Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et
Philanalyste en herbe
Présente des propos libres sans gravité
Dans la rubrique « philosophie ».
Pirate des mots et
Philanalyste en herbe
Présente des propos libres sans gravité
Dans la rubrique « philosophie ».
Ces travaux sont réalisés à partir des notes n°227 & n°X16,
commentées et développées ; extraites de « La première liasse » des écrits de Yves Philippe de
FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe :
« Combattre est déjà une défaite » !
Une petite note, parmi tant d’autres écrites au fil des jours dans mon
bureau ou lorsque je bats la campagne. Elles sont mises en liasses par quelques
bons amis depuis près de quinze ans. Je les garde toutes précieusement pour offrir
plus tard un article, développer une réflexion, trouver de nouvelles portes au
sens de la vie, lorsque j’en trouve l’espace-temps.
Avant de me lancer dans quelques propos libres sans gravité, à partir d’une idée — ce nuage qui passe dans le ciel de mon esprit et qui peut si vite disparaître à la vue — j’utilise mes vieux dictionnaires encyclopédiques, et maintenant de plus en plus la toile de l’Internet, afin d’aller à la rencontre d’un possible prédécesseur à ma pensée philosophique : découvrir qui pourrait avoir avant moi une inspiration similaire et apprendre ainsi davantage des anciens…
Cette fois, j’ai pu constater que « Combattre est déjà une défaite » serait une maxime ancestrale dont l’auteur originel semble perdu dans la nuit des temps… ou a peut-être préféré rester modeste en usant du plaisant : « un grand maître avant moi a dit » !
C'est donc une admirable affirmation déjà prononcée semble-t-il en japonais et auparavant en chinois, par des maîtres « des magisters » des Arts martiaux. Elle est conservée comme ligne de conduite notamment par le fondateur d’un karaté, dit karate-do Shotokan : Gichin FUNAKOSHI.
Gichin FUNAKOSHI affirmait :
Avant de me lancer dans quelques propos libres sans gravité, à partir d’une idée — ce nuage qui passe dans le ciel de mon esprit et qui peut si vite disparaître à la vue — j’utilise mes vieux dictionnaires encyclopédiques, et maintenant de plus en plus la toile de l’Internet, afin d’aller à la rencontre d’un possible prédécesseur à ma pensée philosophique : découvrir qui pourrait avoir avant moi une inspiration similaire et apprendre ainsi davantage des anciens…
Cette fois, j’ai pu constater que « Combattre est déjà une défaite » serait une maxime ancestrale dont l’auteur originel semble perdu dans la nuit des temps… ou a peut-être préféré rester modeste en usant du plaisant : « un grand maître avant moi a dit » !
C'est donc une admirable affirmation déjà prononcée semble-t-il en japonais et auparavant en chinois, par des maîtres « des magisters » des Arts martiaux. Elle est conservée comme ligne de conduite notamment par le fondateur d’un karaté, dit karate-do Shotokan : Gichin FUNAKOSHI.
Gichin FUNAKOSHI affirmait :
« Le karaté existe pour ne pas servir ».
Même si les karatés, comme beaucoup d’Arts martiaux, peuvent permettre
de résoudre « techniquement » des conflits, la véritable maîtrise du sage s'observe dans la capacité à « éviter le combat ».
Une guerre « gagnée » entraîne toujours une vengeance qui sourde pour jaillir tôt ou tard. Et la vengeance nous conduit hélas à la tombe avec notre ennemi, comme nous le confient les citations attribuées à Lao TSEU. Réparer les méprises par l’audace et le courage, restaurer son âme blessée par la création et laisser l’autre creuser sa tombe avec sa propre colère et sa médiocrité… tout cela est plus sage que de vouloir la guerre !
L’Art martial qui révèle le mieux cet état sublimant le combat, serait probablement le tir à l’arc, ou plutôt la voie de l’arc, dit Kyūdō. En effet, le disciple de cet art pourrait atteindre la perfection dans son geste, arrivant enfin au « dō », dans l’harmonie la plus extraordinaire, lorsqu’il serait en mesure de vivre le geste sublime, sans avoir besoin de lancer la flèche… Il sait alors que la cible est atteinte sans que le coup soit porté :
Une guerre « gagnée » entraîne toujours une vengeance qui sourde pour jaillir tôt ou tard. Et la vengeance nous conduit hélas à la tombe avec notre ennemi, comme nous le confient les citations attribuées à Lao TSEU. Réparer les méprises par l’audace et le courage, restaurer son âme blessée par la création et laisser l’autre creuser sa tombe avec sa propre colère et sa médiocrité… tout cela est plus sage que de vouloir la guerre !
L’Art martial qui révèle le mieux cet état sublimant le combat, serait probablement le tir à l’arc, ou plutôt la voie de l’arc, dit Kyūdō. En effet, le disciple de cet art pourrait atteindre la perfection dans son geste, arrivant enfin au « dō », dans l’harmonie la plus extraordinaire, lorsqu’il serait en mesure de vivre le geste sublime, sans avoir besoin de lancer la flèche… Il sait alors que la cible est atteinte sans que le coup soit porté :
« Le combat n’a pas à avoir lieu ».
Maintenant que l’hommage est rendu à Gichin FUNAKOSHI, aux Arts
martiaux et aux spiritualités qui préfèrent la paix à la guerre, voici mon
développement libre et sans gravité sur cette maxime :
« Combattre est
déjà une défaite » !
Il y a en l’année 2014, de grands souhaits politiques d’inviter les
enfants des écoles de la République — encore malléables à souhait — à
commémorer la « grande guerre »,
« la der des der », la
guerre de 1914-1918…
Manipulation ou récupération pour cinq années d’étalages héroïques du sang des peuples ? Désir d’unité ou souhait de réveiller un patriotisme qui semble être endormi ?
L'homme aime tant la guerre… C’est ce qui serait historiquement prouvable…
Ou peut-être pas ?
L’étude géopolitique des strates démontrant la vie humaine et son évolution sur Terre, ne donne à l’homme une âme belliqueuse que depuis peu de millénaires…
L’homme n’a peut-être pas toujours été un guerrier… mais beaucoup d’intéressés tentent de nous le faire croire !
Peut-être est-ce la faiblesse, l’inculture et la peur de l’homme, obéissant à ses maîtres, qui en fait tantôt une victime, tantôt un tueur et parfois les deux ?
Oui, les tyrans sont habiles depuis fort longtemps à inviter les peuples à se détester les uns les autres, en divisant toujours davantage au nom d’une doctrine, d’une frontière ou d’un bonheur à imposer, pour régner sur des champs de larmes et de sang !
La colère attise la vengeance…
Le premier meurtre officiel de l’humanité est un fratricide ! Il se trouve conté dans quelques textes religieux qui nous sont offerts en leçons de vie par les religions monothéistes ayant la plus grande part du marché — actuellement — sur la crédulité des peuples. Cet assassinat s’est construit sur une injustice provoquée par un père vis-à-vis d’un de ses fils, avec la complicité de l’autre…
C’est pour cela que je me méfie lorsque l’on me veut, que l’on me dit « frère »… et de me retrouver encore projeté dans un système à hiérarchie verticale où pour grimper au sommet de la pyramide, il faut trop souvent piétiner celles et ceux que nous devrions aimer, considérer et même admirer. « Les élèves qui dépassent les maîtres »… Ces derniers, lorsqu’ils sont « dominus » et non « magisters »… n’apprécient guère ! J’ai trop l’inquiétude du coup de traîtrise par jalousie, bêtise ou dépit ! Je préfère maintenant cousiner ! C’est ce qui pourrait se nommer la « rencontre humaniste », à hiérarchie horizontale où chacun s’entraide et s’admire pour œuvrer à la création ! Il y a peut-être un mot ancien à retrouver dans sa définition extraordinaire : « l’anarchie » ! La définition proposée par Wikipédia est plutôt intéressante à lire et relire…
Mais revenons à Caïn :
Oui, Caïn a certainement ses raisons d’être jaloux de constater que le « présent » d’Abel, son frère, ait pu être préféré au sien !
Pourquoi le père — ce dieu dit bon et miséricordieux — le rejette-t-il par la voix des grands prêtres ?
Pourquoi la viande chassée, tuée et apprêtée par Abel, serait-elle plus plaisante à nourrir les maîtres, que les fruits et les légumes issus du labeur, du courage et de la constance de Caïn ?
Pourquoi Abel ne demande-t-il pas au père, son dieu juste et bon, miséricordieux… de reconnaître aussi — à juste titre — le présent de son frère ?
Il est vrai que la probabilité de trouver de la viande toute l’année est plus grande que celle d’être fourni quotidiennement en végétaux ! Déjà, voici quelques milliers d’années, au commencement de la grande décadence, l’économie et la propriété privée avait rang sur l’affectif : oui, la récolte des fruits et des légumes est certainement plus aléatoire au rythme des saisons et de la météorologie… et la menace du plus fort n’est pas à ignorer. Il faut comprendre que les sacrifices présentés en offrandes aux dieux servent bien entendu à nourrir les grands prêtres et leurs ouailles, parasites établis de tout système religieux, ou politique par ceux qui nous ont révélés à leur bon vouloir, la philosophie dite d’ARISTOTE.
Pour qu’une société se construise avec une hiérarchie pyramidale, il est donc nécessaire de montrer une préférence pour le chasseur, l’exploitant ou le voleur, qui par la force, sauront faire couler le sang afin de satisfaire les commissionnaires d’un dieu !
Caïn, hélas, jaloux et colérique, devant une telle injustice, cède à la vengeance… En tuant son frère Abel, il devient lui-même un guerrier sanguinaire… et le dieu rusé ne puni pas le fratricide, sans non plus pardonner ou excuser…
Caïn et sa descendance (dont nous serions tous issus selon les légendes établies), se trouvent donc redevables auprès du dieu d’avoir été épargnés… mais demeurent toujours esclaves d’une décision du maître, dans la crainte d’un jugement tardif !
L’obéissance par la peur et aussi efficace que celle par la récompense !
La carotte ou le bâton suffisent hélas à beaucoup…
Étienne de La BOÉTIE pourtant nous a rappelé que :
Manipulation ou récupération pour cinq années d’étalages héroïques du sang des peuples ? Désir d’unité ou souhait de réveiller un patriotisme qui semble être endormi ?
L'homme aime tant la guerre… C’est ce qui serait historiquement prouvable…
Ou peut-être pas ?
L’étude géopolitique des strates démontrant la vie humaine et son évolution sur Terre, ne donne à l’homme une âme belliqueuse que depuis peu de millénaires…
L’homme n’a peut-être pas toujours été un guerrier… mais beaucoup d’intéressés tentent de nous le faire croire !
Peut-être est-ce la faiblesse, l’inculture et la peur de l’homme, obéissant à ses maîtres, qui en fait tantôt une victime, tantôt un tueur et parfois les deux ?
Oui, les tyrans sont habiles depuis fort longtemps à inviter les peuples à se détester les uns les autres, en divisant toujours davantage au nom d’une doctrine, d’une frontière ou d’un bonheur à imposer, pour régner sur des champs de larmes et de sang !
La colère attise la vengeance…
Le premier meurtre officiel de l’humanité est un fratricide ! Il se trouve conté dans quelques textes religieux qui nous sont offerts en leçons de vie par les religions monothéistes ayant la plus grande part du marché — actuellement — sur la crédulité des peuples. Cet assassinat s’est construit sur une injustice provoquée par un père vis-à-vis d’un de ses fils, avec la complicité de l’autre…
C’est pour cela que je me méfie lorsque l’on me veut, que l’on me dit « frère »… et de me retrouver encore projeté dans un système à hiérarchie verticale où pour grimper au sommet de la pyramide, il faut trop souvent piétiner celles et ceux que nous devrions aimer, considérer et même admirer. « Les élèves qui dépassent les maîtres »… Ces derniers, lorsqu’ils sont « dominus » et non « magisters »… n’apprécient guère ! J’ai trop l’inquiétude du coup de traîtrise par jalousie, bêtise ou dépit ! Je préfère maintenant cousiner ! C’est ce qui pourrait se nommer la « rencontre humaniste », à hiérarchie horizontale où chacun s’entraide et s’admire pour œuvrer à la création ! Il y a peut-être un mot ancien à retrouver dans sa définition extraordinaire : « l’anarchie » ! La définition proposée par Wikipédia est plutôt intéressante à lire et relire…
Mais revenons à Caïn :
Oui, Caïn a certainement ses raisons d’être jaloux de constater que le « présent » d’Abel, son frère, ait pu être préféré au sien !
Pourquoi le père — ce dieu dit bon et miséricordieux — le rejette-t-il par la voix des grands prêtres ?
Pourquoi la viande chassée, tuée et apprêtée par Abel, serait-elle plus plaisante à nourrir les maîtres, que les fruits et les légumes issus du labeur, du courage et de la constance de Caïn ?
Pourquoi Abel ne demande-t-il pas au père, son dieu juste et bon, miséricordieux… de reconnaître aussi — à juste titre — le présent de son frère ?
Il est vrai que la probabilité de trouver de la viande toute l’année est plus grande que celle d’être fourni quotidiennement en végétaux ! Déjà, voici quelques milliers d’années, au commencement de la grande décadence, l’économie et la propriété privée avait rang sur l’affectif : oui, la récolte des fruits et des légumes est certainement plus aléatoire au rythme des saisons et de la météorologie… et la menace du plus fort n’est pas à ignorer. Il faut comprendre que les sacrifices présentés en offrandes aux dieux servent bien entendu à nourrir les grands prêtres et leurs ouailles, parasites établis de tout système religieux, ou politique par ceux qui nous ont révélés à leur bon vouloir, la philosophie dite d’ARISTOTE.
Pour qu’une société se construise avec une hiérarchie pyramidale, il est donc nécessaire de montrer une préférence pour le chasseur, l’exploitant ou le voleur, qui par la force, sauront faire couler le sang afin de satisfaire les commissionnaires d’un dieu !
Caïn, hélas, jaloux et colérique, devant une telle injustice, cède à la vengeance… En tuant son frère Abel, il devient lui-même un guerrier sanguinaire… et le dieu rusé ne puni pas le fratricide, sans non plus pardonner ou excuser…
Caïn et sa descendance (dont nous serions tous issus selon les légendes établies), se trouvent donc redevables auprès du dieu d’avoir été épargnés… mais demeurent toujours esclaves d’une décision du maître, dans la crainte d’un jugement tardif !
L’obéissance par la peur et aussi efficace que celle par la récompense !
La carotte ou le bâton suffisent hélas à beaucoup…
Étienne de La BOÉTIE pourtant nous a rappelé que :
« Si les tyrans nous semblent grands,
C’est que nous sommes à genoux devant eux ».
C’est que nous sommes à genoux devant eux ».
Les hommes aiment le sang…
Ce serait si bon pour eux…
Ou peut-être pas ?
Lorsqu'ils ne s'entretuent pas dans des guerres justes, des hommes et parfois des femmes, se plaisent pourtant encore à regarder les mises à mort en place de grève, à la télévision, dans les arènes… où ils espèrent voir couler joliment le sang du sacrifice. Aujourd’hui, la corrida, c’est une mort en direct… légalisée et encouragée. Si le taureau était remplacé de nouveau par des prisonniers, des étrangers ou des opposants à l’idée ou la religion du moment, la foule s’empresserait encore et toujours davantage pour jouir devant les mises à mort. Si c’est un tueur d’enfant, quel bonheur, “que c’est formidable”, hurleraient même certains à le voir être déchiqueté par les fauves… Si c’est le perdant d’une élection, la rage verbale peut avoir la même violence, la même onde de choc… Combien de héros d’un temps furent lynchés par des foules en liesse, acclamant en même temps le nouvel élu, sacré par les médias ?
La saga « Hunger Games » de Suzanne COLLINS ou le film « Running man », inspiré du roman de Stephen KING, comme beaucoup d’autres écrits… tous nous révèlent combien les peuples sont à l’écoute des journalistes, des médias au service du gouvernement, pour glorifier les héros du jour et savourer une bonne mise à mort d’un « désigné coupable » !
Comment ne pas se remémorer de même le film de Fritz LANG : « M le maudit » où les pires criminels se décident juges et bourreaux d’une victime devenue elle-même un monstre ?
René BARJAVEL sut aussi avec talent nous écrire « Jour de feu ». L’histoire d’une exécution habilement orchestrée d’hier de demain ou d’aujourd’hui, avec les mêmes tactiques politiques et médiatiques… avec encore et toujours le peuple qui suit la voix des maîtres !
Et toute la foule de crier :
Ce serait si bon pour eux…
Ou peut-être pas ?
Lorsqu'ils ne s'entretuent pas dans des guerres justes, des hommes et parfois des femmes, se plaisent pourtant encore à regarder les mises à mort en place de grève, à la télévision, dans les arènes… où ils espèrent voir couler joliment le sang du sacrifice. Aujourd’hui, la corrida, c’est une mort en direct… légalisée et encouragée. Si le taureau était remplacé de nouveau par des prisonniers, des étrangers ou des opposants à l’idée ou la religion du moment, la foule s’empresserait encore et toujours davantage pour jouir devant les mises à mort. Si c’est un tueur d’enfant, quel bonheur, “que c’est formidable”, hurleraient même certains à le voir être déchiqueté par les fauves… Si c’est le perdant d’une élection, la rage verbale peut avoir la même violence, la même onde de choc… Combien de héros d’un temps furent lynchés par des foules en liesse, acclamant en même temps le nouvel élu, sacré par les médias ?
La saga « Hunger Games » de Suzanne COLLINS ou le film « Running man », inspiré du roman de Stephen KING, comme beaucoup d’autres écrits… tous nous révèlent combien les peuples sont à l’écoute des journalistes, des médias au service du gouvernement, pour glorifier les héros du jour et savourer une bonne mise à mort d’un « désigné coupable » !
Comment ne pas se remémorer de même le film de Fritz LANG : « M le maudit » où les pires criminels se décident juges et bourreaux d’une victime devenue elle-même un monstre ?
René BARJAVEL sut aussi avec talent nous écrire « Jour de feu ». L’histoire d’une exécution habilement orchestrée d’hier de demain ou d’aujourd’hui, avec les mêmes tactiques politiques et médiatiques… avec encore et toujours le peuple qui suit la voix des maîtres !
Et toute la foule de crier :
« Libérez Barabbas » !
Thomas HOBBES expliquait dans « Le Léviathan » que « l’homme est un loup pour l’homme »… La société aristotélicienne s’est construite sur le principe de « la guerre de tous contre tous ».
La place du « bon » ou du « méchant » se décide aux plus hautes instances des États avec une aussi grande facilité que le rôle du « gendarme » ou du « voleur », chez les enfants dans une cour de récréation…
En effet !
Il y a certainement davantage de codes d’honneurs chez les animaux que chez les humains.
La loi du talion aurait pu être une étape significative qui réglementerait — avant de prendre conscience de la nécessité du « pardon » — une vengeance se voulant « équitable »… Elle n’est même pas encore appliquée, sachant que subsiste dans les traditions ancestrales développées depuis la grande décadence, la triste réalité actée : « pour une blessure, une meurtrissure, c’est la vengeance jusqu’à sept fois ».
Oh… il y a eu quelques codes de justice ou de guerre, que certains veulent toujours traduire comme « art », comme pour le « manuel » de Sun TZU… Son ouvrage est littéralement à comprendre comme la « Stratégie militaire de maître Sun TZU ». Certains veulent à tout prix nous faire croire que c’est un art, pour mieux nous tromper…
Non, et non ! Ce n’est pas « l’art de la guerre » qui est proposé par Sun TZU, mais bien une démonstration détestable du fonctionnement guerrier construit sur la ruse et la peur pour mener à bien (à mal) un combat… pour semer la désolation et la mort ! De ce texte très ancien, les copistes et les traducteurs ont tenté fort adroitement de donner une idée presque élégante et même plaisante de la guerre ! Et d’en déduire les sages propos attribués à ARISTOTE sur le bien-fondé de l’esclavage, notamment des ennemis à qui l’on a gardé la vie sauve ! NON ! Les stratégies militaires ou économiques ne sont pas des arts ! Un homme qui s’est enrichi par jeu économique est nécessairement un type difficilement considérable : c’est quelqu’un qui a abusé de la crédulité ou de la faiblesse d’un autre, des autres, pour bâtir une fortune sur du sang, des larmes, et l’abus de l’autre… « Faire fortune » autrement que par l’art, les métiers d’art, par son génie créateur, son talent… c’est nécessairement au profit d’un autre, des autres… c’est donc un acte détestable où la ruse, le mensonge, la tricherie et la force sont les armes massacrant l’humain ! Dominer et exploiter l’autre, cela nous rabaisse au plus bas dans l’échelle de l’évolution ! Et même Sun TZU s’en excuse dans son manuel, et tente de trouver des solutions moins destructrices en proposant finalement comme meilleure démarche se substituant à la guerre, « la soumission par la peur ». Sun TZU estimait qu’il ne fallait pas souhaiter d’autre combat que celui défensif ! Oui, selon Sun TZU :
La place du « bon » ou du « méchant » se décide aux plus hautes instances des États avec une aussi grande facilité que le rôle du « gendarme » ou du « voleur », chez les enfants dans une cour de récréation…
En effet !
Il y a certainement davantage de codes d’honneurs chez les animaux que chez les humains.
La loi du talion aurait pu être une étape significative qui réglementerait — avant de prendre conscience de la nécessité du « pardon » — une vengeance se voulant « équitable »… Elle n’est même pas encore appliquée, sachant que subsiste dans les traditions ancestrales développées depuis la grande décadence, la triste réalité actée : « pour une blessure, une meurtrissure, c’est la vengeance jusqu’à sept fois ».
Oh… il y a eu quelques codes de justice ou de guerre, que certains veulent toujours traduire comme « art », comme pour le « manuel » de Sun TZU… Son ouvrage est littéralement à comprendre comme la « Stratégie militaire de maître Sun TZU ». Certains veulent à tout prix nous faire croire que c’est un art, pour mieux nous tromper…
Non, et non ! Ce n’est pas « l’art de la guerre » qui est proposé par Sun TZU, mais bien une démonstration détestable du fonctionnement guerrier construit sur la ruse et la peur pour mener à bien (à mal) un combat… pour semer la désolation et la mort ! De ce texte très ancien, les copistes et les traducteurs ont tenté fort adroitement de donner une idée presque élégante et même plaisante de la guerre ! Et d’en déduire les sages propos attribués à ARISTOTE sur le bien-fondé de l’esclavage, notamment des ennemis à qui l’on a gardé la vie sauve ! NON ! Les stratégies militaires ou économiques ne sont pas des arts ! Un homme qui s’est enrichi par jeu économique est nécessairement un type difficilement considérable : c’est quelqu’un qui a abusé de la crédulité ou de la faiblesse d’un autre, des autres, pour bâtir une fortune sur du sang, des larmes, et l’abus de l’autre… « Faire fortune » autrement que par l’art, les métiers d’art, par son génie créateur, son talent… c’est nécessairement au profit d’un autre, des autres… c’est donc un acte détestable où la ruse, le mensonge, la tricherie et la force sont les armes massacrant l’humain ! Dominer et exploiter l’autre, cela nous rabaisse au plus bas dans l’échelle de l’évolution ! Et même Sun TZU s’en excuse dans son manuel, et tente de trouver des solutions moins destructrices en proposant finalement comme meilleure démarche se substituant à la guerre, « la soumission par la peur ». Sun TZU estimait qu’il ne fallait pas souhaiter d’autre combat que celui défensif ! Oui, selon Sun TZU :
« Soumettre l'ennemi par la force
n'est pas le summum d’une tactique guerrière.
Le summum de la stratégie militaire
est de soumettre l'ennemi
sans verser une seule goutte de sang ».
n'est pas le summum d’une tactique guerrière.
Le summum de la stratégie militaire
est de soumettre l'ennemi
sans verser une seule goutte de sang ».
Pour être au plus près des propos de Sun TZU, il faut noter que :
« La guerre est semblable au feu, lorsqu'elle
se développe ;
Elle met aussi en péril ceux qui l'ont provoquée ».
Elle met aussi en péril ceux qui l'ont provoquée ».
On retrouve alors les fondements des grands principes des Arts martiaux
comme quoi :
« Combattre est déjà une défaite ».
La guerre…
Il faut encore s’intéresser aux « fraudes pieuses » et stigmatiser cette fois Diogène LAËRCE, cet étrange personnage spécialiste de la compilation, « apparu » au IIIème siècle de notre ère, sans que nous puissions lui trouver des origines historiques. Diogène LAËRCE est aujourd’hui le passage obligatoire pour accéder aux sources grecques, et qui par son œuvre nous catalogue à sa façon, les philosophes de l’antiquité… dans une relecture qui me semble terriblement douteuse de partialité !
Diogène LAËRCE a-t-il existé ?
C’est tout l’art de Jorge Luis BORGES de nous permettre de réaliser que l'acte de poser une idée lui donne vie… ce jaillissement créatif si cher à Friedrich Wilhelm von SCHELLING où le fait de « poser son moi » lui donne sens, à la différence de ceux qui composent, copient, voire qui pillent le « moi » de l’autre ! Ces deux philosophes suffiraient certainement à nous libérer de « la nausée » si pesante dans l’existence de Jean Paul SARTRE.
Parler de Diogène LAËRCE et lire son œuvre, lui donne une réalité d’un instant qui dure encore aujourd’hui… et cependant, l’être qui meurt devant nous peut disparaître plus vite de la mémoire des hommes. Au troisième et quatrième siècle de notre ère — alors que certains se plaisaient à « inventer » ou à « donner naissance » à Diogène LAËRCE — vivaient et mourraient des millions de personnes sur notre Terre, et dont nous avons oublié 99,999999 % de l’existence… si ce n’est davantage !
Alfred van VOGT dirait aujourd’hui que l’oubli de l’autre est probablement à vingt décimal près… proche des 100 %.
Pour raconter une histoire ou développer une doctrine, rire de la culture philosophique bourgeoise ou développer sa secte… quoi de plus simple que d’inventer un auteur et lui donner des lettres… Oui, combien de grands nom de « L’Histoire » existent parce qu’ils ont été inventés ?
Et tous seront vrais un jour ou l’autre… comme aimait à le dire Boris VIAN !
Il y a peut-être eu SOCRATE — à lire pour se poser davantage la question, la « promenade socratique [A] » des écrits du même auteur, extrait des « Contes de moelle » — il y a certainement eu Siddhārtha GAUTAMA, dit le Bouddha, Jésus CHRIST ou MAHOMET, et tant d’autres… dont les textes collectifs marquent encore les peuples…
Il y a pour sûr Julien TORMA, qui fait toujours la gloire des passionnés de Pataphysique… et aussi plus récemment Jean-Baptiste BOTUL, avec le fameux ouvrage « La Vie sexuelle d'Emmanuel Kant », celui qui donne du sens au livre de Bernard Henri LÉVY : « De la guerre en philosophie »…
Bernard Henri LÉVY ose vouloir la guerre, même sans l’aimer…
Est-ce possible ? Considérer la guerre comme un art et s’en réjouir en tant que philosophe ?
Non !
Comment peut-on d’ailleurs, imaginer un philosophe écrire et dire que « l’art de la guerre » serait le fondement de la philosophie ?
Bernard Henri LÉVY semble être très attaché à l’éducation académique — si combattue cependant par des philosophes renommés comme François RABELAIS et Friedrich NIETZSCHE. Hélas… Bernard Henri LÉVY use lui aussi de nombreuses références de maîtres plus ou moins fictifs, sans aller pour son cas… à la source des mots… Un philosophe peut-il oublier qu’une phrase sortie de son contexte, mal traduite ou modifiée par des intéressés après la disparition de l’auteur ou profitant de ses faiblesses, de son absence même de son vivant, peut être terriblement destructrice de la pensée de l’écrivain ? Pour ne citer que Xavier de MAISTRE, corrigé à son insu par son frère, le grand Joseph de MAISTRE ; ou Friedrich NIEZSTCHE, celui qui se désignait comme « le génie du cœur », et dont certains en ont fait pour leurs propres intérêts détestables, un précurseur du nazisme ! Je vous invite aussi à lire du même auteur : « À la recherche du surhomme [B] », une proposition extraite du livre « Amour et Sexualité », pour une réhabilitation de Friedrich NIETZSCHE, en tant que « génie du cœur ».
Est-ce qu’un philosophe pourrait oublier que « le mot n’est pas l’idée » comme le rappelle Alfred Abdank KORZYBSKI… dans « L’introduction à la sémantique générale » et cela, au fil des siècles, depuis l’érection de la tour de Babel ?
HÉRACLITE aurait écrit, d’après ce que nous rapportent les compilations de Diogène LAËRCE :
Il faut encore s’intéresser aux « fraudes pieuses » et stigmatiser cette fois Diogène LAËRCE, cet étrange personnage spécialiste de la compilation, « apparu » au IIIème siècle de notre ère, sans que nous puissions lui trouver des origines historiques. Diogène LAËRCE est aujourd’hui le passage obligatoire pour accéder aux sources grecques, et qui par son œuvre nous catalogue à sa façon, les philosophes de l’antiquité… dans une relecture qui me semble terriblement douteuse de partialité !
Diogène LAËRCE a-t-il existé ?
C’est tout l’art de Jorge Luis BORGES de nous permettre de réaliser que l'acte de poser une idée lui donne vie… ce jaillissement créatif si cher à Friedrich Wilhelm von SCHELLING où le fait de « poser son moi » lui donne sens, à la différence de ceux qui composent, copient, voire qui pillent le « moi » de l’autre ! Ces deux philosophes suffiraient certainement à nous libérer de « la nausée » si pesante dans l’existence de Jean Paul SARTRE.
Parler de Diogène LAËRCE et lire son œuvre, lui donne une réalité d’un instant qui dure encore aujourd’hui… et cependant, l’être qui meurt devant nous peut disparaître plus vite de la mémoire des hommes. Au troisième et quatrième siècle de notre ère — alors que certains se plaisaient à « inventer » ou à « donner naissance » à Diogène LAËRCE — vivaient et mourraient des millions de personnes sur notre Terre, et dont nous avons oublié 99,999999 % de l’existence… si ce n’est davantage !
Alfred van VOGT dirait aujourd’hui que l’oubli de l’autre est probablement à vingt décimal près… proche des 100 %.
Pour raconter une histoire ou développer une doctrine, rire de la culture philosophique bourgeoise ou développer sa secte… quoi de plus simple que d’inventer un auteur et lui donner des lettres… Oui, combien de grands nom de « L’Histoire » existent parce qu’ils ont été inventés ?
Et tous seront vrais un jour ou l’autre… comme aimait à le dire Boris VIAN !
Il y a peut-être eu SOCRATE — à lire pour se poser davantage la question, la « promenade socratique [A] » des écrits du même auteur, extrait des « Contes de moelle » — il y a certainement eu Siddhārtha GAUTAMA, dit le Bouddha, Jésus CHRIST ou MAHOMET, et tant d’autres… dont les textes collectifs marquent encore les peuples…
Il y a pour sûr Julien TORMA, qui fait toujours la gloire des passionnés de Pataphysique… et aussi plus récemment Jean-Baptiste BOTUL, avec le fameux ouvrage « La Vie sexuelle d'Emmanuel Kant », celui qui donne du sens au livre de Bernard Henri LÉVY : « De la guerre en philosophie »…
Bernard Henri LÉVY ose vouloir la guerre, même sans l’aimer…
Est-ce possible ? Considérer la guerre comme un art et s’en réjouir en tant que philosophe ?
Non !
Comment peut-on d’ailleurs, imaginer un philosophe écrire et dire que « l’art de la guerre » serait le fondement de la philosophie ?
Bernard Henri LÉVY semble être très attaché à l’éducation académique — si combattue cependant par des philosophes renommés comme François RABELAIS et Friedrich NIETZSCHE. Hélas… Bernard Henri LÉVY use lui aussi de nombreuses références de maîtres plus ou moins fictifs, sans aller pour son cas… à la source des mots… Un philosophe peut-il oublier qu’une phrase sortie de son contexte, mal traduite ou modifiée par des intéressés après la disparition de l’auteur ou profitant de ses faiblesses, de son absence même de son vivant, peut être terriblement destructrice de la pensée de l’écrivain ? Pour ne citer que Xavier de MAISTRE, corrigé à son insu par son frère, le grand Joseph de MAISTRE ; ou Friedrich NIEZSTCHE, celui qui se désignait comme « le génie du cœur », et dont certains en ont fait pour leurs propres intérêts détestables, un précurseur du nazisme ! Je vous invite aussi à lire du même auteur : « À la recherche du surhomme [B] », une proposition extraite du livre « Amour et Sexualité », pour une réhabilitation de Friedrich NIETZSCHE, en tant que « génie du cœur ».
Est-ce qu’un philosophe pourrait oublier que « le mot n’est pas l’idée » comme le rappelle Alfred Abdank KORZYBSKI… dans « L’introduction à la sémantique générale » et cela, au fil des siècles, depuis l’érection de la tour de Babel ?
HÉRACLITE aurait écrit, d’après ce que nous rapportent les compilations de Diogène LAËRCE :
« La guerre est le père de toute chose, et de
toute chose ».
Ce sont des propos si étonnant à attribuer à un « homme qui aime la sagesse », à
répéter sans frémir d’horreur… pour entraîner les peuples à s’entretuer !
Et pourquoi aussi cette redite du mot « chose »… par ce philosophe ? Peut-être parce que la première « chose » est d’ordre vivant, et la seconde « chose » d’ordre inerte, réalisée par l’homme ?
Nous avons si peu de mots dans la langue française, pour réussir à rejoindre l’idée !
Oh… Et le mot « guerre » ? Combien déjà d’humanistes ont osé — par leur soif de comprendre et de lutter contre la manipulation — rectifier le mot « guerre », par le mot « combat » ; puis d’autres, intéressés, voire passionnés par l’origine et le sens de l’histoire, ont proposé le mot « lutte »…
Enfin, en allant au plus près de la source du langage, il semblerait que le mot le plus adapté à l’idée, à la pensée d’HÉRACLITE, serait « dispute ».
Ce n’est pas « la dispute » d’aujourd’hui, dont la définition actuelle est synonyme de « querelle »… non, la « dispute » chez HÉRACLITE, est à lire dans le sens premier du « dialogue » équitable, en considération des idées de l’un et de l’autre… cette joute verbale que les grecs aimaient tant, à l’époque glorieuse où les Arts n’étaient pas liés à la domination, à la guerre mais au beau, à la connaissance, à la création…
Ah, « la dispute » : cette lutte non-violente qui nous propose une rencontre enrichissante des idées, des cultures, des traditions et des connaissances de chacun, dans un respect et une considération mutuelle !
Alors, oui…
Voici peut-être la citation d’HÉRACLITE sous un nouveau regard que j’aimerai au plus proche de sa pensée…
Et pourquoi aussi cette redite du mot « chose »… par ce philosophe ? Peut-être parce que la première « chose » est d’ordre vivant, et la seconde « chose » d’ordre inerte, réalisée par l’homme ?
Nous avons si peu de mots dans la langue française, pour réussir à rejoindre l’idée !
Oh… Et le mot « guerre » ? Combien déjà d’humanistes ont osé — par leur soif de comprendre et de lutter contre la manipulation — rectifier le mot « guerre », par le mot « combat » ; puis d’autres, intéressés, voire passionnés par l’origine et le sens de l’histoire, ont proposé le mot « lutte »…
Enfin, en allant au plus près de la source du langage, il semblerait que le mot le plus adapté à l’idée, à la pensée d’HÉRACLITE, serait « dispute ».
Ce n’est pas « la dispute » d’aujourd’hui, dont la définition actuelle est synonyme de « querelle »… non, la « dispute » chez HÉRACLITE, est à lire dans le sens premier du « dialogue » équitable, en considération des idées de l’un et de l’autre… cette joute verbale que les grecs aimaient tant, à l’époque glorieuse où les Arts n’étaient pas liés à la domination, à la guerre mais au beau, à la connaissance, à la création…
Ah, « la dispute » : cette lutte non-violente qui nous propose une rencontre enrichissante des idées, des cultures, des traditions et des connaissances de chacun, dans un respect et une considération mutuelle !
Alors, oui…
Voici peut-être la citation d’HÉRACLITE sous un nouveau regard que j’aimerai au plus proche de sa pensée…
« La dispute est mère de toute rencontre, et
de toute création ».
Et si personne ne souhaite accréditer ces propos que je rends à
HÉRACLITE… accueillez-les comme étant de ma création !
Je vous les offre alors avec un très grand plaisir !
La guerre n’est pas créatrice, la guerre n’est pas père ou mère…
La mère donne naissance, donne vie…
Le père se voudrait rassurant…
La guerre est ténèbres !
La guerre est peurs…
C’est l’horreur et la désolation pour la multitude, avec quelques rares privilégiés qui jouissent un temps sur des monceaux de cadavres ou de futurs cadavres, esclaves espérant un jour un quelconque affranchissement !
Aimer la guerre, vouloir la guerre, c’est le « NON » impossible à dire par les singes que nous sommes, révélés par Pierre BOULLE dans « La planète des Singes »… c’est-à-dire notre planète… où nous n’avons pas encore réussi à devenir humains !
Ah comme Marguerite YOURCENAR a tristement raison lorsqu’elle ose dire que :
Je vous les offre alors avec un très grand plaisir !
La guerre n’est pas créatrice, la guerre n’est pas père ou mère…
La mère donne naissance, donne vie…
Le père se voudrait rassurant…
La guerre est ténèbres !
La guerre est peurs…
C’est l’horreur et la désolation pour la multitude, avec quelques rares privilégiés qui jouissent un temps sur des monceaux de cadavres ou de futurs cadavres, esclaves espérant un jour un quelconque affranchissement !
Aimer la guerre, vouloir la guerre, c’est le « NON » impossible à dire par les singes que nous sommes, révélés par Pierre BOULLE dans « La planète des Singes »… c’est-à-dire notre planète… où nous n’avons pas encore réussi à devenir humains !
Ah comme Marguerite YOURCENAR a tristement raison lorsqu’elle ose dire que :
« Depuis Adam,
Très peu de bipèdes peuvent prétendre à l’appellation d’humains » !
Très peu de bipèdes peuvent prétendre à l’appellation d’humains » !
Il n’y a pas d’art de la
guerre ; de la violence, du combat, de la mort organisée…
L’art est intimement lié au beau… au génie créateur… et non à la destruction !
Pour ce qui est de la guerre, du combat, Georges CLEMENCEAU écrivait :
L’art est intimement lié au beau… au génie créateur… et non à la destruction !
Pour ce qui est de la guerre, du combat, Georges CLEMENCEAU écrivait :
« La guerre est une chose trop grave pour être
confiée à des militaires ».
Oui, la guerre est une affaire politique menée
par des tyrans soutenus par les médias. Clemenceau était journaliste, politique…
et habile stratège ! Tous les politiques utilisent les pions, les soldats
— « la chair à canons » —
qui sont envoyés sans avoir le droit de réfléchir, à la mort… comme dans un jeu
d’échec où chaque pièce espère la place du roi…
Les échecs : Un faux combat pour se mesurer. Une vraie guerre… un jeu qui n’en est pas un.
Sexe contre sexe : qui est le plus viril ?
Les hommes qui n’ont pas assumé le fait de ne pas avoir de matrice aiment faire la guerre.
Les échecs ont un sens dans l’existence de chacun. Rechercher la victoire d’un instant puis la défaite aussitôt après…
Il y a plus vrai : se comparer et s’estimer !
Si l’autre est meilleur, dois-je le combattre ou puis-je apprendre à son contact ?
L’inconnu doit-il être rejeté, ou sera-t-il une source d’instruction ?
Qu’est-ce en effet qu’un échec ? Le grain qui meurt est-il un échec ?
N’ayons pas une lecture monolithique d’un fait. « Le jeu des 24 caméras à 24 images par seconde ©® » ou celui des vingt décimales près de la sémantique générale nous permettrait de saisir dans les faits — dans la nature des faits — un sens qui nous invite à une meilleure connaissance de notre moi. Le jeu d’échecs — se combattre pour mieux se mesurer — est finalement le triste rappel de notre état d’humain assoiffé de sang.
En voici la partie qui se joue dans « Comme une abeille hors de sa ruche… », troisième volume du « Cycle de l’Austrel » par l’auteur de ces propos libres sans gravité, dont nous rappelons le nom pour réveiller les moteurs de recherche de l’Internet : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE :
Les échecs : Un faux combat pour se mesurer. Une vraie guerre… un jeu qui n’en est pas un.
Sexe contre sexe : qui est le plus viril ?
Les hommes qui n’ont pas assumé le fait de ne pas avoir de matrice aiment faire la guerre.
Les échecs ont un sens dans l’existence de chacun. Rechercher la victoire d’un instant puis la défaite aussitôt après…
Il y a plus vrai : se comparer et s’estimer !
Si l’autre est meilleur, dois-je le combattre ou puis-je apprendre à son contact ?
L’inconnu doit-il être rejeté, ou sera-t-il une source d’instruction ?
Qu’est-ce en effet qu’un échec ? Le grain qui meurt est-il un échec ?
N’ayons pas une lecture monolithique d’un fait. « Le jeu des 24 caméras à 24 images par seconde ©® » ou celui des vingt décimales près de la sémantique générale nous permettrait de saisir dans les faits — dans la nature des faits — un sens qui nous invite à une meilleure connaissance de notre moi. Le jeu d’échecs — se combattre pour mieux se mesurer — est finalement le triste rappel de notre état d’humain assoiffé de sang.
En voici la partie qui se joue dans « Comme une abeille hors de sa ruche… », troisième volume du « Cycle de l’Austrel » par l’auteur de ces propos libres sans gravité, dont nous rappelons le nom pour réveiller les moteurs de recherche de l’Internet : Yves Philippe de FRANCQUEVILLE :
(…)
« Yeph :
— Bien sûr, voici deux monarques envoyant leurs citoyens bien-aimés s’entre-tuer pour désigner la meilleure société possible...
Puisqu’ils ont été élus pour cela, les deux se valent !
Vous êtes au centre d’une partie d’échec grandeur nature.
Un roi s’inclinera ce soir.
Le temps de remettre toutes les pièces en place et demain ou un autre jour, une nouvelle partie se jouera.
Les échecs, voilà peut-être la triste réalité du monde ?
Les pions, vous en trouverez autant que possible : de la chair à canons, avec des héros, des oubliés et des traîtres, qui finissent tous ensemble dans nos cimetières.
La noblesse, les cavaliers, sont toujours à sacrifier — avec art — en mesurant par le jeu des vanités le rôle à leur donner au profit des sages, des conseillers, ceux que l’on écoute, le temps de les remplacer par d’autres plus habiles, plus machiavéliques : les fous.
Si besoin, sans inquiétude les murs tomberont (cela donnera du travail aux survivants) : les tours…
Enfin, pour forcer l’autre roi à s’incliner devant une grande habileté à guerroyer, si cela s’avère nécessaire — car en politique tout est envisageable — la reine pourra être répudiée : une mise à mort légitimée afin de gagner la partie… puisqu’un simple pion saurait la remplacer ! ».
« Yeph :
— Bien sûr, voici deux monarques envoyant leurs citoyens bien-aimés s’entre-tuer pour désigner la meilleure société possible...
Puisqu’ils ont été élus pour cela, les deux se valent !
Vous êtes au centre d’une partie d’échec grandeur nature.
Un roi s’inclinera ce soir.
Le temps de remettre toutes les pièces en place et demain ou un autre jour, une nouvelle partie se jouera.
Les échecs, voilà peut-être la triste réalité du monde ?
Les pions, vous en trouverez autant que possible : de la chair à canons, avec des héros, des oubliés et des traîtres, qui finissent tous ensemble dans nos cimetières.
La noblesse, les cavaliers, sont toujours à sacrifier — avec art — en mesurant par le jeu des vanités le rôle à leur donner au profit des sages, des conseillers, ceux que l’on écoute, le temps de les remplacer par d’autres plus habiles, plus machiavéliques : les fous.
Si besoin, sans inquiétude les murs tomberont (cela donnera du travail aux survivants) : les tours…
Enfin, pour forcer l’autre roi à s’incliner devant une grande habileté à guerroyer, si cela s’avère nécessaire — car en politique tout est envisageable — la reine pourra être répudiée : une mise à mort légitimée afin de gagner la partie… puisqu’un simple pion saurait la remplacer ! ».
Le jeu d’échecs est assurément formidable car, comme le dit Anatole FRANCE, pour valoriser une nation :
« La guerre est une très bonne chose ».
Anatole FRANCE saura encore le rappeler en
1922 :
« On croit mourir pour la patrie ;
On meurt pour des industriels. »
On meurt pour des industriels. »
Cent ans après le début de la première guerre mondiale… « La grande guerre », celle que j’préfère, chantait Georges
BRASSENS… la guerre de 1914–1918… les médias et les politiques se réjouissent
des commémorations à venir… et vont nous inviter à fêter tous ensemble l’événement
extraordinaire !
Ces millions de morts actés, ces fortunes colossales réalisées par quelques-uns sur le dos d’esclaves soumis à l’effort de guerre et par ondes de choc : la ruine pour des nations entières… des peuples exsangues…
Quelles monstruosités !
Une petite digression pour exprimer ma colère vis-à-vis de la mort désolante et absurde de trois de mes quatre arrières grands pères, aux champs d’horreurs… pensant agir pour la juste cause… pour la patrie !
Ces millions de morts actés, ces fortunes colossales réalisées par quelques-uns sur le dos d’esclaves soumis à l’effort de guerre et par ondes de choc : la ruine pour des nations entières… des peuples exsangues…
Quelles monstruosités !
Une petite digression pour exprimer ma colère vis-à-vis de la mort désolante et absurde de trois de mes quatre arrières grands pères, aux champs d’horreurs… pensant agir pour la juste cause… pour la patrie !
Voici du Capitaine Robert PITTAUD de FORGES :
(Lettre écrite à son épouse, la veille de son départ, le 4 août 1914… Il meurt avec tout son régiment le 21 du même mois).
« Je pars le cœur haut, en chrétien demandant à Dieu de me donner la force et l'intelligence pour accomplir, je ne dis pas mon devoir, mais le sacerdoce de notre métier sublime quand nous nous trouvons dans cette ruée des races pour la défense de notre patrie sacrée.
Ce n'est pas sans un serrement de cœur affreux que je laisse ma femme et mes petits mais c'est le moment de songer à la grandeur de notre rôle et de notre métier.
Faites de mes filles des femmes fortes, instruites, chrétiennes, capables de se diriger seules dans la vie. Mon dernier souvenir sera pour ma mère bien aimée, pour ma femme adorée et pour mes enfants chéris ».
Robert de FORGES, le 4 août 1914.
(Lettre écrite à son épouse, la veille de son départ, le 4 août 1914… Il meurt avec tout son régiment le 21 du même mois).
« Je pars le cœur haut, en chrétien demandant à Dieu de me donner la force et l'intelligence pour accomplir, je ne dis pas mon devoir, mais le sacerdoce de notre métier sublime quand nous nous trouvons dans cette ruée des races pour la défense de notre patrie sacrée.
Ce n'est pas sans un serrement de cœur affreux que je laisse ma femme et mes petits mais c'est le moment de songer à la grandeur de notre rôle et de notre métier.
Faites de mes filles des femmes fortes, instruites, chrétiennes, capables de se diriger seules dans la vie. Mon dernier souvenir sera pour ma mère bien aimée, pour ma femme adorée et pour mes enfants chéris ».
Robert de FORGES, le 4 août 1914.
Par sa mort à 37 ans, il laisse esseulées, une veuve et trois orphelines, dont ma grand mère âgée d’un peu plus de deux mois…
Depuis près de 3.000 ans, la guerre est notre quotidien.
Il y a eu quelques embellies… si rares !
Malgré les tentatives plaisantes de « bien vivre ensemble », construites autour du pardon et de l’amour, notamment dans le christianisme primitif, tuer son prochain reste une spécialité des bipèdes qui se croient humains !
La guerre est intimement liée à la soif du pouvoir, par tous les moyens possibles, avec l’adage monstrueux que l’on veut proverbe : « la fin justifie les moyens ». C’est « Le Prince » de Nicolas MACHIAVEL ou Nicholas de MACHIAVEL (Niccolò di Bernardo dei Machiavegli) qui nous y invite avec élégance… Nombreux sont les politiques qui prétendent fièrement avoir sur leur table de chevet ce livre de MACHIAVEL, aussi détestable dans ses idées que le livre « Ma guerre » ou « Mon combat » ou « Mein Kampf » d’Adolf HITLER !
Les ont-ils lu, ces deux manifestes ?
Peu se glorifient encore de l’horreur programmée par le « petit caporal ».
Mais pour « Le Prince » ?
S’ils l’avaient lu… « Le Prince »… S’ils l’avaient lu ce livre écrit pour désigner les sentiers de la gloire — nos hommes politiques — ils auraient découvert une suite d’exhortations à la vilénie, au mensonge, à la trahison, à la corruption… pour prendre et garder le pouvoir !
Mais les politiques ont-ils encore besoin de lire cela pour agir ?
Dire que « la fin justifie les moyens », c’est donc accepter jusqu’à l’horreur pour réussir à atteindre le pouvoir !
C’est aller jusqu’à nier le sens de la vie humaine… c’est accepter l’enrôlement militaire, la conscription, les déportations de population, l’esclavage, les génocides…
Et tout cela pour régner… et tout cela pour une « Pax Romana », c’est-à-dire un pouvoir qui tient les peuples unifiés sous le même joug, par la terreur, en le contraignant à l’asservissement. La « paix romaine » vantée par Marc AURÈLE, ce soi-disant philosophe et chef de guerre (est-ce compatible ?) fut certainement aussi plaisante pour les peuples dominés que celle de l’État français du régime de Vichy. La France devenait une colonie au service de l’Allemagne nazie… en écho à toutes les nations dominées un temps lors de l’Empire français napoléonien, et bien entendu comme celles de l’Empire Colonial français…
Oui, le temps des colonies laisse des stigmates difficilement soignables !
J’ai pu récemment lire la traduction en français de l’hymne nationale Algérienne… et aussi les commentaires horrifiés de certains Français devant un texte où deux versions existent semble-t-il…
La première version de l’hymne nationale Algérienne fut écrite en pleine période de libération. Elle demande à la France de rendre des comptes, quand la victoire sera effective. En voici le passage problématique :
Depuis près de 3.000 ans, la guerre est notre quotidien.
Il y a eu quelques embellies… si rares !
Malgré les tentatives plaisantes de « bien vivre ensemble », construites autour du pardon et de l’amour, notamment dans le christianisme primitif, tuer son prochain reste une spécialité des bipèdes qui se croient humains !
La guerre est intimement liée à la soif du pouvoir, par tous les moyens possibles, avec l’adage monstrueux que l’on veut proverbe : « la fin justifie les moyens ». C’est « Le Prince » de Nicolas MACHIAVEL ou Nicholas de MACHIAVEL (Niccolò di Bernardo dei Machiavegli) qui nous y invite avec élégance… Nombreux sont les politiques qui prétendent fièrement avoir sur leur table de chevet ce livre de MACHIAVEL, aussi détestable dans ses idées que le livre « Ma guerre » ou « Mon combat » ou « Mein Kampf » d’Adolf HITLER !
Les ont-ils lu, ces deux manifestes ?
Peu se glorifient encore de l’horreur programmée par le « petit caporal ».
Mais pour « Le Prince » ?
S’ils l’avaient lu… « Le Prince »… S’ils l’avaient lu ce livre écrit pour désigner les sentiers de la gloire — nos hommes politiques — ils auraient découvert une suite d’exhortations à la vilénie, au mensonge, à la trahison, à la corruption… pour prendre et garder le pouvoir !
Mais les politiques ont-ils encore besoin de lire cela pour agir ?
Dire que « la fin justifie les moyens », c’est donc accepter jusqu’à l’horreur pour réussir à atteindre le pouvoir !
C’est aller jusqu’à nier le sens de la vie humaine… c’est accepter l’enrôlement militaire, la conscription, les déportations de population, l’esclavage, les génocides…
Et tout cela pour régner… et tout cela pour une « Pax Romana », c’est-à-dire un pouvoir qui tient les peuples unifiés sous le même joug, par la terreur, en le contraignant à l’asservissement. La « paix romaine » vantée par Marc AURÈLE, ce soi-disant philosophe et chef de guerre (est-ce compatible ?) fut certainement aussi plaisante pour les peuples dominés que celle de l’État français du régime de Vichy. La France devenait une colonie au service de l’Allemagne nazie… en écho à toutes les nations dominées un temps lors de l’Empire français napoléonien, et bien entendu comme celles de l’Empire Colonial français…
Oui, le temps des colonies laisse des stigmates difficilement soignables !
J’ai pu récemment lire la traduction en français de l’hymne nationale Algérienne… et aussi les commentaires horrifiés de certains Français devant un texte où deux versions existent semble-t-il…
La première version de l’hymne nationale Algérienne fut écrite en pleine période de libération. Elle demande à la France de rendre des comptes, quand la victoire sera effective. En voici le passage problématique :
« Ô France ! Le temps des
palabres est révolu
Nous l'avons clos comme on ferme un livre
Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes
Prépare toi ! Voici notre réponse
Le verdict, Notre Révolution le rendra
Car Nous avons décidé que l'Algérie vivra
Témoignez-en ! Témoignez-en ! Témoignez-en ! ».
Nous l'avons clos comme on ferme un livre
Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes
Prépare toi ! Voici notre réponse
Le verdict, Notre Révolution le rendra
Car Nous avons décidé que l'Algérie vivra
Témoignez-en ! Témoignez-en ! Témoignez-en ! ».
L’autre version actuelle est soit expurgée de ce refrain… parce qu'il n'a plus lieu d'être… l'Algérie étant enfin libre… et parler de la France ainsi, serait encore le signe d'une croyance en un asservissement vis-à-vis d'une force supérieure… soit ce dernier existerait encore, et serait dissimulé parfois aux anciens colons pour ne pas créer la polémique dans des rencontres économiques… Mais combien d’années, combien de siècles faudra-t-il encore attendre, pour qu’un « pardon » soit possible ? L’hymne nationale Algérienne ressemble beaucoup à « La Marseillaise ». « La Marseillaise », c’est ce chant de guerre qui continue à faire la honte de notre pays, notamment quand on invite des enfants à chanter tout sourire, devant un défilé de militaires digne de ceux de la Corée du Nord : « qu’un sang impur abreuve nos sillons » !
« Régner est un crime »… disait le bel Antoine Louis de SAINT-JUST, avant de monter sur l’échafaud, à 26 ans !
Mais comment réagir face à l’envahisseur ?
Faut-il devoir tendre l’autre joue à celui qui nous frappe ?
Faut-il prendre les armes pour défendre et protéger le faible oppressé ?
Albert CAMUS n’était pas un guerrier… et son journal « Combat » était son engagement pour la paix !
Certains chevaliers aussi savaient parfois se battre en honorant des règles ; et les pirates restent assurément les plus fameux dans leur capacité à respecter fidèlement cette Zone Autonome Temporaire où ils savaient bien vivre dans la confiance. En lisant Hakim BEY dans « L'Art du chaos », on comprend mieux la position de Franch, dans « La mort de l’Archyeur »… dont nous parlerons un peu plus tard…
De nos jours le nombre de conflits à travers la planète apporte toujours son lot de désolation. Les médias sont sur le qui-vive… et même le qui-meurt… attentifs à trouver les scoops les plus rentables. Les chefs des nations se donnent bonne conscience pour semer la mort afin d’apporter la soi-disant bienfaisante démocratie… une religion plus vraie qu’une autre, un bonheur assuré pour aujourd’hui ou pour après le jugement dernier, à des peuples qui ne demandaient rien d’autre qu’on les laissât en paix…
Le Maroc par exemple, cette terre d’Afrique du Nord, découverte probablement voici plus de 10.000 ans par les amérindiens — constructeurs de pyramides à travers le monde pour nous permettre une harmonie avec la nature et l’énergie — fut trop souvent une terre de conflits au lieu d’être l’espace enrichissant de rencontres pluriculturelles ! À une proche époque même, certains conquérants avides de pouvoirs, sont allés demander à l’Empire français l’aide militaire nécessaire pour pacifier par les armes les ethnies plus anciennement installées dans le Maghreb, qui n’arrivaient pas à s’entendre avec l’envahisseur du moment…
Hélas, ils subirent tous… en toute logique une colonisation par les armes, réduisant à néant leur histoire, leur culture, leurs talents !
Colonisateur puis colonisé… c’est la suite insupportable des traditions au fil des siècles :
« Régner est un crime »… disait le bel Antoine Louis de SAINT-JUST, avant de monter sur l’échafaud, à 26 ans !
Mais comment réagir face à l’envahisseur ?
Faut-il devoir tendre l’autre joue à celui qui nous frappe ?
Faut-il prendre les armes pour défendre et protéger le faible oppressé ?
Albert CAMUS n’était pas un guerrier… et son journal « Combat » était son engagement pour la paix !
Certains chevaliers aussi savaient parfois se battre en honorant des règles ; et les pirates restent assurément les plus fameux dans leur capacité à respecter fidèlement cette Zone Autonome Temporaire où ils savaient bien vivre dans la confiance. En lisant Hakim BEY dans « L'Art du chaos », on comprend mieux la position de Franch, dans « La mort de l’Archyeur »… dont nous parlerons un peu plus tard…
De nos jours le nombre de conflits à travers la planète apporte toujours son lot de désolation. Les médias sont sur le qui-vive… et même le qui-meurt… attentifs à trouver les scoops les plus rentables. Les chefs des nations se donnent bonne conscience pour semer la mort afin d’apporter la soi-disant bienfaisante démocratie… une religion plus vraie qu’une autre, un bonheur assuré pour aujourd’hui ou pour après le jugement dernier, à des peuples qui ne demandaient rien d’autre qu’on les laissât en paix…
Le Maroc par exemple, cette terre d’Afrique du Nord, découverte probablement voici plus de 10.000 ans par les amérindiens — constructeurs de pyramides à travers le monde pour nous permettre une harmonie avec la nature et l’énergie — fut trop souvent une terre de conflits au lieu d’être l’espace enrichissant de rencontres pluriculturelles ! À une proche époque même, certains conquérants avides de pouvoirs, sont allés demander à l’Empire français l’aide militaire nécessaire pour pacifier par les armes les ethnies plus anciennement installées dans le Maghreb, qui n’arrivaient pas à s’entendre avec l’envahisseur du moment…
Hélas, ils subirent tous… en toute logique une colonisation par les armes, réduisant à néant leur histoire, leur culture, leurs talents !
Colonisateur puis colonisé… c’est la suite insupportable des traditions au fil des siècles :
« Ainsi sont les voies du destin en ce monde
sévère :
Aujourd'hui on te met doucement en selle
Et demain tu auras la selle sur tes épaules ».
Aujourd'hui on te met doucement en selle
Et demain tu auras la selle sur tes épaules ».
Écrivait le poète iranien Abud el KASIM, dit FIRDAUSI.
La guerre se veut être une institution… avec des droits et des interdits !
Alors les puissants inventent des organisations sensées nous assurer que la mort est bien orchestrée !
Et avec leur trop tristement célèbres « Conventions de Genève » — en Suisse, le pays qui gère si bien l’argent de la guerre — un conflit est reconnu comme juste par des sages… aux mains ensanglantées, en union de prières avec l’ONU… l’Organisation des Nations Unies… pour faire la guerre !
La guerre se veut être une institution… avec des droits et des interdits !
Alors les puissants inventent des organisations sensées nous assurer que la mort est bien orchestrée !
Et avec leur trop tristement célèbres « Conventions de Genève » — en Suisse, le pays qui gère si bien l’argent de la guerre — un conflit est reconnu comme juste par des sages… aux mains ensanglantées, en union de prières avec l’ONU… l’Organisation des Nations Unies… pour faire la guerre !
Si j'écrivais l'Histoire
I
L’air du temps de ces jours
semble étrange et me fuit.
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil au secret dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » S'écrit-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir, de vaines illusions,
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil au secret dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » S'écrit-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir, de vaines illusions,
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
II
Il est temps mes amis de nous
entre-tuer.
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer ! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire --
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire !
La terre se nourrit du sang de son histoire…
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer ! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire --
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire !
La terre se nourrit du sang de son histoire…
« Si j’écrivais l’Histoire », extrait du recueil « Solitude étrangère », des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE. Ce poème se retrouve aussi inséré dans l'œuvre théâtrale « Comme une abeille hors de sa ruche… », troisième tome du « Cycle de l’Austrel », toujours du même auteur.

« Chaos », dessin de Franck PASQUALINI réalisé pour illustrer le poème « Si j’écrivais l’Histoire », extrait du recueil « Solitude étrangère », des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE. Ce poème se retrouve aussi inséré dans l'œuvre théâtrale « Comme une abeille hors de sa ruche… », troisième tome du « Cycle de l’Austrel », toujours du même auteur.
Dans de grands et beaux bureaux, comme ceux de l’ONU, ou lors de « Conventions de Genève », la guerre se veut légitime, avec des moyens honnêtes en apparence. Il faut citer par exemple « du bon usage de la grenade défensive » : si elle est préfragmentée, elle tue trop, trop vite… d’où son interdiction… Les fabricants d’armes ont trouvé la parade : “une préfragmentation intérieure”… Alors tout va bien… l’on peut massacrer dans les bonnes résolutions de la toute dernière « Convention de Genève » !
Les premiers producteurs et utilisateurs de gaz lors de conflits, sont les USA, l’URSS et la France !
J’ai appris, lorsque j’étais Élève Officier du Personnel Navigant de l’Armée de l’Air Française, qu’une grande croix rouge, voire un beau croissant de la même couleur, sur fond blanc, vu du ciel… c’est une cible idéale pour lâcher quelques bombes… pour toucher le moral des troupes !
Des civils aussi pris pour cibles en rasant des villes, c’est de même une bonne recette pour perturber le moral des tyrans… il y en a eu de longues listes depuis 3.000 ans… mais plus récemment :
Dresde, Hiroshima, Nagasaki…
Seul un juste comme Albert CAMUS saurait écrire à la une d’un journal « Quelle horreur ! »… Les autres journalistes, sous les ordres des maîtres, préfèrent compter les morts et diagnostiquer une défaite probable… du plus faible du moment !
Et le vers de Victor HUGO dans « L'expiation » prend toute sa réalité :
Les premiers producteurs et utilisateurs de gaz lors de conflits, sont les USA, l’URSS et la France !
J’ai appris, lorsque j’étais Élève Officier du Personnel Navigant de l’Armée de l’Air Française, qu’une grande croix rouge, voire un beau croissant de la même couleur, sur fond blanc, vu du ciel… c’est une cible idéale pour lâcher quelques bombes… pour toucher le moral des troupes !
Des civils aussi pris pour cibles en rasant des villes, c’est de même une bonne recette pour perturber le moral des tyrans… il y en a eu de longues listes depuis 3.000 ans… mais plus récemment :
Dresde, Hiroshima, Nagasaki…
Seul un juste comme Albert CAMUS saurait écrire à la une d’un journal « Quelle horreur ! »… Les autres journalistes, sous les ordres des maîtres, préfèrent compter les morts et diagnostiquer une défaite probable… du plus faible du moment !
Et le vers de Victor HUGO dans « L'expiation » prend toute sa réalité :
« L’espoir changea de camp, le combat changea
d’âme ».
Il n’y a pas de guerre propre, ni de guerre juste… Encore moins de grande guerre.
Que du sang et des larmes.
Les hommes entre eux n’ont même pas le sens du respect, comme chez deux chiens qui se mesurent : si l’un se met sur le dos pour avouer sa faiblesse, l’autre chien saura l’épargner…
Rappelons encore Sun TZU, et son manuel de la stratégie militaire, pour éviter la guerre :
Que du sang et des larmes.
Les hommes entre eux n’ont même pas le sens du respect, comme chez deux chiens qui se mesurent : si l’un se met sur le dos pour avouer sa faiblesse, l’autre chien saura l’épargner…
Rappelons encore Sun TZU, et son manuel de la stratégie militaire, pour éviter la guerre :
« Tout œuvrer pour soumettre sans combattre
».
Mais lorsqu’il y a tant d’enjeux financiers, tant de canons, d’avions, de bombes à vendre… et tant d’esclaves qui demandent du travail pour nourrir leur famille…
Les industries de l’armement sont cotées en bourse et leurs patrons sont nos hommes politiques !
Un conflit dans le monde, c’est l’occasion d’une démonstration grandeur nature… C’est la chance de tester sur le terrain des engins de mort qui seront achetés plus facilement que sur catalogues !
La « non-intervention militaire française et internationale en Syrie » pour l’année 2013, a fait chuter en bourse bien des entreprises d’armement… Ah… et cela risque d’augmenter davantage le nombre de chômeurs dans notre Europe en crise de la classe moyenne, si nous ne vendons pas nos Rafales, ces magnifiques avions… peut-être les plus extraordinaires au monde, s’ils n’étaient pas armés !
J’aime les avions, pour la voltige… pour la magie du vol… pour rejoindre les cieux avec Richard BACH… celui qui nous offre le rêve dans « Jonathan Livingston le Goéland ».
Mais revenons au tragique !
Pour être riche et tranquille, l’idéal est d’être un fabricant de mines antipersonnel et aussi un formateur de démineurs… tout en ayant une usine de prothèses de jambes et une clinique spécialisée dans la chirurgie réparatrice… C’est un gagne-pain formidable… s’il on ajoute en sus l’art de faire la promotion des associations bénévoles grâce aux médias qui nous appartiennent… et faire régulièrement appel aux dons en provocant notre affectif avec la souffrance d’enfants mutilés exposés à la une…
C’est l’idéal pour devenir une multinationale cotée en bourse !
Oui, le peuple finance tous les maillons de la chaîne de l’horreur !
Et cela donne du travail à tant d’esclaves !
Les industries de l’armement sont cotées en bourse et leurs patrons sont nos hommes politiques !
Un conflit dans le monde, c’est l’occasion d’une démonstration grandeur nature… C’est la chance de tester sur le terrain des engins de mort qui seront achetés plus facilement que sur catalogues !
La « non-intervention militaire française et internationale en Syrie » pour l’année 2013, a fait chuter en bourse bien des entreprises d’armement… Ah… et cela risque d’augmenter davantage le nombre de chômeurs dans notre Europe en crise de la classe moyenne, si nous ne vendons pas nos Rafales, ces magnifiques avions… peut-être les plus extraordinaires au monde, s’ils n’étaient pas armés !
J’aime les avions, pour la voltige… pour la magie du vol… pour rejoindre les cieux avec Richard BACH… celui qui nous offre le rêve dans « Jonathan Livingston le Goéland ».
Mais revenons au tragique !
Pour être riche et tranquille, l’idéal est d’être un fabricant de mines antipersonnel et aussi un formateur de démineurs… tout en ayant une usine de prothèses de jambes et une clinique spécialisée dans la chirurgie réparatrice… C’est un gagne-pain formidable… s’il on ajoute en sus l’art de faire la promotion des associations bénévoles grâce aux médias qui nous appartiennent… et faire régulièrement appel aux dons en provocant notre affectif avec la souffrance d’enfants mutilés exposés à la une…
C’est l’idéal pour devenir une multinationale cotée en bourse !
Oui, le peuple finance tous les maillons de la chaîne de l’horreur !
Et cela donne du travail à tant d’esclaves !
« Mais quel monde de merde »
Ose chanter Bagdad RODÉO !
Ah…
Heureusement il y a les philosophes pour nous offrir le droit d’espérer un monde meilleur !
Hélas… Il y a eu ARISTOTE ou plutôt ce que l’on a jugé bon de nous certifier en son nom… Et pire encore : Saint-Augustin d’HIPPONE… parce que « religion et philosophie » ne peuvent pas légitimement faire bon ménage !
Il faut le dire !
Comment ose-t-on encore donner des cours de philosophie à des élèves de terminal en leur présentant la philosophie comme support à la guerre ?
La religion (du latin « religo » qui voulait dire « relier ») est semeuse de guerre…
Comment aujourd’hui encore, des personnes se disant « philosophes » pourraient vouloir la guerre ?
Pour les religieux, cela se conçoit… puisque c’est leur raison d’être, leur gagne-pain, de diviser pour régner au nom du dieu légitime… en réfutant les croyances et les traditions des autres qui ne demandaient qu’à vivre en paix…
Mais pour un philosophe ?
Philosopher… « aimer la sagesse », est-ce compatible avec la guerre ?
Non, évidemment !
Comment ne pas se poser alors quelques questions encore sur le personnage de Bernard Henri LÉVY — surnommé BHL — qui laisse celles et ceux qui s’occupent de sa promotion médiatique, arborer en haut d’un site ouvert au public, cette phrase : « L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre… » ?
La philosophie est-elle un art ?
Peut-on vraiment parler de « l’art de la philosophie » sans entrer dans la dialectique et une certaine réinterprétation du langage ?
Friedrich Wilhelm von SCHELLING fut un des philosophes marquant de mes quelques années d’études à la faculté. La lecture de la « Philosophie de l’art », œuvre posthume, peut-être un peu revisitée, m’a cependant fortement éveillé ! Friedrich Wilhelm von SCHELLING écrivait aussi dans le « Système de l’idéalisme transcendantal » que : « L'Art est pour le philosophe la réalité suprême ».
J’ose alors une petite digression avec l’extrait d’un article que je trouve fort pertinent, écrit par Guillaume LEJEUNE, alors chercheur philosophe averti de l’Université Libre de Bruxelles :
Ah…
Heureusement il y a les philosophes pour nous offrir le droit d’espérer un monde meilleur !
Hélas… Il y a eu ARISTOTE ou plutôt ce que l’on a jugé bon de nous certifier en son nom… Et pire encore : Saint-Augustin d’HIPPONE… parce que « religion et philosophie » ne peuvent pas légitimement faire bon ménage !
Il faut le dire !
Comment ose-t-on encore donner des cours de philosophie à des élèves de terminal en leur présentant la philosophie comme support à la guerre ?
La religion (du latin « religo » qui voulait dire « relier ») est semeuse de guerre…
Comment aujourd’hui encore, des personnes se disant « philosophes » pourraient vouloir la guerre ?
Pour les religieux, cela se conçoit… puisque c’est leur raison d’être, leur gagne-pain, de diviser pour régner au nom du dieu légitime… en réfutant les croyances et les traditions des autres qui ne demandaient qu’à vivre en paix…
Mais pour un philosophe ?
Philosopher… « aimer la sagesse », est-ce compatible avec la guerre ?
Non, évidemment !
Comment ne pas se poser alors quelques questions encore sur le personnage de Bernard Henri LÉVY — surnommé BHL — qui laisse celles et ceux qui s’occupent de sa promotion médiatique, arborer en haut d’un site ouvert au public, cette phrase : « L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre… » ?
La philosophie est-elle un art ?
Peut-on vraiment parler de « l’art de la philosophie » sans entrer dans la dialectique et une certaine réinterprétation du langage ?
Friedrich Wilhelm von SCHELLING fut un des philosophes marquant de mes quelques années d’études à la faculté. La lecture de la « Philosophie de l’art », œuvre posthume, peut-être un peu revisitée, m’a cependant fortement éveillé ! Friedrich Wilhelm von SCHELLING écrivait aussi dans le « Système de l’idéalisme transcendantal » que : « L'Art est pour le philosophe la réalité suprême ».
J’ose alors une petite digression avec l’extrait d’un article que je trouve fort pertinent, écrit par Guillaume LEJEUNE, alors chercheur philosophe averti de l’Université Libre de Bruxelles :
« Fichte comme Schelling
articulent leur philosophie à travers deux pôles : le sujet et l’objet. Leur
conception du langage s’inscrit aussi dans ce schéma. Chez Fichte,
sous-estimant la circularité possible que l’usage du langage entraîne, il y a
une tension entre le langage fondé sur l’actualité du sujet transcendantal et
le langage objectivé dans l’usage. Pour Schelling, il y a un lien immédiat
entre le sujet et l’objet qui se donne à connaître dans le langage de l’art ou
du mythe tautégorique. L’un serait incapable de penser l’unité du sujet à
l’objet, l’autre serait incapable de penser leur différence. Il resterait dès
lors à penser le lien de l’unité à la différence et de la différence à l’unité.
(…)
Cette correction dialectique, qui n’est pas sans rappeler l’autocritique du langage du jeune Schelling, implique de réfléchir le langage utilisé afin d’en libérer le sens. La réflexion des représentations « bien connues » conduit alors à rendre disponible « derrière le dos » de qui l’opère la logique de l’absolu. Il reste que pour l’apercevoir, il faudra bien se « retourner » ou « convertir » son regard. (…) En effet, tant le mouvement de l’art de la philosophie à la philosophie de l’art, qui signe le passage de l’idéalisme transcendantal de Fichte à la philosophie de l’identité de Schelling, que le passage de l’art à la philosophie, qui dessine le mouvement de l’esprit absolu chez Hegel, repose sur une réévaluation du langage.
Les limites du projet consistant à penser sa philosophie dans le langage de la vie ne se comprennent dès lors pleinement qu’à partir de l’élaboration de la philosophie du langage implicite sous-tendant les systèmes idéalistes ».
Cette correction dialectique, qui n’est pas sans rappeler l’autocritique du langage du jeune Schelling, implique de réfléchir le langage utilisé afin d’en libérer le sens. La réflexion des représentations « bien connues » conduit alors à rendre disponible « derrière le dos » de qui l’opère la logique de l’absolu. Il reste que pour l’apercevoir, il faudra bien se « retourner » ou « convertir » son regard. (…) En effet, tant le mouvement de l’art de la philosophie à la philosophie de l’art, qui signe le passage de l’idéalisme transcendantal de Fichte à la philosophie de l’identité de Schelling, que le passage de l’art à la philosophie, qui dessine le mouvement de l’esprit absolu chez Hegel, repose sur une réévaluation du langage.
Les limites du projet consistant à penser sa philosophie dans le langage de la vie ne se comprennent dès lors pleinement qu’à partir de l’élaboration de la philosophie du langage implicite sous-tendant les systèmes idéalistes ».
Extraits de la conclusion de l’article écrit par Guillaume LEJEUNE
(Université Libre de Bruxelles) : « L’art de la philosophie et la philosophie de l’art. À propos du langage
chez Fichte et Schelling ».
Il semblerait, à la lecture des textes anciens et modernes comme celui de Guillaume LEJEUNE, que la philosophie n’ait pas encore été classée parmi les arts…
Il est certes possible parfois de philosopher avec art… mais cela serait à considérer dans le registre du talent des poètes…
Même les philosophes de l’antiquité grecque n’ont pas de Muse attentive à leur pratique !
Parce que « philosopher c’est apprendre à mourir », nous rappelle Michel de MONTAIGNE, et « non apprendre à tuer »… pour reprendre les propos socratiques de PLATON. Se savoir mortel, invite à la vie et non à donner la mort, ou à vouloir la guerre !
Alfred Abdank KORZYBSKI nous explique que « le mot n’est pas l’idée »… C’est pour cela que je vais tenter de visiter la maxime de Bernard Henri LÉVY sous un autre regard…
Je ne connais pas ce monsieur… et je n’ai lu de lui que quelques articles de presse, entendu quelques communications télévisuelles… alors, j’ose penser qu’il y a confusion dans l’usage des mots pour cette affirmation dramatique « L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre… »
L’usage du « ne que » est déjà terriblement réducteur…
Bernard Henri LÉVY nous offre sa maxime comme un syllogisme à l’image de celui sur l’affirmation comme quoi Socrate est un homme… et puisque tous les hommes sont mortels… alors Socrate est mortel…
Lorsque quelqu’un ose la question de savoir si Socrate est vraiment un homme…
Tout s’écroule !
Peut-être donc que Bernard Henri LÉVY est lui-même une illusion… un phénomène d’éclipse solaire si cher à Anatole FRANCE ?
Peut-être…
Sun TZU écrit encore dans son manuel que :
Il est certes possible parfois de philosopher avec art… mais cela serait à considérer dans le registre du talent des poètes…
Même les philosophes de l’antiquité grecque n’ont pas de Muse attentive à leur pratique !
Parce que « philosopher c’est apprendre à mourir », nous rappelle Michel de MONTAIGNE, et « non apprendre à tuer »… pour reprendre les propos socratiques de PLATON. Se savoir mortel, invite à la vie et non à donner la mort, ou à vouloir la guerre !
Alfred Abdank KORZYBSKI nous explique que « le mot n’est pas l’idée »… C’est pour cela que je vais tenter de visiter la maxime de Bernard Henri LÉVY sous un autre regard…
Je ne connais pas ce monsieur… et je n’ai lu de lui que quelques articles de presse, entendu quelques communications télévisuelles… alors, j’ose penser qu’il y a confusion dans l’usage des mots pour cette affirmation dramatique « L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre… »
L’usage du « ne que » est déjà terriblement réducteur…
Bernard Henri LÉVY nous offre sa maxime comme un syllogisme à l’image de celui sur l’affirmation comme quoi Socrate est un homme… et puisque tous les hommes sont mortels… alors Socrate est mortel…
Lorsque quelqu’un ose la question de savoir si Socrate est vraiment un homme…
Tout s’écroule !
Peut-être donc que Bernard Henri LÉVY est lui-même une illusion… un phénomène d’éclipse solaire si cher à Anatole FRANCE ?
Peut-être…
Sun TZU écrit encore dans son manuel que :
« Toute guerre est fondée sur la
tromperie ».
Aussi, à la lecture des « combats de Bernard Henry LÉVY » je
découvre un homme qui n’aime pas la guerre, mais qui semble la désirer
hardiment !
C’est déjà heureux de rencontrer un homme qui n’aime pas la guerre… mais quelle déception de savoir qu’il veut la faire… ou plutôt qu’il est toujours prêt à envoyer des hommes et des femmes mourir pour des guerres justes…
Y a-t-il confusion entre deux mots : « guerre » et « lutte » ?
Lutter peut être un sport… j’aimerai qu’il soit acté pour le plaisir et sans violence !
La « non-violence »… une certaine forme de « lutte » selon Albert EINSTEIN, en 1932, qui questionnait Sigmund FREUD sur la raison humaine à vouloir combattre, dans une correspondance passionnante à lire : « Pourquoi la guerre ? ».
Dans sa réponse, Sigmund FREUD s’excuse de ne pas avoir vraiment de bonnes solutions, en s’enfermant parfois dans des mécanismes dualistes et en gardant hélas l’idée aristotélicienne de la nécessité d’un pouvoir fort sur un peuple obéissant… Cependant Sigmund FREUD fini son exposé par une ouverture intéressante :
C’est déjà heureux de rencontrer un homme qui n’aime pas la guerre… mais quelle déception de savoir qu’il veut la faire… ou plutôt qu’il est toujours prêt à envoyer des hommes et des femmes mourir pour des guerres justes…
Y a-t-il confusion entre deux mots : « guerre » et « lutte » ?
Lutter peut être un sport… j’aimerai qu’il soit acté pour le plaisir et sans violence !
La « non-violence »… une certaine forme de « lutte » selon Albert EINSTEIN, en 1932, qui questionnait Sigmund FREUD sur la raison humaine à vouloir combattre, dans une correspondance passionnante à lire : « Pourquoi la guerre ? ».
Dans sa réponse, Sigmund FREUD s’excuse de ne pas avoir vraiment de bonnes solutions, en s’enfermant parfois dans des mécanismes dualistes et en gardant hélas l’idée aristotélicienne de la nécessité d’un pouvoir fort sur un peuple obéissant… Cependant Sigmund FREUD fini son exposé par une ouverture intéressante :
« Tout ce qui travaille au développement de la
culture travaille aussi contre la guerre ».
Oui… celles et ceux qui cessent d’être crédules et qui ont soif
d’apprendre sans être manipulés par des bonimenteurs, qui étudient sans vouloir
obligatoirement tout comprendre, et en acceptant de ne pas avoir de vérité pour
oser chercher encore et toujours… ces personnes œuvrent pour la paix !
Je préfère œuvrer pour la paix que d’agir contre la guerre !
Empêcher quelqu’un de commettre un crime… ce n’est pas la même action que de l’inviter à vivre dans l’amour !
Le combat comme la guerre, a un principe destructeur. Si Albert EINSTEIN voit en la non-violence une lutte originale, alors, oui, je préfère la lutte au combat… si la lutte a pour « arme », la « non-violence ».
George JACKSON, membre des « Black Panthers », dit des méthodes non-violentes de Martin Luther KING, Jr. :
« Le concept de non-violence est un faux idéal. Il présuppose l'existence de la compassion et d'un sens de la justice de la part de l'adversaire. Lorsque cet adversaire a tout à perdre et rien à gagner en faisant preuve de justice et de compassion, sa réaction ne peut être que négative ».
Mohandas Karamchand GANDHI, de sa recherche active, définit la non-violence par « la non-participation en quoi que ce soit de ce qui peut être destructeur ».
Ah, il y a la chanson naïve des « Poppys » : « Non je ne veux pas faire la guerre », et celle plus censurée de Boris VIAN « Le déserteur » où l’on propose au président d’aller lui-même donner son sang… plutôt que de laisser le peuple aller tuer et se faire tuer afin de résoudre les soucis des politiciens !
Boris VIAN terminait sa chanson par deux vers qui ont été maladroitement remplacés par une provocation niaise…
Oui, dire :
Je préfère œuvrer pour la paix que d’agir contre la guerre !
Empêcher quelqu’un de commettre un crime… ce n’est pas la même action que de l’inviter à vivre dans l’amour !
Le combat comme la guerre, a un principe destructeur. Si Albert EINSTEIN voit en la non-violence une lutte originale, alors, oui, je préfère la lutte au combat… si la lutte a pour « arme », la « non-violence ».
George JACKSON, membre des « Black Panthers », dit des méthodes non-violentes de Martin Luther KING, Jr. :
« Le concept de non-violence est un faux idéal. Il présuppose l'existence de la compassion et d'un sens de la justice de la part de l'adversaire. Lorsque cet adversaire a tout à perdre et rien à gagner en faisant preuve de justice et de compassion, sa réaction ne peut être que négative ».
Mohandas Karamchand GANDHI, de sa recherche active, définit la non-violence par « la non-participation en quoi que ce soit de ce qui peut être destructeur ».
Ah, il y a la chanson naïve des « Poppys » : « Non je ne veux pas faire la guerre », et celle plus censurée de Boris VIAN « Le déserteur » où l’on propose au président d’aller lui-même donner son sang… plutôt que de laisser le peuple aller tuer et se faire tuer afin de résoudre les soucis des politiciens !
Boris VIAN terminait sa chanson par deux vers qui ont été maladroitement remplacés par une provocation niaise…
Oui, dire :
« Que je n’aurai pas d’arme
Et qu’ils pourront tirer… »
Et qu’ils pourront tirer… »
Ne semble pas être dans l’esprit du philosophe Boris VIAN !
La version censurée semble plus honnête :
La version censurée semble plus honnête :
« Que j'emporte des armes
Et que je sais tirer… ».
Et que je sais tirer… ».
Un « non-violent »
peut-il être armé sans se contredire ?
C'est le paradoxe triste mais réaliste des « Fabricants d'Armes » et des « Armureries d'Isher » d’Alfred Elton Van VOGT : « être armé pour vivre libre »… Et les critiques, face à l’œuvre d’Alfred Elton van VOGT — célébrée et traduite en son temps par Boris VIAN passionné lui aussi par « L’Introduction à la Sémantique Générale » du comte Alfred Abdank KORZYBSKI — n’ont pas compris la phrase la plus édifiante du « Cycle des Marchands d’Armes » :
C'est le paradoxe triste mais réaliste des « Fabricants d'Armes » et des « Armureries d'Isher » d’Alfred Elton Van VOGT : « être armé pour vivre libre »… Et les critiques, face à l’œuvre d’Alfred Elton van VOGT — célébrée et traduite en son temps par Boris VIAN passionné lui aussi par « L’Introduction à la Sémantique Générale » du comte Alfred Abdank KORZYBSKI — n’ont pas compris la phrase la plus édifiante du « Cycle des Marchands d’Armes » :
« Les larmes lui vinrent aux yeux quand il
pensa à la devise :
"Être armé, c'est être libre" ».
"Être armé, c'est être libre" ».
Avec des armes n'agissant que pour la défense… et non pour le combat,
la « non-violence » est dans la dissuasion légitime… sans entrer dans
l’illusion de la course à l’armement de la guerre froide ! C’était à l’époque
une guerre… économique…
Alors peut-être faut-il chercher davantage le meilleur de soi-même ?
Pour terminer temporairement cet article qui se voudrait une réflexion libre sans gravité sur le fait que « combattre est déjà une défaite », voici un extrait de « La mort de l’Archyeur » quatrième et dernier volume du « Cycle de l’Austrel », toujours du même auteur :
« (…)
Alors peut-être faut-il chercher davantage le meilleur de soi-même ?
Pour terminer temporairement cet article qui se voudrait une réflexion libre sans gravité sur le fait que « combattre est déjà une défaite », voici un extrait de « La mort de l’Archyeur » quatrième et dernier volume du « Cycle de l’Austrel », toujours du même auteur :
« (…)
[Arrivée de Franch, en tenue de combat.]
Emma :
— Beaucoup d'armes pour un seul homme, Franch !
Franch :
— Exclusivement des armes de défense… de dissuasion…
Yeph :
— Combien de millénaires nous faudra-t-il encore attendre pour que nous n'ayons plus besoin d'être armés pour être libres[1] ?
Emma :
— Oh, Yeph… tu seras peut-être toujours dans la jouissance du bel objet !
Une arme a un côté fascinant dans l’esprit du mâle…
Franch :
— Pas faux, Emma !
Tomas :
— Alors, où en es-tu cher Franch, dans tes guerres picrocholines[2] ?
Franch :
— Celles contre moi-même m'épuisent, m'occupent, me divisent, et finiront par m'achever… sans que je puisse espérer la moindre victoire !
Pour les jeux inter Bases avec la Cité, c'est une aventure qui se couronne par un triomphe.
Une page nouvelle s'écrit !
Tomas :
— Tu as donc réussi ?
L'Archyeur a proposé un nouvel armistice ?
Yeph :
— Ah, ah…
Emma :
— Pour combien de cycles ?
Le temps de reconstruire quelques ruches et d'inventer de nouvelles armes ?
Franch :
— Il y a du vrai dans vos propos…
Cependant — et Yeph le sait bien — je n'aurais pas utilisé tant d'énergie et mon talent, pour un banal traité de paix armé !
Ce qui se construit est plus joli.
Cela me semble davantage efficace… et utile pour mon plaisir !
Emma :
— Nous sommes attentifs…
Franch :
— C'est la Concorde qui vient d'être signée entre Sako et Érik.
Je suis l'acteur témoin — le catalyseur — de cette alliance.
Notre super Sako vient par cette occasion de gagner le joli titre de chef de la Concorde.
Yeph :
— Raconte-leur tes conditions ?
Franch :
— Au prix de garanties précises, sinon je relance la zizanie !
J'ai les moyens de tous nous exterminer… en faisant sauter la planète !
C'est moi donc qui ai présenté les actes à parapher avec ses clauses précises : la liberté totale des primaires et la considération de leur statut spécifique dans les Bases… la possibilité à chaque fin de cycle de prendre compte des individus hors normalités — en formation au CEI — se présentant comme inadaptés à une greffe seconde au sein de la Cité… et les laisser s'acclimater dans une Base… plutôt que de vouloir par la force ou la ruse, les lobotomiser !
Ils ont dû accepter enfin sans compromis le fait qu'au-delà de la Cité où l'Archyeur règne, et des Bases où il est respecté… tout espace de vie soit en dehors de leurs possibilités d'investigation ou de regard.
En contre partie, sous la surveillance et la bienveillance de Sako :
– Les rebelles sont impérativement invisibles au sein de la Cité, sous peine d'être kryfluxirés à vue et sans sommation par la garde instinctive[3].
– Les rebelles ne doivent pas être prosélytes avec des primaires sur les Bases, où ils apprendront à être discrets.
Les rebelles éviteront ainsi tout soulèvement du peuple de la Cité contre l'Austrel, et la concorde avec les Bases sera assurée… tant que les règles posées par les rebelles sont respectées.
Les Bases sont donc autonomes et peuvent s'étendre si besoin, sur les Terres Impropres.
La Cité s'autorégule sur le principe malthusien réformé des naissances et des morts, en équilibre avec les lois économiques : la plupart des greffés — 99,7%[4] de la population — sont alors heureux de vivre et de mourir sans trop de soucis, sans se poser de questions à problèmes…
Ils travaillent pour le bien quotidien des habitudes, et aspirent à la joie ultime qui leur est proposée. Ils sont formatés pour exister au service d'un système régi par des consortiums et se suffisent du pain et des jeux qui leurs sont donnés, contre une sécurité et un certain confort.
C'est pour tous, le meilleur des mondes possibles.
Sur les Bases, les 0,3% de marginaux vont naturellement vivoter avec des conflits, des trêves, des étapes constructrices et d'autres plus instables… Ils se reproduiront naturellement pour donner des êtres multiples…
Certains préféreront l'équilibre de la Cité. Ils seront accueillis aussitôt avec bienveillance pour la greffe seconde.
D'autres, ouverts à des questions existentielles… oseront parfois le conflit que Sako et ses sbires sauront canaliser, voire réprimer au nom de la Concorde.
Et au sein de tout cela, nous — désignés comme rebelles, les IHN, ces 0,03% — nous pourrons vivre notre pluripossibilité sans souci… en tous lieux : des Zones Autonomes… Temporaires.
Des abeilles hors de toute ruche, libres de butiner de fleur en fleur pour embellir le monde de nos rencontres, de nos découvertes !
Emma :
— Érik a compris quoi… pour céder ainsi ?
Tomas :
— Il voulait pourtant greffer tous les humains de la planète ?
Franch :
— J'ai fait prendre conscience à Érik que par la force, il ne serait jamais gagnant…
Les 0,3% ne sont pas "encore" gérables par son service médical, mais en tant qu’Archyeur, il est sûr de sa quête.
Il a la vérité, et le peuple l'a élu pour régner sur la totalité de son petit univers.
Ce serait ridicule de vouloir lui proposer d'autres alternatives possibles au bonheur humain.
Sa sincérité se dévoile par le fait qu'il a lui-même été greffé, pour montrer l'exemple à ses sujets.
Il en subit d'ailleurs les effets secondaires avec une certaine dignité !
Le problème des 0,3% de non-aristotéliciens est récurant. Il n'avait pas de solution malgré son équipe d'experts en tous genres…
Pour les 0,03% d'IHN avérés, le chiffre est tellement insignifiant que nous n'existons même pas…
Alors, j'ai simplement exprimé ce qu'il pouvait, ce qu'il voulait entendre : que les rebelles à la greffe évolueront certainement un jour, pour découvrir que son idée est la meilleure… lorsque l'instabilité des Bases sera jugée moins agréable à vivre que la merveilleuse harmonie de sa Cité, où tous les hommes sont heureux, grâce à la greffe cellulaire.
Ah, j'ai été à la bonne école de Yeph…
Voilà… j'ai fait évoluer le principe…
Oui !
La perfection de la Cité est l'outil idéal pour l'Archyeur et pour nous…
Je lui ai fait comprendre que bien mieux que la violence, l'exemple donne envie au solitaire de rejoindre le troupeau.
Erik a pris conscience que le loup sauvage et maigre sera séduit naturellement par la sagesse du chien apprivoisé et bien portant[5].
C'est sa publicité la plus persuasive afin d'espérer voir un jour le peuple des Bases se rallier à son autorité… et reconnaître la greffe seconde comme la solution au bonheur.
Pendant ce temps là, nous pouvons vivre sans souci : à nous promener en discrétion dans la Cité, à profiter des rencontres constructives avec les primaires sur les Bases, et à jouir de la liberté dans nos Zones Autonomes !
Tomas :
— Wahoo…
Excellente variante du principe de l'âne qui n'a pas soif : persuader l'âne qui boit, que l'autre finira aussi par boire un jour…
Parce que tout n'est pas bon pour tous…
Pour que l’exception vive, l'uniformité doit l’oublier.
Yeph :
— Ah, ah, ah !
C'est génial.
Tu es vraiment un gars génial, mon cher Franch !
Franch :
— Oui, oui, cher Yeph…
C'est bien vrai.
Erik a maintenant en tête l'idée splendide d'être un exemple, afin que nous puissions tous évoluer vers le "bien unique".
Emma :
— Et tu as osé instituer Sako son messager, le garant de la Concorde !
Tomas :
— Formidable réalisation, Franch !
Le pire des tyrans potentiels est ainsi surveillé de près.
Je suis vraiment fier de toi !
Franch :
— Je trouve aussi…
Je suis plutôt fier de moi-même, en effet !
Érik — fonctionnant de manière monolithique — a compris que l'usage de la force est une pratique vaine, car la révolte gronde toujours au final, si le peuple a faim…
Yeph :
— Habile tactique, surtout lorsque nous connaissons le "promu émissaire"… ce chef de la Concorde… notre super Sako !
Il est le sujet idéal de sa majesté l'Archyeur…
Emma :
— Absolument.
Sako est un formidable suiveur, dès qu'une vérité est posée. Il sera parfait dans son rôle de sauveur.
La paix est assurée certainement pour un grand nombre de cycles…
Franch :
— Oui, je sais que tout est temporaire… une faille dans le système : si les jeux ou le pain viennent à manquer… ou un ennemi venu d'ailleurs ou interne, inconnu… qui se développe, et le fragile équilibre sera rompu…
Mais craignons cela pour dans un temps suffisamment lointain !
Profitons…
Savourons !
Donnons-nous plaisir à quelques jaillissements créatifs au sein de Zones Autonomes, en tous lieux… prenant bien conscience qu'elles seront éternellement temporaires !
Nous sommes mortels… alors que l'instant est d'éternité…
Tomas :
— Explique, s'il te plaît ?
Franch :
— J'ai pris conscience que la liberté n'est pas naturelle et surtout qu'elle n'existe pas dans la continuité.
L'homme a été formaté pour se persuader qu’il est un animal politique qui ne sait pas vivre seul.
Hélas, il ne sait pas non plus rencontrer l’autre…
Dès qu'il est en groupe, il cède très rapidement à la tentation de la facilité. Il perd le sensé de la création, l'audace de la nouveauté puis progressivement le désir… pour devenir prisonnier docile de l'habitude.
Comme pour le dodo, il en perd la faculté de voler[6] !
Oui, l'homme repu, confie alors à plus fort — plus persuasif — une partie de sa capacité à décider, par lâcheté, peur ou aquoibonisme…
Très peu d'individus sont capables, ou même… souhaitent vivre leur hors normalités, sachant que l'absurde de leur existence ne mérite pas nécessairement la volonté à fournir.
Emma :
— Et tu penses que ce projet est viable, Franch ?
Yeph :
— Il l'est, oui chère Emma…
Franch a raison : son idée me semble excellente.
Il est certainement vain d'exhorter un peuple de moutons à quitter son berger pour errer dans un pâturage au risque de l'orage, du loup… ou de la nuit qui s'annonce.
Franch :
— J'ai compris en effet qu'il nous fallait simplement vivre au sein du monde, sans être du monde[7]…
Emma :
— D'autres ont tenté cette voie… il y a fort longtemps et beaucoup d'entre eux furent massacrés !
Franch :
— Parce qu'ils ne procédaient pas avec l'art et la manière de ne pas perturber les habitudes de celles et ceux qui s'efforcent à travailler pour le système.
Tomas :
— C'est vrai.
Ils avaient un idéal, fragilisé hélas par une forme de prosélytisme, où était prôné un futur imaginaire où la mort se voulait un échec, restauré par une résurrection.
Ils vivaient leur foi en vénérant la mémoire d'un homme dont ils avaient fait un dieu[8].
Dommage : ils sont allés de l'espoir à la désillusion !
En attendant le retour de leur messie, des tyrans ont profité des failles de leur doctrine, pour imposer leurs bergers à ces êtres épris d’une liberté, construite sur l'amour du prochain.
Ils avaient réellement en eux les prémices de l'amour humain.
Leur peur de la peur de la mort a faussé leur quête.
La mort est ce qui sense la vie.
Alors Franch, quelle méthode mets-tu en œuvre pour que nous puissions profiter de cette Concorde ?
Franch :
— Vous voulez connaître mon nouveau mode d'action ?
Yeph :
— Est-il plus efficace ?
Franch :
— Tu me l'as encore lu hier soir : la liberté à tout prix !
Enfin une île et repartir…
Le plaisir de s’envoler sans refuser le danger…
— Beaucoup d'armes pour un seul homme, Franch !
Franch :
— Exclusivement des armes de défense… de dissuasion…
Yeph :
— Combien de millénaires nous faudra-t-il encore attendre pour que nous n'ayons plus besoin d'être armés pour être libres[1] ?
Emma :
— Oh, Yeph… tu seras peut-être toujours dans la jouissance du bel objet !
Une arme a un côté fascinant dans l’esprit du mâle…
Franch :
— Pas faux, Emma !
Tomas :
— Alors, où en es-tu cher Franch, dans tes guerres picrocholines[2] ?
Franch :
— Celles contre moi-même m'épuisent, m'occupent, me divisent, et finiront par m'achever… sans que je puisse espérer la moindre victoire !
Pour les jeux inter Bases avec la Cité, c'est une aventure qui se couronne par un triomphe.
Une page nouvelle s'écrit !
Tomas :
— Tu as donc réussi ?
L'Archyeur a proposé un nouvel armistice ?
Yeph :
— Ah, ah…
Emma :
— Pour combien de cycles ?
Le temps de reconstruire quelques ruches et d'inventer de nouvelles armes ?
Franch :
— Il y a du vrai dans vos propos…
Cependant — et Yeph le sait bien — je n'aurais pas utilisé tant d'énergie et mon talent, pour un banal traité de paix armé !
Ce qui se construit est plus joli.
Cela me semble davantage efficace… et utile pour mon plaisir !
Emma :
— Nous sommes attentifs…
Franch :
— C'est la Concorde qui vient d'être signée entre Sako et Érik.
Je suis l'acteur témoin — le catalyseur — de cette alliance.
Notre super Sako vient par cette occasion de gagner le joli titre de chef de la Concorde.
Yeph :
— Raconte-leur tes conditions ?
Franch :
— Au prix de garanties précises, sinon je relance la zizanie !
J'ai les moyens de tous nous exterminer… en faisant sauter la planète !
C'est moi donc qui ai présenté les actes à parapher avec ses clauses précises : la liberté totale des primaires et la considération de leur statut spécifique dans les Bases… la possibilité à chaque fin de cycle de prendre compte des individus hors normalités — en formation au CEI — se présentant comme inadaptés à une greffe seconde au sein de la Cité… et les laisser s'acclimater dans une Base… plutôt que de vouloir par la force ou la ruse, les lobotomiser !
Ils ont dû accepter enfin sans compromis le fait qu'au-delà de la Cité où l'Archyeur règne, et des Bases où il est respecté… tout espace de vie soit en dehors de leurs possibilités d'investigation ou de regard.
En contre partie, sous la surveillance et la bienveillance de Sako :
– Les rebelles sont impérativement invisibles au sein de la Cité, sous peine d'être kryfluxirés à vue et sans sommation par la garde instinctive[3].
– Les rebelles ne doivent pas être prosélytes avec des primaires sur les Bases, où ils apprendront à être discrets.
Les rebelles éviteront ainsi tout soulèvement du peuple de la Cité contre l'Austrel, et la concorde avec les Bases sera assurée… tant que les règles posées par les rebelles sont respectées.
Les Bases sont donc autonomes et peuvent s'étendre si besoin, sur les Terres Impropres.
La Cité s'autorégule sur le principe malthusien réformé des naissances et des morts, en équilibre avec les lois économiques : la plupart des greffés — 99,7%[4] de la population — sont alors heureux de vivre et de mourir sans trop de soucis, sans se poser de questions à problèmes…
Ils travaillent pour le bien quotidien des habitudes, et aspirent à la joie ultime qui leur est proposée. Ils sont formatés pour exister au service d'un système régi par des consortiums et se suffisent du pain et des jeux qui leurs sont donnés, contre une sécurité et un certain confort.
C'est pour tous, le meilleur des mondes possibles.
Sur les Bases, les 0,3% de marginaux vont naturellement vivoter avec des conflits, des trêves, des étapes constructrices et d'autres plus instables… Ils se reproduiront naturellement pour donner des êtres multiples…
Certains préféreront l'équilibre de la Cité. Ils seront accueillis aussitôt avec bienveillance pour la greffe seconde.
D'autres, ouverts à des questions existentielles… oseront parfois le conflit que Sako et ses sbires sauront canaliser, voire réprimer au nom de la Concorde.
Et au sein de tout cela, nous — désignés comme rebelles, les IHN, ces 0,03% — nous pourrons vivre notre pluripossibilité sans souci… en tous lieux : des Zones Autonomes… Temporaires.
Des abeilles hors de toute ruche, libres de butiner de fleur en fleur pour embellir le monde de nos rencontres, de nos découvertes !
Emma :
— Érik a compris quoi… pour céder ainsi ?
Tomas :
— Il voulait pourtant greffer tous les humains de la planète ?
Franch :
— J'ai fait prendre conscience à Érik que par la force, il ne serait jamais gagnant…
Les 0,3% ne sont pas "encore" gérables par son service médical, mais en tant qu’Archyeur, il est sûr de sa quête.
Il a la vérité, et le peuple l'a élu pour régner sur la totalité de son petit univers.
Ce serait ridicule de vouloir lui proposer d'autres alternatives possibles au bonheur humain.
Sa sincérité se dévoile par le fait qu'il a lui-même été greffé, pour montrer l'exemple à ses sujets.
Il en subit d'ailleurs les effets secondaires avec une certaine dignité !
Le problème des 0,3% de non-aristotéliciens est récurant. Il n'avait pas de solution malgré son équipe d'experts en tous genres…
Pour les 0,03% d'IHN avérés, le chiffre est tellement insignifiant que nous n'existons même pas…
Alors, j'ai simplement exprimé ce qu'il pouvait, ce qu'il voulait entendre : que les rebelles à la greffe évolueront certainement un jour, pour découvrir que son idée est la meilleure… lorsque l'instabilité des Bases sera jugée moins agréable à vivre que la merveilleuse harmonie de sa Cité, où tous les hommes sont heureux, grâce à la greffe cellulaire.
Ah, j'ai été à la bonne école de Yeph…
Voilà… j'ai fait évoluer le principe…
Oui !
La perfection de la Cité est l'outil idéal pour l'Archyeur et pour nous…
Je lui ai fait comprendre que bien mieux que la violence, l'exemple donne envie au solitaire de rejoindre le troupeau.
Erik a pris conscience que le loup sauvage et maigre sera séduit naturellement par la sagesse du chien apprivoisé et bien portant[5].
C'est sa publicité la plus persuasive afin d'espérer voir un jour le peuple des Bases se rallier à son autorité… et reconnaître la greffe seconde comme la solution au bonheur.
Pendant ce temps là, nous pouvons vivre sans souci : à nous promener en discrétion dans la Cité, à profiter des rencontres constructives avec les primaires sur les Bases, et à jouir de la liberté dans nos Zones Autonomes !
Tomas :
— Wahoo…
Excellente variante du principe de l'âne qui n'a pas soif : persuader l'âne qui boit, que l'autre finira aussi par boire un jour…
Parce que tout n'est pas bon pour tous…
Pour que l’exception vive, l'uniformité doit l’oublier.
Yeph :
— Ah, ah, ah !
C'est génial.
Tu es vraiment un gars génial, mon cher Franch !
Franch :
— Oui, oui, cher Yeph…
C'est bien vrai.
Erik a maintenant en tête l'idée splendide d'être un exemple, afin que nous puissions tous évoluer vers le "bien unique".
Emma :
— Et tu as osé instituer Sako son messager, le garant de la Concorde !
Tomas :
— Formidable réalisation, Franch !
Le pire des tyrans potentiels est ainsi surveillé de près.
Je suis vraiment fier de toi !
Franch :
— Je trouve aussi…
Je suis plutôt fier de moi-même, en effet !
Érik — fonctionnant de manière monolithique — a compris que l'usage de la force est une pratique vaine, car la révolte gronde toujours au final, si le peuple a faim…
Yeph :
— Habile tactique, surtout lorsque nous connaissons le "promu émissaire"… ce chef de la Concorde… notre super Sako !
Il est le sujet idéal de sa majesté l'Archyeur…
Emma :
— Absolument.
Sako est un formidable suiveur, dès qu'une vérité est posée. Il sera parfait dans son rôle de sauveur.
La paix est assurée certainement pour un grand nombre de cycles…
Franch :
— Oui, je sais que tout est temporaire… une faille dans le système : si les jeux ou le pain viennent à manquer… ou un ennemi venu d'ailleurs ou interne, inconnu… qui se développe, et le fragile équilibre sera rompu…
Mais craignons cela pour dans un temps suffisamment lointain !
Profitons…
Savourons !
Donnons-nous plaisir à quelques jaillissements créatifs au sein de Zones Autonomes, en tous lieux… prenant bien conscience qu'elles seront éternellement temporaires !
Nous sommes mortels… alors que l'instant est d'éternité…
Tomas :
— Explique, s'il te plaît ?
Franch :
— J'ai pris conscience que la liberté n'est pas naturelle et surtout qu'elle n'existe pas dans la continuité.
L'homme a été formaté pour se persuader qu’il est un animal politique qui ne sait pas vivre seul.
Hélas, il ne sait pas non plus rencontrer l’autre…
Dès qu'il est en groupe, il cède très rapidement à la tentation de la facilité. Il perd le sensé de la création, l'audace de la nouveauté puis progressivement le désir… pour devenir prisonnier docile de l'habitude.
Comme pour le dodo, il en perd la faculté de voler[6] !
Oui, l'homme repu, confie alors à plus fort — plus persuasif — une partie de sa capacité à décider, par lâcheté, peur ou aquoibonisme…
Très peu d'individus sont capables, ou même… souhaitent vivre leur hors normalités, sachant que l'absurde de leur existence ne mérite pas nécessairement la volonté à fournir.
Emma :
— Et tu penses que ce projet est viable, Franch ?
Yeph :
— Il l'est, oui chère Emma…
Franch a raison : son idée me semble excellente.
Il est certainement vain d'exhorter un peuple de moutons à quitter son berger pour errer dans un pâturage au risque de l'orage, du loup… ou de la nuit qui s'annonce.
Franch :
— J'ai compris en effet qu'il nous fallait simplement vivre au sein du monde, sans être du monde[7]…
Emma :
— D'autres ont tenté cette voie… il y a fort longtemps et beaucoup d'entre eux furent massacrés !
Franch :
— Parce qu'ils ne procédaient pas avec l'art et la manière de ne pas perturber les habitudes de celles et ceux qui s'efforcent à travailler pour le système.
Tomas :
— C'est vrai.
Ils avaient un idéal, fragilisé hélas par une forme de prosélytisme, où était prôné un futur imaginaire où la mort se voulait un échec, restauré par une résurrection.
Ils vivaient leur foi en vénérant la mémoire d'un homme dont ils avaient fait un dieu[8].
Dommage : ils sont allés de l'espoir à la désillusion !
En attendant le retour de leur messie, des tyrans ont profité des failles de leur doctrine, pour imposer leurs bergers à ces êtres épris d’une liberté, construite sur l'amour du prochain.
Ils avaient réellement en eux les prémices de l'amour humain.
Leur peur de la peur de la mort a faussé leur quête.
La mort est ce qui sense la vie.
Alors Franch, quelle méthode mets-tu en œuvre pour que nous puissions profiter de cette Concorde ?
Franch :
— Vous voulez connaître mon nouveau mode d'action ?
Yeph :
— Est-il plus efficace ?
Franch :
— Tu me l'as encore lu hier soir : la liberté à tout prix !
Enfin une île et repartir…
Le plaisir de s’envoler sans refuser le danger…
Liberté
I
Laisse-moi je te prie
Le temps qu'il me faudra
Non pour te pardonner
Mais pour savoir t'aimer.
Je suis comme un oiseau
Libre, ainsi je m'envole
Et dans mes soirs de rêves,
Je jouis des nuages.
Oui ! J’ose m’exprimer :
M’élancer vers les cieux,
Rejoindre la lumière
Oublier tout danger…
II
Alors, à mes dépens
Sans loi, sans roi, sans chaîne,
Me voici une proie
Pour le moindre fusil.
Souvent, je suis blessé
Puis tout cela s’oublie,
Car pour la liberté
Je donnerais ma vie.
Aussi, je me relève
Mais en mon cœur meurtri,
La peur d'un autre coup
Semble affaiblir mes ailes.
Des nuits et des larmes
Puis le grand jour enfin
Où, confiant, joyeux,
J'exulte ivre de ciel.
I
Laisse-moi je te prie
Le temps qu'il me faudra
Non pour te pardonner
Mais pour savoir t'aimer.
Je suis comme un oiseau
Libre, ainsi je m'envole
Et dans mes soirs de rêves,
Je jouis des nuages.
Oui ! J’ose m’exprimer :
M’élancer vers les cieux,
Rejoindre la lumière
Oublier tout danger…
II
Alors, à mes dépens
Sans loi, sans roi, sans chaîne,
Me voici une proie
Pour le moindre fusil.
Souvent, je suis blessé
Puis tout cela s’oublie,
Car pour la liberté
Je donnerais ma vie.
Aussi, je me relève
Mais en mon cœur meurtri,
La peur d'un autre coup
Semble affaiblir mes ailes.
Des nuits et des larmes
Puis le grand jour enfin
Où, confiant, joyeux,
J'exulte ivre de ciel.
Emma :
— Ah !
Tomas :
— Je comprends…
Franch :
— Oui.
Le principe de la Zone Autonome Temporaire est une proposition pirate[9].
Avec l'apprentissage des valeurs, nous devenons des affranchis.
Quel plaisir alors que de savourer la liberté en des lieux et en des temps précis…
Et lorsque deux ou trois d'entre nous sont réunis, l'espace s'ouvre à la rencontre.
Nous pouvons y puiser les forces vives d'un instant, pour repartir vers d'autres horizons… vivre notre quête respective, apprendre, rencontrer et peut-être combattre… non, pardon, lutter… et parfois, aimer !
Tomas :
— Ah, cher Franch, tu as probablement compris une des raisons de notre vie terrestre.
Tu es dans une quête merveilleuse et je t'envie davantage encore, moi qui perds chaque jour de mon autonomie créatrice, malgré tous mes efforts.
J'ai quitté la colère, je ne suis plus dans la vengeance, mais l'aigreur me gagne encore.
La peur de me trouver diminué à ne plus me reconnaître et me trouver médiocre face à vous, m'incite à la solitude.
Yeph :
— Tomas…
(…).
— Ah !
Tomas :
— Je comprends…
Franch :
— Oui.
Le principe de la Zone Autonome Temporaire est une proposition pirate[9].
Avec l'apprentissage des valeurs, nous devenons des affranchis.
Quel plaisir alors que de savourer la liberté en des lieux et en des temps précis…
Et lorsque deux ou trois d'entre nous sont réunis, l'espace s'ouvre à la rencontre.
Nous pouvons y puiser les forces vives d'un instant, pour repartir vers d'autres horizons… vivre notre quête respective, apprendre, rencontrer et peut-être combattre… non, pardon, lutter… et parfois, aimer !
Tomas :
— Ah, cher Franch, tu as probablement compris une des raisons de notre vie terrestre.
Tu es dans une quête merveilleuse et je t'envie davantage encore, moi qui perds chaque jour de mon autonomie créatrice, malgré tous mes efforts.
J'ai quitté la colère, je ne suis plus dans la vengeance, mais l'aigreur me gagne encore.
La peur de me trouver diminué à ne plus me reconnaître et me trouver médiocre face à vous, m'incite à la solitude.
Yeph :
— Tomas…
(…).
© Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
Merci à ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, du Midi Libre, le BHL du journalisme, celui qui révèle au mieux peut-être la triste réalisation de Dick May… cette école de journalisme qualifiée dès sa création d'École de la médiocrité : « L’École des Journalistes risque fort d’être une nouvelle succursale de la grande École des ratés », pour reprendre la triste phrase extraite du journal « L’Illustration » en date du 22 juillet 1899 ! Merci à ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, sans qui je n’aurais peut-être pas eu l’énergie d’écrire autant de propos libres sans gravité ! À cause de ce journaliste, mes soucis juridiques et financiers m’occupent beaucoup, beaucoup trop l’esprit et le temps, et je dois donner énormément d’énergie pour gagner quelques sous… et payer mes dettes qui s’accumules envers l’État, à tous moments, au lieu d’être dans de longs temps de recherche et d’écriture qui sont mon souffle de vie. À cause des propos nauséeux mensongers, et calomnieux de ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, les temps d’écriture sont parsemés chaque jour… Oui, même si je me lève très tôt le matin, je n’ai pas les espaces-temps suffisants pour m’adonner au plaisir du conte, du théâtre et du roman qui attendent en notes dans mes archives… pour votre plus grand plaisir !
Mon esprit doit pouvoir se poser davantage… Ah… et pourtant, j’ai quelques merveilles à vous proposer… Pour bientôt ? Oui… en espérant des temps meilleurs !
L’important est que l’aigreur ou la nausée ne me touche pas, ni la ruine, car j'ai une famille… des enfants jeunes à éduquer… Et que je garde la joie de vivre et la force vive afin de poursuivre ma quête à la recherche de « l’amour humain »…
Donc, pas de vengeance — bien entendu — de ma part, vis-à-vis de ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même… ce journaliste spécialiste des brèves de prétoires, qui sévit toujours au Midi Libre… Oui, pas de combat, pas de guerre où je serais davantage abîmé par les ondes de choc ! Mon action envers ce petit pion manipulé du système, ce soumis volontaire, est simplement dans la démonstration de sa médiocrité pour qu’il s’élève peut-être un jour vers le meilleur de lui-même ou qu’il s’écroule définitivement dans la fange auprès des nuisibles, afin de ne plus nuire à autrui !
Pour le moment, je suis VIVANT !
La survie ou la sousvie ne sont pas dans mes objectifs…
Je suis un pirate, un pirate des mots… un homme libre !
47 années de VICTOIRES !
Peut-être serai-je demain… pendu à la vigie du grand mat d'un vaisseau corsaire… mais à ce jour, j'aime la vie !
Si vous êtes disposés, n’hésitez pas à agir comme bon vous semble pour m’aider à créer…
En n'oubliant pas que « combattre est déjà une défaite » !
J’aime les ondes de charme… nous sommes alors tous gagnants !
Merci !
Les petites notes philosophiques…
[A] « Promenade Socratique »…
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE vous propose — à la lecture — une conférence philosophique qu’il a particulièrement aimé offrir sous forme de ballade et de balade dans un grand et beau jardin…
Le texte initial de cette promenade socratique — proposé à l'écrit en 2010, quelques mois après la conférence réalisée dans le bel amphithéâtre de l'hôtel Mercure Centre de Montpellier — se trouve conservé sur le site d'axiologie bâti par Cyril ARNAUD. Ce site est un espace de recherches, libre et passionnant, vous invitant à la découverte des valeurs libérées de la morale. L'axiologie : une rencontre avec la philosophie essentielle… Le site de Cyril ARNAUD — philosophe & pirate — est consacré à l'éthique, à la philosophie des valeurs et… à la morale. N'hésitez pas à découvrir ce lieu de culture très professionnel et philosophique où vous aurez certainement plaisir à lire en ligne son ouvrage remarquable : Axiologie 4.0. Une suite de réflexions sur les valeurs et la morale passant par l’examen approfondi de la pensée d’auteurs comme Aristote, Brentano, Scheler, Husserl, Moore, Nietzsche, Durkheim, Lyotard, Sartre, Cioran, Marc-Aurèle, Leibniz, Sade, Descartes, Lessing, Hobbes, Kant, Hegel… Vaste programme d'investigation ! Vous pourrez aussi vous procurer cette PROPOSITION POUR UNE NOUVELLE AXIOLOGIE, version papier, pour la garder précieusement, à portée de main, sur votre bureau ou votre table de chevet afin d'en avoir une consultation régulière… comme d'autres savent le faire avec les Essais de Michel de MONTAIGNE !
La version 2014 de la promenade socratique est à lire en ligne sur le site « Mémoires d’un vivant », ou à préférer en « version papier », à retrouver dans le livre des « Contes de moelle » des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, chez vous en quelques clics… et pour pas cher… imprimé en papier qui ne nuit pas à notre mère nature !
Le texte initial de cette promenade socratique — proposé à l'écrit en 2010, quelques mois après la conférence réalisée dans le bel amphithéâtre de l'hôtel Mercure Centre de Montpellier — se trouve conservé sur le site d'axiologie bâti par Cyril ARNAUD. Ce site est un espace de recherches, libre et passionnant, vous invitant à la découverte des valeurs libérées de la morale. L'axiologie : une rencontre avec la philosophie essentielle… Le site de Cyril ARNAUD — philosophe & pirate — est consacré à l'éthique, à la philosophie des valeurs et… à la morale. N'hésitez pas à découvrir ce lieu de culture très professionnel et philosophique où vous aurez certainement plaisir à lire en ligne son ouvrage remarquable : Axiologie 4.0. Une suite de réflexions sur les valeurs et la morale passant par l’examen approfondi de la pensée d’auteurs comme Aristote, Brentano, Scheler, Husserl, Moore, Nietzsche, Durkheim, Lyotard, Sartre, Cioran, Marc-Aurèle, Leibniz, Sade, Descartes, Lessing, Hobbes, Kant, Hegel… Vaste programme d'investigation ! Vous pourrez aussi vous procurer cette PROPOSITION POUR UNE NOUVELLE AXIOLOGIE, version papier, pour la garder précieusement, à portée de main, sur votre bureau ou votre table de chevet afin d'en avoir une consultation régulière… comme d'autres savent le faire avec les Essais de Michel de MONTAIGNE !
La version 2014 de la promenade socratique est à lire en ligne sur le site « Mémoires d’un vivant », ou à préférer en « version papier », à retrouver dans le livre des « Contes de moelle » des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, chez vous en quelques clics… et pour pas cher… imprimé en papier qui ne nuit pas à notre mère nature !
[B] « À la recherche du surhomme »…
« À la recherche du surhomme » est une longue étude
philosophique réalisée à partir des notes 22, 81, 411, 415, X49, X162, X194
& X263 extraites de la première liasse des réflexions de Yves Philippe de
FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées. Si ce nom d’auteur est rappelé
souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de
l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la
fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes… pour ne
citer que le journaliste, ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même* !
Vous pouvez lire en ligne l’intégralité du texte « À la recherche du surhomme » avec des illustrations ciblées sur le site « Mémoires d’un vivant » ou préférer la « version papier » à retrouver dans le livre « Amours et sexualité » des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, chez vous en quelques clics… et pour pas cher… imprimé en papier qui ne nuit pas à notre mère nature !
[1] Merci à Alfred Elton van VOGT et à ses armuriers d’Isher… dont la devise est :
« être armé c’est être libre ».
« Le Cycle des Marchands d’Armes » est une excellente étude sur le réel pouvoir d’un tyran. Au-delà de l’histoire classée dans le registre de la science-fiction, van VOGT réalise un remarquable essai sur la liberté possible dans un monde détestable où le pouvoir rime comme toujours avec corruption. Oui, comme le disait Louis Antoine de SAINT-JUST, « régner est un crime ».
[2] Merci à Jonathan SWIFT, peut-être le plus génial des écrivains irlandais… Un homme passionné de la cause humaine, un amoureux de l’Amour Humain !
Les guerres picrocholines de ses « Voyages de Gulliver » comme sa modeste proposition « Humble proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public » sont des merveilles d’écriture où la satire est l’arme idéale pour dénoncer les tyrannies du pouvoir.
Sur sa tombe fut inscrite l’épitaphe suivante, qu’il avait composée lui-même :
« Ici repose la dépouille de Jonathan SWIFT, D.D., doyen de cette cathédrale, qui désormais n'aura plus le cœur déchiré par l'indignation farouche. Va ton chemin, voyageur, et imite si tu le peux l'homme qui défendit la liberté envers et contre tout. ».
[3] Merci encore à Alfred Elton van VOGT et sa rencontre avec les Slans… dans son roman « À la poursuite des Slans ».
[4] Merci à Alfred Abdank KORZYBSKI pour son étude remarquable sur la Sémantique Générale. Dommage qu'il n'ait eu davantage accès aux textes d'ARISTOTE sous des traductions et versions différentes… il aurait certainement alors préféré l'appellation "pluripossibles" à celle de "non-aristotéliciens". Oui, avec le terme de "non A", il accuse finalement peut-être à tord ce philosophe d'être binaire…
ARISTOTE, dont nous n'avons que les écrits revisités par les religions et les politiques, qui nous emprisonnent depuis plusieurs millénaires a-t-il écrit « Le Rire » ? Grave question de Humberto ECCO dans « Le Nom de la Rose »…
Je pose aussi une autre question cruciale : l'hirondelle fait-elle le printemps ? (Dans « L’Éthique de (à) Nicomaque », les « traducteurs d’ARISTOTE » nous certifient que non… Peut-être pour laisser à un dieu ce privilège ?
[5] Merci à Jean de La FONTAINE pour nous avoir avec talent revisité les fables de l'antiquité et d'y avoir parfois ajouté quelques merveilles. Ici, nous citerons « Le Loup et le Chien », splendide camouflet pour tous les tyrans…
[6] Le dodo, cet oiseau disgracieux fut apprivoisé par l'homme lors de sa découverte. En quelques générations, il s'est sédentarisé pour finir par perdre l'usage de ses ailes. L'homme disparu, le dodo n'ayant plus de capacité propre à sa survie, s'est laissé mourir…
[7] Merci à cette brillante idée des toutes premières communautés chrétiennes.
[8] Merci à Jésus, dit le Nazaréen, cette figure idéalisée de l'homme en devenir. Un personnage très riche en amour, un être de paix et d’attention, avec un regard sur la vie fort intéressant. Un magister de qualité s’il n’avait pas eu cette étrange soumission à une divinité violente.
[9] Merci à Hakim BEY, tant pour son « Art du Chaos », que pour son étude sur toutes les « Zones Autonomes »… Un vrai pirate ce monsieur !
« être armé c’est être libre ».
« Le Cycle des Marchands d’Armes » est une excellente étude sur le réel pouvoir d’un tyran. Au-delà de l’histoire classée dans le registre de la science-fiction, van VOGT réalise un remarquable essai sur la liberté possible dans un monde détestable où le pouvoir rime comme toujours avec corruption. Oui, comme le disait Louis Antoine de SAINT-JUST, « régner est un crime ».
[2] Merci à Jonathan SWIFT, peut-être le plus génial des écrivains irlandais… Un homme passionné de la cause humaine, un amoureux de l’Amour Humain !
Les guerres picrocholines de ses « Voyages de Gulliver » comme sa modeste proposition « Humble proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public » sont des merveilles d’écriture où la satire est l’arme idéale pour dénoncer les tyrannies du pouvoir.
Sur sa tombe fut inscrite l’épitaphe suivante, qu’il avait composée lui-même :
« Ici repose la dépouille de Jonathan SWIFT, D.D., doyen de cette cathédrale, qui désormais n'aura plus le cœur déchiré par l'indignation farouche. Va ton chemin, voyageur, et imite si tu le peux l'homme qui défendit la liberté envers et contre tout. ».
[3] Merci encore à Alfred Elton van VOGT et sa rencontre avec les Slans… dans son roman « À la poursuite des Slans ».
[4] Merci à Alfred Abdank KORZYBSKI pour son étude remarquable sur la Sémantique Générale. Dommage qu'il n'ait eu davantage accès aux textes d'ARISTOTE sous des traductions et versions différentes… il aurait certainement alors préféré l'appellation "pluripossibles" à celle de "non-aristotéliciens". Oui, avec le terme de "non A", il accuse finalement peut-être à tord ce philosophe d'être binaire…
ARISTOTE, dont nous n'avons que les écrits revisités par les religions et les politiques, qui nous emprisonnent depuis plusieurs millénaires a-t-il écrit « Le Rire » ? Grave question de Humberto ECCO dans « Le Nom de la Rose »…
Je pose aussi une autre question cruciale : l'hirondelle fait-elle le printemps ? (Dans « L’Éthique de (à) Nicomaque », les « traducteurs d’ARISTOTE » nous certifient que non… Peut-être pour laisser à un dieu ce privilège ?
[5] Merci à Jean de La FONTAINE pour nous avoir avec talent revisité les fables de l'antiquité et d'y avoir parfois ajouté quelques merveilles. Ici, nous citerons « Le Loup et le Chien », splendide camouflet pour tous les tyrans…
[6] Le dodo, cet oiseau disgracieux fut apprivoisé par l'homme lors de sa découverte. En quelques générations, il s'est sédentarisé pour finir par perdre l'usage de ses ailes. L'homme disparu, le dodo n'ayant plus de capacité propre à sa survie, s'est laissé mourir…
[7] Merci à cette brillante idée des toutes premières communautés chrétiennes.
[8] Merci à Jésus, dit le Nazaréen, cette figure idéalisée de l'homme en devenir. Un personnage très riche en amour, un être de paix et d’attention, avec un regard sur la vie fort intéressant. Un magister de qualité s’il n’avait pas eu cette étrange soumission à une divinité violente.
[9] Merci à Hakim BEY, tant pour son « Art du Chaos », que pour son étude sur toutes les « Zones Autonomes »… Un vrai pirate ce monsieur !
© Pour le tableau « Surgescence », c'est une création originale de Franck PASQUALINI pour illustrer le poème « Révolte », écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, extrait du recueil « Solitude étrangère ».
Ce poème « Révolte » à lire en ligne ou à préférer « version papier », est dédié à Anatole FRANCE en mémoire de son roman : « La révolte des anges ».
© Pour le tableau de la pyramide humaine en décomposition chaotique… C’est « Chaos », un collage de Franck PASQUALINI réalisé pour illustrer le poème « Si j’écrivais l’Histoire », extrait du recueil « Solitude étrangère », des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE. Ce poème est à retrouver aussi, inséré dans l'œuvre théâtrale « Comme une abeille hors de sa ruche… », troisième tome du « Cycle de l’Austrel », toujours du même auteur.
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Les propos libres sans gravité, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe, tous droits réservés ©. Toute phrase sortie de son contexte pour un usage fallacieux sera considérée comme acte de manipulation et sera rejetée par l'auteur qui considère la légitimité de cet écrit uniquement reçu dans son intégralité.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville