Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
Pirate des mots et
Philanalyste en herbe
Présente des propos libres sans gravité
Dans la rubrique « philosophie ».
Pirate des mots et
Philanalyste en herbe
Présente des propos libres sans gravité
Dans la rubrique « philosophie ».
Se savoir mortel donne le sens de la vie
De nouvelles propositions de lois sur « le sens
de la vie » se sont discutées en France durant le mois de mars 2015 — dans
des débats sans grands intérêts autres que financiers — entre quelques dizaines
de députés surement volontaires et courageux, présents à l’Assemblée Nationale…
Pendant ce temps-là, beaucoup d’autres députés s’occupèrent à bien plus important que de siéger (mais toujours aux frais du peuple) comme de nous inviter à voter pour eux, ou pour leurs amis, afin qu’ils puissent profiter de la vie quelques années de plus, en parasites.
Le peuple, lui, travaille ou cherche du travail, puisque c’est la loi…
Le peuple doit nourrir son élite !
Parfois ces maîtres se soucient de nous en votant encore des lois en notre nom, pour notre bien, à ce que l’on nous dit…
Mais toujours, la devise si chère à Alfred Elton van VOGT raisonne dans les couloirs des assemblées :
Pendant ce temps-là, beaucoup d’autres députés s’occupèrent à bien plus important que de siéger (mais toujours aux frais du peuple) comme de nous inviter à voter pour eux, ou pour leurs amis, afin qu’ils puissent profiter de la vie quelques années de plus, en parasites.
Le peuple, lui, travaille ou cherche du travail, puisque c’est la loi…
Le peuple doit nourrir son élite !
Parfois ces maîtres se soucient de nous en votant encore des lois en notre nom, pour notre bien, à ce que l’on nous dit…
Mais toujours, la devise si chère à Alfred Elton van VOGT raisonne dans les couloirs des assemblées :
« Le
pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ».
Dehors, aussi, il y a eu des manifestations en tout
genre de religieux de toutes espèces, unis et solidaires — situation plutôt
rare — mais aussi de laïcs, d’athées et d’agnostiques ; débattant toujours
en notre nom, pour savoir à qui appartient « la mort » !
Certains veulent nous inviter à mourir dans la dignité !
D’autres nous expliquent qu’il faut mourir selon la volonté de la nature…
Certains nous assurent même que c’est « un droit » que de mourir !
Il y a même des associations comme l’ADMD : « Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité », que je ne connais pas vraiment… mais sont-elles créées pour s’occuper de la mort des autres ou pour promouvoir une liberté personnelle ? Ou pour satisfaire un égo, ou encore s’intéresser à la résilience ?
Existe-t-il une association ADVD, « Association pour le Droit de "Vivre" dans la dignité » ? Pas encore hélas !
Beaucoup nous affirment même que « la vie » est un don divin… qu’il ne faut pas jouer avec le diable car le dieu — le plus vrai d’entre tous, certainement, parmi ceux qui se succèdent et dont on nous impose les cultes depuis dix ou douze mille ans — gère vies et morts comme il se doit…
La vie, la mort…
Saurais-je vraiment dire « je suis vivant », alors que l’univers est encore incompréhensible… que malgré le génie télévisuel des frères Igor et Grichka BOGDANOFF, je n’ai pas trouvé de certitude sur un avant ou un après « Big Bang » avec toujours en moi, de tragiques questions en attente, depuis que l’on m’a certifié que la Terre n’était ni plate, ni posée sur les épaules du dieu géant Atlas :
Certains veulent nous inviter à mourir dans la dignité !
D’autres nous expliquent qu’il faut mourir selon la volonté de la nature…
Certains nous assurent même que c’est « un droit » que de mourir !
Il y a même des associations comme l’ADMD : « Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité », que je ne connais pas vraiment… mais sont-elles créées pour s’occuper de la mort des autres ou pour promouvoir une liberté personnelle ? Ou pour satisfaire un égo, ou encore s’intéresser à la résilience ?
Existe-t-il une association ADVD, « Association pour le Droit de "Vivre" dans la dignité » ? Pas encore hélas !
Beaucoup nous affirment même que « la vie » est un don divin… qu’il ne faut pas jouer avec le diable car le dieu — le plus vrai d’entre tous, certainement, parmi ceux qui se succèdent et dont on nous impose les cultes depuis dix ou douze mille ans — gère vies et morts comme il se doit…
La vie, la mort…
Saurais-je vraiment dire « je suis vivant », alors que l’univers est encore incompréhensible… que malgré le génie télévisuel des frères Igor et Grichka BOGDANOFF, je n’ai pas trouvé de certitude sur un avant ou un après « Big Bang » avec toujours en moi, de tragiques questions en attente, depuis que l’on m’a certifié que la Terre n’était ni plate, ni posée sur les épaules du dieu géant Atlas :
« Où sommes-nous ?
Et dans quoi ? Et depuis quand ? ».
Alors, alors, revenons à « la mort », pour peut-être tenter d’avancer sur le problème de « la vie » !
Oui, « la mort »… mais pas « la Mort » en général (ou en uniforme de général) ; pas « la Mort » en foules, en processions, en belles guerres, en épidémies, en génocides, en tsunamis ou même « la Mort » sous d’autres catastrophes naturelles ou provoquées par l’humain ou celle insidieuse liée à des variations économiques ; pas « la Mort » qui donne de l’audience aux journalistes nécrophiles, avides de belles pages ; mais la « petite mort » celle de l’être, de l’individu… « sa mort à soi, personnelle » !
Mais mon bon ami, aurait pu dire Anatole FRANCE, mon bon ami, « la mort », comme « la Mort », elle appartient — tout comme « la vie », tout comme « la Vie » — à l’économie d’un système… et donc, aux politiques et aux religieux.
« La Vie » et « la Mort » sont cotés en bourse !
Dès notre naissance, « notre vie » est formatée par une suite de bonnes morales, avec des obligations et des interdits dictés par le système… et cela, jusqu’à « notre mort ».
Madame Laurence ROSSIGNOL, une ministre du Gouvernement de Monsieur François HOLLANDE a su rappeler au peuple une vérité tragique : « les enfants n’appartiennent pas à leurs parents »… Cela serait certainement préférable qu’ils soient libres en effet, avec des parents à côtés d’eux, présents pour les aimer et leurs donner la chance de grandir avec des valeurs… mais l’on comprend la suite tragique de ses propos dans le contexte : les enfants de France appartiennent à la Nation. Nous ne naissons pas libres, mais dans un principe de « liberté conditionnelle », avec des contraintes explicites comme dans le domaine médical (se soumettre à des vaccins obligatoires, se faire arracher les dents de sagesse, perdre les amygdales, les végétations, mais plus l’appendice, c’était une tradition dans les années 1950… en prévention, mais c'est passé de mode ! Cependant il y a d’autres amputations tout aussi dramatiques et peut-être bientôt obligatoires qui s’annoncent comme l'ablation du prépuce, et tout cela au nom d’une étonnante certitude de sécurité sanitaire ou selon les codes établis de certaines religions. Les USA pratiquaient cette mutilation du sexe de l'homme en continue depuis les bonnes résolutions imposées vers 1877 par le célèbre docteur fou, John Harvey KELLOGG, grand religieux de l'Église adventiste du septième jour, qui faisait aussi brûler au phénol le clitoris des jeunes filles, jusqu'à ce que certaines personnes se révoltent et commencent à vouloir protéger le corps humain de ces médecins qui se croient élus et porteurs d'une parole divine) ; Il y a les contraintes éducatives (ingérer dans les écoles, les Vérités historiques, mathématiques, politiques, scientifiques et religieuses du système… des relectures de l’histoire), puis alimentaires (en devant se soumettre aux catalogues de graines et pousses, tous bientôt gérés par Monsantos ©® ou autres multinationales ; en devant ingurgiter des produits fermentés, chlorés, génétiquement modifiés ; nous imposer des produits laitiers trois fois par jour ou des fruits et légumes imbibés de pesticides et autres engrais chimiques) ; et bien entendu les contraintes liées au travail (un esclavage quotidien), à la retraite (notre place dans un mouroir) et même à la guerre si nécessaire… parce que économiquement, nous sommes importants pour le pays !
L’humain appartient donc à l’effort de la Nation tout au long de sa vie… jusque sa mort et même après, car le marché de la mort est juteux entre concessions et crémations… cérémonies et cultes !
Mais l’acte de mort lui-même pouvait encore être davantage rentable…
Les politiciens décident donc une nouvelle loi autorisant « le suicide assisté » notamment par la sédation longue durée qui va encore coûter cher aux cons-tribuables : le droit de décider de tuer celui qui veut soi-disant mourir alors qu’il ne peut pas l’exprimer… pendant que nous l'interdisons à celles et ceux qui le souhaitent — d’en finir avec leur vie qu’ils n’aiment pas — en les gavant de médicaments fort coûteux (fort rentables) les transformant en « vivants morts » dans les asiles psychiatriques…
Combien sont condamnés à sousvivre malheureux en attendant la mort ?
Cela peut parfois friser le ridicule quand on sait que le suicide est interdit par quasiment tous les systèmes politiques et religieux… et qu’il est même condamnable à la peine de mort, parfois !
On veut toujours empêcher les humains de mourir en liberté en oubliant toujours de les laisser libres de donner un sens à leur vie !
Et par contre, mourir pour la patrie, mourir pour une cause juste, mourir à la tâche, mourir au nom d’un dieu… est aussi légitime que de tuer son cousin germain, le vilain Anglois ou le parjure, ou le chien d’infidèle… et encore tuer pour plein d’autres bonnes raisons, quand l’autorité l’affirme nécessaire…
Georges BRASSENS le chante après beaucoup de soucis, de menaces, et de pressions politiques : « Mourir pour des idées »… Cela n’améliorera pas cependant sa mauvaise réputation !
Mais quel sens alors donner à notre vie, à part mourir pour une sérieuse cause économique, politique et religieuse ?
Pour quoi sousvivre, et que dire d’une vie qui se développe dans la médiocrité et qui finit dans l’oubli de tous ?
Des milliards d’individus qui nous ont succédés sur cette petite planète, une courte liste subsiste à la mémoire de tous et chacun… et le dictionnaire en supprime bien des noms chaque année, de ceux qui se sont crus "grands du monde" et finalement se trouvent effacés des registres, bien avant les vilains !
Qui se souvient d’ÉROSTRATE ?
C’est cet homme banal qui voulut devenir célèbre… et pour cela il détruisit une des sept merveilles du monde en étant l'incendiaire du temple d'Artémis à Éphèse. Cela se passait en 356 avant notre ère… au mois de juillet ! Et même le 21 !
Ah, comme c’est comique de découvrir que Wikipédia peut nous donner avec sérieux des dates anciennes aussi précises en sachant que l’usage du calendrier chrétien qui est de rigueur actuellement, fut par exemple pour la France, en usage officiel sous le règne de Henri II. Il fut en effet le premier roi de France à battre monnaie en y mettant une date en lien avec le calendrier Julien rectifié. Nous étions alors « officiellement » en l’an de grâce 1550, après la naissance présumée de Jésus Christ… dont l’historicité du personnage n’est toujours pas prouvée à ce jour (J’attends, j’espère enfin une preuve). Mais le premier jour de l’année, en France, deviendra le 1er janvier seulement sous Charles IX en 1564 — avec l’Édit de Roussillon — puis il y aura encore une réforme avec le calendrier Grégorien ; Oui, Grégoire XIII offrait l’Église catholique enfin unifiée pour l’Europe en 1582…
Cela faisait dire à Michel de MONTAIGNE que toutes ces modifications sur les dates étaient si complexes, qu’il ne savait même plus lui-même, quand il était né !
Revenons à ÉROSTRATE, après cette petite digression atemporelle.
Oh, il a finalement réussi son coup, car de son époque, très peu de personnes restent dans la mémoire des hommes… ÉROSTRATE existe toujours dans les encyclopédies avec Alexandre le Grand, né le même jour que l’incendie. C’était un homme de guerre, qui mourut — heureusement peut-être pour ses soldats et ses ennemis — à trente-deux ans. L'architecte du temple d'Artémis est oublié depuis bien longtemps.
Mourir en héros ou en salaud ?
Il y a de même ceux qui en ont assez des médicaments les rendant légumes et qui veulent devenir célèbres en jouant par exemple au Kamikaze avec un avion A320 ? C’est aussi une provocation qui réussit, hélas. Mais un pilote d’avion de guerre n’est-il pas aussi dans une forme d’euphorie lorsqu’il envoie des bombes sur une ville allemande ou japonaise, irakienne ou malienne, en obéissant aux ordres d’un général, obéissant lui-même à un président qui est bien entendu au service des industriels ?
Mourir… et après ?
Quand on s’intéresse à l’absurdité de « la vie » que l’on nous offre pour l’à venir… à travers les paradis ou les enfers des différentes religions…
De tous les paris stupides dont Jacques PRÉVERT sut en écrire un poème que l’on peut retrouver dans le recueil « Paroles », Blaise PASCAL de MONS n’a pas été géant géant dans ses propos.
Il a des excuses, le pauvre Blaise, quand on ose imaginer qu’il fut empoisonné et retenu prisonnier par ses sœurs, dans la secte des jansénistes de Port Royal.
Oui ! Blaise PASCAL de MONS doit être retrouvé dans nos mémoires comme le dandy libertin qu’il était, savant chercheur et gai luron. Hélas, nos historiens d’État en ont fait un philosophe soi-disant religieux et désolant de propos qui ne révèlent en aucun cas l’être qui était.
Comment alors ne pas lui rendre hommage avec cette extraordinaire définition du sens de la vie qui se dégage de son texte libéré :
Oui, « la mort »… mais pas « la Mort » en général (ou en uniforme de général) ; pas « la Mort » en foules, en processions, en belles guerres, en épidémies, en génocides, en tsunamis ou même « la Mort » sous d’autres catastrophes naturelles ou provoquées par l’humain ou celle insidieuse liée à des variations économiques ; pas « la Mort » qui donne de l’audience aux journalistes nécrophiles, avides de belles pages ; mais la « petite mort » celle de l’être, de l’individu… « sa mort à soi, personnelle » !
Mais mon bon ami, aurait pu dire Anatole FRANCE, mon bon ami, « la mort », comme « la Mort », elle appartient — tout comme « la vie », tout comme « la Vie » — à l’économie d’un système… et donc, aux politiques et aux religieux.
« La Vie » et « la Mort » sont cotés en bourse !
Dès notre naissance, « notre vie » est formatée par une suite de bonnes morales, avec des obligations et des interdits dictés par le système… et cela, jusqu’à « notre mort ».
Madame Laurence ROSSIGNOL, une ministre du Gouvernement de Monsieur François HOLLANDE a su rappeler au peuple une vérité tragique : « les enfants n’appartiennent pas à leurs parents »… Cela serait certainement préférable qu’ils soient libres en effet, avec des parents à côtés d’eux, présents pour les aimer et leurs donner la chance de grandir avec des valeurs… mais l’on comprend la suite tragique de ses propos dans le contexte : les enfants de France appartiennent à la Nation. Nous ne naissons pas libres, mais dans un principe de « liberté conditionnelle », avec des contraintes explicites comme dans le domaine médical (se soumettre à des vaccins obligatoires, se faire arracher les dents de sagesse, perdre les amygdales, les végétations, mais plus l’appendice, c’était une tradition dans les années 1950… en prévention, mais c'est passé de mode ! Cependant il y a d’autres amputations tout aussi dramatiques et peut-être bientôt obligatoires qui s’annoncent comme l'ablation du prépuce, et tout cela au nom d’une étonnante certitude de sécurité sanitaire ou selon les codes établis de certaines religions. Les USA pratiquaient cette mutilation du sexe de l'homme en continue depuis les bonnes résolutions imposées vers 1877 par le célèbre docteur fou, John Harvey KELLOGG, grand religieux de l'Église adventiste du septième jour, qui faisait aussi brûler au phénol le clitoris des jeunes filles, jusqu'à ce que certaines personnes se révoltent et commencent à vouloir protéger le corps humain de ces médecins qui se croient élus et porteurs d'une parole divine) ; Il y a les contraintes éducatives (ingérer dans les écoles, les Vérités historiques, mathématiques, politiques, scientifiques et religieuses du système… des relectures de l’histoire), puis alimentaires (en devant se soumettre aux catalogues de graines et pousses, tous bientôt gérés par Monsantos ©® ou autres multinationales ; en devant ingurgiter des produits fermentés, chlorés, génétiquement modifiés ; nous imposer des produits laitiers trois fois par jour ou des fruits et légumes imbibés de pesticides et autres engrais chimiques) ; et bien entendu les contraintes liées au travail (un esclavage quotidien), à la retraite (notre place dans un mouroir) et même à la guerre si nécessaire… parce que économiquement, nous sommes importants pour le pays !
L’humain appartient donc à l’effort de la Nation tout au long de sa vie… jusque sa mort et même après, car le marché de la mort est juteux entre concessions et crémations… cérémonies et cultes !
Mais l’acte de mort lui-même pouvait encore être davantage rentable…
Les politiciens décident donc une nouvelle loi autorisant « le suicide assisté » notamment par la sédation longue durée qui va encore coûter cher aux cons-tribuables : le droit de décider de tuer celui qui veut soi-disant mourir alors qu’il ne peut pas l’exprimer… pendant que nous l'interdisons à celles et ceux qui le souhaitent — d’en finir avec leur vie qu’ils n’aiment pas — en les gavant de médicaments fort coûteux (fort rentables) les transformant en « vivants morts » dans les asiles psychiatriques…
Combien sont condamnés à sousvivre malheureux en attendant la mort ?
Cela peut parfois friser le ridicule quand on sait que le suicide est interdit par quasiment tous les systèmes politiques et religieux… et qu’il est même condamnable à la peine de mort, parfois !
On veut toujours empêcher les humains de mourir en liberté en oubliant toujours de les laisser libres de donner un sens à leur vie !
Et par contre, mourir pour la patrie, mourir pour une cause juste, mourir à la tâche, mourir au nom d’un dieu… est aussi légitime que de tuer son cousin germain, le vilain Anglois ou le parjure, ou le chien d’infidèle… et encore tuer pour plein d’autres bonnes raisons, quand l’autorité l’affirme nécessaire…
Georges BRASSENS le chante après beaucoup de soucis, de menaces, et de pressions politiques : « Mourir pour des idées »… Cela n’améliorera pas cependant sa mauvaise réputation !
Mais quel sens alors donner à notre vie, à part mourir pour une sérieuse cause économique, politique et religieuse ?
Pour quoi sousvivre, et que dire d’une vie qui se développe dans la médiocrité et qui finit dans l’oubli de tous ?
Des milliards d’individus qui nous ont succédés sur cette petite planète, une courte liste subsiste à la mémoire de tous et chacun… et le dictionnaire en supprime bien des noms chaque année, de ceux qui se sont crus "grands du monde" et finalement se trouvent effacés des registres, bien avant les vilains !
Qui se souvient d’ÉROSTRATE ?
C’est cet homme banal qui voulut devenir célèbre… et pour cela il détruisit une des sept merveilles du monde en étant l'incendiaire du temple d'Artémis à Éphèse. Cela se passait en 356 avant notre ère… au mois de juillet ! Et même le 21 !
Ah, comme c’est comique de découvrir que Wikipédia peut nous donner avec sérieux des dates anciennes aussi précises en sachant que l’usage du calendrier chrétien qui est de rigueur actuellement, fut par exemple pour la France, en usage officiel sous le règne de Henri II. Il fut en effet le premier roi de France à battre monnaie en y mettant une date en lien avec le calendrier Julien rectifié. Nous étions alors « officiellement » en l’an de grâce 1550, après la naissance présumée de Jésus Christ… dont l’historicité du personnage n’est toujours pas prouvée à ce jour (J’attends, j’espère enfin une preuve). Mais le premier jour de l’année, en France, deviendra le 1er janvier seulement sous Charles IX en 1564 — avec l’Édit de Roussillon — puis il y aura encore une réforme avec le calendrier Grégorien ; Oui, Grégoire XIII offrait l’Église catholique enfin unifiée pour l’Europe en 1582…
Cela faisait dire à Michel de MONTAIGNE que toutes ces modifications sur les dates étaient si complexes, qu’il ne savait même plus lui-même, quand il était né !
Revenons à ÉROSTRATE, après cette petite digression atemporelle.
Oh, il a finalement réussi son coup, car de son époque, très peu de personnes restent dans la mémoire des hommes… ÉROSTRATE existe toujours dans les encyclopédies avec Alexandre le Grand, né le même jour que l’incendie. C’était un homme de guerre, qui mourut — heureusement peut-être pour ses soldats et ses ennemis — à trente-deux ans. L'architecte du temple d'Artémis est oublié depuis bien longtemps.
Mourir en héros ou en salaud ?
Il y a de même ceux qui en ont assez des médicaments les rendant légumes et qui veulent devenir célèbres en jouant par exemple au Kamikaze avec un avion A320 ? C’est aussi une provocation qui réussit, hélas. Mais un pilote d’avion de guerre n’est-il pas aussi dans une forme d’euphorie lorsqu’il envoie des bombes sur une ville allemande ou japonaise, irakienne ou malienne, en obéissant aux ordres d’un général, obéissant lui-même à un président qui est bien entendu au service des industriels ?
Mourir… et après ?
Quand on s’intéresse à l’absurdité de « la vie » que l’on nous offre pour l’à venir… à travers les paradis ou les enfers des différentes religions…
De tous les paris stupides dont Jacques PRÉVERT sut en écrire un poème que l’on peut retrouver dans le recueil « Paroles », Blaise PASCAL de MONS n’a pas été géant géant dans ses propos.
Il a des excuses, le pauvre Blaise, quand on ose imaginer qu’il fut empoisonné et retenu prisonnier par ses sœurs, dans la secte des jansénistes de Port Royal.
Oui ! Blaise PASCAL de MONS doit être retrouvé dans nos mémoires comme le dandy libertin qu’il était, savant chercheur et gai luron. Hélas, nos historiens d’État en ont fait un philosophe soi-disant religieux et désolant de propos qui ne révèlent en aucun cas l’être qui était.
Comment alors ne pas lui rendre hommage avec cette extraordinaire définition du sens de la vie qui se dégage de son texte libéré :
« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît
point »
L’humain est libre, corps, cœur, esprit… et la raison ne peut tout savoir, tout gérer, tout décider…
Alors, le sens de la vie d’un humain, comme pour toute la nature… est-il la mort ?
Alors, le sens de la vie d’un humain, comme pour toute la nature… est-il la mort ?
Il y a eu « Soleil vert » (Soylent Green) ce film américain d'anticipation réalisé par Richard FLEISCHER, sorti en 1973 et inspiré du roman « Make Room ! Make Room ! » (en français : « Dégagez ! Faites de la place ! ») d'Harry HARRISON. Là, le sens de la mort prend une réalité encore plus tragique sur le ridicule de la vie : l’humain — individu consommable — est physiquement consommé.
Et pendant ce temps-là, toujours, une élite jouit, use et abuse sans réserve en n’ayant guère de compassion pour le peuple qu’elle exploite…
La série « Hunger Games » est intéressante aussi sur ces jeux de la faim… où les pauvres sont parqués en esclavage dans des districts ghettos afin qu’une minorité profite dans l’oisiveté des ressources produites. Le film « Jupiter » utilise aussi le mot « moisson » pour « génocider » les peuples qui vont offrir quelques doses d’immortalité aux élites… Dans « Time Out », l’argent est remplacé par « le temps » dont les nantis se gavent… en laissant le peuple dans l’angoisse de la mort annoncée par un compte à rebours !
C’est certainement Jonathan SWIFT qui sut le mieux, avec audace et humour, dénoncer le monde de merde dans lequel tous les humains assujettis sousvivent depuis si longtemps…
Être assujetti, c’est devoir obéir à une autorité… qu’elle soit politique et /ou religieuse !
Ne plus être assujetti, c’est accéder à la liberté… et la liberté ne se demande pas, ne se négocie pas… elle se gagne !
Pour trouver la liberté, il faut en prendre conscience… Cela nécessite de quitter du regard le mur de la Caverne aux illusions, oser se lever, vaillant, courageux et audacieux… et aller au-delà des ombres.
Et pour protéger la liberté, il est nécessaire d’avoir de l’ambition : de savoir tenir tête… lutter… prendre les armes, dont la plus puissante est certainement l’éducation à la connaissance, au savoir.
Certains croient encore à la révolution… mais n’est-ce pas toujours dans l’espoir du jeu des chaises musicales ? Celles et ceux qui méprisent un pouvoir ne désirent voir remplacer les tyrans par d’autres tyrans qu’en s’y projetant eux-mêmes ?
Mais dans tout jeu d’échecs, un pion ne sera jamais roi…
Dans tout combat, dans toute guerre, les peuples combattent et les dirigeants profitent !
« Combattre est déjà une défaite » pour tout bon soldat.
Les industriels savourent même la construction de monuments en hommages « aux morts pour la patrie » que les cons-tribuables payeront en œuvrant à l’effort de paix après l’effort de guerre… Ils se consoleront d’une gerbe aussi payée par eux, pour faire mémoire d’un père ou d’un fils, ou d’un frère… tous tombés aux champs d’horreurs !
La révolution donne quelques espoirs le temps d’un instant, puis favorise la vengeance, entraîne les ondes de chocs… les erreurs et la terreur !
Et puis la guerre encore.
Et pendant ce temps-là, toujours, une élite jouit, use et abuse sans réserve en n’ayant guère de compassion pour le peuple qu’elle exploite…
La série « Hunger Games » est intéressante aussi sur ces jeux de la faim… où les pauvres sont parqués en esclavage dans des districts ghettos afin qu’une minorité profite dans l’oisiveté des ressources produites. Le film « Jupiter » utilise aussi le mot « moisson » pour « génocider » les peuples qui vont offrir quelques doses d’immortalité aux élites… Dans « Time Out », l’argent est remplacé par « le temps » dont les nantis se gavent… en laissant le peuple dans l’angoisse de la mort annoncée par un compte à rebours !
C’est certainement Jonathan SWIFT qui sut le mieux, avec audace et humour, dénoncer le monde de merde dans lequel tous les humains assujettis sousvivent depuis si longtemps…
Être assujetti, c’est devoir obéir à une autorité… qu’elle soit politique et /ou religieuse !
Ne plus être assujetti, c’est accéder à la liberté… et la liberté ne se demande pas, ne se négocie pas… elle se gagne !
Pour trouver la liberté, il faut en prendre conscience… Cela nécessite de quitter du regard le mur de la Caverne aux illusions, oser se lever, vaillant, courageux et audacieux… et aller au-delà des ombres.
Et pour protéger la liberté, il est nécessaire d’avoir de l’ambition : de savoir tenir tête… lutter… prendre les armes, dont la plus puissante est certainement l’éducation à la connaissance, au savoir.
Certains croient encore à la révolution… mais n’est-ce pas toujours dans l’espoir du jeu des chaises musicales ? Celles et ceux qui méprisent un pouvoir ne désirent voir remplacer les tyrans par d’autres tyrans qu’en s’y projetant eux-mêmes ?
Mais dans tout jeu d’échecs, un pion ne sera jamais roi…
Dans tout combat, dans toute guerre, les peuples combattent et les dirigeants profitent !
« Combattre est déjà une défaite » pour tout bon soldat.
Les industriels savourent même la construction de monuments en hommages « aux morts pour la patrie » que les cons-tribuables payeront en œuvrant à l’effort de paix après l’effort de guerre… Ils se consoleront d’une gerbe aussi payée par eux, pour faire mémoire d’un père ou d’un fils, ou d’un frère… tous tombés aux champs d’horreurs !
La révolution donne quelques espoirs le temps d’un instant, puis favorise la vengeance, entraîne les ondes de chocs… les erreurs et la terreur !
Et puis la guerre encore.
Si j'écrivais l'Histoire
I
L’air du temps de ces jours semble étrange et me fuit.
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil au secret dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » S'écrit-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir, de vaines illusions,
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
II
Il est temps mes amis de nous entre-tuer.
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire —
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire…
La terre se nourrit du sang de son histoire !
L’air du temps de ces jours semble étrange et me fuit.
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil au secret dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » S'écrit-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir, de vaines illusions,
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
II
Il est temps mes amis de nous entre-tuer.
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire —
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire…
La terre se nourrit du sang de son histoire !
"Si j'écrivais l'Histoire" extrait du recueil "Solitude étrangère" des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ©.
Il y a plus constructif : le temps de l’Évolution…
Et il s’annonce et se développe avec l’éducation.
« L’éducation », étymologiquement pourrait signifier : « sortir de », « se libérer par la connaissance » !
C’est le « connais-toi toi-même : tu connaîtras l’univers et tu seras un dieu », devise attribuée au temple d’Apollon à Delphes. C’est une présentation affirmant que le culte de la beauté est donc un chemin vers la connaissance de soi-même. C'est une affirmation contradictoire rendant ridicule les propos tenus par ceux qui prétendent (jaloux surement) que Socrate était laid.
C’est aussi le « deviens ce que tu es, quand tu l’auras appris » attribué à PINDARE, d’après les écrits de Friedrich NIETZSCHE.
L’art d’apprendre pour devenir !
Mais pour pouvoir apprendre, il est souvent nécessaire de désapprendre…
Et se bien garder des autorités !
Pour accéder à la connaissance, la nécessité de se protéger et de lutter contre les systèmes semble primordiale, sinon, l’on se perd dans les troupeaux de moutons menés à l’abattoir par des bergers démagos !
Dans le cycle « Les marchands d’armes », issue de l’œuvre d’Alfred Elton van VOGT, notamment dans « Les Armureries d’Isher », il y a la devise tragique mais si juste, rappelée par le plaidoyer de l’humain libre :
Et il s’annonce et se développe avec l’éducation.
« L’éducation », étymologiquement pourrait signifier : « sortir de », « se libérer par la connaissance » !
C’est le « connais-toi toi-même : tu connaîtras l’univers et tu seras un dieu », devise attribuée au temple d’Apollon à Delphes. C’est une présentation affirmant que le culte de la beauté est donc un chemin vers la connaissance de soi-même. C'est une affirmation contradictoire rendant ridicule les propos tenus par ceux qui prétendent (jaloux surement) que Socrate était laid.
C’est aussi le « deviens ce que tu es, quand tu l’auras appris » attribué à PINDARE, d’après les écrits de Friedrich NIETZSCHE.
L’art d’apprendre pour devenir !
Mais pour pouvoir apprendre, il est souvent nécessaire de désapprendre…
Et se bien garder des autorités !
Pour accéder à la connaissance, la nécessité de se protéger et de lutter contre les systèmes semble primordiale, sinon, l’on se perd dans les troupeaux de moutons menés à l’abattoir par des bergers démagos !
Dans le cycle « Les marchands d’armes », issue de l’œuvre d’Alfred Elton van VOGT, notamment dans « Les Armureries d’Isher », il y a la devise tragique mais si juste, rappelée par le plaidoyer de l’humain libre :
« Les larmes lui
vinrent aux yeux
quand il pensa à la devise
“Être armé, c'est être libre” ».
quand il pensa à la devise
“Être armé, c'est être libre” ».
L’arme de la connaissance, de l’éducation, est certes
puissante, mais il faut aussi parfois savoir tirer à balles réelles ou utiliser
la dissuasion : rendre à nos anciens tyrans la pareil en leur faisant
peur…
Dans « Le déserteur », le final de la chanson de Boris VIAN — avant que l’autocensure de Marcel MOULOUDJI ne le déforme — était bien :
Dans « Le déserteur », le final de la chanson de Boris VIAN — avant que l’autocensure de Marcel MOULOUDJI ne le déforme — était bien :
« Prévenez
vos gendarmes
Que j’emporte des armes
Et que je sais tirer »…
Que j’emporte des armes
Et que je sais tirer »…
Étienne de La BOÉTIE écrivait déjà du haut de ses
dix-huit ans, sur le danger « de la
servitude volontaire ».
Ne nous soumettons à personne ! Il ne faut pas rester à genoux devant les tyrans, sous prétexte qu’ils peuvent menacer nos biens, notre famille, nous-même.
Relevons-nous, croyons en nous, plutôt qu’en des dieux qui n’existent pas — J’attends de quiconque une preuve, une seule, de l’existence d’un dieu — ou en ces maîtres se revendiquant de ces illusions, de ces mensonges et qui prennent un pouvoir par la force et la ruse !
« Régner est un crime » disait Louis Antoine de SAINT-JUST qui estimait :
Ne nous soumettons à personne ! Il ne faut pas rester à genoux devant les tyrans, sous prétexte qu’ils peuvent menacer nos biens, notre famille, nous-même.
Relevons-nous, croyons en nous, plutôt qu’en des dieux qui n’existent pas — J’attends de quiconque une preuve, une seule, de l’existence d’un dieu — ou en ces maîtres se revendiquant de ces illusions, de ces mensonges et qui prennent un pouvoir par la force et la ruse !
« Régner est un crime » disait Louis Antoine de SAINT-JUST qui estimait :
« Qu’un
peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement ».
La concession, le compromis, l’acceptation
d’obéissance, c’est finalement une forme détestable de lâcheté qui nous conduit
inexorablement à la perte. Oui, le tyran que l’on respecte parce qu’il est
armé, ou parce que ses promesses sont charmantes, viendra tôt ou tard nous
prendre tout ce que nous ne lui avons pas donné !
Il n’est pas possible d’accorder sa confiance à un chef de guerre, à un politicien, sans se faire rouler, abîmer, utiliser, manipuler, massacrer !
Le Léopard du Panthéon placardait sur les murs de Paris en 1887 ces propos certes lapidaires :
Il n’est pas possible d’accorder sa confiance à un chef de guerre, à un politicien, sans se faire rouler, abîmer, utiliser, manipuler, massacrer !
Le Léopard du Panthéon placardait sur les murs de Paris en 1887 ces propos certes lapidaires :
« Ne votez pas,
car voter c’est se soumettre,
c’est désigner soi-même son maître ;
c’est dire :
je suis une bête incapable de me conduire »…
c’est désigner soi-même son maître ;
c’est dire :
je suis une bête incapable de me conduire »…
Et malgré les drames qui se succédèrent, le peuple n’écoute
toujours pas le Léopard du Panthéon !
Et toujours l’on nous invite à nous soumettre… pour notre bien… à donner notre confiance à une autorité ?
Voter ?
Un droit ? Un devoir ?
Mais quel est ce droit de se soumettre à quelques crétins mégalos qui se pensent supérieurs, qui s’estiment désignés par l’histoire pour régner sur d’autres humains ?
Mais l’humain a-t-il une mémoire de poisson rouge ?
Ou est-ce le poisson rouge qui a finalement davantage de mémoire… et que nous sommes trop stupides pour continuer à nous laisser encore tromper depuis tant d’années, de siècles, de millénaires ?
L’humain est-il encore au niveau de la fourmi, de l’abeille, de la termite ?
L’humain est-il formaté sans pouvoir s’éveiller, condamné à vie, jusqu’à ce que mort s’en suive à obéir aux maîtres, aux représentant des dieux, à leurs bourreaux ?
Ce qui se raconte du peuple hébreu dans la Bible est que les juges dirigeaient avec tant de vilénie, qu’ils ont préféré des rois ! Étonnant bien entendu d’imaginer des nomades sous la coupe d’un tyran… L’histoire s’écrit pour ceux qui veulent bien la lire et y croire !
Mais depuis plus de cinq mille ans d’information et surtout de désinformation, y a-t-il eu une seule époque où l’humain vivait heureux sous la contrainte d’un maître ?
Guerres et massacres fleurissent nos livres d’histoires, au nom d’un dieu ou d’un tyran !
Si le peuple doit voter, que ce soit pour lui-même.
Mais le peuple est-il capable de s’assumer, de vivre libre, et d’aimer ?
Et toujours l’on nous invite à nous soumettre… pour notre bien… à donner notre confiance à une autorité ?
Voter ?
Un droit ? Un devoir ?
Mais quel est ce droit de se soumettre à quelques crétins mégalos qui se pensent supérieurs, qui s’estiment désignés par l’histoire pour régner sur d’autres humains ?
Mais l’humain a-t-il une mémoire de poisson rouge ?
Ou est-ce le poisson rouge qui a finalement davantage de mémoire… et que nous sommes trop stupides pour continuer à nous laisser encore tromper depuis tant d’années, de siècles, de millénaires ?
L’humain est-il encore au niveau de la fourmi, de l’abeille, de la termite ?
L’humain est-il formaté sans pouvoir s’éveiller, condamné à vie, jusqu’à ce que mort s’en suive à obéir aux maîtres, aux représentant des dieux, à leurs bourreaux ?
Ce qui se raconte du peuple hébreu dans la Bible est que les juges dirigeaient avec tant de vilénie, qu’ils ont préféré des rois ! Étonnant bien entendu d’imaginer des nomades sous la coupe d’un tyran… L’histoire s’écrit pour ceux qui veulent bien la lire et y croire !
Mais depuis plus de cinq mille ans d’information et surtout de désinformation, y a-t-il eu une seule époque où l’humain vivait heureux sous la contrainte d’un maître ?
Guerres et massacres fleurissent nos livres d’histoires, au nom d’un dieu ou d’un tyran !
Si le peuple doit voter, que ce soit pour lui-même.
Mais le peuple est-il capable de s’assumer, de vivre libre, et d’aimer ?
Dans l’International,
il y a une citation à ne pas oublier, à la fin du couplet 5 :
« S’ils
s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux » !
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux » !
Quand donc le peuple se réveillera-t-il ?
Mais le peuple aspire-t-il vraiment à la liberté ?
Oh, que de critiques ont suivi cette chanson… et comme c’est triste de la voir chantée encore aujourd’hui par quelques politiciens avides de pouvoirs…
Un peu d’honnêteté…
L’International, une chanson communiste ?
Non, pour sûr… c’est une chanson humaniste !
Oui, que penser d’autre en lisant avec attention ce texte vieux de près de 150 ans qui fut composé par Eugène POTTIER, lors de La Commune de Paris… Un temps si court de désir de fraternité et de considération et si trahi et menti par les historiens d’État…
La Commune de Paris, c’était le projet de voir la liberté pour chacun…
Cela fut écrasé dans le sang par les autorités de Versailles !
Finalement beaucoup préfèrent l'illusion d'une sécurité, à la liberté !
En laissant pour compte la trahison d'un idéal que fut l’URSS qui en fit son hymne national de 1918 à 1944, le texte de L’International garde toute sa force vive et son honnêteté.
En voici un nouvel extrait :
Mais le peuple aspire-t-il vraiment à la liberté ?
Oh, que de critiques ont suivi cette chanson… et comme c’est triste de la voir chantée encore aujourd’hui par quelques politiciens avides de pouvoirs…
Un peu d’honnêteté…
L’International, une chanson communiste ?
Non, pour sûr… c’est une chanson humaniste !
Oui, que penser d’autre en lisant avec attention ce texte vieux de près de 150 ans qui fut composé par Eugène POTTIER, lors de La Commune de Paris… Un temps si court de désir de fraternité et de considération et si trahi et menti par les historiens d’État…
La Commune de Paris, c’était le projet de voir la liberté pour chacun…
Cela fut écrasé dans le sang par les autorités de Versailles !
Finalement beaucoup préfèrent l'illusion d'une sécurité, à la liberté !
En laissant pour compte la trahison d'un idéal que fut l’URSS qui en fit son hymne national de 1918 à 1944, le texte de L’International garde toute sa force vive et son honnêteté.
En voici un nouvel extrait :
Couplet 3 :
« L’État comprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits » !
Couplet 4 :
« Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû ».
Et le début du couplet 5 :
« Les Rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs » !
« L’État comprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits » !
Couplet 4 :
« Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû ».
Et le début du couplet 5 :
« Les Rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs » !
Ce poème d’Eugène POTTIER, mis en musique par Pierre
DE GEYTER est un hymne à la liberté et au droit de vivre sans être
exploité !
Savoir oser…
Oui, face à un exploitant, à un patron quelconque… ne pas s’humilier.
Celui qui se vante d’avoir « fait une bonne affaire » a nécessairement roulé, abusé quelqu’un !
Comment l’ouvrier peut-il remercier le patron qui lui donne une paye ?
C’est le patron qui devrait être reconnaissant, mais dans notre monde actuel, c’est rarement possible…
Sans l’ouvrier, le patron n’est rien… mais l’ouvrier qui s’éveille, lui, peut exister par lui-même en développant ses talents et en ayant le courage, la volonté et l’audace de donner du sens à sa vie en œuvrant pour lui-même plutôt qu’en travaillant pour un nanti parasite, propriétaire par usurpation, ruse, force…
La propriété d’usage doit primer sur la propriété privée.
L’humain qui se veut libre doit aussi se démarquer des chaînes de l’État qui n’aime pas les indépendants, ces audacieux qui se révèlent créateurs.
Les métiers d’art peuvent révéler les talents potentiels existant en chacun de nous…
Et parmi la masse de ces fourmis qui se persuadent d’être utiles ; parmi les abeilles au travail qui se sentent indispensables à la ruche… il y a celles et ceux qui s’animent, qui prennent conscience que le sens de la vie n’est pas forcément lié au bon fonctionnement d’un système économique qui permet à une élite de jouir dans l’opulence et souvent dans l’ennui.
Le riche, le repu est très rarement un créateur… C’est plus couramment un usurpateur !
Comment pouvons-nous encore laisser les politiciens se donner des rentes financières sur le dos du peuple ? Comment pouvons-nous encore les regarder vivre en parasites dans les ors de la République ?
Tout homme politique devrait avoir en rétribution pour "ses services", le simple SMIC, puisqu’il suffit (à ce qu’il se dit) pour bien vivre en France !
Il y aurait moins de carriéristes dans ce monde nauséeux.
CICERON eut les mains coupées pour que l’on nous rappelle tout ce qu’il vola au peuple en tant que questeur, politicien, avocat et journaliste… puis on lui trancha la tête… Et ce fut un acte salvateur pour l’humanité.
CICERON, c’est celui qui compris très vite que le pire ennemis d’une société, c’est le pirate !
Oui, CICERON à toujours raison… car le pirate ne fait pas quartier vis-à-vis des tyrans qui pillent le peuple !
Un politicien a pour mission de voler le peuple.
Le pirate… ce n'est pas un pilleur, ou un voleur : c'est un restaurateur ! Étymologiquement — selon WIKIPÉDIA — Le mot « pirate » provient à la fois du terme grec πειρατής (peiratês), lui-même dérivé du verbe πειράω (peiraô) signifiant « s'efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l'aventure », et du latin pirata : celui qui tente la fortune, « qui est entreprenant ».
Le pirate est celui qui rend au peuple — avec art — ce qui lui fut volé par la ruse ou la force, par les puissants.
Tous les tyrans et leurs sbires sont de dangereux criminels qui profitent du système dont ils gèrent les commandes, en exploitant le peuple soumis.
Monsieur Alain JUPPÉ, présenté par Jacques CHIRAC comme « le meilleur d’entre eux » est comme les autres politiciens : une pomme gâtée dans un panier de pommes pourries…
Oui, répétons le : « Régner est un crime » comme aimait à le dire Louis Antoine de SAINT-JUST.
D’autres aspirent à la liberté…
Il y a celles et ceux qui osent apprendre à vivre en liberté !
Pour développer ce sujet, il y a bien entendu « La mort de l’Archyeur », ce manuscrit encore quasiment inconnu du monde…
Il a déjà été lu par une poignée d’individus en désir de s’éveiller…
« La mort de L’Archyeur » clôt « Le Cycle de l'Austrel » : c’est le quatrième et dernier tome à découvrir, après « Souvenir d’un amour », « Notre Sauveur », et « Comme une abeille hors de sa ruche… ».
Tous ces livres de théâtre philosophique d’anticipation sont en lecture gracieuse sur l’Internet ; et ils sont aussi disponibles en version papier, dans une édition respectant nos forêts, par quelques clics… pour pas cher, chez vous, en moins d’une semaine !
Savoir oser…
Oui, face à un exploitant, à un patron quelconque… ne pas s’humilier.
Celui qui se vante d’avoir « fait une bonne affaire » a nécessairement roulé, abusé quelqu’un !
Comment l’ouvrier peut-il remercier le patron qui lui donne une paye ?
C’est le patron qui devrait être reconnaissant, mais dans notre monde actuel, c’est rarement possible…
Sans l’ouvrier, le patron n’est rien… mais l’ouvrier qui s’éveille, lui, peut exister par lui-même en développant ses talents et en ayant le courage, la volonté et l’audace de donner du sens à sa vie en œuvrant pour lui-même plutôt qu’en travaillant pour un nanti parasite, propriétaire par usurpation, ruse, force…
La propriété d’usage doit primer sur la propriété privée.
L’humain qui se veut libre doit aussi se démarquer des chaînes de l’État qui n’aime pas les indépendants, ces audacieux qui se révèlent créateurs.
Les métiers d’art peuvent révéler les talents potentiels existant en chacun de nous…
Et parmi la masse de ces fourmis qui se persuadent d’être utiles ; parmi les abeilles au travail qui se sentent indispensables à la ruche… il y a celles et ceux qui s’animent, qui prennent conscience que le sens de la vie n’est pas forcément lié au bon fonctionnement d’un système économique qui permet à une élite de jouir dans l’opulence et souvent dans l’ennui.
Le riche, le repu est très rarement un créateur… C’est plus couramment un usurpateur !
Comment pouvons-nous encore laisser les politiciens se donner des rentes financières sur le dos du peuple ? Comment pouvons-nous encore les regarder vivre en parasites dans les ors de la République ?
Tout homme politique devrait avoir en rétribution pour "ses services", le simple SMIC, puisqu’il suffit (à ce qu’il se dit) pour bien vivre en France !
Il y aurait moins de carriéristes dans ce monde nauséeux.
CICERON eut les mains coupées pour que l’on nous rappelle tout ce qu’il vola au peuple en tant que questeur, politicien, avocat et journaliste… puis on lui trancha la tête… Et ce fut un acte salvateur pour l’humanité.
CICERON, c’est celui qui compris très vite que le pire ennemis d’une société, c’est le pirate !
Oui, CICERON à toujours raison… car le pirate ne fait pas quartier vis-à-vis des tyrans qui pillent le peuple !
Un politicien a pour mission de voler le peuple.
Le pirate… ce n'est pas un pilleur, ou un voleur : c'est un restaurateur ! Étymologiquement — selon WIKIPÉDIA — Le mot « pirate » provient à la fois du terme grec πειρατής (peiratês), lui-même dérivé du verbe πειράω (peiraô) signifiant « s'efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l'aventure », et du latin pirata : celui qui tente la fortune, « qui est entreprenant ».
Le pirate est celui qui rend au peuple — avec art — ce qui lui fut volé par la ruse ou la force, par les puissants.
Tous les tyrans et leurs sbires sont de dangereux criminels qui profitent du système dont ils gèrent les commandes, en exploitant le peuple soumis.
Monsieur Alain JUPPÉ, présenté par Jacques CHIRAC comme « le meilleur d’entre eux » est comme les autres politiciens : une pomme gâtée dans un panier de pommes pourries…
Oui, répétons le : « Régner est un crime » comme aimait à le dire Louis Antoine de SAINT-JUST.
D’autres aspirent à la liberté…
Il y a celles et ceux qui osent apprendre à vivre en liberté !
Pour développer ce sujet, il y a bien entendu « La mort de l’Archyeur », ce manuscrit encore quasiment inconnu du monde…
Il a déjà été lu par une poignée d’individus en désir de s’éveiller…
« La mort de L’Archyeur » clôt « Le Cycle de l'Austrel » : c’est le quatrième et dernier tome à découvrir, après « Souvenir d’un amour », « Notre Sauveur », et « Comme une abeille hors de sa ruche… ».
Tous ces livres de théâtre philosophique d’anticipation sont en lecture gracieuse sur l’Internet ; et ils sont aussi disponibles en version papier, dans une édition respectant nos forêts, par quelques clics… pour pas cher, chez vous, en moins d’une semaine !
Il faut ajouter bien entendu les « Contes de moelle » où l’on découvre
certaines explications très utiles sur les personnages du cycle, et quelques
textes relatant des événements centraux de l’histoire comme « La Chalystime », « L’Offryde », et « Le Testament spirituel d’Érik, l’Archyeur de
la Cité ».
|
Voici un extrait significatif de « La mort de l’Archyeur »
sur l’art de gagner sa liberté et de rester libre au milieu d’un monde dirigé
par un tyran où s’agite un peuple d’esclaves :
(…)
Yeph :
- Ah, te voici, Tomas.
Une apparition… tous les quatre cycles ?
C'est ma chance !
Comment te sens-tu aujourd'hui ?
Emma :
- Belle matinée, Tomas…
Tu te lèves donc bien tôt ces temps-ci ?
Tomas :
- Je compte mes jours, les amis.
L'immortalité ne semble pas être dans mes gènes !
Puisque c'est ainsi, peut-être est-il plus sage de savourer les instants de vie qu'il me reste, ailleurs que sur ma couche à attendre la mort ?
Yeph :
- Nous préférons assurément te rencontrer ainsi.
J'ai toujours hâte de découvrir ce que tu crées.
Emma :
- Oui, Franch — entre deux combats, tantôt du côté des rebelles des Bases, parfois avec les forces de l'Archyeur — passe nous informer des progrès relatifs des protagonistes… et se plaît à nous informer sur toi, sans que nous puissions hélas te voir !
Tomas :
- Ah, ce cher Franch !
Il est bien égal à lui-même.
Il sense [i] sa vie par le plaisir de la discorde… passionné des ondes de choc !
Yeph :
- Oui et non.
Il y a du charme aussi dans ses actes !
Franch ne supporte pas la médiocrité et le compromis. Il joue des fausses ententes bâties sur la peur de l'autre… un respect armé, comme ces armistices qui ne sont à ses yeux que des paix relatives, des paix menties. C’est le temps donné pour recharger les armes… trouver du renfort, rassembler des forces nouvelles !
Sa quête réside dans une démarche vers l'absolu : que l'humain apprenne à aimer sans tricher.
Il rejette la morale et les lois qui intéressent les puissants du moment pour asservir le peuple crédule, et s'enrichir.
Tomas :
- Au prix de combien de morts ?
Yeph :
- Les morts se suivent toujours — de guerres en paix puis en guerres — pour construire des nations sur le sang et les larmes des hommes.
Franch refuse d'être pris pour un mouton — au milieu d'un troupeau — conduit à l'abattoir.
Emma :
- Il ne veut cependant pas comprendre que très peu d'humains souhaitent la liberté.
Tant que le pâtre mène ses braves bêtes au pâturage, il y a de l'amour donné comme de l'attention, pour toutes ses chères brebis !
Yeph :
- Et le jour de gloire pour le berger demande nécessairement des sacrifices !
Tomas :
- C'est un peu réducteur, vous ne trouvez pas ?
Je pense que Franch aspire à la paix par la dénonciation de la guerre.
Il s'efforce de montrer l'absurde des combats pour que ces guerriers sanguinaires conçoivent que dans un camp ou dans l'autre, l'idéal est sensiblement le même !
Il cherche chez ces moutons un potentiel de pluripossibilité à développer.
Franch désire sincèrement l'évolution de l'humain au sein du monde.
Emma :
- Tu as raison, Tomas.
Nous sommes bien entendu tous attentifs aux méthodes de Franch.
Cependant, sache que la violence n'assure jamais la paix.
Prendre les armes est dans les gènes de certains pour parfaire une mission.
C'est complexe à vivre, car la plénitude humaine ne peut se réaliser tant que nous sommes dans cette voie où la lutte est encore un combat.
Oui, cher Tomas, combattre est déjà une défaite [ii]. C'est pour cela que Franch n'est dans aucun camp. Il sait le danger de penser que la vérité réside dans l'un ou l'autre programme offert aux peuples avides de se donner des chefs à suivre, ou quelques dieux à craindre…
Tomas :
- Vous êtes donc d'accord avec la démarche de Franch !
Yeph :
- Oui et non…
Moi aussi j'ai pris les armes dans mon passé où, jeune officier, l'amour de la patrie m'appelait à guerroyer !
J'aspirais à être le sauveur d'une République pour laquelle je n'avais déjà que très peu de considération.
Je vivais ainsi dans une contradiction totale avec moi-même…
Emma :
- Cependant, tu es parti au combat !
Tomas :
- Comme Franch…
Yeph :
- Non…
Pas comme lui.
J'y croyais sincèrement à cette ruée des races [iii], me donner au cœur de la bataille, en vue d'un monde idéal.
Je voulais coûte que coûte voir l'homme évoluer au prix du combat, me risquant à être inscrit sur la très longue liste des héros dont la patrie se dit reconnaissante !
Franch est dans une démarche plus subtile. Il sait que dans une guerre, l'on pense mourir pour la nation alors que nous tombons sous le feu des rayons pour enrichir les fabricants d'armes et les industriels du bâtiment [iv] !
Moi — très jeune — formaté par une éducation composée avec art pour éveiller mon idéal de chevalier, j'avais combattu sans me poser suffisamment de questions.
Tomas :
- Toutes ces années où je n'étais pas encore du monde de la Cité, tu étais soldat, alors ?
Emma :
- Yeph a eu plusieurs vies…
Il te faudrait des siècles pour ne serait-ce qu'entrapercevoir son histoire.
Tomas :
- La sagesse s'acquiert au prix de combien d'erreurs ?
Yeph :
- Les erreurs sont le lot des vivants.
Une école du terrain par l'exemple et la pratique !
Il faut surtout éviter les maladresses.
Ceux qui ne font rien ne sont pas dans l'erreur…
Emma :
- Peut-être que leur vie en est une, alors [v] ?
Tomas :
- Un peu violent, ce propos, chère Emma ?
Tu m'habitues généralement à davantage de douceur, avec l'art de tout charmifier…
Emma :
- Non.
Ne me juge pas mièvre…
L'onde de choc ne m'est pas étrangère !
Nous sommes trop entourés de moutons attentistes aux faits et gestes de personnes vivantes.
Ils récoltent sans semer, ils profitent sans fournir la moindre attention ou reconnaissance aux créateurs.
Ils jouissent de nos travaux, de nos découvertes… et savent critiquer nos échecs, ou ils nous reprochent les manques liés aux aléas de la nature !
Ils ne progressent pas…
Fades, sans goût… ce sont des sousvivants, de pâles copies stériles, que j'abhorre !
J'aime les vivants…
Je vomis les tièdes [vi].
Yeph :
- Oui.
J'ai pris aussi les armes pour cette vaine guerre…
C'était hier…
Mon horreur pour les parasites et les médiocres profiteurs était redoutable.
Tomas :
- Et maintenant ?
Yeph :
- J'ai davantage conscience de la nature du monde.
L'important, c'est de poursuivre notre quête vers le meilleur de nous-mêmes.
Par mimétisme, nous pouvons espérer un jour voir le minable au fort potentiel évoluer à sa mesure.
Emma :
- Le principe de l'âne qui n'a pas soif…
Lui donner le goût par la présence d'ânes qui ont terriblement soif et qui boivent avec plaisir.
Tomas :
- Préférer la carotte au bâton ?
Yeph :
- Pas tout à fait.
C'est plutôt favoriser l'action qui sera perçue en leçon de vie, en exemple, pour inviter l'autre à se lever à son tour, lorsqu'il sera prêt.
Le potentiel de pluripossibilité passe par la compréhension du principe de l'intérêt. Il est nécessaire que l'individu saisisse son état de saprophyte et qu'il développe ses capacités propres à donner comme à recevoir… Alors, il peut évoluer jusqu'au moment crucial où l'amour devient le sens premier de sa réalité humaine.
Emma :
- En effet, chez les plantes et les animaux, le saprophyte est une évolution du parasite… il dévoile les dons enrichissants pour les deux protagonistes. Le donnant-donnant est une belle école où la recherche de l’intérêt permet à tous de progresser.
Yeph :
- Cependant la nature reste un champ de bataille terriblement cruel. Nous en sommes de la partie, tantôt prédateur, tantôt proie… tant que nous sommes mûs par l’instinct de survie.
Pour étendre ses racines, pour s’élever vers le soleil, une plante a de nombreuses techniques afin de régner sans autre recherche que l’élimination du gênant… Le sapin aux épines acides fut élu roi des forêts au prix de combien de génocides ?
Pour protéger ses petits, son clan… pour asseoir son territoire de chasse, l’animal sait aussi être un tueur redoutable… Le lion est roi pour beaucoup d’animaux qui le craignent…
L’homme animal reste si proche de la nature…
S’il s’élève, il peut trouver d’autres portes que la mort à donner…
Quel sens proposer à sa vie… pour vouloir vraiment sortir de la survie ?
Peut-être le plaisir ?
Certainement l'amour !
[Arrivée de Franch, en tenue de combat.]
Emma :
- Beaucoup d'armes pour un seul homme, Franch !
Franch :
- Exclusivement des armes de défense… de dissuasion…
Yeph :
- Combien de millénaires nous faudra-t-il encore attendre pour que nous n'ayons plus besoin d'être armés pour être libres [i] ?
Emma :
- Oh, Yeph… tu seras peut-être toujours dans la jouissance du bel objet !
Une arme a un côté fascinant dans l’esprit du mâle…
Franch :
- Pas faux, Emma !
Tomas :
- Alors, où en es-tu cher Franch, dans tes guerres picrocholines[ii] ?
Franch :
- Celles contre moi-même m'épuisent, m'occupent, me divisent, et finiront par m'achever… sans que je puisse espérer la moindre victoire !
Pour les jeux inter Bases avec la Cité, c'est une aventure qui se couronne par un triomphe.
Une page nouvelle s'écrit !
Tomas :
- Tu as donc réussi ?
L'Archyeur a proposé un nouvel armistice ?
Yeph :
- Ah, ah…
Emma :
- Pour combien de cycles ?
Le temps de reconstruire quelques ruches et d'inventer de nouvelles armes ?
Franch :
- Il y a du vrai dans vos propos…
Cependant — et Yeph le sait bien — je n'aurais pas utilisé tant d'énergie et mon talent, pour un banal traité de paix armée !
Ce qui se construit est plus joli.
Cela me semble davantage efficace… et utile pour mon plaisir !
Emma :
- Nous sommes attentifs…
Franch :
- C'est la Concorde qui vient d'être signée entre Sako et Érik.
Je suis l'acteur témoin — le catalyseur — de cette alliance.
Notre super Sako vient par cette occasion de gagner le joli titre de chef de la Concorde.
Yeph :
- Raconte-leur tes conditions ?
Franch :
- Au prix de garanties précises, sinon je relance la zizanie !
J'ai les moyens de tous nous exterminer… en faisant sauter la planète !
C'est moi donc qui ai présenté les actes à parapher avec leurs clauses précises : la liberté totale des primaires et la considération de leur statut spécifique dans les Bases… la possibilité à chaque fin de cycle de prendre en compte des individus hors normalités — en formation au CEI — se présentant comme inadaptés à une greffe seconde au sein de la Cité… et les laisser s'acclimater dans une Base… plutôt que de vouloir par la force ou la ruse, les lobotomiser !
Ils ont dû accepter enfin sans compromis le fait qu'au-delà de la Cité où l'Archyeur règne, et des Bases où il est respecté… tout espace de vie soit en-dehors de leurs champs d'investigation ou de regard.
En contrepartie, sous la surveillance et la bienveillance de Sako :
— Les rebelles sont impérativement invisibles au sein de la Cité, sous peine d'être kryfluxirés à vue et sans sommation par la garde instinctive [iii].
— Les rebelles ne doivent pas être prosélytes avec des primaires sur les Bases, où ils apprendront à être discrets.
Les rebelles éviteront ainsi tout soulèvement du peuple de la Cité contre l'Austrel, et la concorde avec les Bases sera assurée… tant que les règles posées par les rebelles sont respectées.
Les Bases sont donc autonomes et peuvent s'étendre si besoin, sur les Terres Impropres.
La Cité s'autorégule sur le principe malthusien réformé des naissances et des morts, en équilibre avec les lois économiques : la plupart des greffés — 99,7% [iv] de la population — sont alors heureux de vivre et de mourir sans trop de soucis, sans se poser de questions à problèmes…
Ils travaillent pour le bien quotidien des habitudes, et aspirent à la joie ultime qui leur est proposée. Ils sont formatés pour exister au service d'un système régi par des consortiums et se suffisent du pain et des jeux qui leur sont donnés, contre une sécurité et un certain confort.
C'est pour tous, le meilleur des mondes possibles.
C’est donc le meilleur des mondes.
Sur les Bases, les 0,3% de marginaux vont probablement vivoter avec des conflits, des trêves, des étapes constructrices et d'autres plus instables… Ils se reproduiront naturellement pour donner des êtres multiples en tous genres…
Certains préféreront l'équilibre de la Cité. Ils seront accueillis aussitôt avec bienveillance pour la greffe seconde.
D'autres, ouverts à des questions existentielles… oseront parfois le conflit que Sako et ses sbires sauront canaliser, voire réprimer au nom de la Concorde.
Et au sein de tout cela, nous — désignés comme rebelles, les IHN, ces 0,03% qui ne sont même pas comptabilisés — nous pourrons vivre alors notre pluripossibilité sans souci… en tous lieux : dans des Zones Autonomes… Temporaires.
Des abeilles hors de toute ruche, libres de butiner de fleur en fleur pour embellir le monde de nos rencontres, de nos découvertes !
Emma :
- Érik a compris quoi… pour céder ainsi ?
Tomas :
- Il voulait pourtant greffer tous les humains de la planète ?
Franch :
- J'ai fait prendre conscience à Érik que par la force, il ne serait jamais gagnant…
Les 0,3% ne sont pas "encore" gérables par son service médical, mais en tant qu’Archyeur, il est sûr de sa quête.
Il a la vérité, et le peuple l'a élu pour régner sur la totalité de son petit univers.
Ce serait ridicule de vouloir lui proposer d'autres alternatives possibles au bonheur humain.
Sa sincérité se dévoile par le fait qu'il a lui-même été greffé, pour montrer l'exemple à ses sujets.
Il en subit d'ailleurs les effets secondaires avec une certaine dignité !
Le problème des 0,3% de non-aristotéliciens est récurrent. Il n'avait pas de solution malgré son équipe d'experts en tous genres…
Pour les 0,03% d'IHN avérés, le chiffre est tellement insignifiant que nous n'existons même pas…
Alors, j'ai simplement exprimé ce qu'il pouvait, ce qu'il voulait entendre : que les rebelles à la greffe évolueront certainement un jour, pour découvrir que son idée est la meilleure… lorsque l'instabilité des Bases sera jugée moins agréable à vivre que la merveilleuse harmonie de sa Cité, où tous les hommes sont heureux, grâce à la greffe cellulaire.
Ah, j'ai été à la bonne école de Yeph…
Voilà… j'ai fait évoluer le principe…
Oui !
La perfection de la Cité est l'outil idéal pour l'Archyeur et pour nous…
Je lui ai fait comprendre que bien mieux que la violence, l'exemple donne envie au solitaire de rejoindre le troupeau.
Erik a pris conscience que le loup sauvage et maigre sera séduit naturellement par la sagesse du chien apprivoisé et bien portant [v].
C'est sa publicité la plus persuasive pour espérer voir un jour le peuple des Bases se rallier à son autorité… et reconnaître la greffe seconde comme la solution au bonheur.
Pendant ce temps-là, nous pouvons vivre sans souci : à nous promener en discrétion dans la Cité, à profiter des rencontres constructives avec les primaires sur les Bases, et à jouir de la liberté dans nos Zones Autonomes !
Tomas :
- Wahoo…
Excellente variante du principe de l'âne qui n'a pas soif : persuader l'âne qui boit, que l'autre finira aussi par boire un jour…
Parce que tout n'est pas bon pour tous…
Pour que l’exception vive, l'uniformité doit l’oublier.
Yeph :
- Ah, ah, ah !
C'est génial.
Tu es vraiment un gars génial, mon cher Franch !
Franch :
- Oui, oui, cher Yeph…
C'est bien vrai.
Erik a maintenant en tête l'idée splendide d'être un exemple, afin que nous puissions tous évoluer vers le "bien unique".
Emma :
- Et tu as osé instituer Sako son messager, le garant de la Concorde !
Tomas :
- Formidable réalisation, Franch !
Le pire des tyrans potentiels est ainsi surveillé de près.
Je suis vraiment fier de toi !
Franch :
- Je trouve aussi…
Je suis plutôt fier de moi-même, en effet !
Erik — fonctionnant de manière monolithique — a compris que l'usage de la force est une pratique vaine, car la révolte gronde toujours au final, si le peuple a faim…
Yeph :
- Habile tactique, surtout lorsque nous connaissons le "promu émissaire"… ce chef de la Concorde… notre super Sako !
Il est le sujet idéal de sa majesté l'Archyeur…
Emma :
- Absolument.
Sako est un formidable suiveur, dès qu'une vérité est posée. Il sera parfait dans son rôle de sauveur.
La paix est assurée certainement pour un grand nombre de cycles…
Franch :
- Oui, je sais que tout est temporaire… une faille dans le système : si les jeux ou le pain viennent à manquer… ou un ennemi venu d'ailleurs ou interne, inconnu… qui se développe, et le fragile équilibre sera rompu…
Mais remettons cela à un temps suffisamment lointain !
Profitons…
Savourons !
Donnons-nous le plaisir de quelques jaillissements créatifs au sein de Zones Autonomes, en tous lieux… prenant bien conscience qu'elles seront éternellement temporaires !
Nous sommes mortels… alors que l'instant est d'éternité…
Tomas :
- Explique, s'il-te-plaît ?
Franch :
- J'ai pris conscience que la liberté n'est pas naturelle et surtout qu'elle n'existe pas dans la continuité.
L'homme a été formaté pour se persuader qu’il est un animal politique qui ne sait pas vivre seul.
Hélas, il ne sait pas non plus rencontrer l’autre…
Dès qu'il est en groupe, il cède très rapidement à la tentation de la facilité. Il perd le sensé de la création, l'audace de la nouveauté puis progressivement le désir… pour devenir prisonnier docile de l'habitude.
Comme pour le dodo, il en perd la faculté de voler[vi] !
Oui, l'homme repu, confie alors à plus fort — plus persuasif — une partie de sa capacité à décider, par lâcheté, peur ou aquoibonisme…
Très peu d'individus sont capables, ou même… souhaitent vivre leur hors normalités, sachant que l'absurde de leur existence ne mérite pas nécessairement la volonté à fournir.
Emma :
- Et tu penses que ce projet est viable, Franch ?
Yeph :
- Il l'est, oui chère Emma…
Franch a raison : son idée me semble excellente.
Il est certainement vain d'exhorter un peuple de moutons à quitter son berger pour errer dans un pâturage au risque de l'orage, du loup… ou de la nuit qui s'annonce.
Franch :
- J'ai compris en effet qu'il nous fallait simplement vivre au sein du monde, sans être du monde[vii]…
Emma :
- D'autres ont tenté cette voie… il y a fort longtemps et beaucoup d'entre eux furent massacrés !
Franch :
- Parce qu'ils ne procédaient pas avec l'art et la manière de ne pas perturber les habitudes de celles et ceux qui s'efforcent à travailler pour le système.
Tomas :
- C'est vrai.
Ils avaient un idéal, fragilisé hélas par une forme de prosélytisme, où était prôné un futur imaginaire où la mort se voulait un échec, restauré par une résurrection.
Ils vivaient leur foi en vénérant la mémoire d'un homme dont ils avaient fait un dieu[viii].
Dommage : ils sont allés de l'espoir à la désillusion !
En attendant le retour de leur messie, des tyrans ont profité des failles de leur doctrine, pour imposer leurs bergers à ces êtres épris d’une liberté, construite sur l'amour du prochain.
Ils avaient réellement en eux les prémices de l'amour humain.
Leur peur de la peur de la mort a faussé leur quête.
La mort est ce qui sense la vie.
Alors Franch, quelle méthode mets-tu en œuvre pour que nous puissions profiter de cette Concorde ?
Franch :
- Vous voulez connaître mon nouveau mode d'action ?
Yeph :
- Est-il plus efficace ?
Franch :
- Tu me l'as encore lu hier soir : la liberté à tout prix !
Enfin une île et repartir…
Le plaisir de s’envoler sans refuser le danger…
Yeph :
- Ah, te voici, Tomas.
Une apparition… tous les quatre cycles ?
C'est ma chance !
Comment te sens-tu aujourd'hui ?
Emma :
- Belle matinée, Tomas…
Tu te lèves donc bien tôt ces temps-ci ?
Tomas :
- Je compte mes jours, les amis.
L'immortalité ne semble pas être dans mes gènes !
Puisque c'est ainsi, peut-être est-il plus sage de savourer les instants de vie qu'il me reste, ailleurs que sur ma couche à attendre la mort ?
Yeph :
- Nous préférons assurément te rencontrer ainsi.
J'ai toujours hâte de découvrir ce que tu crées.
Emma :
- Oui, Franch — entre deux combats, tantôt du côté des rebelles des Bases, parfois avec les forces de l'Archyeur — passe nous informer des progrès relatifs des protagonistes… et se plaît à nous informer sur toi, sans que nous puissions hélas te voir !
Tomas :
- Ah, ce cher Franch !
Il est bien égal à lui-même.
Il sense [i] sa vie par le plaisir de la discorde… passionné des ondes de choc !
Yeph :
- Oui et non.
Il y a du charme aussi dans ses actes !
Franch ne supporte pas la médiocrité et le compromis. Il joue des fausses ententes bâties sur la peur de l'autre… un respect armé, comme ces armistices qui ne sont à ses yeux que des paix relatives, des paix menties. C’est le temps donné pour recharger les armes… trouver du renfort, rassembler des forces nouvelles !
Sa quête réside dans une démarche vers l'absolu : que l'humain apprenne à aimer sans tricher.
Il rejette la morale et les lois qui intéressent les puissants du moment pour asservir le peuple crédule, et s'enrichir.
Tomas :
- Au prix de combien de morts ?
Yeph :
- Les morts se suivent toujours — de guerres en paix puis en guerres — pour construire des nations sur le sang et les larmes des hommes.
Franch refuse d'être pris pour un mouton — au milieu d'un troupeau — conduit à l'abattoir.
Emma :
- Il ne veut cependant pas comprendre que très peu d'humains souhaitent la liberté.
Tant que le pâtre mène ses braves bêtes au pâturage, il y a de l'amour donné comme de l'attention, pour toutes ses chères brebis !
Yeph :
- Et le jour de gloire pour le berger demande nécessairement des sacrifices !
Tomas :
- C'est un peu réducteur, vous ne trouvez pas ?
Je pense que Franch aspire à la paix par la dénonciation de la guerre.
Il s'efforce de montrer l'absurde des combats pour que ces guerriers sanguinaires conçoivent que dans un camp ou dans l'autre, l'idéal est sensiblement le même !
Il cherche chez ces moutons un potentiel de pluripossibilité à développer.
Franch désire sincèrement l'évolution de l'humain au sein du monde.
Emma :
- Tu as raison, Tomas.
Nous sommes bien entendu tous attentifs aux méthodes de Franch.
Cependant, sache que la violence n'assure jamais la paix.
Prendre les armes est dans les gènes de certains pour parfaire une mission.
C'est complexe à vivre, car la plénitude humaine ne peut se réaliser tant que nous sommes dans cette voie où la lutte est encore un combat.
Oui, cher Tomas, combattre est déjà une défaite [ii]. C'est pour cela que Franch n'est dans aucun camp. Il sait le danger de penser que la vérité réside dans l'un ou l'autre programme offert aux peuples avides de se donner des chefs à suivre, ou quelques dieux à craindre…
Tomas :
- Vous êtes donc d'accord avec la démarche de Franch !
Yeph :
- Oui et non…
Moi aussi j'ai pris les armes dans mon passé où, jeune officier, l'amour de la patrie m'appelait à guerroyer !
J'aspirais à être le sauveur d'une République pour laquelle je n'avais déjà que très peu de considération.
Je vivais ainsi dans une contradiction totale avec moi-même…
Emma :
- Cependant, tu es parti au combat !
Tomas :
- Comme Franch…
Yeph :
- Non…
Pas comme lui.
J'y croyais sincèrement à cette ruée des races [iii], me donner au cœur de la bataille, en vue d'un monde idéal.
Je voulais coûte que coûte voir l'homme évoluer au prix du combat, me risquant à être inscrit sur la très longue liste des héros dont la patrie se dit reconnaissante !
Franch est dans une démarche plus subtile. Il sait que dans une guerre, l'on pense mourir pour la nation alors que nous tombons sous le feu des rayons pour enrichir les fabricants d'armes et les industriels du bâtiment [iv] !
Moi — très jeune — formaté par une éducation composée avec art pour éveiller mon idéal de chevalier, j'avais combattu sans me poser suffisamment de questions.
Tomas :
- Toutes ces années où je n'étais pas encore du monde de la Cité, tu étais soldat, alors ?
Emma :
- Yeph a eu plusieurs vies…
Il te faudrait des siècles pour ne serait-ce qu'entrapercevoir son histoire.
Tomas :
- La sagesse s'acquiert au prix de combien d'erreurs ?
Yeph :
- Les erreurs sont le lot des vivants.
Une école du terrain par l'exemple et la pratique !
Il faut surtout éviter les maladresses.
Ceux qui ne font rien ne sont pas dans l'erreur…
Emma :
- Peut-être que leur vie en est une, alors [v] ?
Tomas :
- Un peu violent, ce propos, chère Emma ?
Tu m'habitues généralement à davantage de douceur, avec l'art de tout charmifier…
Emma :
- Non.
Ne me juge pas mièvre…
L'onde de choc ne m'est pas étrangère !
Nous sommes trop entourés de moutons attentistes aux faits et gestes de personnes vivantes.
Ils récoltent sans semer, ils profitent sans fournir la moindre attention ou reconnaissance aux créateurs.
Ils jouissent de nos travaux, de nos découvertes… et savent critiquer nos échecs, ou ils nous reprochent les manques liés aux aléas de la nature !
Ils ne progressent pas…
Fades, sans goût… ce sont des sousvivants, de pâles copies stériles, que j'abhorre !
J'aime les vivants…
Je vomis les tièdes [vi].
Yeph :
- Oui.
J'ai pris aussi les armes pour cette vaine guerre…
C'était hier…
Mon horreur pour les parasites et les médiocres profiteurs était redoutable.
Tomas :
- Et maintenant ?
Yeph :
- J'ai davantage conscience de la nature du monde.
L'important, c'est de poursuivre notre quête vers le meilleur de nous-mêmes.
Par mimétisme, nous pouvons espérer un jour voir le minable au fort potentiel évoluer à sa mesure.
Emma :
- Le principe de l'âne qui n'a pas soif…
Lui donner le goût par la présence d'ânes qui ont terriblement soif et qui boivent avec plaisir.
Tomas :
- Préférer la carotte au bâton ?
Yeph :
- Pas tout à fait.
C'est plutôt favoriser l'action qui sera perçue en leçon de vie, en exemple, pour inviter l'autre à se lever à son tour, lorsqu'il sera prêt.
Le potentiel de pluripossibilité passe par la compréhension du principe de l'intérêt. Il est nécessaire que l'individu saisisse son état de saprophyte et qu'il développe ses capacités propres à donner comme à recevoir… Alors, il peut évoluer jusqu'au moment crucial où l'amour devient le sens premier de sa réalité humaine.
Emma :
- En effet, chez les plantes et les animaux, le saprophyte est une évolution du parasite… il dévoile les dons enrichissants pour les deux protagonistes. Le donnant-donnant est une belle école où la recherche de l’intérêt permet à tous de progresser.
Yeph :
- Cependant la nature reste un champ de bataille terriblement cruel. Nous en sommes de la partie, tantôt prédateur, tantôt proie… tant que nous sommes mûs par l’instinct de survie.
Pour étendre ses racines, pour s’élever vers le soleil, une plante a de nombreuses techniques afin de régner sans autre recherche que l’élimination du gênant… Le sapin aux épines acides fut élu roi des forêts au prix de combien de génocides ?
Pour protéger ses petits, son clan… pour asseoir son territoire de chasse, l’animal sait aussi être un tueur redoutable… Le lion est roi pour beaucoup d’animaux qui le craignent…
L’homme animal reste si proche de la nature…
S’il s’élève, il peut trouver d’autres portes que la mort à donner…
Quel sens proposer à sa vie… pour vouloir vraiment sortir de la survie ?
Peut-être le plaisir ?
Certainement l'amour !
[Arrivée de Franch, en tenue de combat.]
Emma :
- Beaucoup d'armes pour un seul homme, Franch !
Franch :
- Exclusivement des armes de défense… de dissuasion…
Yeph :
- Combien de millénaires nous faudra-t-il encore attendre pour que nous n'ayons plus besoin d'être armés pour être libres [i] ?
Emma :
- Oh, Yeph… tu seras peut-être toujours dans la jouissance du bel objet !
Une arme a un côté fascinant dans l’esprit du mâle…
Franch :
- Pas faux, Emma !
Tomas :
- Alors, où en es-tu cher Franch, dans tes guerres picrocholines[ii] ?
Franch :
- Celles contre moi-même m'épuisent, m'occupent, me divisent, et finiront par m'achever… sans que je puisse espérer la moindre victoire !
Pour les jeux inter Bases avec la Cité, c'est une aventure qui se couronne par un triomphe.
Une page nouvelle s'écrit !
Tomas :
- Tu as donc réussi ?
L'Archyeur a proposé un nouvel armistice ?
Yeph :
- Ah, ah…
Emma :
- Pour combien de cycles ?
Le temps de reconstruire quelques ruches et d'inventer de nouvelles armes ?
Franch :
- Il y a du vrai dans vos propos…
Cependant — et Yeph le sait bien — je n'aurais pas utilisé tant d'énergie et mon talent, pour un banal traité de paix armée !
Ce qui se construit est plus joli.
Cela me semble davantage efficace… et utile pour mon plaisir !
Emma :
- Nous sommes attentifs…
Franch :
- C'est la Concorde qui vient d'être signée entre Sako et Érik.
Je suis l'acteur témoin — le catalyseur — de cette alliance.
Notre super Sako vient par cette occasion de gagner le joli titre de chef de la Concorde.
Yeph :
- Raconte-leur tes conditions ?
Franch :
- Au prix de garanties précises, sinon je relance la zizanie !
J'ai les moyens de tous nous exterminer… en faisant sauter la planète !
C'est moi donc qui ai présenté les actes à parapher avec leurs clauses précises : la liberté totale des primaires et la considération de leur statut spécifique dans les Bases… la possibilité à chaque fin de cycle de prendre en compte des individus hors normalités — en formation au CEI — se présentant comme inadaptés à une greffe seconde au sein de la Cité… et les laisser s'acclimater dans une Base… plutôt que de vouloir par la force ou la ruse, les lobotomiser !
Ils ont dû accepter enfin sans compromis le fait qu'au-delà de la Cité où l'Archyeur règne, et des Bases où il est respecté… tout espace de vie soit en-dehors de leurs champs d'investigation ou de regard.
En contrepartie, sous la surveillance et la bienveillance de Sako :
— Les rebelles sont impérativement invisibles au sein de la Cité, sous peine d'être kryfluxirés à vue et sans sommation par la garde instinctive [iii].
— Les rebelles ne doivent pas être prosélytes avec des primaires sur les Bases, où ils apprendront à être discrets.
Les rebelles éviteront ainsi tout soulèvement du peuple de la Cité contre l'Austrel, et la concorde avec les Bases sera assurée… tant que les règles posées par les rebelles sont respectées.
Les Bases sont donc autonomes et peuvent s'étendre si besoin, sur les Terres Impropres.
La Cité s'autorégule sur le principe malthusien réformé des naissances et des morts, en équilibre avec les lois économiques : la plupart des greffés — 99,7% [iv] de la population — sont alors heureux de vivre et de mourir sans trop de soucis, sans se poser de questions à problèmes…
Ils travaillent pour le bien quotidien des habitudes, et aspirent à la joie ultime qui leur est proposée. Ils sont formatés pour exister au service d'un système régi par des consortiums et se suffisent du pain et des jeux qui leur sont donnés, contre une sécurité et un certain confort.
C'est pour tous, le meilleur des mondes possibles.
C’est donc le meilleur des mondes.
Sur les Bases, les 0,3% de marginaux vont probablement vivoter avec des conflits, des trêves, des étapes constructrices et d'autres plus instables… Ils se reproduiront naturellement pour donner des êtres multiples en tous genres…
Certains préféreront l'équilibre de la Cité. Ils seront accueillis aussitôt avec bienveillance pour la greffe seconde.
D'autres, ouverts à des questions existentielles… oseront parfois le conflit que Sako et ses sbires sauront canaliser, voire réprimer au nom de la Concorde.
Et au sein de tout cela, nous — désignés comme rebelles, les IHN, ces 0,03% qui ne sont même pas comptabilisés — nous pourrons vivre alors notre pluripossibilité sans souci… en tous lieux : dans des Zones Autonomes… Temporaires.
Des abeilles hors de toute ruche, libres de butiner de fleur en fleur pour embellir le monde de nos rencontres, de nos découvertes !
Emma :
- Érik a compris quoi… pour céder ainsi ?
Tomas :
- Il voulait pourtant greffer tous les humains de la planète ?
Franch :
- J'ai fait prendre conscience à Érik que par la force, il ne serait jamais gagnant…
Les 0,3% ne sont pas "encore" gérables par son service médical, mais en tant qu’Archyeur, il est sûr de sa quête.
Il a la vérité, et le peuple l'a élu pour régner sur la totalité de son petit univers.
Ce serait ridicule de vouloir lui proposer d'autres alternatives possibles au bonheur humain.
Sa sincérité se dévoile par le fait qu'il a lui-même été greffé, pour montrer l'exemple à ses sujets.
Il en subit d'ailleurs les effets secondaires avec une certaine dignité !
Le problème des 0,3% de non-aristotéliciens est récurrent. Il n'avait pas de solution malgré son équipe d'experts en tous genres…
Pour les 0,03% d'IHN avérés, le chiffre est tellement insignifiant que nous n'existons même pas…
Alors, j'ai simplement exprimé ce qu'il pouvait, ce qu'il voulait entendre : que les rebelles à la greffe évolueront certainement un jour, pour découvrir que son idée est la meilleure… lorsque l'instabilité des Bases sera jugée moins agréable à vivre que la merveilleuse harmonie de sa Cité, où tous les hommes sont heureux, grâce à la greffe cellulaire.
Ah, j'ai été à la bonne école de Yeph…
Voilà… j'ai fait évoluer le principe…
Oui !
La perfection de la Cité est l'outil idéal pour l'Archyeur et pour nous…
Je lui ai fait comprendre que bien mieux que la violence, l'exemple donne envie au solitaire de rejoindre le troupeau.
Erik a pris conscience que le loup sauvage et maigre sera séduit naturellement par la sagesse du chien apprivoisé et bien portant [v].
C'est sa publicité la plus persuasive pour espérer voir un jour le peuple des Bases se rallier à son autorité… et reconnaître la greffe seconde comme la solution au bonheur.
Pendant ce temps-là, nous pouvons vivre sans souci : à nous promener en discrétion dans la Cité, à profiter des rencontres constructives avec les primaires sur les Bases, et à jouir de la liberté dans nos Zones Autonomes !
Tomas :
- Wahoo…
Excellente variante du principe de l'âne qui n'a pas soif : persuader l'âne qui boit, que l'autre finira aussi par boire un jour…
Parce que tout n'est pas bon pour tous…
Pour que l’exception vive, l'uniformité doit l’oublier.
Yeph :
- Ah, ah, ah !
C'est génial.
Tu es vraiment un gars génial, mon cher Franch !
Franch :
- Oui, oui, cher Yeph…
C'est bien vrai.
Erik a maintenant en tête l'idée splendide d'être un exemple, afin que nous puissions tous évoluer vers le "bien unique".
Emma :
- Et tu as osé instituer Sako son messager, le garant de la Concorde !
Tomas :
- Formidable réalisation, Franch !
Le pire des tyrans potentiels est ainsi surveillé de près.
Je suis vraiment fier de toi !
Franch :
- Je trouve aussi…
Je suis plutôt fier de moi-même, en effet !
Erik — fonctionnant de manière monolithique — a compris que l'usage de la force est une pratique vaine, car la révolte gronde toujours au final, si le peuple a faim…
Yeph :
- Habile tactique, surtout lorsque nous connaissons le "promu émissaire"… ce chef de la Concorde… notre super Sako !
Il est le sujet idéal de sa majesté l'Archyeur…
Emma :
- Absolument.
Sako est un formidable suiveur, dès qu'une vérité est posée. Il sera parfait dans son rôle de sauveur.
La paix est assurée certainement pour un grand nombre de cycles…
Franch :
- Oui, je sais que tout est temporaire… une faille dans le système : si les jeux ou le pain viennent à manquer… ou un ennemi venu d'ailleurs ou interne, inconnu… qui se développe, et le fragile équilibre sera rompu…
Mais remettons cela à un temps suffisamment lointain !
Profitons…
Savourons !
Donnons-nous le plaisir de quelques jaillissements créatifs au sein de Zones Autonomes, en tous lieux… prenant bien conscience qu'elles seront éternellement temporaires !
Nous sommes mortels… alors que l'instant est d'éternité…
Tomas :
- Explique, s'il-te-plaît ?
Franch :
- J'ai pris conscience que la liberté n'est pas naturelle et surtout qu'elle n'existe pas dans la continuité.
L'homme a été formaté pour se persuader qu’il est un animal politique qui ne sait pas vivre seul.
Hélas, il ne sait pas non plus rencontrer l’autre…
Dès qu'il est en groupe, il cède très rapidement à la tentation de la facilité. Il perd le sensé de la création, l'audace de la nouveauté puis progressivement le désir… pour devenir prisonnier docile de l'habitude.
Comme pour le dodo, il en perd la faculté de voler[vi] !
Oui, l'homme repu, confie alors à plus fort — plus persuasif — une partie de sa capacité à décider, par lâcheté, peur ou aquoibonisme…
Très peu d'individus sont capables, ou même… souhaitent vivre leur hors normalités, sachant que l'absurde de leur existence ne mérite pas nécessairement la volonté à fournir.
Emma :
- Et tu penses que ce projet est viable, Franch ?
Yeph :
- Il l'est, oui chère Emma…
Franch a raison : son idée me semble excellente.
Il est certainement vain d'exhorter un peuple de moutons à quitter son berger pour errer dans un pâturage au risque de l'orage, du loup… ou de la nuit qui s'annonce.
Franch :
- J'ai compris en effet qu'il nous fallait simplement vivre au sein du monde, sans être du monde[vii]…
Emma :
- D'autres ont tenté cette voie… il y a fort longtemps et beaucoup d'entre eux furent massacrés !
Franch :
- Parce qu'ils ne procédaient pas avec l'art et la manière de ne pas perturber les habitudes de celles et ceux qui s'efforcent à travailler pour le système.
Tomas :
- C'est vrai.
Ils avaient un idéal, fragilisé hélas par une forme de prosélytisme, où était prôné un futur imaginaire où la mort se voulait un échec, restauré par une résurrection.
Ils vivaient leur foi en vénérant la mémoire d'un homme dont ils avaient fait un dieu[viii].
Dommage : ils sont allés de l'espoir à la désillusion !
En attendant le retour de leur messie, des tyrans ont profité des failles de leur doctrine, pour imposer leurs bergers à ces êtres épris d’une liberté, construite sur l'amour du prochain.
Ils avaient réellement en eux les prémices de l'amour humain.
Leur peur de la peur de la mort a faussé leur quête.
La mort est ce qui sense la vie.
Alors Franch, quelle méthode mets-tu en œuvre pour que nous puissions profiter de cette Concorde ?
Franch :
- Vous voulez connaître mon nouveau mode d'action ?
Yeph :
- Est-il plus efficace ?
Franch :
- Tu me l'as encore lu hier soir : la liberté à tout prix !
Enfin une île et repartir…
Le plaisir de s’envoler sans refuser le danger…
LIBERTÉ
I
Laisse-moi je te prie
Le temps qu'il me faudra
Non pour te pardonner
Mais pour savoir t'aimer.
Je suis comme un oiseau
Libre, ainsi je m'envole
Et dans mes soirs de rêves,
Je jouis des nuages.
Oui ! J’ose m’exprimer :
M’élancer vers les cieux,
Rejoindre la lumière
Oublier tout danger…
II
Alors, à mes dépens
Sans loi, sans roi, sans chaîne,
Me voici une proie
Pour le moindre fusil.
Souvent, je suis blessé
Puis tout cela s’oublie,
Car pour la liberté
Je donnerais ma vie.
Aussi, je me relève
Mais en mon cœur meurtri,
La peur d'un autre coup
Semble affaiblir mes ailes.
Des nuits et des larmes
Puis le grand jour enfin
Où, confiant, joyeux,
J'exulte ivre de ciel.
I
Laisse-moi je te prie
Le temps qu'il me faudra
Non pour te pardonner
Mais pour savoir t'aimer.
Je suis comme un oiseau
Libre, ainsi je m'envole
Et dans mes soirs de rêves,
Je jouis des nuages.
Oui ! J’ose m’exprimer :
M’élancer vers les cieux,
Rejoindre la lumière
Oublier tout danger…
II
Alors, à mes dépens
Sans loi, sans roi, sans chaîne,
Me voici une proie
Pour le moindre fusil.
Souvent, je suis blessé
Puis tout cela s’oublie,
Car pour la liberté
Je donnerais ma vie.
Aussi, je me relève
Mais en mon cœur meurtri,
La peur d'un autre coup
Semble affaiblir mes ailes.
Des nuits et des larmes
Puis le grand jour enfin
Où, confiant, joyeux,
J'exulte ivre de ciel.
Emma :
- Ah !
Tomas :
- Je comprends…
Franch :
- Oui.
Le principe de la Zone Autonome Temporaire est une proposition pirate [i].
Avec l'apprentissage des valeurs, nous devenons des affranchis.
Quel plaisir alors que de savourer la liberté en des lieux et en des temps précis…
Et lorsque deux ou trois d'entre nous sont réunis, l'espace s'ouvre à la rencontre.
Nous pouvons y puiser les forces vives d'un instant, pour repartir vers d'autres horizons… vivre notre quête respective, apprendre, rencontrer et peut-être combattre… non, pardon, lutter… et parfois, aimer ! ».
(…)
Bel extrait de « La mort de l’Archyeur » tome quatrième et dernier du « Cycle de l’Austrel » des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
- Ah !
Tomas :
- Je comprends…
Franch :
- Oui.
Le principe de la Zone Autonome Temporaire est une proposition pirate [i].
Avec l'apprentissage des valeurs, nous devenons des affranchis.
Quel plaisir alors que de savourer la liberté en des lieux et en des temps précis…
Et lorsque deux ou trois d'entre nous sont réunis, l'espace s'ouvre à la rencontre.
Nous pouvons y puiser les forces vives d'un instant, pour repartir vers d'autres horizons… vivre notre quête respective, apprendre, rencontrer et peut-être combattre… non, pardon, lutter… et parfois, aimer ! ».
(…)
Bel extrait de « La mort de l’Archyeur » tome quatrième et dernier du « Cycle de l’Austrel » des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
Jonathan SWIFT, sur sa tombe, fit écrire l’épitaphe suivant : « Ici repose la dépouille de Jonathan Swift, D.D., doyen de cette cathédrale, qui désormais n'aura plus le cœur déchiré par l'indignation farouche. Va ton chemin, voyageur, et imite si tu le peux l'homme qui défendit la liberté envers et contre tout. ».
Cet humaniste était révolté par le sens de la vie donné aux pauvres et avait fait une modeste proposition, ou une humble proposition qui reste peut-être la plus géniale annonce politique réalisée pour dénoncer l’injustice de la société en 1729 : Humble proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public (le titre original : A modest proposal : for preventing the children of poor people in Ireland from being a burden to their parents or country, and for making them beneficial to the public).
Jonathan SWIFT proposait modestement, en effet, de résoudre le problème de la misère en offrant aux riches, les enfants des pauvres comme nourriture de qualité : « les enfants de lait », des nourrissons engraissés aux seins de la mère, à consommer de mille et cent façons…
Grâce à cette modeste proposition, les enfants pauvres ne traîneront plus dans les rues, et cela sera rentable pour l’économie du pays.
Il affirme ainsi que :
« En supposant que mille familles de Dublin deviennent des acheteurs réguliers de viande de nourrisson, sans parler de ceux qui pourraient en consommer à l’occasion d’agapes familiales, mariages et baptêmes en particulier, j’ai calculé que cette ville offrirait un débouché annuel d’environ vingt mille pièces ».
« Soleil vert » avec trois siècles d’avance ?
Non, depuis près de dix mille ans, le sens de la vie des pauvres est de nourrir les riches, jusqu’à ce que mort s’en suive !
Et les riches sont souvent des dieux qui s’ennuient…
Les dieux ont quelques suivants privilégiés… des petits demi-dieux — généralement des politiciens — qui se croient aussi des dieux… mais qui n’ont rien compris… ces kapos d’un système totalitaire dont ils se figurent dominateurs, ayant dans le principe pyramidal de l’autorité, d’autres sujets qui se pensent aussi des petits maîtres avec leur droits toujours plus limités… La hiérarchie sociétale donne l’illusion d’avoir un quelconque pouvoir pour user de la force sur un plus faible en oubliant quelques instants son bourreau… en devenant bourreau soi-même…
Ah, nos maîtres en politique vont donc voter au parlement des lois justes au nom du peuple que nous sommes, sur « la fin de vie », « le droit de mourir dignement », « l’euthanasie »… nous offrir un sommeil du juste… et pondre d’autres amendements pour décider si un médecin diplômé qui offre « la mort » à son patient est un héros tueur ayant droit à son salaire et parfois à la médaille ou s’il est un monstre sanguinaire, indigne de figurer dans le registre de l’Ordre des Médecins. Et tout cela peut se décider à un jour près, à un IRM de plus ou de moins… ou à une dose létale prépayée…
La mort, c’est riche, très riche en sens.
Oui, l’on va même être bientôt nouvellement informé par l’autorité nationale pour savoir si « tuer le père » ou la mère, ou la fille, ou le fils, est une problématique psychanalytique, un meurtre ou une bonne action…
Et bien des journalistes* — les plus bas peut-être sur l’échelle des pouvoirs — de l’école de Dick MAY, auront encore le plaisir de se nourrir de sang et de larmes afin d’informer le peuple sur ceux qui sont à condamner ou sur ceux qui sont à glorifier de ces actes passionnés, voire intéressés face à « la mort »… face à « la vie » !
Formidable : enfin des lois utiles qui vont permettre à de grands groupes pharmaceutiques de nous offrir « les médicaments » 100% remboursés « sécurité sociale » (donc payés par le peuple) qui vont nous offrir « la mort » sur un plateau, apporté par une gentille infirmière ou une aide soignante sous payée, dans notre mouroir préféré, parce que c’est le moment, parce qu’il est temps d’en finir… parce qu’il y a une longue liste d’attente pour notre lit de misère…
Et pour parfaire le « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » si cher à Pangloss, l’on pourra bientôt se payer « sa mort à crédit » pour éviter aux héritiers d’en endosser la responsabilité financière.
Après l’assurance vie, il y a l’assurance mort…
Mourir…
« Tout ce qui vit doit mourir », c’est notamment une citation de William SHAKESPEARE dans « Hamlet ».
Victor HUGO osait aussi écrire dans un de ses poèmes, « À Villequier », extrait des Contemplations :
Cet humaniste était révolté par le sens de la vie donné aux pauvres et avait fait une modeste proposition, ou une humble proposition qui reste peut-être la plus géniale annonce politique réalisée pour dénoncer l’injustice de la société en 1729 : Humble proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public (le titre original : A modest proposal : for preventing the children of poor people in Ireland from being a burden to their parents or country, and for making them beneficial to the public).
Jonathan SWIFT proposait modestement, en effet, de résoudre le problème de la misère en offrant aux riches, les enfants des pauvres comme nourriture de qualité : « les enfants de lait », des nourrissons engraissés aux seins de la mère, à consommer de mille et cent façons…
Grâce à cette modeste proposition, les enfants pauvres ne traîneront plus dans les rues, et cela sera rentable pour l’économie du pays.
Il affirme ainsi que :
« En supposant que mille familles de Dublin deviennent des acheteurs réguliers de viande de nourrisson, sans parler de ceux qui pourraient en consommer à l’occasion d’agapes familiales, mariages et baptêmes en particulier, j’ai calculé que cette ville offrirait un débouché annuel d’environ vingt mille pièces ».
« Soleil vert » avec trois siècles d’avance ?
Non, depuis près de dix mille ans, le sens de la vie des pauvres est de nourrir les riches, jusqu’à ce que mort s’en suive !
Et les riches sont souvent des dieux qui s’ennuient…
Les dieux ont quelques suivants privilégiés… des petits demi-dieux — généralement des politiciens — qui se croient aussi des dieux… mais qui n’ont rien compris… ces kapos d’un système totalitaire dont ils se figurent dominateurs, ayant dans le principe pyramidal de l’autorité, d’autres sujets qui se pensent aussi des petits maîtres avec leur droits toujours plus limités… La hiérarchie sociétale donne l’illusion d’avoir un quelconque pouvoir pour user de la force sur un plus faible en oubliant quelques instants son bourreau… en devenant bourreau soi-même…
Ah, nos maîtres en politique vont donc voter au parlement des lois justes au nom du peuple que nous sommes, sur « la fin de vie », « le droit de mourir dignement », « l’euthanasie »… nous offrir un sommeil du juste… et pondre d’autres amendements pour décider si un médecin diplômé qui offre « la mort » à son patient est un héros tueur ayant droit à son salaire et parfois à la médaille ou s’il est un monstre sanguinaire, indigne de figurer dans le registre de l’Ordre des Médecins. Et tout cela peut se décider à un jour près, à un IRM de plus ou de moins… ou à une dose létale prépayée…
La mort, c’est riche, très riche en sens.
Oui, l’on va même être bientôt nouvellement informé par l’autorité nationale pour savoir si « tuer le père » ou la mère, ou la fille, ou le fils, est une problématique psychanalytique, un meurtre ou une bonne action…
Et bien des journalistes* — les plus bas peut-être sur l’échelle des pouvoirs — de l’école de Dick MAY, auront encore le plaisir de se nourrir de sang et de larmes afin d’informer le peuple sur ceux qui sont à condamner ou sur ceux qui sont à glorifier de ces actes passionnés, voire intéressés face à « la mort »… face à « la vie » !
Formidable : enfin des lois utiles qui vont permettre à de grands groupes pharmaceutiques de nous offrir « les médicaments » 100% remboursés « sécurité sociale » (donc payés par le peuple) qui vont nous offrir « la mort » sur un plateau, apporté par une gentille infirmière ou une aide soignante sous payée, dans notre mouroir préféré, parce que c’est le moment, parce qu’il est temps d’en finir… parce qu’il y a une longue liste d’attente pour notre lit de misère…
Et pour parfaire le « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » si cher à Pangloss, l’on pourra bientôt se payer « sa mort à crédit » pour éviter aux héritiers d’en endosser la responsabilité financière.
Après l’assurance vie, il y a l’assurance mort…
Mourir…
« Tout ce qui vit doit mourir », c’est notamment une citation de William SHAKESPEARE dans « Hamlet ».
Victor HUGO osait aussi écrire dans un de ses poèmes, « À Villequier », extrait des Contemplations :
« Il faut
que l’herbe pousse et que les enfants meurent ».
Pour moult raisons politiques, économiques, religieuses et même artistiques, voire journalistiques… la mort occupe les esprits humains et engendre des disputes passionnées.
Oui, « la mort des autres » donne du sens à la vie des uns…
Et tout cela, est-ce philosophique ?
Peut-on philosopher sur « sa propre mort » ?
« Être ou ne pas être mortel ? », telle est la question !
Parce que, « se savoir mortel », soi-même… est-ce réalisable ?
A-t-on entendu quelqu’un nous dire « je suis mort » sans qu’il ne soit atteint du syndrome de COTARD ?
Que signifie vraiment l’expression « il est mort » ?
Dès sa naissance, l’humain est conditionné dans des principes d’immortalité plus ou moins déguisés, avec les certitudes religieuses qui sont reprisent allègrement par toutes les autorités comme armes de dissuasions afin de maintenir les peuples en esclavage.
Il est donc naturel d’inviter le peuple à la résignation, à l’effort, voire au sacrifice « du vivant de chacun », parce que « la mort » ouvrira évidemment des portes salvatrices vers une vie meilleure, sous « certaines conditions », bien entendu.
Napoléon BONAPARTE, ce tyran qui mit à feux et à sang une grande partie du monde pendant plus de vingt ans, sut avec ruse utiliser les religions pour s’offrir la couronne d'empereur !
Il choisit notamment la religion catholique parce qu’elle était celle qui pouvait rendre le peuple le plus docile et le plus complaisant devant ses frasques.
Le christianisme est une religion formidable : les fidèles peuvent subir les outrages les plus vils pendant toute leur vie terrestre sans se plaindre, car ils auront la vie éternelle après la mort physique…
Avec du pain et des jeux, déjà les maîtres de Rome maîtrisaient les foules avec davantage de réussite que par les armes.
Aujourd’hui, le « Soma » du livre d’Aldous HUXLEY, « Le Meilleur des Mondes » est de rigueur sous des noms différents… dans la longue liste des drogues dites illégales mais bien en vente sous le regard complaisant des autorités ; et des drogues légales ayant les doux noms d’antidépresseurs, d’anxiolytiques et de somnifères…
Et rappelons-nous que le docteur Sigmund FREUD estimait que la cocaïne serait Le médicament du vingtième siècle !
Qui se souvient aussi du nom du fabriquant de l’Héroïne ©®, du Gaz Moutarde ©® et de ces pilules contraceptives — aux doux noms de princesses arabes — qui seraient toxiques ? C’est le groupe BAYER ©®…
Vendeur d’illusion et de sommeil, BAYER ©® va certainement s’enrichir davantage avec la vente du nouveau médicament offrant la mort par sédation continue…
BAYER ©®, un marchant de mort ? Une spécialité !
Les passionnés d’aventures de « morts vivants » forts peu nombreux semble-il — en tous les cas, je n’en ai pas encore rencontré — se pencheront peut-être un jour sur la réalité des très nombreux « vivants morts » qui surpeuplent la planète et que je croise au quotidien !
Il y a l’instruction des vérités imposées…
Il y a les lectures proposées au peuple, dans une éducation conformiste…
Il y a ce "savoir" imposé par ces « éducateurs formatés » par les maîtres à penser du système…
Il y a des « dits philosophes » — surtout ceux que l’on nomment « philosophes religieux »… et les autres en tout genres qui pensent avoir enfin trouver la Vérité vraie… qui n’est que la leur… pleine de leurres mais qui se propulsent dans les assemblées ou au Café de Flore pour s’imposer au peuple.
Comme si l’on pouvait être philosophe et aussi « chef de guerre, même sans l’aimer » pour ne pas dire merci à Bernard Henri LÉVY dit BHL, en regard de ses propos désolants de guerrier jouant au philosophe !
Enfin, surtout, il y a tous ces politiciens, voire ministres ou tyrans de toutes espèces qui se veulent enseignants de la bonne parole !
Comment les croire comme journalistes, historiens ou philosophes ?
Un Adolphe THIERS — cet avocat - journaliste - historien - homme d’État — le boucher de La Commune de Paris, pourrait en être le symbole de l’horreur.
Qu’est ce qu’un philosophe ?
Bernard Henri LÉVY dit BHL est-il un philosophe ? Et Saint Augustin ? Et tant d'autres aux certitudes désastreuses pour le peuple ?
Un philosophe est à côté de ses élèves… il n’a aucune soif de pouvoir, et surtout aucune emprise sur quiconque…
Un philosophe est en quête de l'amour humain pour espérer trouver le sens de la vie !
Il ne cherche pas à donner, à imposer un sens à la vie… mais il offre à tous et chacun la liberté de chercher, d’apprendre, au risque de ne pas trouver…
Car les moyens comptent… le but, la fin, ne justifie rien !
C’est la qualité du chemin parcouru qui donne sens à la vie… pas l’arrivée trichée, voire forcée.
Pour le système, la vie a nécessairement un sens, sinon, pourquoi la vie ?
Et « la Vie » appartient au système… politique et religieux car selon les vérités dites aristotéliciennes :
Oui, « la mort des autres » donne du sens à la vie des uns…
Et tout cela, est-ce philosophique ?
Peut-on philosopher sur « sa propre mort » ?
« Être ou ne pas être mortel ? », telle est la question !
Parce que, « se savoir mortel », soi-même… est-ce réalisable ?
A-t-on entendu quelqu’un nous dire « je suis mort » sans qu’il ne soit atteint du syndrome de COTARD ?
Que signifie vraiment l’expression « il est mort » ?
Dès sa naissance, l’humain est conditionné dans des principes d’immortalité plus ou moins déguisés, avec les certitudes religieuses qui sont reprisent allègrement par toutes les autorités comme armes de dissuasions afin de maintenir les peuples en esclavage.
Il est donc naturel d’inviter le peuple à la résignation, à l’effort, voire au sacrifice « du vivant de chacun », parce que « la mort » ouvrira évidemment des portes salvatrices vers une vie meilleure, sous « certaines conditions », bien entendu.
Napoléon BONAPARTE, ce tyran qui mit à feux et à sang une grande partie du monde pendant plus de vingt ans, sut avec ruse utiliser les religions pour s’offrir la couronne d'empereur !
Il choisit notamment la religion catholique parce qu’elle était celle qui pouvait rendre le peuple le plus docile et le plus complaisant devant ses frasques.
Le christianisme est une religion formidable : les fidèles peuvent subir les outrages les plus vils pendant toute leur vie terrestre sans se plaindre, car ils auront la vie éternelle après la mort physique…
Avec du pain et des jeux, déjà les maîtres de Rome maîtrisaient les foules avec davantage de réussite que par les armes.
Aujourd’hui, le « Soma » du livre d’Aldous HUXLEY, « Le Meilleur des Mondes » est de rigueur sous des noms différents… dans la longue liste des drogues dites illégales mais bien en vente sous le regard complaisant des autorités ; et des drogues légales ayant les doux noms d’antidépresseurs, d’anxiolytiques et de somnifères…
Et rappelons-nous que le docteur Sigmund FREUD estimait que la cocaïne serait Le médicament du vingtième siècle !
Qui se souvient aussi du nom du fabriquant de l’Héroïne ©®, du Gaz Moutarde ©® et de ces pilules contraceptives — aux doux noms de princesses arabes — qui seraient toxiques ? C’est le groupe BAYER ©®…
Vendeur d’illusion et de sommeil, BAYER ©® va certainement s’enrichir davantage avec la vente du nouveau médicament offrant la mort par sédation continue…
BAYER ©®, un marchant de mort ? Une spécialité !
Les passionnés d’aventures de « morts vivants » forts peu nombreux semble-il — en tous les cas, je n’en ai pas encore rencontré — se pencheront peut-être un jour sur la réalité des très nombreux « vivants morts » qui surpeuplent la planète et que je croise au quotidien !
Il y a l’instruction des vérités imposées…
Il y a les lectures proposées au peuple, dans une éducation conformiste…
Il y a ce "savoir" imposé par ces « éducateurs formatés » par les maîtres à penser du système…
Il y a des « dits philosophes » — surtout ceux que l’on nomment « philosophes religieux »… et les autres en tout genres qui pensent avoir enfin trouver la Vérité vraie… qui n’est que la leur… pleine de leurres mais qui se propulsent dans les assemblées ou au Café de Flore pour s’imposer au peuple.
Comme si l’on pouvait être philosophe et aussi « chef de guerre, même sans l’aimer » pour ne pas dire merci à Bernard Henri LÉVY dit BHL, en regard de ses propos désolants de guerrier jouant au philosophe !
Enfin, surtout, il y a tous ces politiciens, voire ministres ou tyrans de toutes espèces qui se veulent enseignants de la bonne parole !
Comment les croire comme journalistes, historiens ou philosophes ?
Un Adolphe THIERS — cet avocat - journaliste - historien - homme d’État — le boucher de La Commune de Paris, pourrait en être le symbole de l’horreur.
Qu’est ce qu’un philosophe ?
Bernard Henri LÉVY dit BHL est-il un philosophe ? Et Saint Augustin ? Et tant d'autres aux certitudes désastreuses pour le peuple ?
Un philosophe est à côté de ses élèves… il n’a aucune soif de pouvoir, et surtout aucune emprise sur quiconque…
Un philosophe est en quête de l'amour humain pour espérer trouver le sens de la vie !
Il ne cherche pas à donner, à imposer un sens à la vie… mais il offre à tous et chacun la liberté de chercher, d’apprendre, au risque de ne pas trouver…
Car les moyens comptent… le but, la fin, ne justifie rien !
C’est la qualité du chemin parcouru qui donne sens à la vie… pas l’arrivée trichée, voire forcée.
Pour le système, la vie a nécessairement un sens, sinon, pourquoi la vie ?
Et « la Vie » appartient au système… politique et religieux car selon les vérités dites aristotéliciennes :
« L’homme
est un animal politique ».
Alors, « lesdits philosophes » nous exhortent finalement à sousvivre groupés, en nous mettant au service des dieux ou des maîtres… dont ils sont les kapos du système, récupérant quelques gratifications de leur vivant… persuadés pour certains d’une gloire éternelle !
« La vie
est une maladie mortelle sexuellement transmissible »…
De ces propos audacieux de Woody ALLEN qui nous offre presque chaque année un film, sous forme de thérapie, pour payer aussi sa psychanalyse qui n’en finie pas…
La vie et la mort sont intimement liées à ce qu’il se dit… et tout cela parce que nous sommes de pauvres pêcheurs… selon les textes sacrés des religions monothéistes en vogue, depuis déjà trop longtemps.
Oh, comme ils devaient être heureux Adam et Ève, au paradis…
Et cependant… « l’arbre de la connaissance » leur était interdit !
Donc Adam et Ève étaient béats… Ce qui peut aussi signifier qu’ils étaient crétins…
Deux gamins au service d’un père à jouer au jardin d’Éden pour l’éternité !
L’humain, depuis, aurait perdu son droit à l’immortalité, comme c’est d’usage chez les dieux.
Et oui : « les dieux sont immortels », parce qu’ils sont bien entendu parfaits… à la différence de l’humain, pourtant réalisé par un dieu, à son image.
Les dieux sont parfaits mais ils ont cependant soifs… Oui, Anatole FRANCE l’écrivait : « les dieux ont soifs »… de nous, misérables mortels !
Il faudrait donc se résigner à survivre… à sous vivre… ou espérer devenir des dieux… ou les rejoindre pour l’éternité…
Mais l’éternité ? À quoi bon ? Sachant, comme le disait encore Woody ALLEN :
La vie et la mort sont intimement liées à ce qu’il se dit… et tout cela parce que nous sommes de pauvres pêcheurs… selon les textes sacrés des religions monothéistes en vogue, depuis déjà trop longtemps.
Oh, comme ils devaient être heureux Adam et Ève, au paradis…
Et cependant… « l’arbre de la connaissance » leur était interdit !
Donc Adam et Ève étaient béats… Ce qui peut aussi signifier qu’ils étaient crétins…
Deux gamins au service d’un père à jouer au jardin d’Éden pour l’éternité !
L’humain, depuis, aurait perdu son droit à l’immortalité, comme c’est d’usage chez les dieux.
Et oui : « les dieux sont immortels », parce qu’ils sont bien entendu parfaits… à la différence de l’humain, pourtant réalisé par un dieu, à son image.
Les dieux sont parfaits mais ils ont cependant soifs… Oui, Anatole FRANCE l’écrivait : « les dieux ont soifs »… de nous, misérables mortels !
Il faudrait donc se résigner à survivre… à sous vivre… ou espérer devenir des dieux… ou les rejoindre pour l’éternité…
Mais l’éternité ? À quoi bon ? Sachant, comme le disait encore Woody ALLEN :
« L’éternité
c’est long, surtout vers la fin »…
À quoi bon être immortel ?
Il semble se dire que les dieux s’ennuient « à mourir » dans l’Olympe… parce que ce qui pourrait senser notre existence se conditionne avec le temps qui passe et les âges de la vie.
Naître et vivre, grandir, rencontrer, apprendre, aimer, devenir, créer, transmettre… dans le plaisir et tout cela parce que nous sommes mortels…
Oui, peut-être que pour l’être libre, se savoir mortel donne le sens de la vie…
Et la philosophie serait alors une aide précieuse pour oser apprendre sans nécessairement comprendre…
Michel de MONTAIGNE écrivait en reprenant les propos attribués à SOCRATE d’après les écrits rapportés de PLATON :
Il semble se dire que les dieux s’ennuient « à mourir » dans l’Olympe… parce que ce qui pourrait senser notre existence se conditionne avec le temps qui passe et les âges de la vie.
Naître et vivre, grandir, rencontrer, apprendre, aimer, devenir, créer, transmettre… dans le plaisir et tout cela parce que nous sommes mortels…
Oui, peut-être que pour l’être libre, se savoir mortel donne le sens de la vie…
Et la philosophie serait alors une aide précieuse pour oser apprendre sans nécessairement comprendre…
Michel de MONTAIGNE écrivait en reprenant les propos attribués à SOCRATE d’après les écrits rapportés de PLATON :
« Que
philosopher c’est apprendre à mourir ».
Apprendre à mourir c’est peut-être apprendre à
vivre ?
Donc nous pourrions conclure ce propos libre sans gravité en osant proposer cette idée achevant le syllogisme comme quoi :
Donc nous pourrions conclure ce propos libre sans gravité en osant proposer cette idée achevant le syllogisme comme quoi :
Que philosopher, c’est apprendre à vivre…
Puisqu’il faut mourir… commençons à vivre !
Puisqu’il faut mourir… commençons à vivre !
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE
pour me contacter : yvesdefrancqueville@yahoo.fr
pour me contacter : yvesdefrancqueville@yahoo.fr
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NOTES de l'extrait du livre "La mort de l'Archyeur" des écrits de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
(dites : Notes philosophiques de la troisième partie)
[i] Merci encore à Vincent CESPEDES pour ce verbe fort utile qui nous aide à « senser » un fait, une histoire, un propos. Merci aussi à son « Jeu du Phénix », un tarot philosophique très utile pour s’interroger sur les ondes de charme et les ondes de choc qui façonnent notre existence.
[ii] Merci au maître de karaté pour cette réflexion sensible, nous rappelant que les arts martiaux sont travaillés et vécus pour ne pas êtres utilisés.
[iii] Merci au capitaine Robert PITTAUD de FORGES, pour sa lettre écrite à son épouse, la veille de son départ, le 4 août 1914 :
« Je pars le cœur haut, en chrétien demandant à Dieu de me donner la force et l'intelligence pour accomplir, je ne dis pas mon devoir, mais le sacerdoce de notre métier sublime quand nous nous trouvons dans cette ruée des races pour la défense de notre patrie sacrée.
Ce n'est pas sans un serrement de cœur affreux que je laisse ma femme et mes petits mais c'est le moment de songer à la grandeur de notre rôle et de notre métier.
Faites de mes filles des femmes fortes, instruites, chrétiennes, capables de se diriger seules dans la vie.
Mon dernier souvenir sera pour ma mère bien aimée, pour ma femme adorée et pour mes enfants chéris. ».
Robert de FORGES, le 4 août 1914.
Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palmes et citation, bien entendu à titre posthume !
Robert PITTAUD de FORGES fut tué à l'ennemi dans les combats du 21 au 22 août 1914, au cours de « La Grande Guerre », dix-sept jours plus tard… Sa veuve n'a pas appris le décès qu'en octobre 1916. Jusqu'alors, il était porté disparu… donc pas de pension reversée !
Tout son régiment fut décimé. Tous ces héros sont enterrés à côté de Ypres…
Oui, « Moi, mon colon, celle que j’préfère c’est la guerre de quatorze-dix-huit » chantait Georges BRASSENS !
Le nom de famille PITTAUD de FORGES n'existe plus… Il s'est éteint avec Simone, fille de Robert, épouse de René de LARDEMELLE.
Ce nom de famille un peu étrange est né d'un vrai faux acte de naissance en 1802… avec pour premier du nom Philippe Auguste PITTAUD des FORGES ou de FORGES… Homme de Lettres, et bâtard du prince de CHIMAY et de la comtesse de VALENCE, née Pulchérie de GENLIS… fille de Madame de GENLIS, gouvernantes des enfant de Philippe Égalité, dont elle fut la maîtresse… la paternité des enfants de Madame de GENLIS n'a jamais été assurée à ce jour… un peu de généalogie sur le lien PIERFIT…
[iv] Merci à Anatole FRANCE, pour cette citation. Il est l'écrivain du XXème siècle dont l'œuvre est peut-être la plus pillée par les écrivailleurs en manque d'idée et de talent…
[v] Merci à Antoine Louis CORNETTE, figure du scoutisme français, qui osa dire que « celui qui ne fait rien ne commet pas d’erreur, mais peut-être que sa vie en est une ».
[vi] Merci à l'apôtre Jean et à son Apocalypse… Elle est remarquable d’amour cette phrase : « Dieu vomit les tièdes » !
[i] Merci à Alfred Elton van VOGT et à ses armuriers d’Isher… dont la devise est : « être armé c’est être libre ».
« Le Cycle des Marchands d’Armes » est une excellente étude sur le réel pouvoir d’un tyran. Au-delà de l’histoire classée dans le registre de la science-fiction, van VOGT réalise un remarquable essai sur la liberté possible dans un monde détestable où le pouvoir rime comme toujours avec corruption. Oui, comme le disait Louis Antoine de SAINT-JUST, « régner est un crime ».
[ii] Merci à Jonathan SWIFT, peut-être le plus génial des écrivains irlandais… Un homme passionné de la cause humaine, un amoureux de l’Amour Humain !
Les guerres picrocholines de ses « Voyages de Gulliver » comme sa modeste proposition « Humble proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public » sont des merveilles d’écriture où la satire est l’arme idéale pour dénoncer les tyrannies du pouvoir.
Sur sa tombe fut inscrite l’épitaphe suivante, qu’il avait composée lui-même :
« Ici repose la dépouille de Jonathan SWIFT, D.D., doyen de cette cathédrale, qui désormais n'aura plus le cœur déchiré par l'indignation farouche. Va ton chemin, voyageur, et imite si tu le peux l'homme qui défendit la liberté envers et contre tout. ».
[iii] Merci encore à Alfred Elton van VOGT et sa rencontre avec les Slans…
[iv] Merci à Alfred Abdank KORZYBSKI pour son étude remarquable sur la Sémantique Générale. Dommage qu'il n'ait eu davantage accès aux textes d'ARISTOTE sous des traductions et versions différentes… il aurait certainement alors préféré l'appellation "pluripossibles" à celle de "non-aristotéliciens". Oui, avec le terme de "non A", il accuse finalement peut-être à tort ce philosophe d'être binaire…
ARISTOTE, dont nous n'avons que les écrits revisités par les religions et les politiques, qui nous emprisonnent depuis plusieurs millénaires a-t-il écrit « Le Rire » ? Grave question de Umberto ECCO dans « Le Nom de la Rose »…
Je pose aussi une autre question cruciale : l'hirondelle fait-elle le printemps ? (Dans « L’Éthique de (à) Nicomaque », les « traducteurs d’ARISTOTE » nous certifient que non… Peut-être pour laisser à un dieu ce privilège ?
[v] Merci à Jean de La FONTAINE pour nous avoir avec talent revisité les fables de l'Antiquité et d'y avoir parfois ajouté quelques merveilles. Ici, nous citerons « Le Loup et le Chien », splendide camouflet pour tous les tyrans…
[vi] Le dodo, cet oiseau disgracieux fut apprivoisé par l'homme lors de sa découverte. En quelques générations, il s'est sédentarisé pour finir par perdre l'usage de ses ailes. L'homme disparu, le dodo n'ayant plus de capacité propre à sa survie, s'est laissé mourir…
[vii] Merci à cette brillante idée des toutes premières communautés chrétiennes.
[viii] Merci à Jésus, dit le Nazaréen, cette figure idéalisée de l'homme en devenir. Un personnage très riche en amour, un être de paix et d’attention, avec un regard sur la vie fort intéressant. Un magister de qualité s’il n’avait pas eu cette étrange soumission à une divinité violente.
Aussi, Merci à Bernard Henri LÉVY dit BHL qui nous montre avec talent tout ce qu'il ne faut pas faire, dire ou écrire lorsque l'on aime la philosophie.
Et enfin,
Petite note explicative à propos du journaliste du Midi Libre…
* Ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même vs Yves Philippe de FRANCQUEVILLE :
Ah, qui ne connaît pas le journaliste Le journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même et ses articles grandioses du Midi Libre ?
Avec l’affaire judiciaire concernant Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, c’est encore une triste image du journalisme qui s’offre aux derniers lecteurs de ce journal de province à l’agonie. C’est résumable en quelques détestables pages du Midi Libre où ce journaliste spécialiste des brèves de prétoire et des rumeurs de la Salle des pas perdus du tribunal de Montpellier s’est affairé pour massacrer un homme libre en usant de toutes les vilénies et des propos diffamatoires et inexactes afin de charger un psychanalyste qui osait agir dans la ville pour défendre la veuve et l’orphelin.
Ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même préfère servir d’autres causes moins nobles… il est un élève reconnaissant de l'École de la médiocrité .
Pour mémoire, à lire en ligne les articles les plus odieux et désespérants de ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, commentés par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
MERCI à vous, lecteurs !
Et enfin,
Petite note explicative à propos du journaliste du Midi Libre…
* Ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même vs Yves Philippe de FRANCQUEVILLE :
Ah, qui ne connaît pas le journaliste Le journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même et ses articles grandioses du Midi Libre ?
Avec l’affaire judiciaire concernant Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, c’est encore une triste image du journalisme qui s’offre aux derniers lecteurs de ce journal de province à l’agonie. C’est résumable en quelques détestables pages du Midi Libre où ce journaliste spécialiste des brèves de prétoire et des rumeurs de la Salle des pas perdus du tribunal de Montpellier s’est affairé pour massacrer un homme libre en usant de toutes les vilénies et des propos diffamatoires et inexactes afin de charger un psychanalyste qui osait agir dans la ville pour défendre la veuve et l’orphelin.
Ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même préfère servir d’autres causes moins nobles… il est un élève reconnaissant de l'École de la médiocrité .
Pour mémoire, à lire en ligne les articles les plus odieux et désespérants de ce journaliste, oui, dont je ne puis plus citer le nom en raison de procédures judiciaires nouvelles à mon encontre décidées par lui-même, commentés par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE.
MERCI à vous, lecteurs !
En Avril 2015, la moyenne calculée sur près de deux années — sur tous mes sites et blogs — dépasse les 13.000 visites par mois… Merci pour votre fidélité qui m'encourage à écrire !
Les propos libres sans gravité, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste en herbe, tous droits réservés ©.
Toute phrase sortie de son contexte pour un usage fallacieux sera considérée comme acte détestable de manipulation et sera rejetée par l'auteur qui considère la légitimité de cet écrit uniquement reçu dans son intégralité.
Si le nom de l'auteur apparaît souvent, c'est pour donner de l'aisance aux moteurs de recherche…
Toute phrase sortie de son contexte pour un usage fallacieux sera considérée comme acte détestable de manipulation et sera rejetée par l'auteur qui considère la légitimité de cet écrit uniquement reçu dans son intégralité.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville