Yves de FRANCQUEVILLE
pirate des mots et philanalyste en herbe
présente dans :
Propos libres sans gravité
quelques sujets autour de la philosophie…
Sous un autre regard !
pirate des mots et philanalyste en herbe
présente dans :
Propos libres sans gravité
quelques sujets autour de la philosophie…
Sous un autre regard !
« La philo ou la
philosophie »…
Qui est philosophe ?
Qui a le droit de philosopher ?
Grande introduction
Aux propos libres et sans gravité
Sur la philosophie…
Aux propos libres et sans gravité
Sur la philosophie…
Se prétendre philosophe… oser philosopher ?
Qui risquerait la dispute[1] avec ces deux mots, face à des spécialistes autoproclamés ou adoubés par un collège quelconque, pas même pataphysicien[2] ?
À quoi bon devoir se soumettre à quelques bandes d’experts sophistes en « je vais vous expliquer » ?
Cela risque de déclencher toujours davantage de guerres, créées le plus souvent par des journalistes médiocres qui s’ennuient et qui ont faim…
Ces voyeurs pourront encore compter les coups et se sentir tellement utiles en filmant les cadavres… se justifiant par le devoir d’informer…
L’Internet permet parfois la rencontre sans faux semblant…
Cette réflexion est donc écrite en liberté, sans gravité…
Plaise à tout lecteur qui aimerait s’aventurer sur ce site, d’en puiser la substantifique moelle[3]… ou de passer son chemin si rien ne lui semble intéressant pour sa quête !
Du bon usage de la Philosophie ?
Polémiquer ou s’assurer d’une vérité avec la philosophie… c'est peut-être jouer à nier la phrase qui nous est rapportée de SOCRATE, ou à la certifier…
C’est s’aventurer dans un piètre jeu où nous ne sommes pas acteurs mais pauvres sujets… pions malmenés dans une partie d’échecs[4] !
Hélas…
Lorsque je lis « je sais une seule chose, c'est que je ne sais rien[5] », il y a autant de bêtise à suivre le maître dominus qu'à rejeter le maître dominus pour adorer un autre maître dominus…
Il est peut-être plus passionnant de relativiser en liberté avec le maître magister, parce qu'un magister n'est pas à suivre.
Oui, le magister ne souhaite pas être guide, car il est à côté de son élève et non au-dessus ou devant : il l’aide à dessiner et à ouvrir des portes qui parfois n’existent pas ; il invite l’élève à tracer sa propre route. C’est donc une démarche contraire à celle du dominus voulant mener sur son chemin, ou sur celui des autres qui l’envoient imposer la bonne parole, l’élève qui est contraint à obéir…
Comment sortir de cette stupidité des bipèdes à vouloir se réjouir de suivre le bon berger du jour… qui les mènera tôt ou tard à l'abattoir[6] ?
User de la philo comme la philosophie, quel intérêt si c’est pour s’amuser avec quelques bons mots qui nous sont rapportés pour se consoler d'une souffrance, d'une injustice ou d'un malheur par de faux jeux de résilience[7], qui ne durent qu’un temps ?
Se gargariser de philo ou de philosophie, à quoi bon, si c’est pour citer haut et fort des fantômes, afin de se justifier d'une action qui massacre les autres en croyant à l’art de la guerre[8] ou pour se persuader que la fin justifie les moyens[9] ?
L’usage de la philo comme de la philosophie n’est pas à considérer comme un Soma[10] de plus à offrir aux peuples… si ce n’est pour les laisser dans la souffrance et la servitude en leur faisant espérer un demain meilleur !
Oui, pour attendre et attendre encore des fins du Monde et des Jugements Derniers avec ces paradis qui tardent…
Le plus extraordinaire, dans nos sociétés dualistes, c’est de saisir encore l’efficacité des paroles des sophistes, après quelques milliers d’années ! Ils sont toujours à offrir le rêve de quelques illusions d’un retour de prophètes, de messies ou de dieux, afin de conforter nos peurs par des paris stupides[11]…
Tout cela semble davantage être une confusion avec les jeux nauséeux des maîtres dominus des mondes politiques et religieux qui font des peuples leurs esclaves volontaires, leurs sujets dociles, à partir de « documents certifiés conformes » !
Les « vrais faux », les « faux vrais »… nous en découvrons chaque jour à nos dépens.
Depuis que « l’humain » s’adonne au commerce, il triche et falsifie…
Depuis que « l’humain » considère le relationnel avec le principe d’autorité, il ment et triche encore.
La violence devient le moyen le plus sûr pour arriver à ses fins… avec la ruse, bien entendu !
Et les textes de références les plus anciens en confortent l’usage comme « ce vol de droit d’aînesse » de Rébecca pour son fils préféré Jacob, aux dépens d’Esaü, qui déjà, pour un plat de lentilles, avait mis en jeu[12]…
La grande force des dominus est de sacraliser des écrits tout en déifiant leurs auteurs. En donnant puissance de vérités aux actions légendaires des héros de ces épopées souvent sanglantes, les mythes naissent et les peuples se soumettent.
Rappelons-nous cette triste réalité comme quoi les peuples de moutons suivent la voix des bons bergers qui les conduiront tôt ou tard à l’abattoir… Mais citons la réaction d’Albert EINSTEIN par cette réflexion :
« Pour faire partie d’un troupeau de mouton, il faut avant tout être un mouton »…
Parfois, quelques individus hors normalités s’éveillent et quittent des yeux le mur de la Caverne[13] aux illusions pour rechercher la lumière du jour…
Ceux qui ne se font pas massacrer par les kapos des systèmes carcéraux vont conter leurs trouvailles, révéler ces découvertes et même oser imaginer que l’humain, dans la rencontre, peut se réaliser autrement que sous la contrainte !
Certains êtres pluripossibles vont penser que l’humain saurait grandir au-delà des peurs de ses peurs et apprendre à mourir[14] pour commencer enfin à vivre…
Oui, il y a eu aussi parmi les philosophes, un certain Michel de MONTAIGNE[15] qui proposait une autre alternative à la survie ou à la sousvie : il désirait vivre !
Et vivre, c’est aimer de tout son cœur, de tout son esprit et de tout son corps !
C’est le principe de la philosophie… qui prend corps et cœur avec la philanalyse, « l’analyse de l’amour humain ».
Contre vents et marrées, des passionnés de liberté s’adonneront à l’écriture afin que perdure leurs idées puisées dans la mémoire de l’humanité… car « rien ne se perd, rien ne se crée… tout se transforme », citation remodelée des idées d’ANAXAGORE, quelques deux mille ans plus tard par Antoine Laurent de LAVOISIER, celui que la République française a guillotiné… n’ayant pas besoin de savants ou de chimistes, pour que l’autorité s’affirme[16] !
L’espace et le temps sont courbes, dans le principe de la théorie des Cordes… sujet que j'aimerai développer prochainement…
Une idée qui se concrétise serait dans la continuité du jaillissement harmonieux des univers de chacun…
Des êtres osent alors donner matérialité à leurs pensées créatrices et l’idée s’efforce à devenir mots…
Même si le mot n’est pas l’idée[17]… certains vont œuvrer pour que la rencontre soit la plus satisfaisante possible et offrir ainsi un plus grand accès à la connaissance, en dépassant la voix par l’écrit, qui fixe davantage les propos et perdure après « la mort »… cette dématérialisation de notre être, retrouvant son état d’onde… aurait pu dire Albert EINSTEIN[18].
Alors, quel plaisir, quel bonheur à visiter nos anciens pour apprendre… pour réaliser à notre tour quelques jaillissements créatifs ?
Et nous nous plongeons sans crainte dans la lecture de ces œuvres rares, rapportées depuis quelques millénaires par les gardiens de la mémoire… sans nous méfier, sans prendre conscience de la supercherie !
Hélas… Qui à ce jour a lu PLATON ?
Qui a lu ÉPICURE, ARISTOTE, ou HÉRACLITE et tous les autres ?
Personne, personne, personne…
Nous sommes condamnés à lire et à nous réjouir ou nous fustiger de phrases et de propos « rapportés », traduits, copiés par des sujets dociles, falsifiant, détruisant, déformant à pleine mesure, sous l’autorité de ceux qui ont toujours joués à la censure et à la trahison des intentions libérées de penseurs sans gravité.
Pour citer peut-être le plus grand des usurpateurs de notre histoire :
La grande illusion de Diogène LAËRCE[19]…
Ah, Diogène LAËRCE, ce fantôme du troisième siècle de notre ère qui aurait réalisé l’inventaire des écrits de la Grèce antique, est probablement le nom d’usage donné aux copistes traducteurs interprètes censeurs et fossoyeurs d’un idéal de vie qui n’est pas supportable dans des civilisations fondées sur l’autorité !
L’autorité !
Selon les sociologues, dans une définition reprise à Wikipédia, « l’autorité a pour raison d’être la sauvegarde du groupe, du clan, de la société, de la religion… et la conduite des membres, citoyens, sujets, fidèles… vers des objectifs collectifs consentis ».
Ces objectifs consentis le sont par des minorités ou parfois même des majorités… C’est toujours aux dépens de celles et ceux qui n’ont pas été consultés ou dont l’avis diffère…
C’est la grande similitude entre la dictature et la démocratie : imposer une idée parce qu’elle est « juste » aux yeux d’un seul… ou proposer un vote au peuple qui n’a d’autre choix que de se soumettre au nom d’une liberté qui lui serait donnée. Cette réalité est insupportable pour le Léopard du Panthéon[20] !
En effet, le tyran élu, désigné par un collège d’arrivistes, ou qui s’impose par la force, la peur ou un quelconque droit divin, déclare toujours l’idée comme « bonne pour tous » puisque « la majorité du peuple ayant eu part au vote » en a décidé ainsi !
C’est comme cela que René BARJAVEL explique le choix du peuple dans « Jour de feu[21] » : les peuples sont manipulés par les jeux des médias au service d’une propagande…
On cite un dieu ou un roi, un président ou un empereur, un Fureur ou un guide… et le monde s’embrase pour la bonne cause !
Et l’on entraîne les peuples à la guerre pour cent ans… quand deux cousins prétendent à la même couronne[22]…
Et des millions d’hommes partent la fleur au fusil [23] pour libérer l’Alsace et la Lorraine — bout de terre labourée avec ses serfs dociles — que leurs maîtres dominus ont donné à leurs cousins germains quelque quarante-cinq ans plus tôt…
Les guerres se suivent dans le sang et les larmes parce que selon les propos d’ARISTOTE (rapportés évidemment par le fameux Diogène LAËRCE), l’humain serait « un animal politique »… d’où l’importance cruciale de l’autorité !
Le principe historique et divin de l’autorité commence avec les « dix commandements[24] » que l’on rapporte de la rencontre entre MOÏSE et son dieu : la création d’une hiérarchie imposant une obéissance et un rapport de force entre les humains et leur progéniture…
L’autorité, c’est soi-disant la paix assurée, et la légitimité d’un système idéal pour que les peuples soient heureux…
Afin que se confirment les principes de Gottfried Wilhelm LEIBNIZ :
« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ».
Sans autorité… ce serait donc l’anarchie…
L’anarchie ?
Mais que veut bien dire ce mot ?
Combien de mots sont trahis ou trichés pour imposer une servitude… qui deviendra très vite volontaire[25], en raison de l’ignorance, de la peur des sujets… ou à l’écoute de promesses illusoires ?
Étienne de La BOÉTIE a réussi du haut de ses dix-huit ans, à nous en expliquer les mécanismes insidieux… car :
« Si les tyrans nous sembles grands,
C’est peut-être que nous sommes à genoux devant eux » !
Comment imaginer les propos de Diogène de SINOPLE honnêtement rapportés à notre lecture… sachant que le mot « cynique » est aujourd’hui péjoratif dans sa définition officielle ?
Les définitions des dictionnaires officiels sont des réponses que nous nous imposons alors que nous le rappelle Alfred Abdank KORZYBSKI :
« Le mot n’est pas l’idée »…
Ah, un « philosophe », ce n’est pas semble-t-il « celui qui aime la sagesse »… mais plutôt : « Celui qui est amoureux de la sagesse » !
Le philosophe n’est surtout pas un sage… mais un fou… car être amoureux, n’est ce pas une folie ?
Et vouloir être amoureux de la sagesse… c’est surtout ne pas croire que l’on sait : ce serait plutôt désirer apprendre !
Croire que l’on sait une chose, peut-être est-ce déjà de l’orgueil ?
Pour apprendre, il y a les philosophes…
Mais comment apprendre auprès de ceux que l’on nous rapporte comme philosophes alors qu’ils sont le plus souvent des sujets eux-mêmes d’une religion ou d’un idéal politique où l’autorité fait force de loi ?
Comment vouloir philosopher avec un CICÉRON ?
Impossible quand on découvre que ce monstre « questeur » aux mains tranchées un peu tard, pour avoir rendu exsangue son peuple par ses collectes d’impôts, défini le « pirate » comme « le pire ennemi de la nation », « l’ennemis commun à tous »…
Oui, comment s’instruire auprès de CICÉRON ?
En osant chercher quelque peu, au-delà des sources des vérités officielles, nous découvrons que le « pirate », étymologiquement et historiquement, c’est en fait l’audacieux, celui qui tente sa chance à l’aventure… celui qui refuse de se soumettre à des lois, et qui rend au peuple ce que l’État lui a volé au nom d’une pseudo démocratie, d’une sécurité, d’une paix relative ou d’un confort, ou d’un effort de guerre…
Comment vouloir se rassurer avec l’empereur Marc AURÈLE ?
Pourrait-on apprendre autrement que par le rejet face à ce « pacificateur de l’Empire Romain »… celui que l’on ose dire philosophe ?
Ah ah ah…
Ce tyran que l’on statufie en uniforme militaire… qui nous est rapporté comme un sage stoïcien et qui aurait assuré la Pax Romana en faisant la guerre tout au long de son règne… pour conserver bien étanches les frontières d’un Empire… qui maintenaient des peuples en esclavage…
Quelle horreur !
Comment imaginer une personne se prétendre, s’autoproclamer philosophe et qui affirmerait vouloir la guerre… même sans l’aimer[26] ?
Comment être qualifié de philosophe en ayant le moindre petit pouvoir sur un autre être ?
Ah… et que dire des « philosophes religieux » ?
Comment se réjouir et senser[27] sa vie avec un SAINT-AUGUSTIN ?
Cet homme, que l’on peut aujourd’hui présenter comme un des « pères fondateurs » du christianisme, se qualifie lui-même dans ses Confessions d’être en souffrance.
Par l’analyse de ses symptômes, un médecin honnête le présenterait comme un malade mental proche de la schizophrénie[28].
SAINT-AUGUSTIN, par « la force de l’habitude » nous a inondé de ses conceptions manichéennes du monde à en noyer dans le sang et la honte, l’humanité servile.
Comment comprendre ce que pourrait vouloir dire « la joie de vivre » et « l’amour humain » avec un Thomas d’AQUIN, ce « bœuf muet » qui rejetait le plaisir ? Il a écrit autant qu’il mangeait à s’en faire éclater la panse. Pour comprendre que tous les propos de cet obèse malade n’étaient qu’un monceau de paille à brûler, il est nécessaire de découvrir Thomas d’AQUIN comme successeur de SAINT-AUGUSTIN dans la folie ayant construit la doctrine chrétienne[29].
Et il y a les philosophes que l’on voudrait aimer, comprendre, écouter…
Y a-t-il une légitimité dans leurs œuvres ?
Friedrich NIETZSCHE est-il sincère dans ses écrits ?
Pas davantage que ce qui nous est rapporté d’ARISTOTE !
Tout comme chez Blaise PASCAL de MONS[30], Jean Jacques ROUSSEAU[31] ou Søren KIERKEGAARD[32]… ou tant d’autres qui avaient cependant mille propos formidables à nous offrir afin de nous permettre de commencer à évoluer !
Hélas, lorsque nous écrivons, il y a plus redoutable que les censeurs et les falsificateurs… il y a notre terrible autocensure, qui trahi, nie, ment et ridiculise même parfois nos propres pensées, nos idées libératrices et « évolutrices ».
Toutes les Confessions ou les Mémoires sont autant de tricheries que le fait de préférer tomber dans la neurasthénie ou de céder à la superstition lorsque l’on est dans la souffrance physique, ou affective.
La douleur du cœur est aussi redoutable que celle du corps…
Michel de MONTAIGNE voulait certainement bien faire en pensant reprendre SOCRATE avec son mystérieux « que philosopher c’est apprendre à mourir »… mais qui s’interroge vraiment sur cette affirmation étrange ?
Peut-être que c’est se savoir « mortel »… comme Victor HUGO l’affirmait avec son redoutable alexandrin :
« Il faut que l’herbe pousse et que les enfants meurent » ?
Nous invitent-ils alors à « vivre », ces philosophes ?
Peut-être que se savoir « mortel » nous libère de la peur de la peur de mourir… et nous convie à remercier ASCLÉPIOS[33]… nous dédouanant de nos actes prisonniers d'un système et savourer l’instant… en donnant du sens à l’aujourd’hui, en préparant un demain qui n’existera peut-être pas… mais qui ne nous inquiète plus.
C'est entrer dans l'espérance !
Mourir est naturel…
Vivre l’est beaucoup moins…
Sousvivre ou survivre est davantage notre lot commun dans cet univers illusoire !
Nous inciter à trembler pour demain, c’est la force des tyrans qui dirigent les pantins dans un esclavage où la peur de nos peurs reste probablement la plus grande des armes.
Un philosophe est un être en quête de liberté… qui se lève et sort de la Caverne pour devenir un humain parmi les bipèdes !
Il y a si peu de philosophes, et si peu comprennent que vouloir suivre un philosophe, c’est créer une nouvelle Caverne…
Nous sommes TOUS des philosophes potentiels…
Nous sommes tous alors des humains potentiels mais très peu en sont…
Marguerite YOURCENAR se plaisait à le rappeler :
« Depuis Adam, très peu de bipèdes peuvent prétendre à l’appellation d’humains ».
Aucun tyran ne saurait laisser un philosophe en liberté dans un monde à hiérarchie pyramidale.
Aucun tyran ne saurait laisser la parole qui invite le bipède à devenir un humain… c’est-à-dire un individu libre !
Et le tyran c’est celui qui va nous donner une bonne définition officielle du mot « anarchie » comme quoi ce serait le chaos ou la chianlit… la confusion, le désordre… le bordel ou même, la guerre… alors que l’origine de ce mot « anarchie » voudrait dire :
« Une société où chacun considère l’autre sans exercer de pouvoir sur quiconque ».
Un tyran, qu’il soit enseignant ou professeur, parent ou enfant d’un parent, président, roi, empereur ou Fureur, prêtre, imam ou rabbin, juge ou policier, journaliste ou philosophe, c’est celle ou celui qui se met au dessus d’un autre, qui s’impose ou impose une idée… au lieu d’être simplement à côté…
Ce tyran a toujours au-dessus de lui ses autres tyrans qui lui dictent les paroles et les actes de ces chaînes…
Les tyrans les plus hauts perchés dans la hiérarchie où culmine le dieu des dieux sont l’orgueil, l’envie, la haine… et le grand maître suprême, le prince du Walhalla… c’est peut-être « la peur de nos peurs » !
L’esclave qui défile dans les rues à demander du travail ou du repos… espère que ses chaînes soient allongées de quelques maillons… mais il ne demande surtout pas la liberté !
La liberté fait peur, inquiète, trouble, crée la honte… car elle n’a pas de loi, de frontière, d’interdit, d’obligation, de devoir…
La liberté c’est se donner « ses propres règles de vie » en accord avec soi et avec l’autre…
La liberté c'est choisir de construire sa vie avec des valeurs plutôt que de se soumettre à une morale… c'est préférer une axiologie[34] emprunte d'éthique à l'autorité morale !
Ne pas s’abîmer, ne pas abîmer l’autre…
Grandir à la rencontre de l’autre, et que l’autre grandisse à notre rencontre, sans toujours comprendre cependant, le sens de la vie !
Le sens de la vie et la philosophie :
La philo et la philosophie n’existent pas dans les certitudes, dans les vérités ou dans les réponses qui nous sont rapportés… mais c’est avec nos incertitudes, nos questions et nos doutes que nous avons peut-être une chance de trouver par nous-mêmes un sens à la vie… dans l’instant.
Apprendre, ne nous invite pas à suivre un chemin unique ou même choisir un chemin parmi ceux qui nous sont proposés parfois avec bienveillance ou par autorité, le plus souvent, parce que suivre une route, c’est aller en des lieux qui sont d’un autre…
Apprendre, c’est tracer sa propre route… en n’hésitant pas à trouver la liberté auprès d’êtres libres ou en quête de liberté, capables de nous aider, sans s’imposer avec leurs certitudes…
Apprendre, c’est le « Connais-toi toi même », le « Gnothi seauton » si cher à PLATON, qu’il aime mettre dans la bouche de SOCRATE…
Ah… les interprètes philosophes de notre ère judéo-islamo-chrétienne veulent voir en cette maxime que l’on imagine gravée sur le fronton du temple d’APOLLON à Delphes, comme une prise de conscience de notre propre mesure, sans oser nous mesurer aux dieux…
Peut-être est-ce en fait une invitation à devenir humain ?
En se libérant de la peur de nos peurs, en n’ayant plus la crainte de la mort, de la vie… donc en n’ayant plus besoin de nous réfugier derrière les illusions divines de paradis ou d’enfers…
Connaître l’univers et les dieux, c’est comprendre l’illusion d’une vie !
« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux ».
Apprendre, c’est désirer trouver les mots qui s’approchent au plus près de l’idée…
Apprendre c’est tenter de donner forme à notre pensée en un jaillissement créateur… où du rien nous réalisons un « tout furtif »…
Alors nous réalisons l’illusion d’un instant où comme l’écrivait PINDARE, selon les propos rapportés de Friedrich NIETZSCHE :
« Deviens ce que tu es quand tu l’auras appris ».
Et ce « tout furtif », s’il est vibration plaisante, il sense la réalité de notre espace temps… d’un instant… avant de n’être rien de nouveau…
Entre un château de sable et un château de pierre… la réalité du « tout » et du « rien » se saisit avec l’heure de la « marée » qui diffère.
Philosopher pour quoi, pour qui ?
Ah… pour conclure, de Friedrich NIETZSCHE, oserions-nous nous contenter d’une phrase sincère au milieu de tant de mots exprimés dans la souffrance, entraînant la tricherie ?
Oui, je retiens de ce philosophe blessé et meurtri par la vie, cette merveille qui est une des étoiles dans mes nuits les plus sombres :
« Je suis un génie du cœur ».
Alors, je philosophe devant l’univers qui est le mien… peut-être infime poussière dans ces multivers que j’aime rencontrer…
Mon existence entre larmes et rires est alors comme l’arc en ciel… une réalité relative… une onde de charme qui se matérialise sans que l’on puisse la saisir…
Dans la théorie des cordes… c’est peut-être la vibration délicate d’un instant qui contribue à l’harmonie du tout… du rien…
La philo comme la philosophie nous invite alors peut-être à découvrir et à vivre un mot nouveau et mystérieux qui nous fait passer de l’état de singes que nous sommes — si nous avons compris la philosophie de Pierre BOULLE[35] — à l’état d’humains…
Et ce mot, c’est l’amour[36] !
L'amour…
Ah… l’amour !
Notes philosophiques :
[1] D’après HÉRACLITE, en se libérant des copistes falsificateurs comme Diogène LAËRCE. Avec une lecture autre de « la guerre est le père de toute chose et de toute chose »… après de longues recherches, nous pourrions dire que :
« La dispute est la mère de toute rencontre et de toute création ».
[2] La pataphysique est « la science des solutions imaginaires », si chère à Alfred JARRY et à toute son équipe de pataphysiciens dont Boris VIAN qui marqua l’histoire de ses vérités absolument relatives, lui qui écrivait en préambule de L’écume des jours : « cette histoire est entièrement vraie puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre ».
Osons citer aussi un autre pataphysicien célèbre : Julien TORMA, celui qui a pris vie dans des mécanismes aussi passionnant que ceux expliqués par Jorge Luis BORGES dans Fictions… lorsque l’idée prend forme et devient réalité d’un instant !
[3] François RABELAIS ose nous convier à aller à l’essence, à l’essentiel de la connaissance dans Gargantua où il explique dans le prologue : « C'est pourquoi fault ouvrir le livre et soigneusement peser ce que y est déduict. [...] Puis, par curieuse leçon et méditation fréquente, rompre l'os, et sugcer la substantifique moelle, [...] ».
[4] En voici pour exemple, la partie d’échecs qui se joue dans « Comme une abeille hors de sa ruche… », troisième volume du « Cycle de l’Austrel » à lire en ligne où à obtenir en version papier, édité par l’auteur de ces propos libres sans gravité, dont nous rappelons le nom pour réveiller les moteurs de recherche de l’Internet : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe :
(…)
« Yeph :
— Bien sûr, voici deux monarques envoyant leurs citoyens bien-aimés s’entre-tuer pour désigner la meilleure société possible...
Puisqu’ils ont été élus pour cela, les deux se valent !
Vous êtes au centre d’une partie d’échec grandeur nature.
Un roi s’inclinera ce soir.
Le temps de remettre toutes les pièces en place et demain ou un autre jour, une nouvelle partie se jouera.
Les échecs, voilà peut-être la triste réalité du monde ?
Les pions, vous en trouverez autant que possible : de la chair à canons, avec des héros, des oubliés et des traîtres, qui finissent tous ensemble dans nos cimetières.
La noblesse, les cavaliers, sont toujours à sacrifier — avec art — en mesurant par le jeu des vanités le rôle à leur donner au profit des sages, des conseillers, ceux que l’on écoute, le temps de les remplacer par d’autres plus habiles, plus machiavéliques : les fous.
Si besoin, sans inquiétude les murs tomberont (cela donnera du travail aux survivants) : les tours…
Enfin, pour forcer l’autre roi à s’incliner devant une grande habileté à guerroyer, si cela s’avère nécessaire — car en politique tout est envisageable — la reine pourra être répudiée : une mise à mort légitimée, un sacrifice afin de gagner la partie… puisqu’un simple pion saurait la remplacer ! ».
[5] « Je sais que je ne sais rien » : une certitude attribuée à un personnage nommé SOCRATE dont on ne sait rien de l’existence, autrement que des écrits rapportés de PLATON… SOCRATE est-il l’idée de PLATON posé en quelques mots ? SOCRATE est-il un homme comme Julien TORMA, une création nécessaire pour permettre à PALTON de s’exprimer sans être inquiété par les lois morales de son monde ? Une promenade socratique à lire en ligne ou à découvrir version papier dans les Contes de moelle, du même auteur que ce site de propos libres et sans gravités : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe.
[6] Les religions aiment l’usage de l’expression « le bon berger »… Hélas, depuis que les humains s’adonnent à l’élevage en devenant carnivores… toutes les braves bêtes qui sont choyées par un bon berger ou violentés par une brute sadique… finissent toujours égorgées en sacrifice sur la table des maîtres ! Un bon berger conduit ses bêtes à la mort !
[7] La résilience… une formidable usurpation de Boris CYRULNIK, usant à des fins commerciales d’idées de quelques chercheurs voulant utiliser des propriétés physiques pour en donner une vérité à usage psychologique : « en psychologie, la résilience est un phénomène consistant à pouvoir revenir d'un état de stress post-traumatique ».
En physique, « la résilience est la capacité d'un matériau à absorber de l'énergie quand il se déforme sous l'effet d'un choc ».
Une déformation nécessite un effort… et engendre un traumatisme moléculaire…
La résilience serait en fait de reprendre un concept judéo-islamo-chrétien comme quoi l’on pourrait « vivre un mal pour un bien », ou que « l’on se console toujours »… deux propos contraires à la liberté !
Les ténèbres ne donnent pas de lumières et le départ du Petit Prince reste un drame qui a le droit de hanter le pilote…
Antoine de SAINT-EXUPÉRY témoigne par sa vie sentimentale douloureuse que la résilience est illusoire dans la durée…
[8] L’Art de la Guerre de Sun TZU : encore une traduction orientée pour annoncer un manuel de combat…
La guerre mène les hommes à la destruction, alors que l’art incite à construire… sachant que « Combattre est déjà une défaite »… un article à lire en ligne, toujours du même auteur, à rappeler pour les moteurs de recherche de l’Internet : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe !
[9] « La fin justifie les moyens » des propos que l’on retrouve dans Le Prince de Nicolas de MACHIAVEL… C’est un livre soi-disant de chevet pour tant de politiciens répondant aux questions de journalistes jouant des marronniers…
Si les politiciens avaient lu réellement ce Prince, ils découvrirait l’horreur de la mise en acte des propos similaires, chez un de ses meilleurs élèves : Adolph HITLER, reprenant à son compte les théories du machiavélique maître. Dans « Mein Kampf », « Mon Combat », Adolf HITLER est convaincant, tout autant que Nicolas de MACHIAVEL sur le fait que « la fin justifie les moyens ».
Mais, un homme politique est toujours un petit NAPOLÉON en puissance… un Fureur à sa mesure, car Louis Antoine de saint-JUST sut le dire : « régner est un crime » !
[10] Le Soma, la drogue légale et quasi obligatoire donnée au peuple…
Pour reprendre le résumé fort précis de Wikipédia, le Soma est « une drogue artificielle de synthèse présentée au peuple comme étant un simple médicament.
Les citoyens sont tous incités à utiliser ce produit qui peut, à forte dose, plonger celui qui en prend dans un sommeil paradisiaque.
Il se consomme sous forme de comprimés, distribués au travail en fin de journée. Cette substance est le secret de la cohésion de cette société : grâce à elle, chaque élément de la société est heureux et ne revendique rien.
Les individus de toutes les castes se satisfont de leur statut par le double usage du conditionnement hypnopédique et du Soma ».
C’est dans Le Meilleur des Mondes, en 1932 qu’Aldous HUXLEY nous annonce prophétiquement ce qui se passe aujourd’hui !
Aldous HUXLEY a aussi anticipé l’avènement de la télévision… comme moyen de créer des espaces disponibles dans le cerveau humain pour la manipulation… Et Patrick LELAY le confirme en 2004 : « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.[…] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible.[…] ».
[11] Dans le recueil de poésies : Paroles de Jacques PRÉVERT, il y a un très court poème intitulé : Les Paris stupides :
Un certain Blaise Pascal
etc… etc…
Oui, Jacques PRÉVERT s’est quelque peu intéressé à la vie de Blaise PASCAL de MONS, ce gay luron qui fut, sous la contrainte, sommé de devenir un adepte de la secte janséniste où ses sœurs sévissaient !
Après une courte vie où la recherche du plaisir était sa raison d’être dans un monde où la mort s’annonçait à tous ceux qui dérogeaient aux morales du moment, on peut imaginer Blaise PASCAL de MONS empoisonné afin que les souffrances physiques l’entraînent à délirer face aux enfers qui lui était promis.
La douleur nous fait parfois dire n’importe quoi… et oser même des paris stupides !
[12] Les textes fondateurs nous content ce qu’il y a de plus vil chez l’humain ! Après la méchanceté légitimée d’Abel, vis-à-vis de son frère Caïn, à se réjouir de l’injustice du père face aux offrandes présentées pour l’honorer… c’est au tour de la glorification de Jacob qui par traîtrise vole par deux fois cet abject droit d’aînesse imposé par l’autorité reçue du père. Jacob s’impose dans la hiérarchie avec la complicité de Rébecca, la mère…
Le principe des livres sacrés comme la Bible ou le Coran, c’est de construire et de déconstruire une autorité… afin de semer la discorde, le trouble, la honte, la faute… pour enfin punir et consoler !
C’est une démarche que l’on retrouve dans les armées, résumée par cette devise : « Ordre, contre-ordre, désordre » !
Et toujours, du sang et des larmes !
[13] Certains écrits de PLATON, par un étrange miracle, ont réussi à traverser des siècles de censures sans être trop dénaturés. Il y avait peut-être trop à comprendre pour les copistes à l’esprit lent et éduqué pour obéir !
L’Allégorie de la Caverne n’est certainement pas un mythe car elle décrit bien la « réalité de nos illusions » !
Ce qui nous semble réel est peut-être moins exact que notre imagination ou nos rêves… et l’idée nous rappelle que nous dormons dans un lit sur trois… sans que ce soit dans le « vrai lit ».
Il y a le lit auquel je pense.
Il y a le lit que je fabrique.
Il y a le lit dont je parle.
Le « vrai » lit, c’est celui qui ne quittera pas mon esprit… et je dors dans la « pâle copie » du lit de mon idée, matérialisé selon mes talents, dont j’ai plaisir à vanter les mérites : l’illusion d’un lit intermédiaire dans lequel je ne puis me reposer !
Pour une rencontre originale avec L’Allégorie de la Caverne de PLATON transposée pour la musique, vous pouvez lire gratuitement en ligne (ou acheter une version papier) « La mort de l’Archyeur », quatrième et dernier tome du « Cycle de l’Austrel » des écrits du même auteur que ce site : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe, nommé de nouveau pour exciter les moteurs de recherche de l’Internet !
[14] « Que philosopher c’est apprendre à mourir » ! L’art de vivre selon Michel de MONTAIGNE, s’inspirant des propos socratiques de PLATON. Oui, la prise de conscience de notre mortalité nous offre enfin le droit de commencer à vivre… Et vivre, ce n’est pas sous vivre ou survivre…
Vivre, pour citer encore Michel de MONTAIGNE :
« C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine
Que de savoir jouir loyalement de son être ».
[15] Michel de MONTAIGNE est un philosophe dont les historiens d’État ont légendé la vie pour que soient minimisés ses écrits et sa philosophie… Il est intéressant de se questionner s’il n’a pas été aussi empoisonné comme le fut Étienne de La BOÉTIE à qui il survécu de longues années, pleurant cet être cher qui lui fut volé !
La vie de Michel de MONTAIGNE peut se lire en liberté à travers ses Essais comme en relisant ce qu’il osait écrire sur le mur de sa tour, dans son atelier d’écriture à propos de son grand amour :
« Michel de MONTAIGNE, privé de l'ami le plus tendre, le plus cher et le plus intime, du compagnon le meilleur, le plus savant, le plus agréable et le plus parfait qu'ait vu notre siècle, voulant consacrer le souvenir du mutuel amour qui les unissait l'un à l'autre par un témoignage de la reconnaissance et ne pouvant le faire d'une manière plus expressive, a voué à cette mémoire tout ce savant appareil d'étude, qui fait ses délices ».
Après la mort d'Étienne de La BOÉTIE, Michel de MONTAIGNE a écrit aussi quelques bons mots dont deux extraits qui subsistent et que l’on retrouve dans les Essais, en mémoire de ces amours particulières :
« Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Nous étions à moitié de tout ; il me semble que je lui dérobe sa part »…
« Je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant :
Parce que c'était lui, parce que c'était moi ».
[16] « La République n’a pas besoin de savants ni de chimistes » ose affirmer le sanglant Jean-Baptiste COFFINHAL qui de futur médecin est finalement devenu coupeur de têtes. Est-ce de lui, cette phrase assassine ou son acolyte tueur René-François DUMAS, celui qui fut l’abbé DUMAS ?
L’histoire ne le sait vraiment… mais ils se valent bien dans l’horreur, ces deux juges iniques du Tribunal révolutionnaires, qui furent guillotinés à leur tour !
Mais le plus risible dans cette triste aventure est de savoir qu’au Panthéon de la République française, les dépouilles de Pierre et Marie CURIE — des savants et chimistes aux idées anarchistes — sont sacralisés… et même déifiés (puisque nous sommes au Panthéon) aux côtés de Maréchaux d’Empire et autres tueurs de la République Française…
Dans le Panthéon de la république française, d’autres savants que Pierre et Marie CURIE, et même des écrivains sont contraints à partager ce sinistre tombeau avec des guerriers ou des politiciens aux mains ensanglantées… pour que le peuple soit édifié !
La célèbre maxime d’Antoine de LAVOISIER est une reprise plutôt édulcorée de propos d’ANAXAGORE, très intéressants à étudier pour mieux comprendre la théorie des Cordes :
« Rien ne naît ni ne périt,
Mais des choses déjà existantes se combinent,
Puis se séparent de nouveau ».
[17] « Le mot n’est pas l’idée »… des propos repris souvent dans les loges maçonniques pour édifier les apprentis… en oubliant de citer celui qui en a fait mémoire : le comte Alfred Abdank KORZYBSKI.
Dans son Introduction à La Sémantique Générale, Alfred Abdank KORZYBSKI nous rappelle aussi « qu’une carte n’est pas le territoire »…
« Alors, alors », aurait dit Anatole FRANCE, que penser des pilleurs de trésors qui proposent de la vulgarisation en écrivant par exemple « La Carte et le Territoire » ? Michel HOUELLEBECQ s’offre ainsi le prix Goncourt et se voit proclamé « le Zarathoustra des classes moyennes » par un public toujours disponible à recevoir du prémâché et de l’édulcoré…
[18] Albert EINSTEIN n’a pas trouvé semble-t-il le temps pour continuer à développer des réflexions sur la relativité et le « lâcher prise »…
Avec ses premiers travaux sur la relativité, il se confronte à « l’espace-temps » sans réussir à entrer dans cette dimension ondulatoire que certains nomment « la théorie des Cordes ». C’est la prise de conscience des multivers ou des plurivers qui nous composent, entre l’onde et la matière, entre la matière et l’onde… une harmonie relative… une réalité furtive entre le rien, le tout et le rien…
[19] Diogène LAËRCE, une illusion ou la preuve de la supercherie qui dure depuis près de deux mille ans ?
Qui se cache derrière ce nom d’emprunt ?
Comment se fait-il que ce « célèbre poète, doxographe et biographe » du début du troisième siècle de notre ère n’ait aucune réalité historique ?
Diogène LAËRCE serait peut-être le prête-nom donné aux censeurs traducteurs interprètes du judéo-christianisme naissant ?
Les doctrinaires du judaïsme et du christianisme, voulant utiliser au mieux les écrits anciens en les modélisant aux lois qu’il fallait imposer aux peuples, ont usé de bien des ruses… Diogène LAËRCE en est certainement une !
[20] Si l’on garde en mémoire les propos outrageux de COLUCHE, sans lui prêter raison ou sans que la démocratie ne s’évertue à le châtier après l’avoir tué, c’est parce nos politiciens de la République estime que les citations d’un comique comme COLLUCHE ne sont pas des vérités que le peuple va suivre…
Oui, COLUCHE avait osé dire que « Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit » Alors, il disait aussi :
« Voter, oui… pourquoi pas… mais pour soi-même » !
C’est l’idée reprise en écho d’une affirmation que Le Léopard du Panthéon, en 1887 exprimait avec cette citation certes lapidaire, placardée sur les murs de Paris :
« Ne votez pas, car voter c’est se soumettre,
C’est désigner soi-même son maître ;
C’est dire :
Je suis une bête incapable de me conduire »…
Le Léopard du Panthéon n’a pas été écouté… et le peuple est allé donner son sang, une fois de plus… quelques années plus tard au cours de La Grande Guerre, celle de 1914-1918…
[21] René BARJAVEL est un écrivain qui révèle par ses écrits des idées philosophiques qui font de lui un grand Monsieur. Sa littérature simple et élégante de romancier et d’essayiste n’emploie pas les mots savants dans des phrases alambiquées si nécessaires aux démonstrations des pseudo philosophes de tout poils autoproclamés…
Quand ces derniers médiocres auront quitté le devant de la scène d’une histoire peu glorieuse, la mémoire des magisters comme René BARJAVEL sera rétablie. Cet article souhaite y contribuer quelque peu.
Parmi les trésors trouvés dans l’œuvre de René BARJAVEL, il y a « Jour de feu », la démonstration sans faux-fuyant de la force des médias pour condamner et mettre à mort un innocent !
Depuis toujours la presse est l’outil du pouvoir. Le monde journalistique manipule les peuples et les entraînent à la guerre, aux massacres… à la désolation ! Vous pouvez découvrir pour développer ce sujet, l’article « de l’art d’être journaliste » contant notamment les prouesses du champion toutes catégories du journalisme, le spécialiste des brèves de prétoires et des ragots de salles des pas-perdus : ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même*T… du Midi Libre, celui qui triomphe bien aux yeux de Dick MAY dans sa grande école pour éducateurs du peuple…
Quelle triste phrase extraite du journal « L’Illustration » en date du 22 juillet 1899 à rappeler :
« L’École des Journalistes risque fort d’être
une nouvelle succursale
de la grande École des ratés ».
Le journaliste du Midi Libre ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même*T, dont vous pouvez apprécier quelques articles commentés en ligne, est la petite main des politiques, engagé pour massacrer avec les moyens les plus vils, tant de personnes qui dérangent l’ordre public et les habitudes des politiciens d’une petite ville de province. Il a sévi contre l’auteur de ces propos libres et sans gravité : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe.
Maintenant, avec la magie de l’Internet, quand vous écrivez sur Google « ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même*T » grâce aux moteurs de recherche, vous découvrez des articles écrits par l’auteur de ce site pour faire mémoire des propos nauséeux et mensonger de ce journaliste.
[22] Ah, nos livres d’Histoire nous ont racontés à la manière de Monsieur Adolphe THIERS — ce sanguinaire avocat, journaliste, historien et homme d’État français — comment les Anglais (les Anglois à l’époque) étaient les pires ennemis du Peuple français… en ces tristes jours où les terres de France étaient piétinées encore une fois par des vilains ! Ah… le peuple français qui n’existait pas encore vraiment à l’époque, devait repousser l’envahisseur qui risquait de lui violer ses femmes et piller le reste des récoltes que leurs seigneurs n’avait pas pris…
Il fallait sauver la France… sachant que le royaume de France se construisait à peine, par des conquêtes, des mariages de raison et des achats divers, sans que les peuples vivants sur ces terres soient en mesure de discuter de la situation !
La Guerre de Cent Ans, c’est une partie d’échecs entre deux cousins qui désirent une couronne… en usant des peuples comme pions à sacrifier pour leurs caprices !
[23] Tant de guerres… mais… pour citer Georges BRASSENS :
« Moi, mon colon, celle que je préfère, c’est la guerre de 14-18 » !
Elle fut formidable cette extraordinaire première guerre mondiale qui a permis à tant de riches de devenir encore plus riches, et à permettre aux nations de gérer leurs populations, les grands travaux, la natalité… et mettre au pas (surtout au cimetière) celles et ceux qui avait un peu trop d’audace, d’ambition et de désir de vivre libre…
Écoutons la voix du maître dominus : il faut aller tuer ses cousins germains avant qu’ils ne nous tuent !
Anatole FRANCE résume en une courte phrase la guerre de 1914-1918, cette Der des Der, cette Grande Guerre dont les politiques, cent ans plus tard, se réjouissent de fêter son avènement en tentant ainsi de restaurer un patriotisme affaibli :
« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels » !
[24] Le personnage de MOÏSE s’est façonné à partir de légendes diverses qui ont construit la Bible juive, l’Ancien Testament pour les chrétiens.
La vie de MOÏSE, c’est une histoire invraisemblable qui met en scène des pharaons d’Égypte et des miracles sanglants attribués à la miséricorde d’un dieu qui désigna un peuple comme Élu, l’invitant à gagner une Terre Promise… hélas déjà occupée !
MOÏSE fut légitimé par les écrits des pères fondateurs chrétiens pour être définitivement sacralisé par le Coran sous le nom de MOUSSA où l’on parle de lui à plus de cent-trente reprises… Il est en effet le grand prophète précurseur du dernier et plus grand des prophètes : MAHOMET.
Par la démonstration des qualités et des miracles de MOÏSE (ou de MOUSSA), le Coran annonce le prochain prophète — MAHOMET — à qui le dieu parle aussi et dicte les textes sacrés !
Ces textes sacrés comme les dix commandements instaurent l’autorité comme mode de vie exclusif.
On exige d’abord l’obéissance et la soumission au dieu et à leurs représentants, puis aux parents… et par extension, à toute personne qui prétend avoir droit à un pouvoir quelconque.
Le pouvoir, l’autorité, s’acquière par la ruse, la force, ou en exacerbant la peur du plus faible !
[25] Étienne de La BOÉTIE venait d’avoir dix-huit ans lorsqu’il se permis d’exposer ses idées du pouvoir… son « Discours de la servitude volontaire » révèle un esprit libre qui ose apprendre et dévoiler ce qu’il a compris du principe lié à l’autorité.
Sa liberté de penser et son audace à vivre sans honte et sans interdit des amours particulières, lui vaudront certainement cette mort étrange, à trente deux ans… qui ressemble fortement à un empoisonnement !
Une dysenterie ?
La peste ?
Hum…
Mais l’Histoire officielle aime écrire des biographies sages où la part homophile de ses philosophes ne doit surtout pas être avancée…
Elle n’existe même pas, d’ailleurs !
[26] La philosophie devrait être une aide, un outil pour tracer un chemin d’amour, de paix, de bien-être et d’harmonie…
Le philosophe devrait donc être un magister soucieux d’enseigner « cet amour de la sagesse »… alors vouloir comme Bernard Henri LÉVY « la guerre sans l’aimer », c’est en totale opposition avec « celui qui est amoureux de la sagesse ». En définissant la philosophie à sa manière, Bernard Henri LÉVY… étonne ! Oser écrire que « l’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre », nous rappelle les temps les plus douloureux des pseudo philosophes religieux qui culmine peut-être dans l’horreur avec le monstrueux :
« Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les siens » !
Peut-être n’ai-je pas compris le principe philosophique développé par Bernard Henri LÉVY ?Surtout depuis que j'ai appris que « Combattre est déjà une défaite » !
[27] C’est Vincent CESPÉDES qui est actuellement le champion des écrivains philosophes dans le registre « la langue française est pauvre en vocabulaire, il est grand temps de l’enrichir avec quelques mots nouveaux de qualité ». Le verbe « senser » est très intéressant dans sa définition et son usage… « Senser » est un synonyme de : « donner du sens », « interpréter ».
J’aime celles et ceux qui ont soif d’enrichir notre art de communiquer, surtout avec des ondes de charme…
[28] SAINT-AUGUSTIN décrit dans les Confessions un conflit intérieur qui le déchire : ce combat tragique entre l’amour pour son dieu et son obsession à donner libre cours aux passions charnelles.
C’est SAINT-AUGUSTIN qui a développé dans l’univers du christianisme cette dualité schizophrénique d’un esprit de pureté en guerre contre un corps pécheur !
Depuis, le sang et les larmes ont coulé tant de fois sur celles et ceux qui voulaient vivre en harmonie « corps, cœur et esprit » : l’amour humain, en liberté ! Combien de vies frustrées, voire massacrées par ces principes sordides d’éducation imposés par les autorités religieuses aux enfants, pouvant se résumer par cette citation :
« Tu peux jouer à tout ce que tu veux dans ta chambre, sauf avec ton corps » !
Au chapitre 21 du Livre X, dans les Confessions, SAINT-AUGUSTIN écrit : « des actions honteuses m’ont comblé de joie ; j’y songe maintenant avec horreur ». Il osera de même écrire dans La Cité de Dieu : « au Paradis l’homme sera libre car il ne pourra plus pécher ». Définir la « liberté » en proposant une « impossibilité », si cela n’est pas de la schizophrénie… C’est comme se prétendre anarchiste en étant tyrannique, à vouloir placarder dans les rues cet absurde :
« Il est Interdit d’interdire ».
[29] Thomas d’AQUIN « Docteur de l’Église » et sa grosse Somme Théologique offre une très longue dissertation dans laquelle il revient souvent sur l’horreur du plaisir de la chair…
Cette aversion au plaisir et à la sexualité lui fait écrire des textes faisant loi dans la doctrine chrétienne, affirmant qu’il faut refuser l’acte sexuel sous prétexte qu’il « obscurcit » et « dissout » l’esprit.
Le jeune Thomas d’AQUIN à peine âgé de vingt-trois ans, que ses frères surnommaient déjà l’eunuque taciturne ou le bœuf muet, compensait semble-t-il ses frustrations sexuelles par une gloutonnerie hallucinante… Comment pouvait-il aimer et être aimé ?
Alors… compenser ses manques par la nourriture et quelques jeux intellectuels l’a entraîné vers des dérives spirituelles tragiques pour l’humanité toute entière.
La philosophie ne peut être mise entre les mains des religieux sans être corrompue !
[30] Blaise PASCAL de MONS, noble aristocrate et gai luron dans sa vie d’homme libre, fut plein de créativité et d’amours particulières… Il était d’une intelligence brillante.
Ah, quel plaisir à l’imaginer en compagnie de ses fidèles amours : Antoine GOMBAUD chevalier de MÉRÉ, Damiens MITTON et surtout Jacques VALLÉE des BARREAUX, le prince des libertins.
Blaise PASCAL de MONS existera en tant que génie sachant philosopher jusqu’à ce qu’il soit touché étonnamment par la grâce d’un dieu que la peur a construit…
Un grave accident de carrosse à l’âge de trente-et-un ans lui fit voir de près la mort qui avait déjà frappé sa famille…
C’est un miracle montrant la miséricorde de Dieu pour les pécheurs, lui expliquent ses sœurs, mais les enfers sont si proches !
Cependant, malgré les menaces, faisant fi des recommandations, le libertin reprend goût à la vie… et retourne à ses plaisirs !
A-t-il été empoisonné par sa sœur Jacqueline ?
C’est plus que probable… Pour sauver l’âme, si l’on peu mépriser le corps, pourquoi ne pas le détruire !
ORIGÈNE avait déjà suivi à la lettre les écrits du nouveau testament : en Matthieu 2 : « il y a des eunuques qui se sont faits eux-mêmes eunuques pour le royaume des cieux » et Marc 3 : « si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la » ! ORIGÈNE s’est castré pour ne plus pécher !
Et la maladie le terrasse : le pauvre Blaise est alors emprisonné par sa terrible sœur bigote — religieuse janséniste — rejointe par son autre sœur Gilberte… Celui qui fut un gai luron se trouve dorénavant sous l’influence redoutable de la secte de Port-Royal à Paris, pour devenir un triste malade en crainte de ce dieu pour lequel il semblait pourtant ne pas croire en l’existence.
Trois années de souffrances terribles avant sa mort à trente-neuf ans.
Trois années d’écriture sous l’emprise d’un système…
Que nous reste-t-il donc, en fait, des écrits de Blaise PASCAL de MONS, qui n’aient été détruits par sa sœur Jacqueline, ou corrigés ?
Si peu…
Ah, comme c’est désespérant de voir que l’Histoire officielle toujours révisionniste en a fait un philosophe chrétien frustré, alors que notre cher Blaise PASCAL de MONS était un savant humaniste, un philosophe amoureux de la sagesse, un grand jouisseur de la vie !
Au milieu des « Pensées » sous influence, rappelons cette sublime citation que la censure a omise d’effacer, n’en ayant pas saisi le sens et qui révèle le philosophe dans toute sa splendeur :
« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ».
Des pseudo philosophes (souvent religieux) corrigent cette réflexion de Blaise PASCAL de MONS en : le cœur a ses raisons que la raison ignore. C’est encore une trahison de la censure ! Dire que la raison ignore les raisons du cœur, c’est encore donner une importance dominante à la raison, à l’esprit… sur le cœur et le corps…
Écrire que « que la raison ne connaît point » c’est assurer au cœur sa réalité toute entière, l’invitant à se mettre en harmonie avec l’esprit et le corps… sans prétendre à une hiérarchie… ou à une autorité quelconque de l’esprit sur le cœur… et tout cela s’explique avec la philanalyse…
Et peut-être Blaise PASCAL de MONS avait aussi écrit dans ses Pensées :
« Le corps a ses raisons que la raison ne connaît point » !
[31] Jean Jacques ROUSSEAU est un homme blessé par la vie… de sa naissance à sa mort, il n’a pas eu le droit d’aimer et d’être aimé… le laissant toujours dans ses rêveries de promeneur solitaire, dans une solitude étrangère :
« Me voici donc seul sur la terre,
n’ayant plus de frère
de prochain
d’ami
de société
que moi-même ».
Jean Jacques ROUSSEAU a reçu par son oncle tuteur, l’éducation castratrice des pasteurs protestants d’une Suisse sous l’influence des éducateurs fous dont nous devons citer le plus tristement célèbre : le docteur Samuel Auguste TISSOT, égalant en massacre son collègue américain, le fameux docteur John Harvey KELLOGG.
Jean Jacques ROUSSEAU a frustré son corps, bridé son cœur… et méprisé son esprit…
Le génie de ce philosophe à la sensibilité homophile flagrante a même été massacré par le prétentieux François Marie de VOLTAIRE qui le frustrera davantage en le méprisant… rejetant une amitié espérée.
Il y a chez Jean Jacques ROUSSEAU quelques trésors à découvrir encore pour apprendre à aimer ce philosophe qui avait — comme Friedrich NIETZSCHE — la musique pour source des plaisirs de la vie… Il était aussi compositeur et aurait pu se créer un nom comme Jean Philippe RAMEAU, mais il a du travailler pour se nourrir au lieu de créer pour notre plaisir.
Friedrich NIETZSCHE écrivait dans le Crépuscule des idoles :
« Sans la musique, la vie serait une erreur ».
[32] Søren KIERKEGAARD est encore — comme tant d’humains éveillés mais résignés — un être massacré par la vie…
Et que dire de son éducation selon ses propres dires : « une éducation chrétienne stricte et austère qui fut, à vues humaines, une folie » ?
Encore un philosophe bridé par les frustrations et les hontes. Encore un philosophe mort bien jeune… lui qui ne su jamais choisir entre « Ou bien… » et « ou bien… » celui qui ne voulait pas tricher dans « le journal d’un séducteur » et qui savait si bien, ô combien le poète souffre lorsqu’il compose… à s’en déchirer le cœur !
Pour trouver le philosophe chez Søren KIERKEGAARD, il faut nécessairement — comme chez beaucoup de ces malheureux incapables d’aimer pour avoir si peu été aimés — aller puiser la substantifique moelle.
On y découvre alors des merveilles…
[33] SOCRATE est condamné pour avoir corrompu la jeunesse… oui !
SOCRATE a osé inviter les jeunes d’Athènes à vivre les plaisirs en liberté… à délaisser les morales des dieux pour vivre avec des valeurs humaines !
SOCRATE, dans un âge bien avancé du troisième cycle de la vie d’un homme, ne souhaite pas fuir la décision de ses juges iniques et se sent prêt à rejoindre l’harmonie du ciel et de la terre… alors, il joue une dernière fois avec la maïeutique… « Cet art de faire accoucher les esprits ».
SOCRATE prie son ami Criton de lui rendre un ultime service en témoignage de sa guérison :
« Criton, nous devons un coq à Asclépios.
Payez cette dette, ne la négligez pas ».
Combien de certitudes et d’affirmations, de vérités vrais ont découlé de cette petite phrase sublime sans réussir à me convaincre ?
Ce sera une étude passionnée pour réaliser un mémoire de maîtrise… qui fut fort apprécié en son temps par le correcteur qui suivait l’étudiant en philosophie et en théologie, au couvent des Dominicains de Lille…
Peut-être a-t-il trouvé dans ses recherches, une autre voie sur cette mystérieuse guérison, que celles proposées jusqu’alors ?
C’est encore dans « Une promenade socratique » issue des Contes de moelle et aussi dans « La mort de l’Archyeur » quatrième et dernier tome du Cycle de l’Austrel, que l’auteur, Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe, développe les conclusions de ses travaux…
Il explique à sa manière pourquoi SOCRATE s’annonce guérit, et demande à Criton de payer un coq…
Pourquoi ?
Parce que SOCRATE n’a plus peur de la peur de la mort !
C’est une réflexion qui mérite le débat… à lire gratuitement en ligne ou à acheter dans sa version papier, sur les différents sites de l’auteur !
[34] L’axiologie… un autre regard sur le sens de la vie à travers la philosophie des valeurs !
Une étude des valeurs qui se distinguent de la morale en regard de l’éthique, à découvrir dans l’essai : Proposition pour une nouvelle axiologie de Cyril ARNAUD.
[35] Pierre BOULLE est un philosophe français récupéré un peu beaucoup par l’univers du cinéma américain à gros budget…
Alors, son œuvre a subi toutes les trahisons possibles et inimaginables…
Pierre BOULLE est un visionnaire comme Aldous HUXLEY du potentiel humain…
Dans La Planète des Singes, ce qu’il semble être expliqué par le philosophe, c’est que nous n’avons pas encore évolué de notre état de bipède, à celui d’humain, comme l’écrivait Marguerite YOURCENAR…
De singes que nous sommes, ce ne sont pas les sciences ou les techniques ou encore les progrès de la médecine, qui feront de nous des surhommes… car nous ne sommes pas encore des humains !
Nous aimons davantage la guerre à la paix, la soumission à la liberté, la contrainte et les frustrations au plaisir…
Pour avoir une chance d’accéder à l’état d’humains… il faut que les singes que nous sommes découvrent la parole… et la parole c’est l’art de la dispute : notre capacité à dire « NON », pour apprendre à dire « OUI ».
C’est commencer à philosopher !
[36] L’amour humain, la philanalyse… cette quête de la mise en harmonie du corps, du cœur et de l’esprit…
De Cesare PAVESE : « Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer tes faiblesses sans que l’autre ne s’en serve pour augmenter sa force ».
Merci de m'avoir lu…
Je suis vivant par votre lecture !
Je suis vivant par votre lecture !
Découvrez maintenant d'un clic,
La Table des articles sur la philosophie
La Table des articles sur la philosophie
Vous aimez ?
Merci de partager !
Merci de partager !
Vous êtes de plus en plus nombreux à venir sur mes pages… et déjà en août 2014, une moyenne de 12.000 visites par mois est comptabilisée sur l'ensemble des sites et blogs, depuis le mois de mai 2013.
Merci encore ! |
Propos libres sans gravité écrits par Yves de FRANCQUEVILLE,
Pirate des mots et philanalyste en herbe.
Tous droits réservés ©.
L'usage l'une phrase sortie de son contexte n'est surtout pas souhaitable…
Si c'est réalisé pour créer le trouble et servir à calomnier !
Merci encore à toutes celles et ceux qui ont souhaité me voir disparaître…
comme le journaliste, ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même*…
Cela m'a donné davantage de forces vives pour inviter à la liberté !
Pirate des mots et philanalyste en herbe.
Tous droits réservés ©.
L'usage l'une phrase sortie de son contexte n'est surtout pas souhaitable…
Si c'est réalisé pour créer le trouble et servir à calomnier !
Merci encore à toutes celles et ceux qui ont souhaité me voir disparaître…
comme le journaliste, ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même*…
Cela m'a donné davantage de forces vives pour inviter à la liberté !
Auteur : Yves Philippe de Francqueville