Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et philanalyste en herbe
présente dans le cadre des propos libres sans gravité
un article sur l'art de vivre :
Pirate des mots et philanalyste en herbe
présente dans le cadre des propos libres sans gravité
un article sur l'art de vivre :
Du bien fondé
de l’abattage rituel !
Un nouvel article sympathique et consensuel… de quoi récolter quelques demandes de têtes à couper, par « les biens pensants »…
Bien, très bien, toujours excellentes, ces publications des médias politiques sur « l'abattage rituel » une veille de Noël où certains dégusteront des chapons farcis, c'est-à-dire de jolis coqs castrés et engraissés à leur faire éclater la panse, que l’on bourre de chair à pâté, ou même de foie gras !
Pardon ?
Non, c'est Pessa'h aujourd'hui ?
Ah, mille excuses… vous avez dit l'Aïd… une autre fête pour d'autres croyants avec d'autres pratiques, si proches…
Alors, joyeux Noël ! Pardon… je m'égare encore… c’est dû à mes vieilles habitudes éducatives dont il est si difficile de se séparer…
Oui, je voulais dire : bonne fête de l'Aïd à celles et ceux qui suivent cette tradition.
Moi qui suis devenu laïque, je laisse à chacune et chacun une réelle liberté de conscience, à partir du moment où je ne me sens ni limité dans mes actes, ni jugé, ni menacé par les pratiquants de ce qu’ils veulent… Et je me réjouis même de savoir qu’il y a encore des croyants en quelques dieux sur cette terre, si cela procure un bonheur relatif aux peuples qui aspirent à des paradis qui tardent !
Croire ou ne pas croire…
Rire ou pleurer de la vie et de la mort ?
Croire ou ne pas croire, c’est peut être au-delà d’une soumission à quelques forces supérieures ou puissances divines ?
Croire ou ne pas croire… c’est aussi être le pilote après le départ du Petit Prince : soit je suis heureux en regardant les étoiles, parce que je sais qu’il est sur l’une d’elles. Soit je suis malheureux en ne regardant plus les étoiles, parce que je sais qu’il n’y est pas.
La croyance est dans l’espérance, l’amour, les forces vives…
Ou alors dans la peur et la servitude ?
Est-ce constructif en effet de se souvenir qu’un dieu aimant a exigé de son prophète, qu’il sacrifie — comme de coutume — son premier né ?
Même si un bouc émissaire remplaça l’enfant sous le couteau… c’est tout de même une soumission plutôt rude…
Moi, personnellement, tout seul, je ne donnerais pas le sang de mon premier né à un dieu quelconque ou à une nation, même pour l’amour sacré de la patrie ou pour honorer le divin !
L’enfant à égorger :
Qu’il soit « le fils aîné du père » et l’on s’affirme dans la tradition des religions de l’Islam… qu’il soit « issu de l’épouse légitime », et l’on revendique une appartenance aux religions juives et chrétiennes.
N’ayant pas dans mon esprit l’idée de dieux quelconques, je devrais ne pas me sentir impliqué dans ces histoires…
Je préfère — il est vrai — m’intéresser à l’harmonie des énergies, à me pencher davantage sur la théorie des Cordes… et rechercher l’amour humain à travers les plaisirs du quotidien et la beauté créatrice !
C’est comme pour la politique, je devrais ne pas m’inquiéter davantage en France, des prouesses de François HOLLANDE ou du retour annoncé de Nicolas SARKOZY, puisque je suis anarchiste.
Anarchiste… cela veut dire, étymologiquement, que j’ai de la considération pour chaque individu sans mettre la moindre hiérarchie verticale : oui, je suis sans dieu et sans maître, ne souhaitant surtout pas être le dieu ou le maître de l’un ou de l’autre… préférant aussi être un papa plutôt qu’un père… un compagnon plutôt qu’un époux.
La religion ne m’intéresse pas plus que la politique, pourrais-je dire ?
Non, en fait…
Hélas…
Car pour citer Loup DURAND, dans Jaraï :
« Il y a des gens qui vous sont immédiatement antipathiques.
Leur nationalité importe peu.
— J’ai ressenti cela, parfois.
— La politique ne m’intéresse absolument pas, dit O’Malley.
Moi non plus, dit Lara. Il sourit : moins encore que vous, si cela est possible. Mais même si l’on ne s’intéresse pas à la pluie, elle n’en tombe pas moins. Elle vous mouille.
— Belle image.
— N’est-ce pas ? ».
Alors, même si je n’aime pas du tout les principes religieux ou politiques… je préfère apprendre et ne pas me désintéresser, car « les larmes dans les yeux, j’ai compris qu’il faut être armé pour être libre »… écrivait Alfred Elton van VOGT, dans Les Armuriers d’Isher.
Si seulement les « religions » pouvaient enfin user de leur sens étymologique qui est celui de « relier » les humains autrement que dans des chaînes d’interdits, d’obligations, de souffrances, de hontes, de sacrifices, de guerres, de morts… de tout ce que j’abhorre, en fait !
Oui ! Si le sens de la vie était davantage orienté vers la rencontre qui conduit à l’amour humain ?
S'aimer, avec nos différences de cultures, d’origines, de traditions…
Ah, les traditions !
Maintenant, pour ce qui est de manger de la viande ou du poisson, l'acte de tuer est toujours et encore un réel problème de conscience !
Heureusement, il y a l’abattage rituel !
Tuer, est-ce laïque, avant d’être religieux ?
J'ai appris étant jeune — toujours dans la grande tradition des religions de mes ancêtres — un principe à suivre :
« Tu ne tueras point ».
Tu ne tueras point… mais… sauf… seulement si…
Eh oui ! Je remarque avec stupéfaction que tuer semble être une pratique quotidienne pour les humains depuis fort, fort longtemps…
Dans mon enfance, j’ai aussi beaucoup joué avec mes petits soldats… à revisiter toutes les guerres où sont morts pour la patrie un grand nombre de mes aïeux… J’ai certes un faible pour la guerre de 1870, avec les Prussiens… sachant pourtant que celle que je préfère, moi mon colon, disait Georges BRASSENS, c’est la guerre de 14-18 !
La Grande Guerre, la Der des Ders… aux champs d’horreurs !
Cet abattage rituel — une magnifique boucherie centenaire — qui est pour quelques années, remis à l’honneur par les politiques afin de créer un nouvel esprit de la Nation, avant de nous inviter, citoyens, à quelques prochains combats interethniques et interreligieux…
Ah, oui, nous sommes un peu trop nombreux sur la planète et les patrons du bâtiment attendent quelques ruines pour investir dans la pierre !
Devenu jeune homme, j'ai fait la guerre.
Oh, pas une grande guerre… juste la toute petite guerre du Golf — la première — car le président Jacques CHIRAC, pour la seconde, n'a pas eu envie d’envoyer ses bons soldats tuer les méchants qui avaient survécu au premier carnage.
De toutes les façons, lors de la seconde, j’étais déjà dans d’autres esprits.
Mon regard sur l’humain avait changé !
Après la guerre…
Oh, pas de trauma pour moi ! Je n'étais d’ailleurs pas du tout en premières lignes… et j'ai même eu la médaille… et j'ai gardé en souvenir ma carte d'officier…
Oui, j’ai gardé quelques souvenirs de ces années en
tant qu’officier de l’Armée française… alors que je suis devenu presque antimilitariste… ou plutôt, « pour la non-violence »…
J’ai compris que : « combattre est déjà une défaite ».
Certains auraient pu cependant réussir à me persuader — notamment les philosophes du Café de Flore [1] — qu'il y a, paraît-il, des « guerres justes »…
En fait, je n’ai toujours pas compris comment quelques fanatiques religieux ou politiques peuvent se déclarer philosophes et désirer la guerre, même sans l’aimer… et surtout sans la faire, en envoyant les autres tuer et se faire tuer…
Un abattage rituel !
Marc Aurèle, ce tyran en tenue de militaire, comme spécialiste de la Pax Romana au prix de centaines de milliers de morts en vingt-cinq années de règne… est-il crédible, comme philosophe ?
Dire que « l’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre »[2]… c’est passer la philosophie par le filtre des politiques et des religieux qui mettent à feu et à sang le monde des hommes depuis des millénaires, en leur assurant que c’est pour leur bien…
La philosophie, selon mes recherches, n’est pas politique et encore moins religieuse… elle est dans une quête où l’amour de la sagesse nous construit vers l’amour humain…
La définition de Michel de MONTAIGNE, reprise des propos attribués à SOCRATE par PLATON, est certes complexe : « Que philosopher c’est apprendre à mourir », n’est pas à transformer par « que philosopher c’est apprendre à tuer »… mais plutôt de saisir « que philosopher c’est apprendre à vivre », puisque la philosophie nous aide à comprendre que nous sommes mortels, donc vivants… donc avec le potentiel de senser la vie !
Si les dieux existaient, ils envieraient notre mortalité puisqu’ils s’ennuieraient à vouloir mourir… car l’éternité c’est long… surtout vers la fin, écrivait Woody ALLEN, reprenant Frantz KAFKA !
Les dieux qui font les humains à leurs images… doivent se plaire à les voir vivre, tout en les jalousant !
Et pendant ce temps… au lieu de savourer la vie… certains bipèdes préfèrent tuer !
Ah… tuer, tuer, tuer…
Eh oui !
Il faut bien manger et agrandir son territoire de chasse !
Ou gagner sa terre promise !
Et le peuple de mouton part faire la guerre, la fleur au fusil… parce qu’elle est toujours juste aux yeux d’un bon berger et de ses frères qui vendent des armes !
Et demain, en France comme ailleurs, il suffit de très peu de manipulations politiques pour que l’on reparte… comme en 14 !
Un abattage rituel… comme il se doit !
J’ai compris que : « combattre est déjà une défaite ».
Certains auraient pu cependant réussir à me persuader — notamment les philosophes du Café de Flore [1] — qu'il y a, paraît-il, des « guerres justes »…
En fait, je n’ai toujours pas compris comment quelques fanatiques religieux ou politiques peuvent se déclarer philosophes et désirer la guerre, même sans l’aimer… et surtout sans la faire, en envoyant les autres tuer et se faire tuer…
Un abattage rituel !
Marc Aurèle, ce tyran en tenue de militaire, comme spécialiste de la Pax Romana au prix de centaines de milliers de morts en vingt-cinq années de règne… est-il crédible, comme philosophe ?
Dire que « l’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre »[2]… c’est passer la philosophie par le filtre des politiques et des religieux qui mettent à feu et à sang le monde des hommes depuis des millénaires, en leur assurant que c’est pour leur bien…
La philosophie, selon mes recherches, n’est pas politique et encore moins religieuse… elle est dans une quête où l’amour de la sagesse nous construit vers l’amour humain…
La définition de Michel de MONTAIGNE, reprise des propos attribués à SOCRATE par PLATON, est certes complexe : « Que philosopher c’est apprendre à mourir », n’est pas à transformer par « que philosopher c’est apprendre à tuer »… mais plutôt de saisir « que philosopher c’est apprendre à vivre », puisque la philosophie nous aide à comprendre que nous sommes mortels, donc vivants… donc avec le potentiel de senser la vie !
Si les dieux existaient, ils envieraient notre mortalité puisqu’ils s’ennuieraient à vouloir mourir… car l’éternité c’est long… surtout vers la fin, écrivait Woody ALLEN, reprenant Frantz KAFKA !
Les dieux qui font les humains à leurs images… doivent se plaire à les voir vivre, tout en les jalousant !
Et pendant ce temps… au lieu de savourer la vie… certains bipèdes préfèrent tuer !
Ah… tuer, tuer, tuer…
Eh oui !
Il faut bien manger et agrandir son territoire de chasse !
Ou gagner sa terre promise !
Et le peuple de mouton part faire la guerre, la fleur au fusil… parce qu’elle est toujours juste aux yeux d’un bon berger et de ses frères qui vendent des armes !
Et demain, en France comme ailleurs, il suffit de très peu de manipulations politiques pour que l’on reparte… comme en 14 !
Un abattage rituel… comme il se doit !
Si
j’écrivais l’Histoire
I
L’air du temps de ces jours semble étrange et me fuit.
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil au secret dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » ose-t-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir, de vaines illusions,
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
II
Il est temps mes amis de nous entre-tuer.
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire —
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire…
La terre se nourrit du sang de son histoire !
I
L’air du temps de ces jours semble étrange et me fuit.
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil au secret dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » ose-t-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir, de vaines illusions,
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
II
Il est temps mes amis de nous entre-tuer.
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire —
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire…
La terre se nourrit du sang de son histoire !
Avons-nous toujours une bonne raison de tuer ?
Tuer avec la bonne méthode… celle qui plaît à son dieu du moment ?
Et tuer pour se nourrir, est-ce compréhensible ? Est-ce honnête ? Peut-on réellement le justifier ?
Toujours un peu avant les reportages sur l’Aïd, il y a aussi de ces marronniers que j’abhorre, tout autant que j’abhorre les journalistes du médiocre : les sujets passionnants autour de l’ouverture de la chasse !
C’est l’occasion de feuilletons désolants sur cette tradition plurimillénaire d’aller tuer pour le plaisir, et parfois pour manger…
Tuer, tuer et encore tuer… il y a tant de bonnes raisons à cet acte qui défoule les peuples.
Tuer pour rendre libre, pour éduquer, pour convertir, pour nous offrir le bonheur… cela est aussi de rigueur depuis bien des millénaires !
Il y a si peu de temps encore, depuis « la découverte » des Amériques par les européens, avant hier au Cambodge, hier au Rwanda, aujourd’hui en Ukraine, en Irak et en Syrie… depuis presque toujours depuis que l’homme s’est installé en Europe et en Palestine… et si l’on regarde bien, aux quatre coins du Monde, l’on s’entretue pour une terre à conquérir, ou une religion à imposer…
Tuer avec la bonne méthode… celle qui plaît à son dieu du moment ?
Et tuer pour se nourrir, est-ce compréhensible ? Est-ce honnête ? Peut-on réellement le justifier ?
Toujours un peu avant les reportages sur l’Aïd, il y a aussi de ces marronniers que j’abhorre, tout autant que j’abhorre les journalistes du médiocre : les sujets passionnants autour de l’ouverture de la chasse !
C’est l’occasion de feuilletons désolants sur cette tradition plurimillénaire d’aller tuer pour le plaisir, et parfois pour manger…
Tuer, tuer et encore tuer… il y a tant de bonnes raisons à cet acte qui défoule les peuples.
Tuer pour rendre libre, pour éduquer, pour convertir, pour nous offrir le bonheur… cela est aussi de rigueur depuis bien des millénaires !
Il y a si peu de temps encore, depuis « la découverte » des Amériques par les européens, avant hier au Cambodge, hier au Rwanda, aujourd’hui en Ukraine, en Irak et en Syrie… depuis presque toujours depuis que l’homme s’est installé en Europe et en Palestine… et si l’on regarde bien, aux quatre coins du Monde, l’on s’entretue pour une terre à conquérir, ou une religion à imposer…
Et la mort s’offre comme cadeau de bienvenue !
Les religieux ont souvent les armes à la main pour nous apprendre l’amour du prochain !
Les politiques et leurs commerciaux viennent apporter le savoir vivre en transformant en esclaves, ceux qui vivaient en liberté !…
Ah, qu'il était heureux — à ce qu’il paraît — le temps des colonies, où l'on apportait la vraie civilisation aux barbares, aux sauvages, toujours l'arme à la main !
C’était peut-être « la belle époque », mais pour les colonisateurs…
Et toujours un grand nombre d’adorateurs vont même encore se recueillir sur la tombe de Napoléon 1er (Le Grand, celui qui avait des talonnettes… à ne pas confondre avec Napoléon III Le Petit — dixit Victor HUGO — celui qui était un homme grand de taille… et évitons toute comparaison guerrière avec ces Naboléon tous si petits qui veulent devenir de grands hommes par le sang versé !)…
Il serait vrai, disent les fidèles, que cet empereur — tyran comme Staline, Hitler et tant d’autres — aurait fait beaucoup pour les peuples, outre les guerres pendant tout son règne !
Bon, moi qui suis un vrai Français, issu en outre de nobles familles… (notamment des Flandres espagnoles), naturalisées françaises en 1678 pour avoir pactisé avec l'envahisseur du moment — un tyran nommé Louis XIV — je suis toujours très amusé de constater que, en France, même le nom qui qualifie « mon pays d'adoption » vient de l'étranger…
Oui, le mot « France » est issu de ces tribus barbares, les Francs, qui ont envahi mes ancêtres Gaulois, ou plutôt les Gallo-Romains pour ceux qui avaient collaborés avec ces autres envahisseurs romains, eux-mêmes arrivant pour beaucoup de Carthage…
« Je te tue, tu me tues, ils nous tuent »… et le monde se construit bien entendu dans l’amour du prochain !
Ah, la guerre donne faim… et nous invite à être carnivore !
L'important est assurément que la « barbaque » soit toujours à l'heure dans mon assiette, et bien tendre, et cuite comme j'aime…
Je préfère donc ne rien savoir de ce petit cochon rose qui tète sa maman ou de l'agneau — la pâquerette à la bouche — qui sautille dans les montagnes de la jolie Heidi…
Oui ! Lorsque je caresse le lapin nain de mes enfants, après avoir nettoyé sa cage où nous le gardons bien sage, je ne veux pas me poser de question malvenue sur le civet de lapin-chasseur que je vais bientôt déguster !
Ah, ces articles nauséeux sur « l'abattage rituel » qui fleurissent tous les ans juste avant les fêtes de l’Aïd, me font penser aux articles des gentils américains qui s'inquiètent de savoir si la peine de mort par injection est moins douloureuse et plus morale que celle par la chaise électrique… pour un méchant coupable, bien entendu !
Eh oui, comme le chantait Georges BRASSENS :
« Mourir, oui, mais de mort lente » !
La mort est notre lot à tous, et la provoquer procure parfois une jouissance qui rappelle notre animalité, notre instinct de prédateur entretenu depuis des millénaires !
Des femmes, des hommes et même des enfants paisibles, peuvent en quelques instants, sous l’influence d’une propagande bien orchestrée, devenir de monstrueux tueurs…
L’homme a-t-il toujours chassé et tué pour manger ?
Avons-nous toujours été des carnivores ?
Certaines peuplades dévoraient le foie de leurs ennemis… d’autres se régalaient de parties plus tendres…
La chair humaine semble délicieuse aux dires de celles et ceux qui se sont adonnés à ces pratiques anthropophages… plutôt courantes en temps de guerre… et récurrentes dans un grand nombre de cultures, même en temps de paix, si l’on se réfère aux écrits des chercheurs répertoriés dans Wikipédia.
Manger de la viande… c’est manger de la chair de vie… c’est comme dévorer son semblable…
Les religions aux livres sacrés commencent par la triste histoire d'un « fratricide »… pour une jalousie engendrée par la préférence du « maître » devant l’offrande de l’un de ses fils, aux dépens de l’autre…
Les études philosophiques que je poursuis encore avec plaisir m’ont convaincu que l’être humain n’a peut-être pas toujours été nourri de violences et n’a peut-être pas toujours été obsédé par le travail et la propriété privée. Deux raisons pour lesquelles s’entredévorer est de coutumes. C’est Jonathan SWIFT qui le contait à merveille dans son : « Humble proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public ». C’est un texte tragique où il affirme que : « En supposant que mille familles de cette ville deviennent des acheteurs réguliers de viande de nourrisson, sans parler de ceux qui pourraient en consommer à l’occasion d’agapes familiales, mariages et baptêmes en particulier, j’ai calculé que Dublin offrirait un débouché annuel d’environ vingt mille pièces ». Oui, puisque les riches saignent les pauvres au travail, pourquoi ne pas manger leurs petits avant qu’ils ne deviennent de la graine de vermine ?
Des chercheurs en anthropologie et en paléopathologie — je citerai notamment Marylène PATOU-MATHIS et Jean GUILAINE — osent affirmer que les cueilleurs ont précédé les agriculteurs et surtout, les chasseurs !
Cela me semble plutôt sage !
Certains philosophes prétendent qu’il y a plus de quinze mille ans, il semblerait que les peuples ne faisaient pas la guerre… Qu’il y a eu précédemment des civilisations pacifistes et anarchistes, avant celles actuelles fondées sur l’autorité et le commerce… donc sur la guerre…
Oui, mais depuis, certains ont eu soif de pouvoir :
Hélas…
Et le maître du moment a préféré l’offrande d’Abel le chasseur à celui de Caïn, le cueilleur !
Abel a laissé faire… attisant la jalousie de Caïn qui devint lui-même chasseur et couleur de sang en tuant son frère…
Le maître-dieu-père a refusé le pardon en créant une punition terrible qui est celle du non droit à se racheter de sa faute, de son erreur… en laissant son fils dans son désespoir, sa honte… sa misère !
« L’œil était dans la tombe et regardait Caïn », ose même écrire Victor HUGO !
Oui, l’art du tyran est d’inventer des lois iniques, de pousser l’autre à la faute, de le stigmatiser et d’en faire alors son esclave par la culpabilité !
Et la culpabilité revient trop souvent dans nos cauchemars…
Il faut donc aller donner son sang…
Ou faire couler celui de l’innocent, toujours un coupable qui s’ignore, selon Jean de La FONTAINE.
D’ailleurs, les principes de la République sont formels :
« Nul n’est sensé ignorer la loi ». Cette maxime attribuée à ce cher ARISTOTE prévient que ne pas savoir, n’a jamais été une bonne excuse… sauf bien entendu si l’on possède l’art de convaincre, ou si l’on est au-dessus de la loi.
Ce n'est pas Monsieur le Président « qui reçoit ses papiers militaires pour partir à la guerre avant mercredi soir », chantait Boris VIAN !
Il faut donc laisser loin de nous les esclaves qui travaillent à leurs chaînes et enchaînés — quand ils en ont, du travail — pour satisfaire notre palais à nos tables de fêtes…
L'abattoir est un lieu où l'on ne rentre pas par plaisir !
Ni la bête, ni le condamné à tuer.
C'est comme pour jouer au toréro, nous chantait Jean FERRAT dans Les Belles Étrangères :
« Allons laissez-moi rire
Quand le toro s'avance
Ce n'est pas par plaisir
Que le torero danse
C'est que l'Espagne a trop
D'enfants pour les nourrir
Qu'il faut parfois choisir
La faim ou le toro »…
Parfois, la bouche pleine, on s'indigne…
Surtout lorsque des élections approchent, et l'on fustige « au hasard » du calendrier, une communauté… qui ose tuer sans donner le baiser de paix à la pauvre bête… même en se tournant vers la Mecque !
Ah, quelle vilaine habitude !
Trouvons donc des coupables et indignons-nous…
Comment ? On égorge de pauvres bêtes ?
Quelle horreur !
Une balle dans la peau serait tellement plus sympathique !
Oui, merci… je reprendrai bien un peu de ce délicieux foie gras, tradition française, s’il vous plaît ! Déjà inscrite au patrimoine de l’UNESCO (dont le siège est à Paris)… mais ne me racontez surtout pas comment ces pauvres volailles sont gavées à en être malades, par leurs maîtres bien aimés !
Ah, j’ai l’impression que l’on me parle du gavage du peuple par les grandes marques de l’agro alimentaire qui veillent à coup de publicités mensongères sur notre diabète et autres soucis de surcharges pondérales !
Soldats de tous pays, unissez-vous pour apprendre à tuer vos frères et vos sœurs avec amour !
Vive l’abattage rituel !
Donnez-nous l'exemple pour que nous mangions les mains ensanglantées, sans scrupule, sans honte mais que nous nous sentions coupables d’aimer notre prochain, hors des règles imposées !
Oh, cela me rappelle cette petite anecdote d’un soldat américain :
« J’ai eu la médaille pour avoir tué un homme et j’ai été puni pour avoir aimé un homme ! ».
Dans quel monde étrange survivons-nous ?
Tuons, oui mais sans faire (trop) souffrir… ou alors que les très très méchants !
Le lion dévore l'antilope…
Le chat joue avec la souris qu’il laisse souvent gravement morte, sans nécessairement la manger…
Sommes nous toujours dans cette animalité ?
Continuons, les humains, à nous entredévorer davantage ou osons changer le monde ?
Que ce soit les animaux ou les humains… donner la mort, est-ce à relativiser ?
Un abattoir ou une guerre… tout cela semble aussi peu choquant que les épandages toxiques dans les marais de la Camargue pour éviter aux touristes d'être mangés par les moustiques. Ces petites bêtes sont gazées avec notre bénédiction par milliards… comme les centaines de milliers d'humains — parfois des millions — dans certains pays avec lesquels nos dirigeants commercialisent armes et médecins… pour que nous ayons du travail à donner aux ouvriers de chez Dassault, Matra, Thomson et Lagardère !
Réjouissons-nous de savoir qu’un grand nombre de personnes qui s’ennuient puissent devenir bénévoles afin de donner de l’amour et des soins à celles et ceux qui souffrent dans toutes ces guerres à travers le monde !
Les marchands de morts sont riches et peuvent avoir bonne conscience : sans eux, il y aurait encore plus de chômeurs et de dépressifs !
Et lorsque le peuple ne fait pas la guerre, s’il a du pain et des jeux, il n'emmerde personne…
Mes rencontres passionnantes avec la religion, la politique, la justice et les médias ont fait de moi un pirate accompli !
Le pirate est un homme d’honneur qui ose l’aventure… et le pirate, avec courage, finesse et audace, s’amuse à rendre au peuple ce que les tyrans lui ont volé par ruse, surtout lorsqu’ils utilisent la peur comme pire des armes.
Étienne de La BOÉTIE l’écrivait :
« Si les tyrans nous semblent grands, c’est peut-être parce que nous sommes à genoux devant eux ».
Je suis anarchiste et de plus en plus pirate des mots…
Je deviens progressivement végétarien sans être végétaré… et cependant mon animalité subsiste encore et toujours…
Certains viandards oseront dire qu’être végétarien n’est pas nécessairement un signe d’intelligence ou de bonté, voire de sagesse… car ne pas manger de viande ne serait pas toujours lié au refus de donner la mort !
Peut-être, si l’on regarde sans trop d’attention la liste des végétariens « célèbres », répertoriés dans les encyclopédies : Mohandas Karamchand GANDHI est en concurrence avec Adolph HITLER…
Ah, la bonne excuse de la propagande nazie réclamant les efforts de guerre pour un peuple qui se privait en pensant imiter leur dieu du moment, alors que les maîtres se goinfraient comme des ogres !
En regardant de plus près l’histoire des végétariens, on découvre cependant que le Führer semblait ne s’abstenir de viande que lorsque son estomac était vraiment trop nerveux… et qu’il suivait donc parfois les conseils de son médecin… mais il semble vrai qu’Adolphe HITLER fustigeait les végétariens, notamment son contemporain Mohandas Karamchand GANDHI.
Ah… Albert EINSTEIN était aussi végétarien… et bien d’autres personnes, comme ma compagne.
On trouve toujours de solides arguments pour continuer les boucheries en tout lieu, en tout temps…
On invente même parfois des armes de destruction massives pour déclarer une guerre, ou une armoire de fer pour condamner à mort celui qui n’est plus souhaité à régner.
De tout temps, les « certitudes », les « vérités », se construisent avec les médias, la presse, et tous les organes de propagandes au service d’un pouvoir ou d’une religion…
Et se libérer d’une rumeur est quasi impossible…
Et ne pas vouloir être assujetti à un dogme est souvent punissable de mort…
Tiens donc…
Je ne suis pas du tout pour la mort des cons, contrairement à ce président français qui défilait parfois en uniforme comme Fidèle CASTRO, et qui voyait dans cette idée « un vaste programme »… Vous savez, je parle de Charles De GAULLE, ce général de brigade à titre temporaire, celui qui considérait les Français comme des veaux… ce héros de la seconde guerre mondiale dont on a fait une idole politique. Il continue d’ailleurs, bien après sa mort, à avoir une suite désolante de fidèles qui veulent suivre son programme politique… car c’était mieux avant !
Oui, du temps de « mon Général », la France avait un service militaire pouvant aller jusqu’à 30 mois.
Du temps de « mon Général », les guerres pour son peuple épris de liberté et de justice, continuaient en Indochine et en Algérie, et le peuple espérait la révolution… qu’il a cru avoir en mai 68 !
Hélas… le peuple avait déjà été leurré en 1789, et tout au long du XIXème siècle… mais, c’est un principe : les moutons suivent toujours le dernier berger qui a bien parlé… pour finir tôt ou tard à l’abattoir !
Il y a peu de temps encore, un certain Georges FÊCHE, petit roi de Montpellier aimait à dire qu’il était régulièrement élu par des cons : « Les cons sont majoritaires, et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les engraner ».
L’art de soumettre un peuple, c’est de lui faire croire que la liberté est dans la démocratie… et que la démocratie, c’est de voter pour un maître…
Hugues Capet aussi fut un roi élu…
Le Léopard du Panthéon ne mentait pas avec ses propos certes lapidaires :
« Ne votez pas, car voter c’est se soumettre,
c’est désigner soi-même son maître ;
c’est dire : je suis une bête incapable de me conduire »…
Les bergers, si bons soient-ils en apparence, ont toujours mené leurs brebis à l’abattoir !
Il faut aussi citer COLUCHE :
« Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit ».
Oui, je préfère l'évolution à la révolution… parce que la révolution ne change rien en fait !
La révolution, c’est un abattage rituel…
Et Loup DURAND le rappelle dans Jaraï, à propos du Cambodge :
« Une révolution, disait Lara, est rêvée par des idéalistes, exécutée par des fous fanatiques qui, tôt ou tard, disparaissent et cèdent la place à des modérés. Je compte que ce « tôt ou tard » ne sera pas long. Je fais en sorte, j’essaie de faire en sorte qu’il soit court ».
L’abattage rituel, il est signifié magistralement par un tableau éducatif de style très « pompier », réalisé par Eugène DELACROIX…
« La liberté guidant le peuple »…
Les religieux ont souvent les armes à la main pour nous apprendre l’amour du prochain !
Les politiques et leurs commerciaux viennent apporter le savoir vivre en transformant en esclaves, ceux qui vivaient en liberté !…
Ah, qu'il était heureux — à ce qu’il paraît — le temps des colonies, où l'on apportait la vraie civilisation aux barbares, aux sauvages, toujours l'arme à la main !
C’était peut-être « la belle époque », mais pour les colonisateurs…
Et toujours un grand nombre d’adorateurs vont même encore se recueillir sur la tombe de Napoléon 1er (Le Grand, celui qui avait des talonnettes… à ne pas confondre avec Napoléon III Le Petit — dixit Victor HUGO — celui qui était un homme grand de taille… et évitons toute comparaison guerrière avec ces Naboléon tous si petits qui veulent devenir de grands hommes par le sang versé !)…
Il serait vrai, disent les fidèles, que cet empereur — tyran comme Staline, Hitler et tant d’autres — aurait fait beaucoup pour les peuples, outre les guerres pendant tout son règne !
Bon, moi qui suis un vrai Français, issu en outre de nobles familles… (notamment des Flandres espagnoles), naturalisées françaises en 1678 pour avoir pactisé avec l'envahisseur du moment — un tyran nommé Louis XIV — je suis toujours très amusé de constater que, en France, même le nom qui qualifie « mon pays d'adoption » vient de l'étranger…
Oui, le mot « France » est issu de ces tribus barbares, les Francs, qui ont envahi mes ancêtres Gaulois, ou plutôt les Gallo-Romains pour ceux qui avaient collaborés avec ces autres envahisseurs romains, eux-mêmes arrivant pour beaucoup de Carthage…
« Je te tue, tu me tues, ils nous tuent »… et le monde se construit bien entendu dans l’amour du prochain !
Ah, la guerre donne faim… et nous invite à être carnivore !
L'important est assurément que la « barbaque » soit toujours à l'heure dans mon assiette, et bien tendre, et cuite comme j'aime…
Je préfère donc ne rien savoir de ce petit cochon rose qui tète sa maman ou de l'agneau — la pâquerette à la bouche — qui sautille dans les montagnes de la jolie Heidi…
Oui ! Lorsque je caresse le lapin nain de mes enfants, après avoir nettoyé sa cage où nous le gardons bien sage, je ne veux pas me poser de question malvenue sur le civet de lapin-chasseur que je vais bientôt déguster !
Ah, ces articles nauséeux sur « l'abattage rituel » qui fleurissent tous les ans juste avant les fêtes de l’Aïd, me font penser aux articles des gentils américains qui s'inquiètent de savoir si la peine de mort par injection est moins douloureuse et plus morale que celle par la chaise électrique… pour un méchant coupable, bien entendu !
Eh oui, comme le chantait Georges BRASSENS :
« Mourir, oui, mais de mort lente » !
La mort est notre lot à tous, et la provoquer procure parfois une jouissance qui rappelle notre animalité, notre instinct de prédateur entretenu depuis des millénaires !
Des femmes, des hommes et même des enfants paisibles, peuvent en quelques instants, sous l’influence d’une propagande bien orchestrée, devenir de monstrueux tueurs…
L’homme a-t-il toujours chassé et tué pour manger ?
Avons-nous toujours été des carnivores ?
Certaines peuplades dévoraient le foie de leurs ennemis… d’autres se régalaient de parties plus tendres…
La chair humaine semble délicieuse aux dires de celles et ceux qui se sont adonnés à ces pratiques anthropophages… plutôt courantes en temps de guerre… et récurrentes dans un grand nombre de cultures, même en temps de paix, si l’on se réfère aux écrits des chercheurs répertoriés dans Wikipédia.
Manger de la viande… c’est manger de la chair de vie… c’est comme dévorer son semblable…
Les religions aux livres sacrés commencent par la triste histoire d'un « fratricide »… pour une jalousie engendrée par la préférence du « maître » devant l’offrande de l’un de ses fils, aux dépens de l’autre…
Les études philosophiques que je poursuis encore avec plaisir m’ont convaincu que l’être humain n’a peut-être pas toujours été nourri de violences et n’a peut-être pas toujours été obsédé par le travail et la propriété privée. Deux raisons pour lesquelles s’entredévorer est de coutumes. C’est Jonathan SWIFT qui le contait à merveille dans son : « Humble proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public ». C’est un texte tragique où il affirme que : « En supposant que mille familles de cette ville deviennent des acheteurs réguliers de viande de nourrisson, sans parler de ceux qui pourraient en consommer à l’occasion d’agapes familiales, mariages et baptêmes en particulier, j’ai calculé que Dublin offrirait un débouché annuel d’environ vingt mille pièces ». Oui, puisque les riches saignent les pauvres au travail, pourquoi ne pas manger leurs petits avant qu’ils ne deviennent de la graine de vermine ?
Des chercheurs en anthropologie et en paléopathologie — je citerai notamment Marylène PATOU-MATHIS et Jean GUILAINE — osent affirmer que les cueilleurs ont précédé les agriculteurs et surtout, les chasseurs !
Cela me semble plutôt sage !
Certains philosophes prétendent qu’il y a plus de quinze mille ans, il semblerait que les peuples ne faisaient pas la guerre… Qu’il y a eu précédemment des civilisations pacifistes et anarchistes, avant celles actuelles fondées sur l’autorité et le commerce… donc sur la guerre…
Oui, mais depuis, certains ont eu soif de pouvoir :
Hélas…
Et le maître du moment a préféré l’offrande d’Abel le chasseur à celui de Caïn, le cueilleur !
Abel a laissé faire… attisant la jalousie de Caïn qui devint lui-même chasseur et couleur de sang en tuant son frère…
Le maître-dieu-père a refusé le pardon en créant une punition terrible qui est celle du non droit à se racheter de sa faute, de son erreur… en laissant son fils dans son désespoir, sa honte… sa misère !
« L’œil était dans la tombe et regardait Caïn », ose même écrire Victor HUGO !
Oui, l’art du tyran est d’inventer des lois iniques, de pousser l’autre à la faute, de le stigmatiser et d’en faire alors son esclave par la culpabilité !
Et la culpabilité revient trop souvent dans nos cauchemars…
Il faut donc aller donner son sang…
Ou faire couler celui de l’innocent, toujours un coupable qui s’ignore, selon Jean de La FONTAINE.
D’ailleurs, les principes de la République sont formels :
« Nul n’est sensé ignorer la loi ». Cette maxime attribuée à ce cher ARISTOTE prévient que ne pas savoir, n’a jamais été une bonne excuse… sauf bien entendu si l’on possède l’art de convaincre, ou si l’on est au-dessus de la loi.
Ce n'est pas Monsieur le Président « qui reçoit ses papiers militaires pour partir à la guerre avant mercredi soir », chantait Boris VIAN !
Il faut donc laisser loin de nous les esclaves qui travaillent à leurs chaînes et enchaînés — quand ils en ont, du travail — pour satisfaire notre palais à nos tables de fêtes…
L'abattoir est un lieu où l'on ne rentre pas par plaisir !
Ni la bête, ni le condamné à tuer.
C'est comme pour jouer au toréro, nous chantait Jean FERRAT dans Les Belles Étrangères :
« Allons laissez-moi rire
Quand le toro s'avance
Ce n'est pas par plaisir
Que le torero danse
C'est que l'Espagne a trop
D'enfants pour les nourrir
Qu'il faut parfois choisir
La faim ou le toro »…
Parfois, la bouche pleine, on s'indigne…
Surtout lorsque des élections approchent, et l'on fustige « au hasard » du calendrier, une communauté… qui ose tuer sans donner le baiser de paix à la pauvre bête… même en se tournant vers la Mecque !
Ah, quelle vilaine habitude !
Trouvons donc des coupables et indignons-nous…
Comment ? On égorge de pauvres bêtes ?
Quelle horreur !
Une balle dans la peau serait tellement plus sympathique !
Oui, merci… je reprendrai bien un peu de ce délicieux foie gras, tradition française, s’il vous plaît ! Déjà inscrite au patrimoine de l’UNESCO (dont le siège est à Paris)… mais ne me racontez surtout pas comment ces pauvres volailles sont gavées à en être malades, par leurs maîtres bien aimés !
Ah, j’ai l’impression que l’on me parle du gavage du peuple par les grandes marques de l’agro alimentaire qui veillent à coup de publicités mensongères sur notre diabète et autres soucis de surcharges pondérales !
Soldats de tous pays, unissez-vous pour apprendre à tuer vos frères et vos sœurs avec amour !
Vive l’abattage rituel !
Donnez-nous l'exemple pour que nous mangions les mains ensanglantées, sans scrupule, sans honte mais que nous nous sentions coupables d’aimer notre prochain, hors des règles imposées !
Oh, cela me rappelle cette petite anecdote d’un soldat américain :
« J’ai eu la médaille pour avoir tué un homme et j’ai été puni pour avoir aimé un homme ! ».
Dans quel monde étrange survivons-nous ?
Tuons, oui mais sans faire (trop) souffrir… ou alors que les très très méchants !
Le lion dévore l'antilope…
Le chat joue avec la souris qu’il laisse souvent gravement morte, sans nécessairement la manger…
Sommes nous toujours dans cette animalité ?
Continuons, les humains, à nous entredévorer davantage ou osons changer le monde ?
Que ce soit les animaux ou les humains… donner la mort, est-ce à relativiser ?
Un abattoir ou une guerre… tout cela semble aussi peu choquant que les épandages toxiques dans les marais de la Camargue pour éviter aux touristes d'être mangés par les moustiques. Ces petites bêtes sont gazées avec notre bénédiction par milliards… comme les centaines de milliers d'humains — parfois des millions — dans certains pays avec lesquels nos dirigeants commercialisent armes et médecins… pour que nous ayons du travail à donner aux ouvriers de chez Dassault, Matra, Thomson et Lagardère !
Réjouissons-nous de savoir qu’un grand nombre de personnes qui s’ennuient puissent devenir bénévoles afin de donner de l’amour et des soins à celles et ceux qui souffrent dans toutes ces guerres à travers le monde !
Les marchands de morts sont riches et peuvent avoir bonne conscience : sans eux, il y aurait encore plus de chômeurs et de dépressifs !
Et lorsque le peuple ne fait pas la guerre, s’il a du pain et des jeux, il n'emmerde personne…
Mes rencontres passionnantes avec la religion, la politique, la justice et les médias ont fait de moi un pirate accompli !
Le pirate est un homme d’honneur qui ose l’aventure… et le pirate, avec courage, finesse et audace, s’amuse à rendre au peuple ce que les tyrans lui ont volé par ruse, surtout lorsqu’ils utilisent la peur comme pire des armes.
Étienne de La BOÉTIE l’écrivait :
« Si les tyrans nous semblent grands, c’est peut-être parce que nous sommes à genoux devant eux ».
Je suis anarchiste et de plus en plus pirate des mots…
Je deviens progressivement végétarien sans être végétaré… et cependant mon animalité subsiste encore et toujours…
Certains viandards oseront dire qu’être végétarien n’est pas nécessairement un signe d’intelligence ou de bonté, voire de sagesse… car ne pas manger de viande ne serait pas toujours lié au refus de donner la mort !
Peut-être, si l’on regarde sans trop d’attention la liste des végétariens « célèbres », répertoriés dans les encyclopédies : Mohandas Karamchand GANDHI est en concurrence avec Adolph HITLER…
Ah, la bonne excuse de la propagande nazie réclamant les efforts de guerre pour un peuple qui se privait en pensant imiter leur dieu du moment, alors que les maîtres se goinfraient comme des ogres !
En regardant de plus près l’histoire des végétariens, on découvre cependant que le Führer semblait ne s’abstenir de viande que lorsque son estomac était vraiment trop nerveux… et qu’il suivait donc parfois les conseils de son médecin… mais il semble vrai qu’Adolphe HITLER fustigeait les végétariens, notamment son contemporain Mohandas Karamchand GANDHI.
Ah… Albert EINSTEIN était aussi végétarien… et bien d’autres personnes, comme ma compagne.
On trouve toujours de solides arguments pour continuer les boucheries en tout lieu, en tout temps…
On invente même parfois des armes de destruction massives pour déclarer une guerre, ou une armoire de fer pour condamner à mort celui qui n’est plus souhaité à régner.
De tout temps, les « certitudes », les « vérités », se construisent avec les médias, la presse, et tous les organes de propagandes au service d’un pouvoir ou d’une religion…
Et se libérer d’une rumeur est quasi impossible…
Et ne pas vouloir être assujetti à un dogme est souvent punissable de mort…
Tiens donc…
Je ne suis pas du tout pour la mort des cons, contrairement à ce président français qui défilait parfois en uniforme comme Fidèle CASTRO, et qui voyait dans cette idée « un vaste programme »… Vous savez, je parle de Charles De GAULLE, ce général de brigade à titre temporaire, celui qui considérait les Français comme des veaux… ce héros de la seconde guerre mondiale dont on a fait une idole politique. Il continue d’ailleurs, bien après sa mort, à avoir une suite désolante de fidèles qui veulent suivre son programme politique… car c’était mieux avant !
Oui, du temps de « mon Général », la France avait un service militaire pouvant aller jusqu’à 30 mois.
Du temps de « mon Général », les guerres pour son peuple épris de liberté et de justice, continuaient en Indochine et en Algérie, et le peuple espérait la révolution… qu’il a cru avoir en mai 68 !
Hélas… le peuple avait déjà été leurré en 1789, et tout au long du XIXème siècle… mais, c’est un principe : les moutons suivent toujours le dernier berger qui a bien parlé… pour finir tôt ou tard à l’abattoir !
Il y a peu de temps encore, un certain Georges FÊCHE, petit roi de Montpellier aimait à dire qu’il était régulièrement élu par des cons : « Les cons sont majoritaires, et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les engraner ».
L’art de soumettre un peuple, c’est de lui faire croire que la liberté est dans la démocratie… et que la démocratie, c’est de voter pour un maître…
Hugues Capet aussi fut un roi élu…
Le Léopard du Panthéon ne mentait pas avec ses propos certes lapidaires :
« Ne votez pas, car voter c’est se soumettre,
c’est désigner soi-même son maître ;
c’est dire : je suis une bête incapable de me conduire »…
Les bergers, si bons soient-ils en apparence, ont toujours mené leurs brebis à l’abattoir !
Il faut aussi citer COLUCHE :
« Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit ».
Oui, je préfère l'évolution à la révolution… parce que la révolution ne change rien en fait !
La révolution, c’est un abattage rituel…
Et Loup DURAND le rappelle dans Jaraï, à propos du Cambodge :
« Une révolution, disait Lara, est rêvée par des idéalistes, exécutée par des fous fanatiques qui, tôt ou tard, disparaissent et cèdent la place à des modérés. Je compte que ce « tôt ou tard » ne sera pas long. Je fais en sorte, j’essaie de faire en sorte qu’il soit court ».
L’abattage rituel, il est signifié magistralement par un tableau éducatif de style très « pompier », réalisé par Eugène DELACROIX…
« La liberté guidant le peuple »…
C’est une toile démesurée que Le Louvre de Paris a envoyée dans un de ses musées annexe de
province, pour continuer l’édification du peuple.
C’est le chef d’œuvre le plus visité !
Quoi de mieux que de l’avoir placé dans le Nord, près de la ville de Lens, au milieu des friches industrielles des mines du XIXème siècle, cette époque révolue où les hommes du Nord mourraient à la tâche, pour que les bourgeois de Paris vivent paisiblement.
Pour reprendre François de VOLTAIRE, dans Candide, comme l’expliquent tous les Nègres de Surinam, exposant leurs corps meurtris des souffrances des mineurs de fond, nous aurions pu lire :
« C’est à ce prix que vous vous chauffez au charbon à Paris ».
Il porte bien son nom — DELACROIX — ce peintre du martyre !
Oui, avec « la liberté guidant le peuple », quelle horreur de voir la boucherie qui s’annonce !
C’est bien un abatage rituel où même les enfants — représenté notamment par ce Gavroche si cher à Victor HUGO — sont de la partie !
On chante… et l’on sème la mort, et l’on meurt, au nom de la liberté !
Une copie naïve est peinte dans le hall d’accueil du Centre de la Police Nationale, de Montpellier.
Mourir pour la Liberté !
La Liberté ou la Mort…
C’est ce que l’on nous raconte dans les livres d’histoire… des livres toujours écrits par des Messieurs comme Adolphe THIERS, ce tyran qui reste une pâle copie de CICÉRON, celui à qui l’on a coupé les mains avant de lui trancher la tête… Ils sont de ceux qui savent bien qu’il faut édifier le peuple en mentant l’histoire…
C’est Anatole FRANCE qui ose rétablir la réalité des faits en 1922 :
« On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour les industriels » !
La liberté guidant le peuple…
C’est aussi la liberté qu’ont suivie les enfants Khmers dans les années 1970 : ils écoutaient le bon berger POL POT, qui les guidaient pour offrir la liberté par le sang qui coule abondamment du sein de la Mère Patrie !
Les Américains qui ont largué plus de 2,7 millions de tonnes de bombes ont donné à ce petit état d’Asie du sud, le record pas encore égalé du pays le plus bombardé… sans obtenir la soumission des survivants !
Un bel abattage rituel !
Et au-delà du massacre par la guerre avec les pays voisins ou lointains, il faut compter en suite près de deux millions de morts pour une guerre civile… afin que le bonheur imposé par les nouveaux tyrans Khmers Rouges soit effectif !
Mais que ce soit en France, au Cambodge, en Irak ou dans tous les abattoirs du monde, selon la voix du maître, nous nous devons semble-il tous ensemble de reprendre en cœur le chant libérateur :
« Qu’un sang impur abreuve nos sillons » !
Qu’un mouton soit égorgé ou pendu, qu’il soit électrocuté ou assommé à la masse, ou tué à la balle ou à la flèche, au poison ou par toute autre pratique… que ce soit réalisé en direction de la Mecque ou sous les bons auspices d’Abraham ou de Vishnou…
C’est toujours la mort au rendez-vous !
Nous sommes tous les moutons potentiels d’un loup, ou d’un berger !
Nous sommes tous les Loups et les bergers potentiels, capable de massacres, pour avoir été entraînés dans un élan généreux… si un maître a parlé avec autorité ou si l’intérêt semble conséquent !
Plutôt que de vouloir un permis de tuer… avons-nous l’autorisation d’apprendre à nous aimer ?
Cela semble puéril pour un militaire ou pour un politique, voire pour un religieux…
Mais c’est tellement génial et passionnant pour un être doté d’intelligence… du cœur !
Dans la grande tradition de nos civilisations fondées sur l’idée que l’autre est nécessairement à combattre ou à exploiter, j’ai toujours en mémoire cette phrase tragique révélant la bêtise humaine :
« Ils sont arrivés ; on a eu peur… alors on les a tué ».
D’autres pourtant se réjouissent à penser que la nature humaine est potentiellement dans la construction, et ils aspirent donc à la rencontre !
Et je citerai pour conclure cette citation d’HÉRACLITE, revisitée par mes soins, après un grand nettoyage des filtres politiques et religieux attribués à Diogène LAËRCE :
« La dispute est la mère de toute rencontre et de toute création [3] ».
Vive l’amour humain !
Sincèrement : Yves Philippe de Francqueville.
——————--
Quelques petites notes pour exciter les moteurs de recherche :
[1] N’étant pas parisien, ma fréquentation du Café de Flore est plutôt rarissime ! Ce fut dans mes années estudiantines, lors de mes escapades parisiennes, que j’ai eu l’immense plaisir de fréquenter tardivement ces espaces parisiens en compagnie de François P. (l’immense plaisir était bien entendu d’être avec mon cher ami François qui n’est plus de ce monde, hélas). Nous revenions souvent chez nous avec quelques cendriers en trophées… que François utilisait comme palette pour ses peintures.
Souvent, au Café de Flore, nous trouvions rassemblés les « nouveaux philosophes » avec BHL en chemise blanche immaculée, la tempe à peine grisonnante…
Oui, Bernard Henri LÉVY était là pour édifier le chaland…
Je ne sais pas vraiment si ce lieu mythique du Café de Flore est toujours le quartier général des « nouveaux philosophes », qui ont plutôt vieilli dans leurs idées sans se renouveler hélas. Pour ce qui est des certitudes de Bernard Henri LÉVY, il est évident que je ne puis trouver de point de rencontre philosophique si la guerre est présentée comme un fondement de la philosophie. Pour moi c’est l’amour qui permet à l’homme d’évoluer.
Non, non, je n’ai pas eu d’attirance pour ce monsieur. Je ne l’ai pas désiré… ni intellectuellement, ni physiquement… encore moins affectivement.
[2] « L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre » C’est un peu la devise de Bernard Henri LÉVY… que l’on retrouve en entête du site présentant sa philosophie.
Personnellement, je ne connais pas BHL, ou Bernard Henri LÉVY. Je n’ai quasiment pas lu de ses œuvres, si ce ne sont quelques pages reprises par la presse… surtout lorsqu’il site BOTUL… mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi la guerre est le centre de ses préoccupations philosophiques…
Je préfère m’intéresser à l’amour humain.
[3] La traduction d’HÉRACLITE par Diogène LAËRCE est beaucoup moins plaisante et plus destructrice que constructrice à mes yeux :
« La guerre est le père de toute chose et de toute chose ».
C’est le chef d’œuvre le plus visité !
Quoi de mieux que de l’avoir placé dans le Nord, près de la ville de Lens, au milieu des friches industrielles des mines du XIXème siècle, cette époque révolue où les hommes du Nord mourraient à la tâche, pour que les bourgeois de Paris vivent paisiblement.
Pour reprendre François de VOLTAIRE, dans Candide, comme l’expliquent tous les Nègres de Surinam, exposant leurs corps meurtris des souffrances des mineurs de fond, nous aurions pu lire :
« C’est à ce prix que vous vous chauffez au charbon à Paris ».
Il porte bien son nom — DELACROIX — ce peintre du martyre !
Oui, avec « la liberté guidant le peuple », quelle horreur de voir la boucherie qui s’annonce !
C’est bien un abatage rituel où même les enfants — représenté notamment par ce Gavroche si cher à Victor HUGO — sont de la partie !
On chante… et l’on sème la mort, et l’on meurt, au nom de la liberté !
Une copie naïve est peinte dans le hall d’accueil du Centre de la Police Nationale, de Montpellier.
Mourir pour la Liberté !
La Liberté ou la Mort…
C’est ce que l’on nous raconte dans les livres d’histoire… des livres toujours écrits par des Messieurs comme Adolphe THIERS, ce tyran qui reste une pâle copie de CICÉRON, celui à qui l’on a coupé les mains avant de lui trancher la tête… Ils sont de ceux qui savent bien qu’il faut édifier le peuple en mentant l’histoire…
C’est Anatole FRANCE qui ose rétablir la réalité des faits en 1922 :
« On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour les industriels » !
La liberté guidant le peuple…
C’est aussi la liberté qu’ont suivie les enfants Khmers dans les années 1970 : ils écoutaient le bon berger POL POT, qui les guidaient pour offrir la liberté par le sang qui coule abondamment du sein de la Mère Patrie !
Les Américains qui ont largué plus de 2,7 millions de tonnes de bombes ont donné à ce petit état d’Asie du sud, le record pas encore égalé du pays le plus bombardé… sans obtenir la soumission des survivants !
Un bel abattage rituel !
Et au-delà du massacre par la guerre avec les pays voisins ou lointains, il faut compter en suite près de deux millions de morts pour une guerre civile… afin que le bonheur imposé par les nouveaux tyrans Khmers Rouges soit effectif !
Mais que ce soit en France, au Cambodge, en Irak ou dans tous les abattoirs du monde, selon la voix du maître, nous nous devons semble-il tous ensemble de reprendre en cœur le chant libérateur :
« Qu’un sang impur abreuve nos sillons » !
Qu’un mouton soit égorgé ou pendu, qu’il soit électrocuté ou assommé à la masse, ou tué à la balle ou à la flèche, au poison ou par toute autre pratique… que ce soit réalisé en direction de la Mecque ou sous les bons auspices d’Abraham ou de Vishnou…
C’est toujours la mort au rendez-vous !
Nous sommes tous les moutons potentiels d’un loup, ou d’un berger !
Nous sommes tous les Loups et les bergers potentiels, capable de massacres, pour avoir été entraînés dans un élan généreux… si un maître a parlé avec autorité ou si l’intérêt semble conséquent !
Plutôt que de vouloir un permis de tuer… avons-nous l’autorisation d’apprendre à nous aimer ?
Cela semble puéril pour un militaire ou pour un politique, voire pour un religieux…
Mais c’est tellement génial et passionnant pour un être doté d’intelligence… du cœur !
Dans la grande tradition de nos civilisations fondées sur l’idée que l’autre est nécessairement à combattre ou à exploiter, j’ai toujours en mémoire cette phrase tragique révélant la bêtise humaine :
« Ils sont arrivés ; on a eu peur… alors on les a tué ».
D’autres pourtant se réjouissent à penser que la nature humaine est potentiellement dans la construction, et ils aspirent donc à la rencontre !
Et je citerai pour conclure cette citation d’HÉRACLITE, revisitée par mes soins, après un grand nettoyage des filtres politiques et religieux attribués à Diogène LAËRCE :
« La dispute est la mère de toute rencontre et de toute création [3] ».
Vive l’amour humain !
Sincèrement : Yves Philippe de Francqueville.
——————--
Quelques petites notes pour exciter les moteurs de recherche :
[1] N’étant pas parisien, ma fréquentation du Café de Flore est plutôt rarissime ! Ce fut dans mes années estudiantines, lors de mes escapades parisiennes, que j’ai eu l’immense plaisir de fréquenter tardivement ces espaces parisiens en compagnie de François P. (l’immense plaisir était bien entendu d’être avec mon cher ami François qui n’est plus de ce monde, hélas). Nous revenions souvent chez nous avec quelques cendriers en trophées… que François utilisait comme palette pour ses peintures.
Souvent, au Café de Flore, nous trouvions rassemblés les « nouveaux philosophes » avec BHL en chemise blanche immaculée, la tempe à peine grisonnante…
Oui, Bernard Henri LÉVY était là pour édifier le chaland…
Je ne sais pas vraiment si ce lieu mythique du Café de Flore est toujours le quartier général des « nouveaux philosophes », qui ont plutôt vieilli dans leurs idées sans se renouveler hélas. Pour ce qui est des certitudes de Bernard Henri LÉVY, il est évident que je ne puis trouver de point de rencontre philosophique si la guerre est présentée comme un fondement de la philosophie. Pour moi c’est l’amour qui permet à l’homme d’évoluer.
Non, non, je n’ai pas eu d’attirance pour ce monsieur. Je ne l’ai pas désiré… ni intellectuellement, ni physiquement… encore moins affectivement.
[2] « L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre » C’est un peu la devise de Bernard Henri LÉVY… que l’on retrouve en entête du site présentant sa philosophie.
Personnellement, je ne connais pas BHL, ou Bernard Henri LÉVY. Je n’ai quasiment pas lu de ses œuvres, si ce ne sont quelques pages reprises par la presse… surtout lorsqu’il site BOTUL… mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi la guerre est le centre de ses préoccupations philosophiques…
Je préfère m’intéresser à l’amour humain.
[3] La traduction d’HÉRACLITE par Diogène LAËRCE est beaucoup moins plaisante et plus destructrice que constructrice à mes yeux :
« La guerre est le père de toute chose et de toute chose ».
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Cet article "du bien fondé de l'abattage rituel" est réalisé dans le cadre des Propos libres sans gravité écrits par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe… Il forme un tout.
Toute phrase sortie de son contexte dans un but journalistique nauséeux sera considérée comme un acte de manipulation et sera rejetée par l'auteur.
Tous droits réservés ©.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville