, cela n’arrive jamais ! Les pions peuvent prendre tous les rôles, sauf celui de roi !
Et qui est ce roi, si ce n’est finalement qu’un pauvre erre, aux mouvements réduits ?
Les rois pensent avoir du pouvoir sur les peuples, mais ne sont eux-mêmes que des marionnettes.
Nous sommes tous les prisonniers d’un système fort complexe que Georg W. Friedrich HEGEL a tenté d’expliquer dans La Phénoménologie de l'Esprit, avec la dialectique du Maître et de l'Esclave.
C’est étonnamment bien représenté avec le cycle de Tanatha — quatre actes hauts en couleurs — dans une série de bandes dessinées réalisées par Patrick COTHIAS et Dominique HÉ.
Depuis environ deux mille cinq cents ans de décadence philosophique où l’on a instauré par la force, la ruse et la peur, un principe de domination masculine, notre planète est le théâtre de jeux de guerres où des « princes » se mesurent le sexe en envoyant leurs sujets s’entre-déchirer au nom d’une doctrine nouvelle, d’une terre promise à convoiter puis à défendre, ou d’un dieu qui aiment le sang du sacrifice.
Certainement pour notre bien, ces demi-dieux que nous craignons, jouent avec les pions que nous sommes, sur le « jeu d’échecs géant » qu’est la planète Terre…
Voici — pour résumer notre civilisation — un court extrait de « Comme une abeille hors de sa ruche », troisième tome du Cycle de l’Austrel, du même auteur :
(…)
« Yeph :
— Bien sûr, voici deux monarques envoyant leurs citoyens bien-aimés s’entre-tuer afin de désigner la meilleure société possible...
Puisqu’ils ont été sacrés pour cela, les deux se valent !
Nous sommes au centre d’une « partie d’échecs grandeur nature ».
Un roi s’inclinera ce soir.
Le temps de remettre toutes les pièces en place et demain ou un autre jour, une nouvelle partie se jouera.
Les échecs, voilà peut-être la triste réalité du monde ?
Les pions, nous en trouvons autant que possible : de la chair à canons, avec des héros aux mains ensanglantées, des oubliés et des traîtres, qui finissent tous ensemble dans nos cimetières.
La noblesse, les cavaliers, sont toujours à sacrifier, avec art, en mesurant par le jeu des vanités le rôle à leur donner au profit des sages, des savants, des conseillers, ceux que l’on écoute, le temps de les remplacer par d’autres plus habiles, plus machiavéliques : les fous.
Si besoin, sans inquiétude les murs tomberont (cela donnera du travail aux survivants et des revenus aux industriels) : les tours…
Enfin, pour forcer l’autre roi à s’incliner devant une grande habileté à guerroyer — si cela s’avère nécessaire car en politique tout est envisageable — la reine pourra être répudiée : une mise à mort légitimée afin de gagner la partie… puisqu’un simple pion saurait la remplacer ! ».
(…)
Hélas…
Pourquoi l’histoire se répète-t-elle toujours ?
Parce que tous les pions espèrent un jour être roi… Cependant, quelle vaine illusion : dans le jeu d’échecs, cela n’arrive jamais ! Les pions peuvent prendre tous les rôles, sauf celui de roi !
Et qui est ce roi, si ce n’est finalement qu’un pauvre erre, aux mouvements réduits ?
Les rois pensent avoir du pouvoir sur les peuples, mais ne sont eux-mêmes que des marionnettes.
Nous sommes tous les prisonniers d’un système fort complexe que Georg W. Friedrich HEGEL a tenté d’expliquer dans La Phénoménologie de l'Esprit, avec la dialectique du Maître et de l'Esclave.
C’est étonnamment bien représenté avec le cycle de Tanatha — quatre actes hauts en couleurs — dans une série de bandes dessinées réalisées par Patrick COTHIAS et Dominique HÉ.
Beaucoup de bipèdes « subissent les caprices de leurs maîtres » en survivant ou le plus souvent en sousvivant, pour mourir finalement dans un jeu vulgaire — dont ils ne sont que les pièces plus ou moins « gradées ou dégradées » — jeu qui se répète depuis trop longtemps…
Et pendant ce temps, seuls les pirates savent voler au dessus « des parties de jeux d’échecs », avec finesse et subtilité… en esquivant au mieux, et le plus longtemps possible, le coup de feu qui mettra un terme à une vie de femme ou d’homme libre.
Un pirate mort, c’est un être qui aura vécu… lui !
Les femmes qui tentent de se libérer par le combat restent — quoiqu’en disent certains puissants de ce monde — le « faire valoir de la gente masculine », et nous sommes aux temps étranges où la révolte gronde ! Certaines femmes ont accumulé en elles — depuis ces millénaires de soumission, de vexations et d’abus — suffisamment de courroux pour vouloir se venger et faire payer « aux hommes en général », tant et tant de souffrances !
Ah… quelle tristesse que ces guerres nouvelles, même si parfois je comprends un peu ces femmes en colère…
Quel gâchis cependant !
C’est un drame de plus qui s’annonce. Ces femmes qui « veulent le pouvoir » jouent aux mâles, se donnant des codes similaires à ceux qui animalisent l’humain… Elles se convoitent et guerroient pour la place de « reine de la ruche ».
Pauvre d’elles !
Dans la fourmilière, et au sein de tant d’autres sociétés idéales, la « reine » n’a en réalité aucun pouvoir : c’est une pondeuse !
La « femme » doit être davantage qu’une « femelle » pour passer elle aussi du stade de « bipède procréatrice », à celui certainement plus plaisant d’humaine créatrice. Marguerite YOURCENAR invitait d’ailleurs ses semblables à se mettre vite à l’œuvre !
Pour son entrée à L’Académie Française, esquivant l’uniforme, elle a aussi refusé de « porter l’épée » !
Oui, « la femme est l’avenir de l’humain », si elle ne joue pas à l’homme ! Il est nécessaire alors que la femme s’aime et aime l’autre qui lui ressemble, sans la jalouser ou la comparer pour s’entre-tuer… comme les hommes savent si tristement le faire !
Se plaire « femme » parmi les femmes, et « homme » parmi les hommes… c’est s’ouvrir à la vie.
Nous pouvons ainsi avec intelligence accueillir nos différences et tout mettre en œuvre pour que chacun soit respecté dans son intégrité.
Enfant comme adulte, nous éprouvons naturellement le besoin de communiquer chaque jour avec celle ou celui qui nous ressemble, pour apprendre et se rassurer sur la femme ou l’homme que nous sommes… et partir ainsi à la rencontre de l’autre !
Et pendant ce temps, seuls les pirates savent voler au dessus « des parties de jeux d’échecs », avec finesse et subtilité… en esquivant au mieux, et le plus longtemps possible, le coup de feu qui mettra un terme à une vie de femme ou d’homme libre.
Un pirate mort, c’est un être qui aura vécu… lui !
Les femmes qui tentent de se libérer par le combat restent — quoiqu’en disent certains puissants de ce monde — le « faire valoir de la gente masculine », et nous sommes aux temps étranges où la révolte gronde ! Certaines femmes ont accumulé en elles — depuis ces millénaires de soumission, de vexations et d’abus — suffisamment de courroux pour vouloir se venger et faire payer « aux hommes en général », tant et tant de souffrances !
Ah… quelle tristesse que ces guerres nouvelles, même si parfois je comprends un peu ces femmes en colère…
Quel gâchis cependant !
C’est un drame de plus qui s’annonce. Ces femmes qui « veulent le pouvoir » jouent aux mâles, se donnant des codes similaires à ceux qui animalisent l’humain… Elles se convoitent et guerroient pour la place de « reine de la ruche ».
Pauvre d’elles !
Dans la fourmilière, et au sein de tant d’autres sociétés idéales, la « reine » n’a en réalité aucun pouvoir : c’est une pondeuse !
La « femme » doit être davantage qu’une « femelle » pour passer elle aussi du stade de « bipède procréatrice », à celui certainement plus plaisant d’humaine créatrice. Marguerite YOURCENAR invitait d’ailleurs ses semblables à se mettre vite à l’œuvre !
Pour son entrée à L’Académie Française, esquivant l’uniforme, elle a aussi refusé de « porter l’épée » !
Oui, « la femme est l’avenir de l’humain », si elle ne joue pas à l’homme ! Il est nécessaire alors que la femme s’aime et aime l’autre qui lui ressemble, sans la jalouser ou la comparer pour s’entre-tuer… comme les hommes savent si tristement le faire !
Se plaire « femme » parmi les femmes, et « homme » parmi les hommes… c’est s’ouvrir à la vie.
Nous pouvons ainsi avec intelligence accueillir nos différences et tout mettre en œuvre pour que chacun soit respecté dans son intégrité.
Enfant comme adulte, nous éprouvons naturellement le besoin de communiquer chaque jour avec celle ou celui qui nous ressemble, pour apprendre et se rassurer sur la femme ou l’homme que nous sommes… et partir ainsi à la rencontre de l’autre !
Ce texte est extrait du livre "Amour & Sexualité",
édition 2015, par Yves Philippe de Francqueville ©
"La partie d'échecs" est extraite du livre "Comme une abeille hors de sa ruche…",
du même auteur, édition 2015, troisième tome du "Cycle de l'Austrel".
édition 2015, par Yves Philippe de Francqueville ©
"La partie d'échecs" est extraite du livre "Comme une abeille hors de sa ruche…",
du même auteur, édition 2015, troisième tome du "Cycle de l'Austrel".
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Cet article "Parler d'égalité entre femmes et hommes ?" est réalisé dans le cadre des Propos libres sans gravité écrits par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe… Il forme un tout.
Toute phrase sortie de son contexte dans un but journalistique nauséeux sera considérée comme un acte de manipulation et sera rejetée par l'auteur.
Tous droits réservés ©.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville