Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et philanalyste en herbe
présente des propos libres sans gravité
sur la littérature…
Pirate des mots et philanalyste en herbe
présente des propos libres sans gravité
sur la littérature…
Dessine-moi un Petit Prince…
Monsieur de SAINT-EXUPÉRY !
Avant propos… pour présenter
des excuses sincères !
Cet article est dédié notamment à un journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, un très pas drôle genre
de journaliste du Midi Libre à Montpellier, grand spécialiste des brèves de
prétoire et passionné de dédicaces en Salles
des pas perdus des différents tribunaux de Montpellier. Oui, voici pour ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, une petite rencontre avec Antoine de SAINT-EXUPÉRY et son
œuvre, afin de le cultiver… de l'édifier, de l’éduquer. C'est aussi pour lui apprendre à ne plus dire trop de bêtises et rappeler ainsi au très petit monde
de lecteurs du Midi Libre, que Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n'est pas un
descendant d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY. La presse de caniveau relayée par les
pions du pouvoir ont inondé la toile de l'Internet de cette absurdité divulguée
grâce à ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, champion de « l'à peu près » ou de « l'approximatif »
dans le journal le Midi Libre et étalée sans complexe à travers les forums des
sites « anti sectes ».
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE présente par ces propos libres sans gravité, ses excuses les plus sincères à toutes celles et ceux qui auraient pu se trouver choqués ou blessés par des stupidités calomnieuses lancées pour créer un "buzz" détestable afin de nuire à l’homme à abattre, ce pirate des mots toujours vivant qui déchaîne les passions et la censure, en osant s’exprimer sans autocensure… en liberté. Yves Philippe de FRANCQUEVILLE réfute donc toute les attaques avec art, usant de ses talents et aussi d’un certain humour, et vous pouvez ainsi trouver en lien direct sur ses sites et blogs, les trois articles du Midi Libre commis par ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même en relecture avec des explications parfois croustillantes et détaillées, des photos et des documents, des lettres même, parfois confidentiels !
Ah ah ah… Un descendant d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY ? Ridicule ! Comment un journaliste peut il écrire cela ?
La charmante Dick MAY doit se retourner dans sa tombe… elle a vraiment créé l’école des médiocres en voulant à tout prix imposer au peuple — pour l'instruire dans un formatage raisonnable — son école de journalisme ! Mais oui, un peu de culture : en étudiant la moindre biographie de l'aristocrate aventurier, pilote & écrivain… même dans les généalogies familiales les plus précises, il n'est trouvé nulle part de descendance à ce poète, légitime ou non. Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n'est donc pas un enfant caché… de cet auteur révélé par ses talents multiples, dont on se souvient surtout grâce à son Petit Prince. Oui, il est vrai cependant qu’une des arrière-grands-mères de l’auteur de ce site, Dame Marguerite de RICHEMONT de RICHARD'SON, cousinait avec « SAINT-EX » et sa famille… mais faut-il en faire un fromage ? Devons-nous l’étaler dans une presse de province en pleine décrépitude comme le Midi Libre ? C’est davantage plus commun de lire cela dans des journaux pipoles, plutôt que dans la page « justice » et chiens écrasés de la ville de Montpellier ! En généalogie, le cousinage est plaisant… Alors posons donc pour la forme, sur le papier, cet aspect historique… tout en sachant qu’il est toujours délicat de prouver une ascendance plus ou moins illustre, sans entrer très vite dans la légende… Donc… oui, il y eut semble-t-il le Sire Jean de RICHEMONT de RICHARD'SON, seigneur de Gaîchies et Avocat au Parlement de Toulouse, et ce noble monsieur avait pour épouse Marie Anne de SAINT-EXUPÉRY… d’où descendance… d’où Yves de FRANCQUEVILLE ?
Ah ah ah… Si l’on peut assurer « presque scientifiquement » qu’une personne n’est pas le père ou la mère d’un individu… peut-ont vraiment certifier qui en est l’ascendant ? Pas si sûr !
Il y a tellement de vrais faux et de faux vrais dans les actes historiques ! Il y a tellement de mensonges et de secrets d’État ou de famille qui sont devenus par raison, des vérités étatiques ou familiales…
Il y a tant d’expertises « bidons » réalisées par des laboratoires absolument pas indépendants, œuvrant pour telle ou telle société ou pour quelques lobbies… afin de nous faire gober n’importe quoi…
Et les religions sont passées depuis si longtemps — depuis toujours peut-être — les champions des « fraudes pieuses », ayant leurs grands maîtres dans l’art d’inventer et de faire dater mille et cent « reliques » afin d’en certifier l’authenticité du dieu du moment… aux peuples de croyants, aux peuples de crédules !
Il y a « Le Petit Prince »… Il y a aussi les princes…
Ce n’est pas le même regard sur le sens de la vie. Oui… en lisant « Le Prince » de Nicholas de MACHIAVEL, nous comprenons que mentir est un devoir d’État… et les États n’ont toujours absolument pas le désir de nous libérer de « La généalogie de la morale » : des religions ! Friedrich NIETZSCHE — le génie du cœur — semblait avoir compris la supercherie. Une croyance, c’est leur meilleur moyen à utiliser afin de mener un peuple de moutons à l’abattoir… comme nous le rappellent quelques psaumes du roi David ainsi que le prophète Isaïe. Les médias servent de kapos… pour que les juges assoient leur pouvoir ! Oui… la justice est aveugle, et l’économie écrase toujours le peuple ! Mais de tout cela, nous n’en parlerons plus maintenant…
Intéressons-nous à notre sujet :
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE présente par ces propos libres sans gravité, ses excuses les plus sincères à toutes celles et ceux qui auraient pu se trouver choqués ou blessés par des stupidités calomnieuses lancées pour créer un "buzz" détestable afin de nuire à l’homme à abattre, ce pirate des mots toujours vivant qui déchaîne les passions et la censure, en osant s’exprimer sans autocensure… en liberté. Yves Philippe de FRANCQUEVILLE réfute donc toute les attaques avec art, usant de ses talents et aussi d’un certain humour, et vous pouvez ainsi trouver en lien direct sur ses sites et blogs, les trois articles du Midi Libre commis par ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même en relecture avec des explications parfois croustillantes et détaillées, des photos et des documents, des lettres même, parfois confidentiels !
Ah ah ah… Un descendant d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY ? Ridicule ! Comment un journaliste peut il écrire cela ?
La charmante Dick MAY doit se retourner dans sa tombe… elle a vraiment créé l’école des médiocres en voulant à tout prix imposer au peuple — pour l'instruire dans un formatage raisonnable — son école de journalisme ! Mais oui, un peu de culture : en étudiant la moindre biographie de l'aristocrate aventurier, pilote & écrivain… même dans les généalogies familiales les plus précises, il n'est trouvé nulle part de descendance à ce poète, légitime ou non. Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n'est donc pas un enfant caché… de cet auteur révélé par ses talents multiples, dont on se souvient surtout grâce à son Petit Prince. Oui, il est vrai cependant qu’une des arrière-grands-mères de l’auteur de ce site, Dame Marguerite de RICHEMONT de RICHARD'SON, cousinait avec « SAINT-EX » et sa famille… mais faut-il en faire un fromage ? Devons-nous l’étaler dans une presse de province en pleine décrépitude comme le Midi Libre ? C’est davantage plus commun de lire cela dans des journaux pipoles, plutôt que dans la page « justice » et chiens écrasés de la ville de Montpellier ! En généalogie, le cousinage est plaisant… Alors posons donc pour la forme, sur le papier, cet aspect historique… tout en sachant qu’il est toujours délicat de prouver une ascendance plus ou moins illustre, sans entrer très vite dans la légende… Donc… oui, il y eut semble-t-il le Sire Jean de RICHEMONT de RICHARD'SON, seigneur de Gaîchies et Avocat au Parlement de Toulouse, et ce noble monsieur avait pour épouse Marie Anne de SAINT-EXUPÉRY… d’où descendance… d’où Yves de FRANCQUEVILLE ?
Ah ah ah… Si l’on peut assurer « presque scientifiquement » qu’une personne n’est pas le père ou la mère d’un individu… peut-ont vraiment certifier qui en est l’ascendant ? Pas si sûr !
Il y a tellement de vrais faux et de faux vrais dans les actes historiques ! Il y a tellement de mensonges et de secrets d’État ou de famille qui sont devenus par raison, des vérités étatiques ou familiales…
Il y a tant d’expertises « bidons » réalisées par des laboratoires absolument pas indépendants, œuvrant pour telle ou telle société ou pour quelques lobbies… afin de nous faire gober n’importe quoi…
Et les religions sont passées depuis si longtemps — depuis toujours peut-être — les champions des « fraudes pieuses », ayant leurs grands maîtres dans l’art d’inventer et de faire dater mille et cent « reliques » afin d’en certifier l’authenticité du dieu du moment… aux peuples de croyants, aux peuples de crédules !
Il y a « Le Petit Prince »… Il y a aussi les princes…
Ce n’est pas le même regard sur le sens de la vie. Oui… en lisant « Le Prince » de Nicholas de MACHIAVEL, nous comprenons que mentir est un devoir d’État… et les États n’ont toujours absolument pas le désir de nous libérer de « La généalogie de la morale » : des religions ! Friedrich NIETZSCHE — le génie du cœur — semblait avoir compris la supercherie. Une croyance, c’est leur meilleur moyen à utiliser afin de mener un peuple de moutons à l’abattoir… comme nous le rappellent quelques psaumes du roi David ainsi que le prophète Isaïe. Les médias servent de kapos… pour que les juges assoient leur pouvoir ! Oui… la justice est aveugle, et l’économie écrase toujours le peuple ! Mais de tout cela, nous n’en parlerons plus maintenant…
Intéressons-nous à notre sujet :
Dessine-moi un Petit Prince…
Monsieur de SAINT-EXUPÉRY !
Monsieur de SAINT-EXUPÉRY !
Que peut-on dire encore sur ce Petit
Prince qui a fait le tour des mondes
?
Célébré en son temps, c’est un livre qui reste jeune parmi les vieux classiques dont il est important de savoir placer une ou deux phrases cultes dans les soirées entre amis, dès que l’on commence à philosopher sur le sens de la vie, l’amour, le bonheur, l’amitié… la mort, même.
En fait, c’est le livre idéal qui semble créer presque l’unanimité…
C’est de très bon ton de l’avoir dans sa bibliothèque !
C’est même indispensable…
Aussi, les illustrations de l’auteur en font un petit bouquin plaisant à feuilleter, qui ne le cantonne pas dans la série des « gros livres moralistes ».
Certains anciens se souviennent même de la voix de Gérard PHILIPE…
Ah, oui, « Le Petit Prince », il est connu dans le monde entier… peut-être même davantage que Tintin ou Astérix !
Cependant, en écoutant la foule — en se sensibilisant un peu plus sur la question — il est remarquable de constater que très peu de personnes l’ont finalement lu en entier, ce tout petit livre de moins de cent pages…
En classe de sixième ou de cinquième — au collège — il est conseillé à l’étude… et les enfants le survolent…
Les adolescents l’oublient…
Et puis vient l’âge adulte… et l’on en parle à nouveau : on se réjouit de pouvoir déclamer à un public parfois alerte, telle ou telle citation plus ou moins approximative… mais… sans l’avoir vraiment lu, le conte !
Nous nous arrêtons bien souvent à quelques vagues souvenirs de l’enfance, en se remémorant les aquarelles sympathiques d’un écrivain qui avouait ne pas savoir dessiner…
Ah, ils sont partout, les dessins du Petit Prince !
Eh oui… le rouleau compresseur de la consommation qui étale à n’en plus finir le principe du « tout peut se vendre »… a fait du Petit Prince — en quelques dizaines d’années — un extraordinaire produit dérivé… dont le texte finalement a beaucoup perdu de son intérêt économique au profit de l’image qui se marchande beaucoup mieux !
Que reste-t-il alors aujourd’hui de cette histoire un peu triste, d’Antoine de SAINT-EXUPÉRY ?
Certains n’y verront qu’un petit conte trop compliqué pour les enfants et trop mièvre pour les adultes ; l’œuvre d’un vieil auteur désuet pour lequel on a coutume de fêter régulièrement la mémoire de sa naissance, ou de sa chute…
Oui… il est indispensable de saisir l’occasion de rééditer sous de nouveaux formats quelques ouvrages afin de remplir des têtes de gondoles dans les supermarchés du livre…
D’autres tentent de grands coups médiatiques en faisant croire au monde que l’on a retrouvé « sa gourmette » ou même « son avion »… en réalisant pour l’occasion de vraies fausses pièces et de fausses vraies pièces… certifiées si besoin par des experts spécialistes grassement payés…
Cela fait le « buzz » quelques temps dans les journaux et à la télévision… et l’on oublie jusqu’à la prochaine géniale révélation ou la nécessité d’un marronnier !
Et pourquoi pas nous annoncer avoir retrouvé aussi le « crâne » qu’il avait lorsqu’il était enfant, notre cher pilote ?
Cela se fait bien pour les reliques ou les vestiges des différentes religions, afin de donner aux peuples de crédules — pardon, de croyants — des preuves véridiques sur lesquelles la vraie foi doit aussi s’imposer !
Combien de saints ou de saintes ont plusieurs crânes vénérés dans des chapelles, combien d’écrits du Prophètes sont authentiques, combien de Temples furent bâtis pour un peuple élu ?
Combien de miracles pour révéler un dieu ?
Un dieu, des dieux… mon dieu !
Mais pourquoi ne pas faire de Saint-Ex un dieu de plus dans l’olympe ?
Victor HUGO est bien devenu un bon dieu, dans la secte Cao Daï au Vietnam… et l’on compte actuellement déjà plus de cinq millions d’adorateurs en moins de cent ans de pratique à travers le monde… C’est prometteur pour devenir rapidement une religion !
Saint-Ex est déjà une légende…
Que pouvons-nous encore espérer de lui ?
Avons-nous vraiment à retrouver quelque chose de nouveau de cet aventurier, pour en faire la une du 20 heures ?
Mais non, mais non… hélas, je préfère être pessimiste : Antoine de SAINT-EXUPÉRY est bien mort et surtout disparu.
Son Petit Prince aussi ; mordu par le serpent.
Mort, le Petit Prince…
Il a d’ailleurs été autopsié, analysé et démembré tant de fois par les psychiatres — médecins légistes des œuvres symboliques — que l’on ne sait plus vraiment si l’histoire de ce petit bonhomme est à lire sans danger…
En parcourant quelques pages sur la toile de l’Internet, l’on découvre d’ailleurs un nombre grandissant d’ouvrages et d’études psychanalysant le Petit Prince… et certains experts spécialistes professionnels, toujours très sûrs d’eux-mêmes, s’en donnent à cœur joie pour oser nous révéler avec leur intime conviction, des vérités vraies… Oui, comme quoi il est certainement explicable à la lecture du Petit Prince, que l’auteur de ce petit conte était inévitablement suicidaire, frustré, tricheur, menteur, névrosé, gros, adultère et pourquoi pas carrément psychopathe…
Un malade mental en résumé, ce cher Antoine ?
Célébré en son temps, c’est un livre qui reste jeune parmi les vieux classiques dont il est important de savoir placer une ou deux phrases cultes dans les soirées entre amis, dès que l’on commence à philosopher sur le sens de la vie, l’amour, le bonheur, l’amitié… la mort, même.
En fait, c’est le livre idéal qui semble créer presque l’unanimité…
C’est de très bon ton de l’avoir dans sa bibliothèque !
C’est même indispensable…
Aussi, les illustrations de l’auteur en font un petit bouquin plaisant à feuilleter, qui ne le cantonne pas dans la série des « gros livres moralistes ».
Certains anciens se souviennent même de la voix de Gérard PHILIPE…
Ah, oui, « Le Petit Prince », il est connu dans le monde entier… peut-être même davantage que Tintin ou Astérix !
Cependant, en écoutant la foule — en se sensibilisant un peu plus sur la question — il est remarquable de constater que très peu de personnes l’ont finalement lu en entier, ce tout petit livre de moins de cent pages…
En classe de sixième ou de cinquième — au collège — il est conseillé à l’étude… et les enfants le survolent…
Les adolescents l’oublient…
Et puis vient l’âge adulte… et l’on en parle à nouveau : on se réjouit de pouvoir déclamer à un public parfois alerte, telle ou telle citation plus ou moins approximative… mais… sans l’avoir vraiment lu, le conte !
Nous nous arrêtons bien souvent à quelques vagues souvenirs de l’enfance, en se remémorant les aquarelles sympathiques d’un écrivain qui avouait ne pas savoir dessiner…
Ah, ils sont partout, les dessins du Petit Prince !
Eh oui… le rouleau compresseur de la consommation qui étale à n’en plus finir le principe du « tout peut se vendre »… a fait du Petit Prince — en quelques dizaines d’années — un extraordinaire produit dérivé… dont le texte finalement a beaucoup perdu de son intérêt économique au profit de l’image qui se marchande beaucoup mieux !
Que reste-t-il alors aujourd’hui de cette histoire un peu triste, d’Antoine de SAINT-EXUPÉRY ?
Certains n’y verront qu’un petit conte trop compliqué pour les enfants et trop mièvre pour les adultes ; l’œuvre d’un vieil auteur désuet pour lequel on a coutume de fêter régulièrement la mémoire de sa naissance, ou de sa chute…
Oui… il est indispensable de saisir l’occasion de rééditer sous de nouveaux formats quelques ouvrages afin de remplir des têtes de gondoles dans les supermarchés du livre…
D’autres tentent de grands coups médiatiques en faisant croire au monde que l’on a retrouvé « sa gourmette » ou même « son avion »… en réalisant pour l’occasion de vraies fausses pièces et de fausses vraies pièces… certifiées si besoin par des experts spécialistes grassement payés…
Cela fait le « buzz » quelques temps dans les journaux et à la télévision… et l’on oublie jusqu’à la prochaine géniale révélation ou la nécessité d’un marronnier !
Et pourquoi pas nous annoncer avoir retrouvé aussi le « crâne » qu’il avait lorsqu’il était enfant, notre cher pilote ?
Cela se fait bien pour les reliques ou les vestiges des différentes religions, afin de donner aux peuples de crédules — pardon, de croyants — des preuves véridiques sur lesquelles la vraie foi doit aussi s’imposer !
Combien de saints ou de saintes ont plusieurs crânes vénérés dans des chapelles, combien d’écrits du Prophètes sont authentiques, combien de Temples furent bâtis pour un peuple élu ?
Combien de miracles pour révéler un dieu ?
Un dieu, des dieux… mon dieu !
Mais pourquoi ne pas faire de Saint-Ex un dieu de plus dans l’olympe ?
Victor HUGO est bien devenu un bon dieu, dans la secte Cao Daï au Vietnam… et l’on compte actuellement déjà plus de cinq millions d’adorateurs en moins de cent ans de pratique à travers le monde… C’est prometteur pour devenir rapidement une religion !
Saint-Ex est déjà une légende…
Que pouvons-nous encore espérer de lui ?
Avons-nous vraiment à retrouver quelque chose de nouveau de cet aventurier, pour en faire la une du 20 heures ?
Mais non, mais non… hélas, je préfère être pessimiste : Antoine de SAINT-EXUPÉRY est bien mort et surtout disparu.
Son Petit Prince aussi ; mordu par le serpent.
Mort, le Petit Prince…
Il a d’ailleurs été autopsié, analysé et démembré tant de fois par les psychiatres — médecins légistes des œuvres symboliques — que l’on ne sait plus vraiment si l’histoire de ce petit bonhomme est à lire sans danger…
En parcourant quelques pages sur la toile de l’Internet, l’on découvre d’ailleurs un nombre grandissant d’ouvrages et d’études psychanalysant le Petit Prince… et certains experts spécialistes professionnels, toujours très sûrs d’eux-mêmes, s’en donnent à cœur joie pour oser nous révéler avec leur intime conviction, des vérités vraies… Oui, comme quoi il est certainement explicable à la lecture du Petit Prince, que l’auteur de ce petit conte était inévitablement suicidaire, frustré, tricheur, menteur, névrosé, gros, adultère et pourquoi pas carrément psychopathe…
Un malade mental en résumé, ce cher Antoine ?
Halte au feu !
Les charognards de la littérature se cachent derrière des titres, des diplômes
ou des morales — des certitudes aux relents détestables — pour nous faire
oublier la richesse d’une œuvre et tenter de vendre quelques unes de leurs
médiocres contributions.
D’autres s’intéressent simplement à l’argent qui peut être gagné en massacrant sans égard !
Oh… Antoine de SAINT-EXUPÉRY était peut-être finalement un « humain comme tout les autres humains », cependant je pense que ce monsieur avait compris la soif d’aimer et d’être aimé !
Et comme beaucoup d’autres humains, il avait un potentiel de talents qu’il souhaitait — lui — développer au mieux, malgré l’adversité !
Oui, il était en quête de l’amour humain…
Oui, il était humaniste !
Attention danger…
Est-il encore autorisé à prononcer le mot « humaniste » sans être condamné pour folie, mièvrerie ou dérive sectaire ?
La justice ôtera peut-être un jour son bandeau… mais rappelons-nous que dans « l’Histoire d’un peuple élu », les juges qui gouvernaient les croyants étaient tellement corrompus et iniques, que des rois leurs furent préférés !
Est-il encore possible de lire un beau texte — entrer dans La Citadelle — pour son plaisir, et d’en retirer simplement la substantifique moelle, si chère à François RABELAIS, sans en devoir étaler des pages d'opinions psy, ou autres vérités d’un instant, qui ne construisent finalement rien de bon ?
Soyons des pirates… allons à la recherche des trésors perdus ou volés, ou cachés par le système !
Dans « Le Petit Prince », oui, il y a des pépites d’or… et pour un si petit livre, osons le dire et l’écrire… il y en a beaucoup : c’est une mine extraordinaire !
Alors réveillons une nouvelle fois l’intérêt des lecteurs qui fatiguent en leur offrant une dernière révélation, un scoop exceptionnel :
Voilà — et la photo en est la preuve irréfutable — la véritable vraie fusée avec laquelle le Petit Prince s’est promené à travers l’espace :
D’autres s’intéressent simplement à l’argent qui peut être gagné en massacrant sans égard !
Oh… Antoine de SAINT-EXUPÉRY était peut-être finalement un « humain comme tout les autres humains », cependant je pense que ce monsieur avait compris la soif d’aimer et d’être aimé !
Et comme beaucoup d’autres humains, il avait un potentiel de talents qu’il souhaitait — lui — développer au mieux, malgré l’adversité !
Oui, il était en quête de l’amour humain…
Oui, il était humaniste !
Attention danger…
Est-il encore autorisé à prononcer le mot « humaniste » sans être condamné pour folie, mièvrerie ou dérive sectaire ?
La justice ôtera peut-être un jour son bandeau… mais rappelons-nous que dans « l’Histoire d’un peuple élu », les juges qui gouvernaient les croyants étaient tellement corrompus et iniques, que des rois leurs furent préférés !
Est-il encore possible de lire un beau texte — entrer dans La Citadelle — pour son plaisir, et d’en retirer simplement la substantifique moelle, si chère à François RABELAIS, sans en devoir étaler des pages d'opinions psy, ou autres vérités d’un instant, qui ne construisent finalement rien de bon ?
Soyons des pirates… allons à la recherche des trésors perdus ou volés, ou cachés par le système !
Dans « Le Petit Prince », oui, il y a des pépites d’or… et pour un si petit livre, osons le dire et l’écrire… il y en a beaucoup : c’est une mine extraordinaire !
Alors réveillons une nouvelle fois l’intérêt des lecteurs qui fatiguent en leur offrant une dernière révélation, un scoop exceptionnel :
Voilà — et la photo en est la preuve irréfutable — la véritable vraie fusée avec laquelle le Petit Prince s’est promené à travers l’espace :
« Les grandes personnes sont
comme ça… » Elles ont besoin de preuves sérieuses… mais à quoi bon ?
Oui… à quoi bon ?
Peut-être est-il plus sage de ne pas trop s’occuper de ces « grandes personnes » qui de toutes les façons ne liront jamais ces propos libres sans gravité : elles savent déjà tout… elles possèdent leur vérité vraie !
Détendons-nous, la censure ne viendra donc probablement pas nous inquiéter !
Oui… à quoi bon ?
Peut-être est-il plus sage de ne pas trop s’occuper de ces « grandes personnes » qui de toutes les façons ne liront jamais ces propos libres sans gravité : elles savent déjà tout… elles possèdent leur vérité vraie !
Détendons-nous, la censure ne viendra donc probablement pas nous inquiéter !
Alors, alors…
Pour oser encore parler, écrire, critiquer (d’une manière constructive)
ou réfléchir avec humanisme sur « Le
Petit Prince », il est certainement important de l’avoir lu en ayant
déjà piloté, en connaissant le plaisir et la peur en avion… comme Richard BACH,
qui savait philosopher sur le sens de la vie avec ses livres inspirés, dont son
très initiatique « Jonathan
Livingston le Goéland ». Il me semble aussi nécessaire d’avoir pu
côtoyer l’auteur ou l’un de ses proches, comme Louis de BONNEVIE de POGNIAT, ou
son frère… en l’ayant aimé, pour se sentir de
sa famille : révéler ainsi des liens du sang ou de l’amitié… de l’amour !
Il faut de même posséder le goût de l’aventure et comprendre le mot « audace » avec une soif réelle de « liberté »…
Encore est-il fondamental d’avoir gardé en mémoire le fait que nous sommes des enfants devenus adultes… et que s’en souvenir est indispensable afin de donner sens à notre vie…
Il semble essentiel enfin de détenir en soi quelques fondements non Aristotéliciens — Ā — ou plus précisément de découvrir en soi une réalité du pluripossible :
— Connaître le plaisir d’apprendre, en accueillant le fait de ne pas nécessairement comprendre…
— Savoir encore et toujours poser des questions… être curieux… sans craindre le reproche de celles et ceux qui trouvent cela indécent…
— Avoir préservé ou avoir eu la chance de retrouver son âme d’enfant capable de s’émerveiller !
— Ne pas être enfermé et limité dans des certitudes dualistes.
— Être suffisamment audacieux pour penser que tout est perfectible… que rien n’est figé !
— Ne pas avoir peur d’une question audacieuse… car c’est plutôt la réponse qui pourrait être indiscrète…
— N’avoir ni vérité, ni dieu, ni maître… et n’être le dieu ou le maître de personne au nom d’une vérité quelconque !
Ah…
Peut-être ai-je la chance d’avoir rassemblé un tout petit peu de tout cela pour oser me lancer dans la critique ?
Oui… peut-être !
« Le Petit Prince » est certainement bien davantage qu’un produit marketing avec des enjeux financiers formidables, des ayant droits héritiers, des faussaires parfois habiles et des profiteurs à tout va, ou encore même des créateurs de comédies musicales désolantes, voire désespérantes !
C’est si triste de résumer l’histoire du Petit Prince à une déclinaison toujours plus impressionnante d’objets en vente chez Ikea et la concurrence…
Il faut de même posséder le goût de l’aventure et comprendre le mot « audace » avec une soif réelle de « liberté »…
Encore est-il fondamental d’avoir gardé en mémoire le fait que nous sommes des enfants devenus adultes… et que s’en souvenir est indispensable afin de donner sens à notre vie…
Il semble essentiel enfin de détenir en soi quelques fondements non Aristotéliciens — Ā — ou plus précisément de découvrir en soi une réalité du pluripossible :
— Connaître le plaisir d’apprendre, en accueillant le fait de ne pas nécessairement comprendre…
— Savoir encore et toujours poser des questions… être curieux… sans craindre le reproche de celles et ceux qui trouvent cela indécent…
— Avoir préservé ou avoir eu la chance de retrouver son âme d’enfant capable de s’émerveiller !
— Ne pas être enfermé et limité dans des certitudes dualistes.
— Être suffisamment audacieux pour penser que tout est perfectible… que rien n’est figé !
— Ne pas avoir peur d’une question audacieuse… car c’est plutôt la réponse qui pourrait être indiscrète…
— N’avoir ni vérité, ni dieu, ni maître… et n’être le dieu ou le maître de personne au nom d’une vérité quelconque !
Ah…
Peut-être ai-je la chance d’avoir rassemblé un tout petit peu de tout cela pour oser me lancer dans la critique ?
Oui… peut-être !
« Le Petit Prince » est certainement bien davantage qu’un produit marketing avec des enjeux financiers formidables, des ayant droits héritiers, des faussaires parfois habiles et des profiteurs à tout va, ou encore même des créateurs de comédies musicales désolantes, voire désespérantes !
C’est si triste de résumer l’histoire du Petit Prince à une déclinaison toujours plus impressionnante d’objets en vente chez Ikea et la concurrence…
Doit-on réagir ?
Comment réagir ?
Comment réagir ?
Antoine de SAINT-EXUPÉRY ne répond plus. Sa radio s'est éteinte
semble-t-il au-dessus de la mer Méditerranée. Il laissa selon la légende, des
amis tristes, quelques femmes esseulées et une famille dans le deuil…
Mais combien d'orphelins aussi, que l’on ne devrait pas oublier ?
Et j’en suis un, parmi tant d’autres !
Oh… nous voici revenus à notre premier propos… celui des excuses confuses !
Ah…
Qui oserait aujourd'hui prétendre en être le descendant ?
A-t-il eu ne serait-ce qu'un seul fils caché qui deviendrait alors son richissime légataire universel ?
Ah… être le descendant d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY !
Quelle gloire… d’être « le fils de » ?
Mais descendre, descendre, descendre…
Mais combien d'orphelins aussi, que l’on ne devrait pas oublier ?
Et j’en suis un, parmi tant d’autres !
Oh… nous voici revenus à notre premier propos… celui des excuses confuses !
Ah…
Qui oserait aujourd'hui prétendre en être le descendant ?
A-t-il eu ne serait-ce qu'un seul fils caché qui deviendrait alors son richissime légataire universel ?
Ah… être le descendant d'Antoine de SAINT-EXUPÉRY !
Quelle gloire… d’être « le fils de » ?
Mais descendre, descendre, descendre…
« Mais quand donc cesserez-vous de descendre ! »
C’était ce que me répétait en
litanie pendant de longues nuits… voici bientôt trente ans, Yvon R***, le précepteur
de la Commanderie templière où j’ai été initié — je venais à peine d’avoir dix
huit ans — pour devenir chevalier, frère
de l’OMC… l’Obsevancia, Militum
Christe. Une sombre histoire à lire dans un récit initiatique, en ligne ou
version papier : « du silence
au mensonge ». Yvon est mort… mais ma mémoire reste vive ! Il
était médiocre, vil, détestable peut-être… et pourtant, j’ai appris auprès de
lui…
C’était un triste personnage comme avait pu l’être le directeur de l’école dont parle en version romancée pour les adolescents, Vladimir VOLKOFF — sous le pseudonyme de Lieutenant X — avec son héros Langelot, agent secret dont la devise du service était « Solitaire mais Solidaire ». Nos bons professeurs sont parfois des salauds…
C’était un triste personnage comme avait pu l’être le directeur de l’école dont parle en version romancée pour les adolescents, Vladimir VOLKOFF — sous le pseudonyme de Lieutenant X — avec son héros Langelot, agent secret dont la devise du service était « Solitaire mais Solidaire ». Nos bons professeurs sont parfois des salauds…
« DU SILENCE AU MENSONGE » :
Six mois d’illusions pour un adolescent aux portes de l’âge adulte… |
RÉCIT
INITIATIQUE : Il
venait d’avoir 18 ans…
Philippe s’ennuie dans un monde qu’il ne comprend pas… qui ne le comprend pas ! Son passé scout lui manque, la distance a fragilisé ses amitiés, et son cœur a ses raisons que la raison préfère ne pas connaître ! La lecture et les jeux lui permettent parfois quelques instants d’évasion. Déçu de tout, ses rêves suffisent à peine à le maintenir en survie. La rencontre avec Alain, dit « Doudou » va être décisive : c’est un chevalier des temps modernes, et ses pages et écuyers ont besoin d’aide… Philippe est coopté pour devenir leur formateur. Bien entendu, il doit d’abord être initié à la Commanderie… Yvon le précepteur l’attend dans un univers digne des signes de piste de son enfance. L’aventure s’annonce. Un cauchemar ? Une œuvre retrouvée par Yves Philippe de Francqueville au fond d'une vieille malle scoute. |
Pour Saint-Ex, je veux penser qu’il était plutôt génial et sympathique…
Oui, je l’aime ce magister… mais
descendre de lui ?
Non, non… et non !
On ne descend pas d’un grand monsieur ou d’une grande dame : on en devient parfois la fille ou le fils spirituel par l’enseignement reçu, par l’amour donné…
Je préfère être que sembler ou paraître… et j’ai osé beaucoup chercher et je cherche encore afin de tenter d’apprendre au fil de mes lectures, et à travers mes rencontres, sans toujours comprendre encore à ce jour !
SAINT-EXUPÉRY était et reste de par ses œuvres, un magister, celui qui transmet sans dominer, en étant à côté… comme le baryton Joachim Dallayrac, dans « Le Maître de Musique », un film remarquable de Gérard CORBIAU avec José van DAM.
Oui, Saint-Ex agissait pour le plaisir, en poète aventurier. Il semblait aussi voir l’avenir dans l’action sans se réfugier dans le passé. Il fut davantage un créateur plutôt qu'un procréateur. Cependant, il est finalement peut-être le père de tous les Petits Princes descendus de leurs petites planètes… de leurs minuscules astéroïdes qui n’intéressent personne… et qui pour beaucoup sont perdus sur la Terre, au milieu de cette masse de sousvivants sans affects : un monde de bipèdes incapables d’apprivoiser qui que ce soit… incapables d’aimer…
Beaucoup de Petits Princes se sentent alors abandonnés, esseulés… au risque de devenir des mendiants d’amours…
Oui…
Antoine de SAINT-EXUPÉRY, comme Hans Christian ANDERSEN fut certainement le père adoptif, voire le re-père de tous les très vilains petits canards — ces individus hors normalités, ces I.H.N. — à la recherche du sens de la vie, au milieu d'êtres si différents, qui ne sauraient les comprendre.
Et j’en suis…
Notre pilote n’est pas un dieu et ne prétend pas l’être… il n’affiche pas l’image du tyran qui impose son savoir et qui s’affirme avec une fausse assurance, ne laissant pas de place à l’erreur des autres ! Saint-Ex n'est peut-être pas un père toujours très efficace, avec ses maladresses et ses incompétences… ses failles et ses incompréhensions, mais il est assurément au regard de son œuvre, un personnage très humain, très humaniste. Il est assez attentif à toutes celles et ceux qui naissent avec cette soif extrême de poser mille et cent questions sans presque jamais avoir l'impression d'être rassurés, convaincus. Il est donc bien le bon père, le re-père des enfants curieux et éveillés… celui qui se plaît à écouter et même parfois qui réussit à comprendre, avant qu'il ne soit trop tard : avant que la société ne les éteigne à tout jamais, ces génies du cœur, par des absences de réponses aimables, ou avec des solutions monolithiques, binaires, sclérosantes… fermées. Saint-Ex fut un pilote qui su saisir, notamment par l'expérience de la sémantique générale révélée par Alfred Abdank KORZYBSKI, « qu’une carte n'est pas le territoire » et que le mot — comme le dessin ou le geste — en l’absence de sentiment ou d’affect, n'est surtout pas l'idée. Son œuvre nous conte donc cette quête de l'art de communiquer, impossible à réaliser si nous nous limitons avec un esprit et parfois un corps, mais qui finalement devient accessible par la découverte du cœur.
Il y a dans les écrits de Saint-Ex, des fondements spirituels, sans être religieux. Il est de ces écrivains qui peuvent rejoindre le panthéon des plus grands poètes inspirés depuis 2.500 ans… de Platon à Homère, de l’Ecclésiaste (ou Qohelet, fils de David) à Khalil GIBRAN, des maîtres des spiritualités hindouistes aux maîtres du Soufisme… Oui, il y a toujours eu des humains qui réussissaient à se libérer des dieux sans tomber dans le matérialisme !
Alors oui, Antoine de SAINT-EXUPÉRY nous propose quelques pépites d’or brutes… que j’aimerai passer au feu de la relecture ! En effet, l’œuvre de Saint-Ex est terriblement inachevée, comme celle de Friedrich NIETZSCHE, en raison de leurs vies de si peu d’années… et « Le Petit Prince », par exemple a eu sa première et quasiment unique édition (version américaine et version française) en 1943… l’auteur disparaissant en 1944… Il était né en 1900. Il n’a donc pas eu le temps de mûrir un peu plus et peut-être d’en lire et relire dix mille fois des versions successives pour les affiner, comme le firent un grand nombre d’auteurs à l’exemple de Charles BAUDELAIRE avec « Les Fleurs du Mal » !
Alors, par exemple en lisant et relisant :
Non, non… et non !
On ne descend pas d’un grand monsieur ou d’une grande dame : on en devient parfois la fille ou le fils spirituel par l’enseignement reçu, par l’amour donné…
Je préfère être que sembler ou paraître… et j’ai osé beaucoup chercher et je cherche encore afin de tenter d’apprendre au fil de mes lectures, et à travers mes rencontres, sans toujours comprendre encore à ce jour !
SAINT-EXUPÉRY était et reste de par ses œuvres, un magister, celui qui transmet sans dominer, en étant à côté… comme le baryton Joachim Dallayrac, dans « Le Maître de Musique », un film remarquable de Gérard CORBIAU avec José van DAM.
Oui, Saint-Ex agissait pour le plaisir, en poète aventurier. Il semblait aussi voir l’avenir dans l’action sans se réfugier dans le passé. Il fut davantage un créateur plutôt qu'un procréateur. Cependant, il est finalement peut-être le père de tous les Petits Princes descendus de leurs petites planètes… de leurs minuscules astéroïdes qui n’intéressent personne… et qui pour beaucoup sont perdus sur la Terre, au milieu de cette masse de sousvivants sans affects : un monde de bipèdes incapables d’apprivoiser qui que ce soit… incapables d’aimer…
Beaucoup de Petits Princes se sentent alors abandonnés, esseulés… au risque de devenir des mendiants d’amours…
Oui…
Antoine de SAINT-EXUPÉRY, comme Hans Christian ANDERSEN fut certainement le père adoptif, voire le re-père de tous les très vilains petits canards — ces individus hors normalités, ces I.H.N. — à la recherche du sens de la vie, au milieu d'êtres si différents, qui ne sauraient les comprendre.
Et j’en suis…
Notre pilote n’est pas un dieu et ne prétend pas l’être… il n’affiche pas l’image du tyran qui impose son savoir et qui s’affirme avec une fausse assurance, ne laissant pas de place à l’erreur des autres ! Saint-Ex n'est peut-être pas un père toujours très efficace, avec ses maladresses et ses incompétences… ses failles et ses incompréhensions, mais il est assurément au regard de son œuvre, un personnage très humain, très humaniste. Il est assez attentif à toutes celles et ceux qui naissent avec cette soif extrême de poser mille et cent questions sans presque jamais avoir l'impression d'être rassurés, convaincus. Il est donc bien le bon père, le re-père des enfants curieux et éveillés… celui qui se plaît à écouter et même parfois qui réussit à comprendre, avant qu'il ne soit trop tard : avant que la société ne les éteigne à tout jamais, ces génies du cœur, par des absences de réponses aimables, ou avec des solutions monolithiques, binaires, sclérosantes… fermées. Saint-Ex fut un pilote qui su saisir, notamment par l'expérience de la sémantique générale révélée par Alfred Abdank KORZYBSKI, « qu’une carte n'est pas le territoire » et que le mot — comme le dessin ou le geste — en l’absence de sentiment ou d’affect, n'est surtout pas l'idée. Son œuvre nous conte donc cette quête de l'art de communiquer, impossible à réaliser si nous nous limitons avec un esprit et parfois un corps, mais qui finalement devient accessible par la découverte du cœur.
Il y a dans les écrits de Saint-Ex, des fondements spirituels, sans être religieux. Il est de ces écrivains qui peuvent rejoindre le panthéon des plus grands poètes inspirés depuis 2.500 ans… de Platon à Homère, de l’Ecclésiaste (ou Qohelet, fils de David) à Khalil GIBRAN, des maîtres des spiritualités hindouistes aux maîtres du Soufisme… Oui, il y a toujours eu des humains qui réussissaient à se libérer des dieux sans tomber dans le matérialisme !
Alors oui, Antoine de SAINT-EXUPÉRY nous propose quelques pépites d’or brutes… que j’aimerai passer au feu de la relecture ! En effet, l’œuvre de Saint-Ex est terriblement inachevée, comme celle de Friedrich NIETZSCHE, en raison de leurs vies de si peu d’années… et « Le Petit Prince », par exemple a eu sa première et quasiment unique édition (version américaine et version française) en 1943… l’auteur disparaissant en 1944… Il était né en 1900. Il n’a donc pas eu le temps de mûrir un peu plus et peut-être d’en lire et relire dix mille fois des versions successives pour les affiner, comme le firent un grand nombre d’auteurs à l’exemple de Charles BAUDELAIRE avec « Les Fleurs du Mal » !
Alors, par exemple en lisant et relisant :
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel
est invisible pour les yeux »
Cette phrase me hante souvent et m’invite régulièrement à l’étudier
pour m’en nourrir davantage.
Je me l’approprie…
J’aimerai alors penser que l’auteur, au fil de ses relectures, aurait pu adoucir son propos dans la bouche du renard, en étant plus affirmatif… en utilisant d’autres termes que le principe terriblement réducteur du « ne / que »…
Depuis une dizaine d’année, j’ai pris conscience du danger des phrases construites en « négations » et aussi celles « exclusives » qui finalement apportent un résultat réducteur. J’aime à m’en détacher pour donner tout l’éclat possible à un bijou… en le mettant à la lumière des mots constructeurs, « positifs » dans la tournure des propos.
Et… oui, j’intègre vraiment l’idée de Saint-Ex, qui est une belle pépite d’or…
Oui, c’est bien merveilleux de comprendre qu’il est formidable d’avoir un cœur pour saisir l’essentiel…
L’essentiel devient visible davantage avec le cœur…
Avec le cœur, nous pouvons voir l’essentiel, car les yeux sauraient-ils tout voir ?
Et qu’est-ce l’essentiel ?
C’est à mes yeux, selon mon cœur : vivre… et non pas sousvivre ou survivre…
Nos cinq sens s’éveillent avec le cœur…
Et l’amour en est le fruit !
Ah… entre le renard et le Petit Prince, est-ce une belle histoire d’amour ?
Oui, comme la rencontre entre le pilote et le Petit Prince…
Oui, car qu’est-ce que l’amitié ?
C’est semble-t-il un amour vécu dans un espace-temps précis !
Une rencontre… on s’apprivoise… on crée des liens : l’amour nait d’une belle amitié.
Et les yeux ne donnent pas tout, ne suffisent pas à la rencontre…
Il y a le cœur.
Le cœur révèle l’amour !
Je me l’approprie…
J’aimerai alors penser que l’auteur, au fil de ses relectures, aurait pu adoucir son propos dans la bouche du renard, en étant plus affirmatif… en utilisant d’autres termes que le principe terriblement réducteur du « ne / que »…
Depuis une dizaine d’année, j’ai pris conscience du danger des phrases construites en « négations » et aussi celles « exclusives » qui finalement apportent un résultat réducteur. J’aime à m’en détacher pour donner tout l’éclat possible à un bijou… en le mettant à la lumière des mots constructeurs, « positifs » dans la tournure des propos.
Et… oui, j’intègre vraiment l’idée de Saint-Ex, qui est une belle pépite d’or…
Oui, c’est bien merveilleux de comprendre qu’il est formidable d’avoir un cœur pour saisir l’essentiel…
L’essentiel devient visible davantage avec le cœur…
Avec le cœur, nous pouvons voir l’essentiel, car les yeux sauraient-ils tout voir ?
Et qu’est-ce l’essentiel ?
C’est à mes yeux, selon mon cœur : vivre… et non pas sousvivre ou survivre…
Nos cinq sens s’éveillent avec le cœur…
Et l’amour en est le fruit !
Ah… entre le renard et le Petit Prince, est-ce une belle histoire d’amour ?
Oui, comme la rencontre entre le pilote et le Petit Prince…
Oui, car qu’est-ce que l’amitié ?
C’est semble-t-il un amour vécu dans un espace-temps précis !
Une rencontre… on s’apprivoise… on crée des liens : l’amour nait d’une belle amitié.
Et les yeux ne donnent pas tout, ne suffisent pas à la rencontre…
Il y a le cœur.
Le cœur révèle l’amour !
Sourire
À Laurent…
Voyage en Picardie.
Voyage en Picardie.
L'attendant plein d'espoir, je le vis revenir
Légèrement guidé d’une baguette blanche ;
Et ce sourire et cette voix : le souvenir,
Souffle sur mon automne un bel air de revanche.
Comment ne pas songer à ces amours perdues :
S'enlacer, s’enivrer, le serrer dans mes bras ?
Pourquoi ces peurs aussi, lumières défendues…
De nous trouver soudain couvert des mêmes draps ?
Côte à côte, échangeant nos désirs, nos idées,
Nous avançons joyeux, nous tenant par la main.
Au cœur du paysage embrumé des ondées,
Ce pas de non-voyant me semble plus humain.
C'est si doux de s'aimer pour être ainsi tous deux :
À fredonner ensemble, enivrés d’un parfum.
Moi j'ose lui conter la nature des yeux,
Lui me laisse rêver des bruits, des arômes,
Que je ne peux pas voir et qu'il saisit bien mieux.
Nous vivons de nouveau nos grands plaisirs de mômes.
Poème extrait du recueil « Solitude Étrangère », écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE. Il se trouve aussi en introduction chantée dans le troisième tome du Cycle de l’Austrel : « Comme une abeille hors de sa ruche… », du même auteur.
Légèrement guidé d’une baguette blanche ;
Et ce sourire et cette voix : le souvenir,
Souffle sur mon automne un bel air de revanche.
Comment ne pas songer à ces amours perdues :
S'enlacer, s’enivrer, le serrer dans mes bras ?
Pourquoi ces peurs aussi, lumières défendues…
De nous trouver soudain couvert des mêmes draps ?
Côte à côte, échangeant nos désirs, nos idées,
Nous avançons joyeux, nous tenant par la main.
Au cœur du paysage embrumé des ondées,
Ce pas de non-voyant me semble plus humain.
C'est si doux de s'aimer pour être ainsi tous deux :
À fredonner ensemble, enivrés d’un parfum.
Moi j'ose lui conter la nature des yeux,
Lui me laisse rêver des bruits, des arômes,
Que je ne peux pas voir et qu'il saisit bien mieux.
Nous vivons de nouveau nos grands plaisirs de mômes.
Poème extrait du recueil « Solitude Étrangère », écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE. Il se trouve aussi en introduction chantée dans le troisième tome du Cycle de l’Austrel : « Comme une abeille hors de sa ruche… », du même auteur.
Les aventures du Petit Prince
révèlent quelques portes merveilleuses où l'acte d'aimer s'avère être certainement
une des plus belles manières de rencontrer l'autre !
Le cœur est au-delà des sens… il nous transfigure et nous humanise.
Antoine de SAINT-EXUPÉRY annonce donc lui aussi la place du cœur dans la relation humaine, et si d'après le renard, « on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux » c'est certainement à apprécier aussi comme un hommage rendu en écho aux propos de Blaise PASCAL de MONS qui écrivait :
Le cœur est au-delà des sens… il nous transfigure et nous humanise.
Antoine de SAINT-EXUPÉRY annonce donc lui aussi la place du cœur dans la relation humaine, et si d'après le renard, « on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux » c'est certainement à apprécier aussi comme un hommage rendu en écho aux propos de Blaise PASCAL de MONS qui écrivait :
« Le cœur à ses raisons que la raison ne
connaît point »
Il semble donc bien réel que sans l’usage du cœur, le corps que nous voulons
brider n'en fait qu'à sa tête, hélas. En effet, l'esprit trop fier et
solitaire, tourne sur lui-même dans ses certitudes, ses interdits, ses hontes
et son orgueil destructeur à vouloir s’imposer le maître. La prise en compte
des interconnections de notre cœur avec le corps et l'esprit devient le
fondement de l'analyse de l'amour humain…
que nous pourrions appeler la philanalyse.
Alors, alors… comme aimait dire Anatole FRANCE, enchaînons de suite avec une autre pépite d’or brute extraite cette fois de « Terre des Hommes » toujours de Saint-Ex, qu’il est certainement plaisant de passer aussi au feu de la relecture :
Alors, alors… comme aimait dire Anatole FRANCE, enchaînons de suite avec une autre pépite d’or brute extraite cette fois de « Terre des Hommes » toujours de Saint-Ex, qu’il est certainement plaisant de passer aussi au feu de la relecture :
« Aimer, ce n’est pas se regarder l’un
l’autre,
C’est regarder ensemble dans la même direction ».
C’est regarder ensemble dans la même direction ».
Ah, quelle extraordinaire progression vers la liberté, pour un jeune
aristocrate de 38 ans, issu de la vieille noblesse catholique française. Elle
reste si souvent prisonnière d’idées construites sur des illusions
judéo-chrétiennes pleines de frustrations, de tabous et d’interdits et les
obligations étatiques où le sacrifice est un maître mot !
Oui, Saint-Ex commençait à saisir par son audace l’invitant à l’aventure, donc aux rencontres, qu’il est grand temps de révéler que le couple, le mariage, la vie à deux, la famille, n’est ni une suite d’abnégations, de renoncements, de privations… ni une sinécure ou un espace de jouissance dans une prison dorée, mais qu’ils peuvent se vivre dans le don réciproque et s’ouvrir vers le monde !
La phrase de Saint-Ex est un génial premier pas… mais ce n’est pas suffisant…
Déjà, il propose « l’amour » sans rester figé dans un encouplement stérile… ce face à face, pour des prisonniers volontaires d’une décision, d’un jugement étatique ou religieux !
Il annonce la nécessité d’aller à la rencontre du monde… avec l’autre que l’on aime…
Mais est-ce alors suffisant pour nous expliquer et nous permettre de comprendre le mot « aimer ».
Oui, notre philosophe a déjà beaucoup évolué au fil de ses découvertes de la vie où le cœur tente de prendre sa place en harmonie avec le corps et l’esprit.
Quelques années de rencontres amoureuses de plus… de l’audace et moins de hontes, de frustrations et d’interdits, et la maturité aidante, le texte de Saint-Ex aurait pu prendre davantage de forces vives…
Avec ses expériences parfois douloureuses dans la rencontre humaine, il est probable que Saint-Ex avait encore à nous édifier par de nouvelles évolutions de son regard sur l’amour… Il aurait pu poser alors des règles du jeu plus honnêtes avec la réalité humaine. Qui saurait s’épanouir dans l’interdit ?
Oui… donnons-nous la possibilité de passer au feu de la relecture cette pépite d’or :
Aimer, c’est certainement déjà regarder ensemble dans la même direction…
C’est aussi peut-être se préparer à penser agrandir son champ de vision en regardant dans d’autres directions…
Vers l’infini et au-delà… nous propose même Buzz l’Éclair !
Aimer, dépasser son moi — son égo — qui peut se complaire dans l’effet miroir… et s’enrichir d’aventures à deux, soit… mais sans oublier qu’il est aussi nécessaire d’avoir des rencontres personnelles (rappelons-nous la phase narcissique). Enfin, il ne faut pas se frustrer en prohibant les découvertes avec d’autres qui pourraient nous enrichir… et fort de belles expériences, quel bonheur alors de rapporter tous ses trésors dans l’île.
Aimer, c’est surtout éviter de se limiter, de s’obliger, de se réduire… à s’enfermer dans un encouplement — mot construit par le philosophe Vincent CESPEDES, très investi dans ce thème — où les sacrifices, les devoirs, les jalousies, les peurs et les interdits privent les espaces de liberté fondamentaux à l’épanouissement de chacun !
Il y a un goût d’inachevé dans l’œuvre d’Antoine de SAINT-EXUPÉRY, comme dans les créations de tous ces génies morts avant d’être entrés dans la plénitude de la phase du cœur… et bien entendu donc, en n’ayant pas vécu celle de l’esprit.
« Citadelle », « Terre des hommes », comme l'histoire du « Petit Prince », ce sont les premiers souffles d’un homme, le jaillissement de questions prenant formes avec des mots et des traits, et des couleurs… comme se dessine une carte puis sa légende. C’est la possibilité d’offrir à d’autres ses propres pensées en tentant d’être le plus précis possible, en veillant à se libérer de la censure… et plus encore de l’autocensure.
Atteindre une harmonie comme écrit Charles BAUDELAIRE, lorsque :
Oui, Saint-Ex commençait à saisir par son audace l’invitant à l’aventure, donc aux rencontres, qu’il est grand temps de révéler que le couple, le mariage, la vie à deux, la famille, n’est ni une suite d’abnégations, de renoncements, de privations… ni une sinécure ou un espace de jouissance dans une prison dorée, mais qu’ils peuvent se vivre dans le don réciproque et s’ouvrir vers le monde !
La phrase de Saint-Ex est un génial premier pas… mais ce n’est pas suffisant…
Déjà, il propose « l’amour » sans rester figé dans un encouplement stérile… ce face à face, pour des prisonniers volontaires d’une décision, d’un jugement étatique ou religieux !
Il annonce la nécessité d’aller à la rencontre du monde… avec l’autre que l’on aime…
Mais est-ce alors suffisant pour nous expliquer et nous permettre de comprendre le mot « aimer ».
Oui, notre philosophe a déjà beaucoup évolué au fil de ses découvertes de la vie où le cœur tente de prendre sa place en harmonie avec le corps et l’esprit.
Quelques années de rencontres amoureuses de plus… de l’audace et moins de hontes, de frustrations et d’interdits, et la maturité aidante, le texte de Saint-Ex aurait pu prendre davantage de forces vives…
Avec ses expériences parfois douloureuses dans la rencontre humaine, il est probable que Saint-Ex avait encore à nous édifier par de nouvelles évolutions de son regard sur l’amour… Il aurait pu poser alors des règles du jeu plus honnêtes avec la réalité humaine. Qui saurait s’épanouir dans l’interdit ?
Oui… donnons-nous la possibilité de passer au feu de la relecture cette pépite d’or :
Aimer, c’est certainement déjà regarder ensemble dans la même direction…
C’est aussi peut-être se préparer à penser agrandir son champ de vision en regardant dans d’autres directions…
Vers l’infini et au-delà… nous propose même Buzz l’Éclair !
Aimer, dépasser son moi — son égo — qui peut se complaire dans l’effet miroir… et s’enrichir d’aventures à deux, soit… mais sans oublier qu’il est aussi nécessaire d’avoir des rencontres personnelles (rappelons-nous la phase narcissique). Enfin, il ne faut pas se frustrer en prohibant les découvertes avec d’autres qui pourraient nous enrichir… et fort de belles expériences, quel bonheur alors de rapporter tous ses trésors dans l’île.
Aimer, c’est surtout éviter de se limiter, de s’obliger, de se réduire… à s’enfermer dans un encouplement — mot construit par le philosophe Vincent CESPEDES, très investi dans ce thème — où les sacrifices, les devoirs, les jalousies, les peurs et les interdits privent les espaces de liberté fondamentaux à l’épanouissement de chacun !
Il y a un goût d’inachevé dans l’œuvre d’Antoine de SAINT-EXUPÉRY, comme dans les créations de tous ces génies morts avant d’être entrés dans la plénitude de la phase du cœur… et bien entendu donc, en n’ayant pas vécu celle de l’esprit.
« Citadelle », « Terre des hommes », comme l'histoire du « Petit Prince », ce sont les premiers souffles d’un homme, le jaillissement de questions prenant formes avec des mots et des traits, et des couleurs… comme se dessine une carte puis sa légende. C’est la possibilité d’offrir à d’autres ses propres pensées en tentant d’être le plus précis possible, en veillant à se libérer de la censure… et plus encore de l’autocensure.
Atteindre une harmonie comme écrit Charles BAUDELAIRE, lorsque :
« Les parfums, les couleurs et les sons se
répondent ».
Le conte est une élégante manière de communiquer, afin que le mot
puisse se rapprocher le plus possible de l’idée ; et la légende, elle, donne
sens à une carte pour la confondre presque avec le territoire !
Alors oui, Antoine de SAINT-EXUPÉRY entre bien dans les principes de « l’introduction à la sémantique générale » d’Alfred Abdank KORZYBSKI. Il nous présente un Petit Prince libéré des principes aristotéliciens. C’est un Ā magnifique — un pluripossible — libre même de s’envoler finalement à travers ciel avec des oiseaux sauvages, pour retrouver sa rose !
Le Petit Prince n'a donc pas besoin de piloter une fusée… si jolie soit-elle !
Le Petit Prince est libre comme Max, dans la chanson de Hervé CRISTIANI :
Alors oui, Antoine de SAINT-EXUPÉRY entre bien dans les principes de « l’introduction à la sémantique générale » d’Alfred Abdank KORZYBSKI. Il nous présente un Petit Prince libéré des principes aristotéliciens. C’est un Ā magnifique — un pluripossible — libre même de s’envoler finalement à travers ciel avec des oiseaux sauvages, pour retrouver sa rose !
Le Petit Prince n'a donc pas besoin de piloter une fusée… si jolie soit-elle !
Le Petit Prince est libre comme Max, dans la chanson de Hervé CRISTIANI :
« Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y´en a même qui disent qu´ils l´ont vu voler ».
Y´en a même qui disent qu´ils l´ont vu voler ».
« Le Petit Prince »
est assurément un conte riche et sensible, écrit pour les enfants que nous
avons été bien avant que le monde et sa société ne nous bride, ne nous limite,
ne nous formate pour nous transformer en moutons d’un système, caché dans sa
boîte… Il est écrit peut-être pour les enfants que nous pourrions devenir, si
nous comprenions que le mouton
demandé par le Petit Prince… c’est bien « l’humain » dans ses peurs,
et ses résignation à vivre en liberté !
Le Petit Prince est là certainement pour faire mémoire de notre potentialité et stigmatiser notre médiocrité à ne pas exploiter nos talents ! Nous pouvons être en accord ou non avec ses rencontres et les réflexions qui en découlent… mais quelles que soient nos convictions premières, il ouvre aux questions !
La lecture des œuvres de Saint-Ex devrait nous permettre d’en écrire d’autres et de poursuivre la réflexion philosophique sur le sens de la vie. L’essentiel est de se réjouir, de « se nourrir » en puisant dans les mines de pépites d’or et de créer par la rencontre des idées, de nouveaux bijoux originaux jaillis de notre « moi » créateur comme Friedrich Wilhelm von SCHELLING commença à tenter de nous l’expliquer dans la « Philosophie de l’Art »…
Protégeons-nous alors…
D’autres personnes n’ont pas l’esprit créateur…
De tristes hères — manquant de talent, de courage, de volonté ou d’audace… et surtout d’amour propre et de fierté — se contentent de plagier, copier, imiter, en falsifiant ou en volant pour leur propre compte ou pour celui de leur maître : comme le font tant de nègres pour des écrivailleurs qui commettent des livres de supermarché… ou pour des politiques en mal de gloire, mais qui ne savent pas s’exprimer autrement qu’avec une oreillette, un prompteur ou de la cocaïne…
Antoine de SAINT-EXUPÉRY était un homme instruit… il osait apprendre et s’inspirer des œuvres et des idées des ancêtres, des magisters de la littératures, comme Jorge Luis BORGES su le faire aussi, pour réaliser ses nouvelles exceptionnelles !
Alors, voici deux « courts » extraits d’un livre de Nicolas SÉGUR écrit en 1927, ayant peut-être fortement impressionné l’auteur du Petit Prince, donnant à mon avis la trame d’une des rencontres les plus exceptionnelles : celle de l’allumeur de Réverbères… sur sa toute petite planète comme de même, le thème de la rose !
En 1943, les allumeurs de réverbères sont déjà rangés dans les belles histoires du siècle précédents… et voici ce qu’en rapporte Nicolas SÉGUR dans ses « Dernières conversations avec Anatole FRANCE » dans la partie « Chimères et mirages », au chapitre « Dieu et le vertige céleste » :
(…)
« Ce que je reproche le plus à l’astronomie, c’est que, tout en nous effrayant, elle n’offre pas de base à une illusion, à une religion nouvelle. Car, en réalité, les sciences fournissent souvent les religions. Tous les cultes qu’a professés tour à tour l’humanité sont fondés sur des restes d’ancienne pharmacie, d’ancienne astronomie, d’ancienne météorologie. Nos dieux sont des résidus des vents, des météores, des étoiles.
« Mais notre astronomie moderne, grandiloquente, ne peut offrir comme religion que ce qu’elle a donné à Flammarion : l’espoir qu’après la mort nous deviendrons des commis voyageurs planétaires, et que nous volerons comme des moineaux lents et affairés, de Vega à Aldébaran, sans, hélas ! changer ni de nature, ni d’objet, puisque ce que nous trouverons sur les autres planètes, nous le connaissons déjà par celle-ci, et nous savons ce que cela vaut !
« Non, l’Infini est en nous, et c’est le seul infini que nous connaissions. Quant à celui du dehors, nous le souhaiterions avec une seule étoile, celle de l’Espérance, et elle ne luit pas, elle ne luit plus sur la carte de nos astronomes !
Et tandis que le cercle d’auditeurs s’éclaircissait et que la maîtresse de la maison, n’ayant plus à accueillir et à accompagner, venait s’asseoir et regardait, de ses yeux attentifs et étonnés, son grand ami :
— Oui, l’Infini est en nous, et il ne change pas. Du temps de mon enfance, l’univers s’étendait de l’inculte colline du Trocadéro au Pont d’Austerlitz, et me paraissait un monde inouï de merveilles que je n’espérais jamais finir d’explorer, et qui était en effet inépuisable puisqu’il changeait avec moi-même. Il n’est pas plus merveilleux maintenant qu’il s’étend, sans me satisfaire et sans me limiter, jusqu’aux confins de la Voie Lactée.
« Ce que j’attendais que l’abbé M. nous apprenne ce soir, c’est s’il y a un allumeur de réverbères, là-haut, si quelqu’un se promène dans le fantastique décor céleste, allumant et éteignant les étoiles.
« Je disais tout à l’heure à madame D. que l’une des étoiles de la couronne boréale est à l’agonie, mais cela ne l’a pas intéressée. Je parie qu’elle aurait été émue, et moi aussi, si l’abbé M. nous avait dit soudain que quelqu’un assiste au chevet de cette agonie. Mais l’abbé M. n’est pas seulement astronome, il est prêtre. Par conséquent, s’il n’en parle pas, c’est que hélas, il n’y a personne ! ».
(…)
la suite de ce texte est passionnant sur des propos littéraires d’Anatole FRANCE au sujet de fleurs… et particulièrement d’une rose… de dialogues avec la rose… où l’auteur se plaît encore à nous dire : « j’aime à… méditer sur le passé afin de discerner aussi l’avenir… occupations sans règles ni plan, et où j’ai eu la chance, le bonheur d’aller droit devant moi, musant comme les enfants, sans croire que j’accomplissait quelque chose d’important, avec légèreté sinon avec allégresse, et essayant de faire bonne figure devant les spectacles grimaçants dont la vie voulait m’effrayer ».
(…)
Le Petit Prince et sa rose…
J’aime à penser que Saint-Ex a bien connu Anatole FRANCE, certainement par la lecture du livre de Nicolas SÉGUR, mais vraisemblablement aussi de visu. Oui, et peut-être que les deux poètes, dont les familles étaient extrêmement éloignées dans les idéaux politiques et religieux, se sont aperçus pendant la première guerre mondiale, à Paris et qu’ils ont osé la rencontre, et discouru ensemble — le vieillard et l’adolescent — sur le bien fondé d’un conte où un enfant parle avec une rose sur ce qui semble le plus important dans la vie… et la laisse pour partir en voyage à travers le monde à la recherche des humains, pour créer des liens !
Oui, il y a beaucoup de l’humanisme et des idées d’Anatole FRANCE dans les écrits d’Antoine de SAINT-EXUPÉRY.
Et tous les deux nous ont quitté…
Et tous les deux me manquent, moi qui n’ai rencontré de visu ni l’un, ni l’autre…
Et tous les deux m’aident — comme tant d’autres — dans ma quête sur le sens de la vie…
Je cherche toujours à travers mes rencontres, de planètes en planètes, de livres en livres, de visages en paysages… et parfois je m’interpelle, quand je ne suis pas d’accord avec l’un ou l’autre des propos d’un des auteurs qui m’édifient !
Pour ma part — encore à ce jour — une phrase du Petit Prince me chagrine.
Ai-je la liberté d'en proposer une critique constructrice sans me retrouver jugé, voire condamné comme charlatan ou hérétique ?
Il est des registres réservés d'office à des spécialistes ou des experts du bien pensé ayant obtenu le nihil obstat et l’imprimatur…
S'y introduire est fort risqué !
J'ose.
C’est dans le chapitre XXVI :
« — Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir… Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras: "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !" Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour… ».
Antoine de SAINT-EXUPÉRY voudrait bien nous convaincre… nous persuader… mais je n’y crois pas !
Et y croit-il lui même à ce « (on se console toujours) » ?
Ah… j’aimerais tellement y croire !
Je pense que la consolation n’est pas une garantie terrestre ou céleste… Aucun dieu, aucune croyance, sagesse ou doctrine n’a semble-t-il le pouvoir de nous consoler. C’est une quête peut-être vaine, mais je ne lui en veux pas… l’auteur du Petit Prince a certainement raison de vouloir s’y tenir, d’utiliser la méthode d’Émile COUÉ de la CHÂTAIGNERAIE, sur l’autosuggestion consciente. Être consolé permet de vivre plus libre, plus léger, plus heureux. La certitude d’y arriver peut aussi nous donner de l’espoir après la désolation. Se consoler, c'est peut-être un sage moyen pour éviter de tomber dans le piège de l'aigreur ou parfois aussi de la vengeance, de la peur, de l’abandon… du désespoir.
C’est un passage magnifique du Petit Prince, que ces propos de sage enfant, et cependant fort résignés et si douloureux…
La vie, la mort… le sens de la vie et de la mort…
Ah…
Dessine-moi encore beaucoup de Petit Prince, Monsieur de SAINT-EXUPÉRY !
De l’étude de ce court extrait, voici une conclusion retrouvée dans les « Petites réflexions concrètes sur l’inexistence de l’être humain » de mes écrits plus anciens à retrouver dans les Contes de moelle :
« “Croire” et “ne pas croire”… C’est être le pilote après le départ du Petit Prince : soit je suis heureux en regardant les étoiles, parce que je sais qu’il est sur l’une d’elles. Soit je suis malheureux en ne regardant plus les étoiles, parce que je sais qu’il n’y est pas ».
Le Petit Prince est là certainement pour faire mémoire de notre potentialité et stigmatiser notre médiocrité à ne pas exploiter nos talents ! Nous pouvons être en accord ou non avec ses rencontres et les réflexions qui en découlent… mais quelles que soient nos convictions premières, il ouvre aux questions !
La lecture des œuvres de Saint-Ex devrait nous permettre d’en écrire d’autres et de poursuivre la réflexion philosophique sur le sens de la vie. L’essentiel est de se réjouir, de « se nourrir » en puisant dans les mines de pépites d’or et de créer par la rencontre des idées, de nouveaux bijoux originaux jaillis de notre « moi » créateur comme Friedrich Wilhelm von SCHELLING commença à tenter de nous l’expliquer dans la « Philosophie de l’Art »…
Protégeons-nous alors…
D’autres personnes n’ont pas l’esprit créateur…
De tristes hères — manquant de talent, de courage, de volonté ou d’audace… et surtout d’amour propre et de fierté — se contentent de plagier, copier, imiter, en falsifiant ou en volant pour leur propre compte ou pour celui de leur maître : comme le font tant de nègres pour des écrivailleurs qui commettent des livres de supermarché… ou pour des politiques en mal de gloire, mais qui ne savent pas s’exprimer autrement qu’avec une oreillette, un prompteur ou de la cocaïne…
Antoine de SAINT-EXUPÉRY était un homme instruit… il osait apprendre et s’inspirer des œuvres et des idées des ancêtres, des magisters de la littératures, comme Jorge Luis BORGES su le faire aussi, pour réaliser ses nouvelles exceptionnelles !
Alors, voici deux « courts » extraits d’un livre de Nicolas SÉGUR écrit en 1927, ayant peut-être fortement impressionné l’auteur du Petit Prince, donnant à mon avis la trame d’une des rencontres les plus exceptionnelles : celle de l’allumeur de Réverbères… sur sa toute petite planète comme de même, le thème de la rose !
En 1943, les allumeurs de réverbères sont déjà rangés dans les belles histoires du siècle précédents… et voici ce qu’en rapporte Nicolas SÉGUR dans ses « Dernières conversations avec Anatole FRANCE » dans la partie « Chimères et mirages », au chapitre « Dieu et le vertige céleste » :
(…)
« Ce que je reproche le plus à l’astronomie, c’est que, tout en nous effrayant, elle n’offre pas de base à une illusion, à une religion nouvelle. Car, en réalité, les sciences fournissent souvent les religions. Tous les cultes qu’a professés tour à tour l’humanité sont fondés sur des restes d’ancienne pharmacie, d’ancienne astronomie, d’ancienne météorologie. Nos dieux sont des résidus des vents, des météores, des étoiles.
« Mais notre astronomie moderne, grandiloquente, ne peut offrir comme religion que ce qu’elle a donné à Flammarion : l’espoir qu’après la mort nous deviendrons des commis voyageurs planétaires, et que nous volerons comme des moineaux lents et affairés, de Vega à Aldébaran, sans, hélas ! changer ni de nature, ni d’objet, puisque ce que nous trouverons sur les autres planètes, nous le connaissons déjà par celle-ci, et nous savons ce que cela vaut !
« Non, l’Infini est en nous, et c’est le seul infini que nous connaissions. Quant à celui du dehors, nous le souhaiterions avec une seule étoile, celle de l’Espérance, et elle ne luit pas, elle ne luit plus sur la carte de nos astronomes !
Et tandis que le cercle d’auditeurs s’éclaircissait et que la maîtresse de la maison, n’ayant plus à accueillir et à accompagner, venait s’asseoir et regardait, de ses yeux attentifs et étonnés, son grand ami :
— Oui, l’Infini est en nous, et il ne change pas. Du temps de mon enfance, l’univers s’étendait de l’inculte colline du Trocadéro au Pont d’Austerlitz, et me paraissait un monde inouï de merveilles que je n’espérais jamais finir d’explorer, et qui était en effet inépuisable puisqu’il changeait avec moi-même. Il n’est pas plus merveilleux maintenant qu’il s’étend, sans me satisfaire et sans me limiter, jusqu’aux confins de la Voie Lactée.
« Ce que j’attendais que l’abbé M. nous apprenne ce soir, c’est s’il y a un allumeur de réverbères, là-haut, si quelqu’un se promène dans le fantastique décor céleste, allumant et éteignant les étoiles.
« Je disais tout à l’heure à madame D. que l’une des étoiles de la couronne boréale est à l’agonie, mais cela ne l’a pas intéressée. Je parie qu’elle aurait été émue, et moi aussi, si l’abbé M. nous avait dit soudain que quelqu’un assiste au chevet de cette agonie. Mais l’abbé M. n’est pas seulement astronome, il est prêtre. Par conséquent, s’il n’en parle pas, c’est que hélas, il n’y a personne ! ».
(…)
la suite de ce texte est passionnant sur des propos littéraires d’Anatole FRANCE au sujet de fleurs… et particulièrement d’une rose… de dialogues avec la rose… où l’auteur se plaît encore à nous dire : « j’aime à… méditer sur le passé afin de discerner aussi l’avenir… occupations sans règles ni plan, et où j’ai eu la chance, le bonheur d’aller droit devant moi, musant comme les enfants, sans croire que j’accomplissait quelque chose d’important, avec légèreté sinon avec allégresse, et essayant de faire bonne figure devant les spectacles grimaçants dont la vie voulait m’effrayer ».
(…)
Le Petit Prince et sa rose…
J’aime à penser que Saint-Ex a bien connu Anatole FRANCE, certainement par la lecture du livre de Nicolas SÉGUR, mais vraisemblablement aussi de visu. Oui, et peut-être que les deux poètes, dont les familles étaient extrêmement éloignées dans les idéaux politiques et religieux, se sont aperçus pendant la première guerre mondiale, à Paris et qu’ils ont osé la rencontre, et discouru ensemble — le vieillard et l’adolescent — sur le bien fondé d’un conte où un enfant parle avec une rose sur ce qui semble le plus important dans la vie… et la laisse pour partir en voyage à travers le monde à la recherche des humains, pour créer des liens !
Oui, il y a beaucoup de l’humanisme et des idées d’Anatole FRANCE dans les écrits d’Antoine de SAINT-EXUPÉRY.
Et tous les deux nous ont quitté…
Et tous les deux me manquent, moi qui n’ai rencontré de visu ni l’un, ni l’autre…
Et tous les deux m’aident — comme tant d’autres — dans ma quête sur le sens de la vie…
Je cherche toujours à travers mes rencontres, de planètes en planètes, de livres en livres, de visages en paysages… et parfois je m’interpelle, quand je ne suis pas d’accord avec l’un ou l’autre des propos d’un des auteurs qui m’édifient !
Pour ma part — encore à ce jour — une phrase du Petit Prince me chagrine.
Ai-je la liberté d'en proposer une critique constructrice sans me retrouver jugé, voire condamné comme charlatan ou hérétique ?
Il est des registres réservés d'office à des spécialistes ou des experts du bien pensé ayant obtenu le nihil obstat et l’imprimatur…
S'y introduire est fort risqué !
J'ose.
C’est dans le chapitre XXVI :
« — Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir… Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras: "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !" Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour… ».
Antoine de SAINT-EXUPÉRY voudrait bien nous convaincre… nous persuader… mais je n’y crois pas !
Et y croit-il lui même à ce « (on se console toujours) » ?
Ah… j’aimerais tellement y croire !
Je pense que la consolation n’est pas une garantie terrestre ou céleste… Aucun dieu, aucune croyance, sagesse ou doctrine n’a semble-t-il le pouvoir de nous consoler. C’est une quête peut-être vaine, mais je ne lui en veux pas… l’auteur du Petit Prince a certainement raison de vouloir s’y tenir, d’utiliser la méthode d’Émile COUÉ de la CHÂTAIGNERAIE, sur l’autosuggestion consciente. Être consolé permet de vivre plus libre, plus léger, plus heureux. La certitude d’y arriver peut aussi nous donner de l’espoir après la désolation. Se consoler, c'est peut-être un sage moyen pour éviter de tomber dans le piège de l'aigreur ou parfois aussi de la vengeance, de la peur, de l’abandon… du désespoir.
C’est un passage magnifique du Petit Prince, que ces propos de sage enfant, et cependant fort résignés et si douloureux…
La vie, la mort… le sens de la vie et de la mort…
Ah…
Dessine-moi encore beaucoup de Petit Prince, Monsieur de SAINT-EXUPÉRY !
De l’étude de ce court extrait, voici une conclusion retrouvée dans les « Petites réflexions concrètes sur l’inexistence de l’être humain » de mes écrits plus anciens à retrouver dans les Contes de moelle :
« “Croire” et “ne pas croire”… C’est être le pilote après le départ du Petit Prince : soit je suis heureux en regardant les étoiles, parce que je sais qu’il est sur l’une d’elles. Soit je suis malheureux en ne regardant plus les étoiles, parce que je sais qu’il n’y est pas ».
© Pour l'article : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE. l'auteur n'accepterait pas qu'une phrase soit sortie de son contexte pour créer la polémique…
© Pour la peinture « dessine-moi une fusée pour aller sur Mars » de Onkel HELMUT.
Ce tableau fut réalisé pour l'anniversaire d'Élia de FRANCQUEVILLE, en prenant bien en considération sa vision et ses conseils de petit garçon quant à la fusée idéale… (Elle est assez imprégnée de ses lectures favorites, d’enfant de 7 ans, d'où saurait poindre certainement une version modernisée de la fusée de Tintin ©® adaptée bien entendu aux voyages plus lointains)…
Au dos du tableau, il y a la signature de l’auteur avec cette légende :
« Si tu crois en ton rêve, alors tu auras
l'énergie pour le réaliser !
À bientôt sur Mars…
Élia, pour tes 7 ans ».
À bientôt sur Mars…
Élia, pour tes 7 ans ».
Avec l'accord de l'ayant droit
pour la publication !
Œuvre de Franck PASQUALINI.
Œuvre de Franck PASQUALINI.
Vous êtes de plus en plus nombreux à venir sur mes sites et blogs…
En moyenne, c'est plus de 10.000 visites par mois, depuis mai 2013. Merci.
En moyenne, c'est plus de 10.000 visites par mois, depuis mai 2013. Merci.
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Des propos libres sans gravité sur la littérature réalisés par Yves de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe. Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville